Archives mensuelles : mars 2018

18 MARS Agir en solidarité avec les anarchistes Russes

https://roundrobin.info

Ces derniers mois, les services secrets russes ont arrêté plusieurs anarchistes et antifascistes dans les villes de Penza et de Saint-Pétersbourg. Ils ont été accusés de conspiration pour organiser une « organisation terroriste ». Les détenus ont été torturés avec des câbles électriques et battus pendant de nombreuses heures, brutalement battus sans crainte de les blesser gravement ou de laisser des traces visibles des coups. Les officiers ont humilié nos camarades arrêtés. Ils ont essayé de les forcer à témoigner contre eux-mêmes et les uns contre les autres. Ces actions réelles de la Gestapo des services secrets russes FSB ne peuvent que provoquer des protestations vigoureuses de toute personne digne.

La semaine de l’action de solidarité internationale des 7 et 12 février a montré une large réaction du mouvement anarchiste mondial à ces répressions et a produit des effets médiatiques considérables en Russie. Mais cela ne semble pas suffisant pour surmonter la situation. Bientôt, il est devenu connu que certains des anarchistes arrêtés ont été torturés et intimidés à nouveau. Les officiers du FSB ont demandé à cesser de participer à la campagne de résistance contre la torture et la répression. De plus, après des actions de solidarité en Russie, la police a lancé une répression contre ceux qui ont pris ces mesures. Nos camarades ont été jugés à Moscou et à Tcheliabinsk. Les anarchistes de Tchéliabinsk ont ​​de nouveau été torturés à l’électricité par la police, alors qu’ils étaient accusés de « hooliganisme » (!). Simultanément aux arrestations de Saint-Pétersbourg, des raids du FSB et des arrestations contre les anarchistes ont été perpétrés en Crimée.

Nous devons continuer et renforcer la campagne de solidarité pour forcer les autorités russes à mettre fin à la torture politique et à la répression. Le meilleur jour pour de nouvelles actions est le 18 mars: le jour des élections présidentielles en Russie. En ce jour, le régime dominant est plus vulnérable et les yeux du monde seront tournés vers la situation dans notre pays.

Nous appelons instamment et désespérément tous les groupes anarchistes, gauchistes et antifascistes du monde entier à organiser des actions de protestation et de résistance contre la torture et la répression en Russie: auprès des ambassades, consulats et autres bureaux officielles de la Fédération de Russie dans vos pays.
Nos slogans sont

Le FSB est le vrai terroriste!
Votre électricité ne va pas tuer nos idées!
Liberté pour les anarchistes russes et les antifascistes!

Pamiers, France : Plusieurs véhicules GRDF incendiés

 

sans attendre.Noblogs.org

Plusieurs véhicules GRDF incendiés

Dans la nuit de jeudi à vendredi 9 mars, au sein du parc de GRDF de Pamiers, avenue de Fémouras, deux voitures de l’entreprise énergétique ont été entièrement détruites par les flammes.

Une autre voiture a été endommagée, d’autres ont également été léchées par les flammes puisqu’elles se trouvaient garées juste à côté.

D’après la presse régionale, l’origine intentionnelle de cet incendie ne fait aucun doute, « puisque le feu a été déclenché par des cubes à barbecue, placés sous les pneus. De là, l’incendie s’est ensuite propagé au réservoir« .

L’alerte a malheureusement été donnée par le voisinage vers 3h30, ce qui a permis au personnel de GRDF d’intervenir rapidement et de limiter les dégâts.

Saint-Pierre-des-Corps (37): un squat militant condamné à l’expulsion

https://fr.squat.net

Le squat Ma Petite Idée a été condamné à l’expulsion immédiate, en dépit de la trêve hivernale. Communiqué des occupant.e.s.

Ma Petite Idée est une maison ouverte en novembre 2017 à Saint-Pierre-des-Corps et squattée depuis cette date par des militant.e.s précaires. Désireux.ses d’en faire plus qu’un lieu d’habitation, nous y avons ouvert une bibliothèque autogérée et une zone de gratuité, et nous y organisons des ateliers et des projections ouverts à tou.te.s. Cet espace culturel alternatif et ses occupant.e.s sont aujourd’hui mis en danger par une décision d’expulsion rendue le 23 février dernier par le Tribunal d’Instance.
Le jugement est le suivant : nous avons une semaine pour quitter les lieux, sans application de la trêve hivernale. Pour contester ce droit qui s’applique d’ordinaire à tous, y compris aux squats, le tribunal décide de qualifier en voie de fait la supposée escalade d’une grille d’entrée qui était… ouverte.
Ce tour de passe-passe juridique qui nous ôte les droits les plus élémentaires, associé au raccourcissement à l’extrême des durées de procédure, témoignent d’une volonté claire d’établir une justice d’exception vis-à-vis d’un collectif de précaires. Nous la condamnons. Nous comptons évidemment nous défendre en appel de cette condamnation pour une infraction que nous n’avons pas commise mais lorsque la Cour rendra sa décision, nous serons sans doute déjà dehors. La situation scandaleuse dans laquelle nous met la justice n’est pas à prendre à la légère : en période de grand froid, est-il éthique d’expulser des individu.e.s sans proposition de relogement ?

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Paris France attaque incendiaire contre une vouiture d’un agent de l’état Turc

 

08.03.18: L’équipe de vengeance Şehid Avesta Xabûr a incendié une voiture appartenant à un agent turc à Paris pour exprimer sa colère contre l’Etat fasciste turc et ses attaques contre le peuple d’Afrin.

L’équipe de vengeance a été nommée d’après Avesta Xabûr, un combattant YPJ qui est tombé dans la résistance historique à Afrin contre l’Etat fasciste turc et son armée d’occupation. Dans une brève explication de l’action, ils ont déclaré:

« Nous avons déjà précisé que, en tant que jeunes kurdes, nous ne garderons pas le silence sur les attaques de l’Etat turc fasciste. Tous ceux qui travaillent en tant qu’agents de l’État turc et de ses institutions sont des cibles pour nos actions de vengeance. Nous le réaffirmons – nous répondrons en tant que jeunes kurdes à toute attaque contre le peuple kurde, notre président Rêber APO (Abdullah Öcalan) et la révolution « .

A propos de médations : La Croix Rouge continue son sale travail en Italie

https://article13.noblogs.org

À Bardonecchia, la Croix Rouge a organisé le transport des migrants vers le centre de migrants qu’elle gère à Settimo Torinese.

La « salle de repos » de la station d’accueil des migrants restera ouverte toute la journée. Pour empêcher que les personnes qui tentent de traverser la frontière soient visibles des autres voyageurs, la salle d’attente sera gardée par des agents privés. C’est l’idée que les chemins de fer ont de la «sécurité»: après le déraillement de Pioltello, on investit dans la supervision au lieu de la prévention.

D’après ce que l’on sait, la préfecture incite à ce que tous les migrants soient redirigés vers le centre de Settimo, sans astreinte quant à leur parcours d’accueil. Mais tous ceux qui y arrivent ne peuvent pas et ne veulent pas suivre ce parcours. Parce que leur demande d’asile a été rejetée. Ou bien ils sont devenus irréguliers. Ou ils veulent demander l’asile en France et non en Italie. Il peut y avoir mille raisons pour lesquelles ces personnes ne tombent pas dans les cas requis par la loi.

Il est vrai que l’envoi vers Settimo est volontaire et non obligatoire. Il est vrai qu’il existe des «médiateurs culturels» engagés par les municipalités pour agir comme tampon. Mais une chose demeure: ceux qui ne montent pas dans les bus du CRI (Croix Rouge Italienne) seront plus faciles à cibler pour la police. En bref, le système de gestion des flux est affiné.

Médiation entre qui et qui?

La presse parle de la Croix-Rouge, de médiateurs culturels et de bénévoles. Mais laissons s’échapper une vérité : ils sont accompagnés par des militaires, et maintenant aussi par des vigiles « non armés ». Il n’y a pas de violence, de problèmes et de contraintes: mais de quel dialogue volontaire peut-on parler face à la présence menaçante de la police, dont l’apparition suffit à faire fuir tous les migrants (si possible)? Dans quelle mesure la décision de renoncer à franchir la frontière peut-elle être volontaire sous cette menace voilée? La médiation, à qui sert-elle, au nom de qui est-elle faite et dans quel but? Certainement pas pour les migrants qui veulent traverser la frontière, sinon la solution serait simple: il suffirait de l’ouvrir. Toute autre discussion sur les «bonnes intentions» des «bénévoles» est trompeuse, indépendamment de la bonne foi.

Accueil?

Il faut rappeler que dans la mesure où une demande d’asile peut être obtenue (en tout cas ce n’est pas accepté pour tout le monde), elle n’est pas obtenue automatiquement. Un pourcentage élevé (nous parlons grosso modo de 60%. Note: les chiffres officiels mis à jour jusqu’en décembre 2017 indiquent un pourcentage de 61%), après une période d’au moins six mois, perd son statut et devient en effet « clandestin ». Beaucoup de ceux qui tentent maintenant de traverser la frontière se sont vu refuser la demande d’asile ou ont compris qu’ils ne l’obtiendraient pas. C’est pourquoi il ne peuvent ou ne veulent pas rentrer dans ce chemin douteux. Parler de demandeurs d’asile, de réception vertueuse ou réception secondaire, peut peut-être satisfaire un certain sentiment humanitaire, mais ne détruit pas le mécanisme d’exploitation où cela finit inévitablement. Cette fois, cependant, nous vous épargnons la discussion sur le travail presque gratuit que les migrants (même ceux de la deuxième réception) représentent pour le territoire qui les «héberge».

Mineurs

En ce qui concerne les mineurs, ils seront dirigés vers d’autres structures d’accueil, où ils seront soumis à des contrôles habituels. Après cela, s’ils sont effectivement considérés comme mineurs, ils pourront accéder à des voies de réception spécifiques. Souvenez-vous, cependant, qu’en France en particulier, les procédures de reconnaissance de la minorité ont un pourcentage de refus.

Bardonecchia: Croix-Rouge, police, préfecture, ONG, médiateurs, chacun avec son propre rôle, mais tous du même côté: éviter le passage illégal de la frontière. De l’autre côté, il y a des migrants. Nous faisons les distinctions adéquates(??), mais la situation, au fond, est claire.

 

https://hurriya.noblogs.org

Trento ( italie) Attaque explosive contre un Casa Pound

Nous apprenons  après la lecture du journal, le 7 mars vers 4h30 du matin, une bombe artisanale a exploser devant le siège  du Casapound rue Marighetto à Trento . Devant leur local on pouvait lire : »l’unique vote utile toujours  l’antifascisme ».

Déjà en mars 2014 contre  le local fasciste a eu lieu une attaque similaire

Trento - Ordigno contro Casapound Trento - Ordigno contro Casapound Trento - Ordigno contro Casapound

Gap( hautes Alpes)13 mars – Mobilisation de soutien contre l’expulsion du CHUM de Veynes

|reçu par mail]

Depuis le 9 septembre 2017, le Centre d’Hébergement d’Urgence de Mineurs exilés (CHUM) de Veynes a accueilli plus d’une centaine de jeunes arrivant de la frontière italienne, car ni le Conseil Départemental ni l’État n’ont eu la volonté de mettre en place des dispositifs d’hébergement suffisants, pourtant de leur responsabilité ! Face à ces lamentables moyens institutionnels, ce lieu occupé et autogéré veut montrer qu’un accueil digne et réactif est possible.

Le 13 mars aura lieu à Gap, le procès d’expulsion du CHUM (tract en PJ) : ce lieu autogéré, organisé par des gens qui demandent à minima que les institutions respectent la loi, et qui proposent beaucoup mieux qu’elles. Ce procès, c’est la seule réponse officielle de l’État face à nos dénonciations, et l’on voit que pour protéger ses remparts, le rouage est huilé : huissiers, traitement des demandes d’expulsion, dans ce sens cela fonctionne bien ! Fait de briques et de brocs, le CHUM est un lieu de vie, de passage, d’échange, d’entraide qui répond à l’urgence constante et à un besoin criant d’humanité.

Au quotidien, écœuré par cette triste politique, le CHUM est rythmé de récups, de dons, de permanences médicales, d’accompagnements juridiques, de moments de partage, de visites prévues ou spontanées qui font du bien. Il continue à vivre, malgré nos gros cernes qui nous empêchent d’oublier cette triste réalité.

MOBILISONS NOUS POUR DÉFENDRE CE LIEU D’ACCUEIL SOLIDAIRE ET CONTINUONS À DÉNONCER LA POLITIQUE ANTI-MIGRATOIRE DE L’ÉTAT FRANÇAIS !!!!

  • RDV 9h30 devant le tribunal de Gap pour un petit déjeuner déterminé, avant le début du procès d’expulsion prévu à 10h30
  • Prises de paroles et discussions autour de la sale politique d’accueil des exilé-e-s par l’État français. Focus particulier sur les très difficiles prises en charge des soins et de la scolarisation des mineurs exilés dans les Hautes-Alpes
  • Et à midi : cantine collective devant le parvis du Conseil Départemental pour lui rappeler ses obligations d’accueil digne des mineurs exilés

Le collectif de soutien au CHUM

Pour être informé-e-s des avancées et des besoins du CHUM

inscrivez-vous à notre liste de diffusion (mail à chum-veynes@riseup.net)

ou appelez le 07 58 43 01 00

ou venez directement au CHUM : la « maison des chefs de gare » est située 23 avenue des Martyrs à Veynes (rond-point direction Grenoble, 300m à gauche)

tract en pièce jointe en PDF

De Chambéry à Angers, les fachos reçoivent de la visite

sans attendre emainnoblogs..org

Dans la nuit du 6 au 7 mars à Chambéry, le local du « Bastion Social » a de nouveau été attaqué: de la peinture rouge a été projetée sur la façade. Par ailleurs, la grille du local a été arrachée et les vitres ont été brisées.

C’est la deuxième fois que ce repaire de fachos est pris pour cible: début février, la façade de ce même local avait été aspergée de peinture rose. Inauguré il y a à peine un mois, on apprend via la presse que les fafs sont également en conflit avec le propriétaire du lieu qui, trompé sur les raisons « sociales » de cette location, veut résilier le bail. Mais il n’y a pas à attendre une quelconque mesure, qu’elle vienne des autorités ou des proprios (qui sont à combattre au même titre que les fachos) : le meilleur moyen pour combattre la peste brune restera toujours l’action directe sans médiation!


Dans la nuit du 5 au 6 mars à Angers, le bar associatif d’extrême droite L’Alvarium, inauguré le 27 janvier avenue Pasteur, a été repeint à l’extincteur. Toute la façade de ce trou à fascistes est désormais recouvert de peinture rouge.

On ne va pas attendre la Révolution pour faire la révolution…

[IACAM !]

Que faire de la notion de « lutte dans la lutte » ?

Le mythe du Grand Soir a vécu. Sa fin emporte avec elle le Parti qui le prépare, son programme, ses étapes, l’obéissance de ses militants à sa ligne, et, plus fondamentalement, l’idée que c’est plus tard que se résoudra le problème des rapports de dominations et d’autorités dont ce monde est fait. Mais on ne va pas attendre la Révolution pour ouvrir des possibilités d’émancipation. Alors que faire quand il n’est plus question d’obéir en attendant un futur radieux ? Décréter qu’on abolit l’autorité et les rapports de pouvoir pour échapper à ce monde ? C’est tomber dans l’illusion de l’alternative et éluder la question révolutionnaire. En pensant échapper à ce monde, on y construit son nid, et c’est à la révolution qu’on échappe. Faire valoir l’exigence fondamentale que changent les rapports de domination et de pouvoir ici et maintenant ne peut se réaliser que dans la perspective d’une conflictualité globale avec l’existant, donc dans une perspective révolutionnaire. Et, réciproquement, cette conflictualité globale contient en elle des luttes internes contre les rapports de domination et de pouvoir qui s’y reproduisent. C’est ce que signifie sans doute la notion de « lutte dans la lutte ». Face à ce constat, notre drôle d’époque propose une drôle de porte de sortie (sortie de la perspective révolutionnaire qui implique sans doute trop de risques et de plongée dans l’inconnu pour le rapport au monde « assuranciel » qui se généralise). C’est l’idée qu’on pourrait s’impliquer dans les luttes internes à la perspective révolutionnaire, sans se soucier de la question révolutionnaire. Les luttes dans la lutte, mais sans la lutte, en somme. Se libérer des rapports de pouvoir et de domination sans la révolution, voilà ce que propose aujourd’hui la post-modernité triomphante à une époque qui n’attendait qu’elle pour tenter de mettre fin aux souffles révolutionnaires qui avaient traversé jusque là l’humanité et son histoire. C’est cette question qu’on propose de discuter, à partir d’une contribution à la réflexion en cours autour des Mujeres Libres dans la révolution espagnole et de la question de la « non-mixité », à lire ici.

Russie: liste des attaques contre des anarchistes en 2017 et les premiers mois 2018

We call you for action week on March 11, 2018.

https://en-contrainfo.espiv.net/files/2018/02/weareallterrorists-544x363.jpg

 Anarchist Black Cross Moscou  a publié le compte rendu  de la répression des anarchistes par l’État russe en 2017 et au début de 2018. Pendant cette période, les autorités continuent de surveiller  et de persécuter les camarades russes. Les anarchistes font aussi l’objet de répressions dans les prisons. Voici l’extrait de la liste de répressions récemment publiée en Russie.

Saint-Pétersbourg et Penza

En octobre 2017, les services spéciaux russes (FSB) ont fabriqué une affaire criminelle à grande échelle contre les anarchistes et les antifascistes, qu’ils ont déclaré membres de l’organisation terroriste The Network. Les autorités russes allèguent que l’accusé a planifié et préparé des actes terroristes lors des prochaines élections présidentielles en mars 2018 et de la Coupe du monde au cours de l’été la même année.

A Penza, Yegor Zorin, Ilya Shakursky, Vasily Kuksov, Dmitry Pchelintsev, Arman Sagynbaev et Andrei Tchernov ont été arrêtés. À Saint-Pétersbourg, les flics ont arrêté Victor Filinkov et Igor Shishkin. Ilya Kapustin qui  est actuellement un témoin. Les parents des arrêtés ont rapporté que leurs proches avaient été torturés afin de leur arracher des aveux. Tous les détenus dans cette affaire sont dans une situation difficile, sous la menace de la continuation de tortures, et ont grandement besoin de votre soutien – et de votre solidarité. Vous pouvez faire un don pour leurs frais juridiques ici. Les arrêtés seront également ravis de recevoir des lettres de soutien. Voici leurs adresses:

Saint-Pétersbourg:

191123, Saint-Pétersbourg, rue Shpalernaya, 25 PKU SIZO-3 du Service fédéral des pénitenciers de Russie

Shishkin Igor Dmitrievich
Filinkov Victor Sergeevich

A Penza:

PKU SIZO-1, st. Karakozova, 30, Penza, région de Penza, Russie, 440039

Shakursky Ilya Alexandrovich

Pchelintsev Dmitry Dmitrievich

Chernov Andrey Sergeevich

Sagynbaev Arman Dauletovich

Moscou

Deux militantes, Elena Gorban et Alexei Kobaidze, sont inculpées de délits criminels dans les bureaux du parti Russie unie de Poutine. Ils ont été inculpés après la fin du mois de janvier 2018, des militants inconnus ont brisé les vitrines d’une des branches du parti Russie unie à Moscou et ont lancé un fumigène à l’intérieur pour protester contre les prochaines élections présidentielles.

« Peu importe qui devient président, leur politique est toujours l’oppression et l’exploitation d’une simple population active. Nous, en tant qu’anarchistes, proposons  l’autogestion et la démocratie directe en échange de présidents et d’autres institutions de l’État. Rejoignez notre combat! « -communiqué des personnes responsables de cette action

La police a fait irruption dans les appartements où vivaient Gorban et Kobaidze le 13 février. Après les interrogatoires, les militants ont été libérés sous caution, et maintenant ils sont en fuite.

Tcheliabinsk: affaire criminelle pour des banderolles  anti-FSB

A Tcheliabinsk, cinq activistes ont été arrêtés le 19 février 2018 après l’action près de la branche locale du FSB. Des inconnus ont pendu une banderole disant «FSB –  c’est le principal terroriste» et ont lancé une bombe fumigène sur la clôture de la propriété du FSB. L’action a été tenue en soutien des anarchistes arrêtés à Penza.

Les activistes, qui préfèrent que leurs noms soient publiés, ont rapporté que les officiers du FSB les ont torturés avec un pistolet Taser, exigeant qu’ils admettent qu’ils ont accroché la bannière. Ils ont finalement été libérés sous caution, mais avec une condition les empêchant de quitter le pays ou de changer d’adresse. Vous pouvez les aider avec des frais juridiques en transférant de l’argent sur le compte d’ABC.

Crimée: Yevgeny Karakashev arrêté pour « justification du terrorisme »

En février 2018, le FSB de Crimée a arrêté l’anarchiste Yevgeny Karakashev. Il est accusé d ‘ »incitation à la haine » et de « justification du terrorisme », ou, en d’autres termes, d’avoir posté une vidéo sur la page russe des médias sociaux VKontakte. Karakashev est actuellement en état d’arrestation.

Eugene a été très occupé avec l’activisme pendant un certain temps. Avant son arrestation, il a pris part à un rassemblement  près du bâtiment du FSB dans la ville de Crimée Simferopol, et en novembre 2016, avec des personnes partageant les mêmes idées, prévu de tenir un meeting « contre l’arbitraire policier en Crimée » près du bâtiment de la Ministère de l’Intérieur. Ce meeting a été interdit par les autorités locales.

Persécution administrative des anarchistes

En janvier 2017, à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat politique de l’avocat Stanislav Markelov et de la journaliste Anastasia Baburova, des manifestations commémoratives ont eu lieu à travers le pays, que les flics ont tenté de rompre. Anarchistes ont été détenus à Moscou, Petersburg, Mourmansk et Sébastopol. La police a procédé à plus d’arrestations cette année lors des actions de commémoration de Markelov et Baburova.

Le 23 février 2017, des dizaines de personnes ont été arrêtées dans le «Desertir Fest» de gauche, dans le sud-est de Moscou. Le festival a eu lieu en protestation contre la conscription de l’armée. La police a considéré une telle cause indûment radicale. En 2018, le festival n’a pas eu lieu parce que les flics l’ont empêché à l’avance.

À Irkoutsk en avril 2017, des recherches ont été menées avec la participation de l’unité SOBR (Forces spéciales russes) et du Centre de lutte contre l’extrémisme. Neuf personnes ont été arrêtées. En ce qui concerne

À Irkoutsk en avril 2017, des recherches ont été menées avec la participation de l’unité SOBR (Forces spéciales russes) et du Centre de lutte contre l’extrémisme. Neuf personnes ont été arrêtées. En ce qui concerne l’un des militants – Dmitry Litvin – une action pénale a été engagée en vertu de l’article 148 du Code pénal (insulte à la religion). Les autres ont été interrogés comme témoins dans l’affaire – les détenus eux-mêmes étaient sûrs que la raison principale est différente: les anarchistes locaux sont les participants les plus actifs de la vie politique de la ville et ont intensifié à plusieurs reprises la protestation sociale.

En novembre 2017, alors que l’antifasciste russe commémorait traditionnellement Timur Kacharava: musicien et antifasciste assassiné par des néo-nazis, la police a brisé les célébrations. En conséquence, une personne a été arrêtée.

Persécution des militants russes à l’étranger

En avril 2017, un anarchiste Alexei Polykhovich a été expulsé de Biélorussie après 12 jours d’arrestation pour avoir participé à un rassemblement à Minsk, où les gens protestaient contre de nouvelles taxes. Pendant l’été, dans la ville biélorusse de Baranovichi, la police anti-émeute s’est précipitée dans la conférence d’Alexei Sutugi. Le sujet de la conférence était de savoir comment s’opposer aux autorités de la prison. Presque toutes les personnes présentes ont été détenues jusqu’au soir. Le 12 octobre, un tribunal local a jugé que les documents confisqués lors de la conférence étaient extrémistes.

En octobre 2017, dans la ville biélorusse de Grodno, la police anti-émeute a interrompu une conférence du philosophe Piotr Ryabov. Piotr Ryabov sympathise avec le professeur de philosophie anarchiste de l’Université pédagogique de Moscou. Il se spécialise dans l’histoire de la pensée anarchiste. Après la conférence intitulée «Mouvement informel de Biélorussie 1991-2010» à Baranovichi, Ryabov a été condamné à 6 jours d’arrestation pour «diffusion de matériel extrémiste». Après cela, le département de la Citoyenneté et des Migrations de la milice locale a décidé d’expulser Ryabov et lui a interdit d’entrer dans le pays pendant 10 ans. A Moscou, une série de piquets a eu lieu contre l’arrestation de Piotr Ryabov devant l’ambassade de Biélorussie.

« L’Etat a surestimé ma contribution à la propagande révolutionnaire: plusieurs de mes conférences auraient produit moins d’exagération que leur interdiction. Je pense que le tout est dans le terme « anarchisme ». Les autorités se souviennent, et le fait que les anarchistes ont été condamnés pour l’incendie criminel de l’ambassade russe en 2010, et le fait que les anarchistes ont dans de nombreux cas protesté massivement contre la loi sur le parasitisme « , a déclaré M. Ryabov. .

En 2017, les anarchistes de Biélorussie ont été la force de protestation la plus active contre la taxe sur le parasitisme, que les autorités biélorusses ont voulu introduire pour les chômeurs.

Nouvelles des prisons

L’anarchiste de Crimée Alexander Kolchenko a fêté son 28ème anniversaire en prison où il est toujours détenu – malgré les récents échanges de prisonniers entre l’Ukraine et la Russie. Le jour de son anniversaire, les anarchistes d’Ukraine, de République tchèque et de Pologne ont organisé des actions dans les aéroports en signe de solidarité avec lui.

Kolchenko a été condamné à 10 ans de prison pour le soi-disant « terroristes de Crimée » – il a participé à des actions contre l’entrée des troupes russes sur la péninsule, en particulier, l’incendie de la branche locale de Russie unie et le bureau de la communauté nationaliste russe de Crimée. En novembre, le détenu a été diagnostiqué avec un «déficit de poids». En même temps, le FSIN lui a refusé l’opportunité d’étudier par contumace dans une université ukrainienne.

Vous pouvez écrire une lettre à Alexander Kolchenko à l’adresse: 456612, Région de Tcheliabinsk, Kopeysk, ul. Kemerovskaya, 20 ans, IK-6, détachement 4, Koltchenko Alexander Aleksandrovich.

À Mordovie, l’anarchiste Ilya Romanov continue de purger sa peine pour terrorisme: une condamnation qu’il a acquise après avoir été blessé avec des feux d’artifice en octobre 2013. En raison de l’accident, Romanov a perdu la main, mais il a été condamné pour terrorisme années en prison.

En avril, la CEDH a examiné l’une des plaintes de Romanov et lui a alloué 3 400 euros en réparation d’une détention déraisonnablement longue pendant l’enquête. Cependant, il n’est pas clair comment le prisonnier sera en mesure de recevoir cet argent – tous ses comptes sont bloqués par l’Etat. Les parents âgés de Romanov, qui ont tenté de transférer l’argent à Ilya par la poste, ont été arrêtés par la police. En mai, Romanov a été placé en isolement pendant quatre mois et en juillet, une nouvelle affaire de terrorisme a été lancée contre lui.

Ilya Romanov est détenu dans IK-22 Mordovia, l’adresse: 431130, Mordovia, district de Zubovo-Poliansky, st. Potma, n. Lepley. Ecrivez une lettre à lui, il va vraiment l’apprécier.

Enfin libre

En mai 2017, l’anarchiste Alexei Sutuga a été libéré de prison. En septembre 2014, Sutuga, connu sous le surnom de Socrate, a été condamné à trois ans et un mois après avoir prétendument participé à une bagarre dans un café. L’anti-fasciste lui-même n’a pas admis la culpabilité: il dit qu’il a essayé de contenir  le combat, mais il n’a pas  cogné un seul, l’anarchiste Alexei Sutuga a été libéré de prison. En septembre 2014, Sutuga, connu sous le surnom de Socrate, a été condamné à trois ans et un mois après avoir prétendument participé à une bagarre dans un café. L’antifasciste lui-même n’admettait pas la culpabilité: il dit qu’il a essayé de briser le combat, mais il n’a battu personne. Les victimes de l’affaire étaient des néo-nazis russes

En octobre 2017, l’antifasciste de Tomsk, Yegor Alekseev, a disparu avant d’être condamné pour «appels publics à une activité extrémiste» ou pour avoir posté une vidéo YouTube sur son profil de média social. En ce moment, il est en sécurité dans un endroit inconnu. Selon Yegor, il a décidé de se cacher de la justice russe, craignant d’obtenir une condamnation avec un véritable emprisonnement.

Début novembre 2017, l’historien et anarchiste Dmitri Buchenkov a échappé à la détention à domicile et se trouve actuellement dans un pays européen non divulgué. Son évasion était possible parce qu’il n’était pas équipé d’un bracelet électronique en raison du manque de ressources. Selon les enquêteurs, le 6 mai 2012, Buchenkov aurait attaqué un policier. Il a été inculpé malgré des preuves indiquant clairement que le jour de l’attaque présumée, il n’était même pas présent: il rendait visite à sa famille dans une autre ville. La plainte pour son arrestation et pour persécution motivée par des considérations politiques est adressée à la Cour européenne des droits de l’homme.

Cepage a été préparé par l’équipe de ABC-Moscow. Ce n’est pas une liste complète des poursuites des anarchistes par l’Etat russe – à la demande de certains des camarades, le compte rendu  ne mentionne pas toutes les mésaventures des anarchistes post-soviétiques. Si vous voulez aider, vous pouvez trouver comment transférer de l’argent pour les besoins de ABC Russie sur cette page.