Archives mensuelles : février 2018

Grenoble, France : Rencontre fracassante entre quelques silhouettes noires et une agence immobilière

Defoncia

Centre ville, dans la nuit du 19 février, quelques silhouettes noires et une agence immobilière font une rencontre fracassante. Pour les premières c’est une courte aventure, pour l’autre, la fin d’une longue devanture. Un tague sur un mur, le trottoir couvert de bris, retour au calme dans la nuit.

On s’est demandé un soir ce qu’on voulait sauver de cette vie, tout est rentré sur un petit bout de papier. Malgré la rareté de ce qu’on y avait consigné, on savait bien bien qu’on avait pas les moyens de l’empêcher de crever. Sans espoir, on s’est dit que ça valait plutôt le coup d’attaquer tout ce qui ne figurait pas sur ce papier.

Pas de grief particulier, donc, à adresser à cette agence temporairement endommagée. Comme d’autres, qu’elles soient bancaires, matrimoniales, d’intérim, d’assurance ou de voyage … on aimerait toutes les voir tomber. Ça n’arrivera hélas pas mais on se lève quand même pour frapper dans le tas. L’impossible victoire n’est il pas le plus beau des combats ?

On cherche pas la gloire, juste un exutoire à cette colère qui nous habite matin et soir. Conscient.e.s que nos forces sont dérisoires, on est fièr.e.s d’être parfois des silhouettes noires.

[Publié sur indymedia grenoble, lundi 19 février 2018]

repris de sans attendredemain

Meylan: les intégristes cathos,cajolent les extrémistes de droite

note: il suffirait de chercher la fraternité saint pieX (FSSPX) , son implantation dans la Drôme,( Valence ,Montélimar, Châtillon saint jean)  son alliance avec les nostalgiques (  OAS, Pétainiste,nostalgiques des  colonies…..)pour être nettoyeur.De quoi: « leur religion(au sens libre penseur) ce n’est pas notre problème » Le capitalisme a besoin de nettoyeur pour justifier leur farce démocratique. Un déclic peut se produire afin de comprendre l’origine de la notion antifasciste. peut être le livre d’Alain Dugrand sur Willi Münzenberg t’ apportera des éléments..

indymedia grenoble  mardi 20 février 2018

Cathos-intégristes et extrême-droite main dans la main le cas du Prieuré de Meylan

Des habitants et élus de Meylan (38) s’inquiètent que, dans leur commune, le prieuré des intégristes catholiques de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) , serve de « camp de base de l’extrême-droite » et demandent l’annulation du permis de construire, accordé par l’actuel maire, pour la construction d’une église dépendant de ces mêmes intégristes.

Les prêtres de ce prieuré recommandent la lecture d’auteurs antisémites, condamnés plusieurs fois en justice (Hervé Ryssen, par ex). Ils organisent des cérémonies pour célébrer l’OAS et la colonisation en Algérie, cérémonies au cours desquelles on embrigade les jeunes élèves de l’école hors-contrat qu’ils dirigent. Ils accueillent des conférences d’Alain Escada, issu de l’extrême-droite belge la plus dure, président de Civitas, qui déclare par ex. « ces valeurs républicaines, je les vomis !  » et dénonce « Simone Veil, l’avorteuse ».

En fait, CIVITAS, sert d’interface entre les « religieux » de Fraternité Sacedortale Saint Pie X et les « politiques » des mouvances néofascistes et nationalistes, et plus largement avec les droites identitaires anti-avortement, anti-mariage pour tous, anti-immigrés. Civitas qui se présente comme « le seul parti à la fois intégralement catholique, foncièrement patriote, radicalement anti-système », qui veut abolir la loi de 1905 sur la laïcité de l’Etat et rétablir le catholicisme, en version intégriste, comme religion d’Etat, est très étroitement lié à la FSSPX.
En plus de représentants de la FSSPX, des fascistes notoires et revendiqués se trouvent parmi les dirigeants de Civitas : tel Alexandre Gabriac, ancien cadre et élu régional du FN, bien connu pour ses saluts fascistes à répétition.
Au nom de Civitas, et « soutenu par Jean-Marie Le Pen », Gabriac s’était présenté aux législatives de 2017 en Isère, tout comme cet autre fasciste avéré, le savoyard Thibault Barge, qui figure également parmi les dirigeants officiels de Civitas.
On a vu plusieurs fois Gabriac et ses gros bras de Civitas investir le Conseil Municipal de Fontaine pour soutenir Franck Sinisi, qui avait été élu au nom du FN,condamné pour incitation à la haine raciale car, en plein CM, il avait proposé que la Ville « récupère les dents en or des Roms. »
En septembre 2017, Gabriac a encadré un « camp de cohésion » de Civitas. Tandis qu’un abbé de la FSSPX (Xavier Beauvais) faisait un prêche présentant Pinochet et Pétain comme modèles à suivre, Gabriac entrainait les recrues de Civitas au combat de rue…

A lire, cette enquête sur le site Vigilances Antifascisme Isere : http://www.isere-antifascisme.org/en-isere-et-en-savoie-cathos-integristes-et-neofascistes-main-dans-la-main-s-implantent

Mars 2017, au Prieuré intégriste de Meylan, cérémonie pour l’Algérie Française et l’OAS :

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Montreuil (93): récit de la manifestation «Occupons les maisons, détruisons les prisons»

ndredi 16 février, on s’est retrouvé à 19h à la Croix de Chavaux à Montreuil pour une manif contre les loyers, les expulsions et la prison.

Quelques CRS et flics en civil sont postés au bout de la rue piétonne. On s’installe quand même, un peu de musique, quelques banderoles et peu à peu on est environ 250 personnes. Des prises de parole s’enchaînent (pourquoi cette manif, le collectif Baras, un petit récit de l’histoire d’Alfidel, sur l’occupation à l’université de Paris-8, le collectif Gambetta, …).

Peu après 19h30, on part en manif vers la rue de Paris et le marché, slogans, chants, diff de tracts (appel à la manif, La prison pour personne, communiqué des détenus de Fleury-Mérogis, appel à la soirée de soutien au collectif Baras), collages d’affiches, tags, œufs de peinture.

La manif est plutôt bien reçue dans la rue, on s’arrête à côté de la halle Dufriche où la mairie a expulsé plusieurs fois des Roms installés là, puis devant le foyer Bara qui se fait fermer à petit feu, où régulièrement de nouvelles habitations sont murées. Nouvel arrêt devant le cabinet d’architectes Archi5 qui participe à la construction de prisons (notamment Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Veil)… Des slogans contre la taule sont entonnés et on repart sur la rue de Paris dans l’autre sens, avec tags et lancers d’oeufs de peinture principalement sur des agences immobilières et des banques. Dans ce quartier, où un fait divers sordide sert de pretexte à la mairie pour renforcer la vidéo-surveillance, des affiches appelant à saboter les caméras ont été collées.

Derrière le cortège, on se rend compte que quatre ados se font contrôler par les flics. La manif fait demi tour et embrouille ces derniers, leur faisant abandonner le contrôle et partir rapidement. Un premier feu d’artifice est tiré et on repart sur la rue de Paris… Un deuxième égaye le rond-point de la Croix de Chavaux. On prend le boulevard Rouget-de-Lisle, la rue des banques et des agences immobilières. Les aérosols sont toujours pleins pour dire ce qu’on pense de tous ces agents de la gentrification et du capitalisme !

Quelques chansons plus tard, on arrive à côté de la mairie de Montreuil, content-es d’avoir pris la rue pendant deux heures, sans négocier la tenue ou le parcours de la manif avec les flics et sans cacher nos intentions ni nos idées.

Vivement la prochaine !

Des participant-es

squa.net

Chatillon en diois (26410) Le 21/02 Présentation de Nunatak §Soirée de soutien autour des frontières

reçu l’infos on fait tourner:

16h Des discussions avec la revue  Nunatak   infoskiosque, échanges avec des collectifs de la Drôme /Hautes Alpes ,

puis à 20h: concert

Enfance Sauvage( punk rock)https://enfance-sauvage.bandcamp.com/ reçu l’infos

Pétra Pied d’ biche (french cold groove)

Présentation de la revue nununtak :Dans la langue des Inuits, le terme nunatak désigne une montagne s’élevant au dessus des étendues gelées, où se réfugie la vie pour perdurer pendant l’ère glaciaire.

Cette revue se veut un support pour développer et partager nos critiques, du point de vue des régions montagneuses que nous habitons.

Nous désirons aussi chercher des moyens de concrétiser notre opposition au monde tel qu’il se présente à nous, dévier du sentier balisé des flux de la marchandise et de l’autorité, nous attaquer à ce qui nous sépare les uns des autres, nous plonger dans les histoires que racontent les ruisseaux, les êtres, les arbres ou les rochers…

Plus d’infos sur revuenunatak.noblogs.org

 

Bâle, Suisse : Sabotage contre quelques profiteurs du système carcéral

L’agrandissement de la prison pour sans-papiers de Bässlergut avance, la rage reste intacte. On n’oublie rien.

Ces dernières semaines, nous avons crevé les pneus de véhicules des entreprises suivantes:

  • Deux véhicules d’IMPLENIA
  • Deux véhicules d’ISS
  • Un véhicule d’ALPIQ

IMPLENIA et ALPIQ sont des entreprises qui n’ont pas peur de se faire de la thune en agrandissant Bässlergut et sont donc prêtes à faire souffrir un nombre incalculable de gens. En ces temps de guerre et d’exploitation qui poussent des milliers de personnes sur les routes de l’exil, les entreprises mentionnées ci-dessus ferment délibérément les yeux sur le fait que la misère règne partout et que leur « contrat de construction » affectera directement celles et ceux qui la subissent. Ce n’est pas une piscine qui est construite là-bas. Une prison est un lieu pour enfermer et sanctionner les gens. Un lieu de violence.

Un endroit qui bafoue la dignité des humains.

Des personnes sont traquées et enfermées à cause de leur simple présence et, à l’avenir, certaines se retrouveront probablement dans les cellules de Bässlergut, sans l’avoir voulu. capturées par les larbins obéissants en uniforme bleu qui ne sont rien d’autre qu’un gang armé organisé, représentant l’intérêt des riches et des puissants.

Des serviteurs immoraux qui ne refuseront jamais un ordre. Par peur ils défendent un système économique fondé sur la misère et l’exploitation, un système voué à disparaître. L’avenir ne leur appartient pas. Il n’est pas écrit. Prenons-en toutes et tous note.

Des milliers de personnes meurent sur les routes de l’exil, la mer Méditerranée est une fosse commune, l’inscription « Nous ne sommes pas tous là – Il manque les personnes noyées » est amère.

Un tel existant exige de prendre soi-même les choses en main et d’essayer de ne pas se priver d’agir sur la réalité, même si ce n’est qu’un coûteau, un objet aiguisé avec pour cible un pneu. Un processus rapide, presque silencieux et facile à réaliser. C’est important de tenter de ne pas rester de marbre et de ne pas se laisser isoler face à toute cette misère. Et c’est plus facile à plusieurs, formez des bandes, organisez-vous en groupes coordonnés et attaquez.

Avant toute chose, les véhicules d’Implenia sont présents partout en Suisse. Faisons payer le prix à l’entreprise pour ses projets de construction inhumains et réactionnaires. D’ailleurs, Implenia construit en ce moment le centre de police et de justice à Zurich.

La société ISS est aussi connue pour son implication dans le monde carcéral, par exemple en Belgique et c’est d’ailleurs une énième entreprise qui offre de la « sécurité » contre de l’argent. La sécurité de quelques-uns pour pouvoir continuer à exploiter la majorité. Notre mépris pour ces entreprises reste intact – d’ailleurs, toute répression à Bâle n’y changera rien. Nous connaissons les responsables qui sont derrière la construction de Bässlergut.

Tout continue.

via  sans attendredemain[Traduit de l’allemand de Barrikade.info, 18. Februar 2018]

[zad-chambarans] Compte rendu de la réunion du 14 Février retour NotreDameDesLandes

Nous étions une douzaine dont 5 qui avaient été à NDDL.

Il y a eu un topo sur ce qui avait été vu et entendu. Donc beaucoup de monde certes : 20 000 à 30 000… Un cinquantaine de cars de toute la France étaient montés et une multitude gens en lutte dont Bure étaient remarqués

Il y avait pas mal de Grenoblois là bas mais une seule était montée par le car deLyon.

Il a eu une diversité de prises de positions pour la suite dans des forums dispersés…. On ne peut pas dire qu’il y a eu une bronca des 20 000 criant : « Non à toutes explusions ! » quand il y a eu le moment fort de l’avion qui a brulé.

La zad de Roybon était présente et a brûlé aussi un symbole celui de la bulle tropicale.

Nous avons donc fait le constat d’une situation difficile ce qui paraît découler de la disparition du ciment de la lutte qu’était le projet d’aéroport. On s’y attendait un peu…Nous sommes d’accord pour ne pas juger les choix stratégiques ou politiques qui s’expriment à NDDL dans le contexte actuel.

Nous n’avons pas au moment de notre réunion le retour sur la réunion des collectifs qui devait avoir lieu le dimanche 11 et sur le devenir du texte que nous avions validé.

Nous avons eu un débat sur ce que nous voulions soutenir quand nous disons « Non à toutes expulsions. »

Concrètement nous avons abordé ce que peut revêtir le soutien au refus de la normalisation. Nous avons retenu la question du statut de paysan refusant le contrôle étatique sur les paysans qui veulent développer un autre type de rapport à la terre à l’élevage hors de la traçabilité flicarde induite par la globalisation et l’industrialisation de l’agriculture . Nous avons abordé le texte des paysans qui se sont regroupés pour dénoncer le rôle de l’état et la façon dont il réprime ceux qui refusent de s’y plier. Ce groupe se réfère à la mémoire de Jérome Laronze tué par la gendarmerie car refusant toute inquisition. Ils ont proposé ce texte à NDDL.

Nous allons donc voir à établir des contacts avec celles et ceux qui sur la zad de NDDL sont sur ces bases.

Nous allons aussi trouver ici des paysans étant sur la même problématique. On sait qu’il y en a dans la Drome sur le puçage des animaux. Bien sur la question de la normalisation c’est à dire de la mise au pas de ceux qui vivent sur la zad ne se limite pas qu’à ce seul aspect , mais sur la question du statut de paysan, de la production de qualité de rapport différents non marchands on donne une dimension explicite de ce que nous disons quand on ne veut pas de la contrainte étatique .

Nous retenons la date du 24 Mars pour apporter notre soutien à la manif envisagée par les orgas qui se battent pour le logement pour tous ,cela s’inscrit dans ce que nous avions dit sur l’idée des zad partout .On prend des contacts.

Au cours de cette réunion on est plusieurs à regretter le va et vient des personnes qui viennent aux réunions, que l’on ne revoit plus On cite l’exemple du tract du collectif intitulé « Fini l’aéroport ! Mais pas d’expulsion dela ZAD ! » qui n’a pratiquement pas été diffusé…. Bref il y a un malaise pour assurer la continuité de ce soutien tant pour NDDL que pour Roybon.

 

Pour assurer une certaine continuité malgré les présences aléatoires aux réunions il y aura un cahier qui restera à Antigone qui devrait permettre qu’à chaque réunion on fasse le point sur les décisions prises et ce qui a été fait.

La prochaine réunion a lieu le mercredi 21 à Antigone à 19h.

Appel urgent à poursuivre la campagne de solidarité internationale avec les anarchistes russes réprimés – Résumé des actions menées les 5 et 12 février

 

received on 17.02.18

Plus d’arrestations: En Crimée, des services spéciaux ont arrêté un militant anarchiste et social local, Evgueni Karakashev (02/02). À Moscou, une anarchiste Elena Gorban a été arrêtée (13/02). Le même jour, l’anarchiste Alexei Kobaidze a été arrêté et mise endétention

Du 5 au 12 février, une semaine internationale de solidarité avec les anarchistes russes a eu lieu. 21 actions contre la répression ont été rejointes par 21 villes russes et un grand nombre de camarades étrangers, de la Biélorussie aux États-Unis et au Canada.

Toronto, Canada.

Du matériel d’information, des tracts, des graffitis et des pochoirs ont été distribués, des banderoles ont été placardées pour informer des répressions contre les anarchistes.
Des actions ont eu lieu à Kaliningrad, Altaï, Koursk, Novossibirsk, Samara, Kemerovo, Astrakhan, Volgograd, Rostov-sur-le-Don, Ijevsk, Penza, Saint-Pétersbourg, Moscou, Nakhodka, Tcheliabinsk et Vorkouta.

Des piquets d’information sur la terreur du FSB contre les anarchistes ont été tenus à Ekaterinbourg, Kandalaksha, Tomsk, Sotchi, Moscou, Saint-Pétersbourg, Saratov.

A Samara, une soirée de solidarité a été organisée. Les visiteurs ont été informés des répressions contre les anarchistes et des règles de base de la conspiration. Après cela, le film « Sacco et Vanzetti » a été projeté, l’histoire de ces personnes démontre clairement toute l’inhumanité et l’uselesness du système d’état et les méthodes qu’il a employées, à ce jour, pour réprimer n’importe quelles protestations.

À Moscou, une marche non autorisée d’anarchistes contre l’anarchie du FSB a également eu lieu. Plusieurs dizaines de personnes ont bloqué Myasnitskaya – l’une des rues centrales adjacentes à la Loubianka, où se trouve le principal département du FSB. Ils l’ont passé avec la bannière « FSB est le terroriste principal »

Des actions de solidarité ont également été organisées dans d’autres pays.
En Biélorussie, les anarchistes ont distribué des tracts informant de la persécution des anarchistes russes.
À Lutsk, en Ukraine, il y avait aussi des grafitti en solidarité avec les anarchistes russes.Des actions de solidarité ont eu lieu à Varsovie, Gdansk (Pologne) et Prague (République tchèque).À Prague, en République tchèque, un concert a été organisé pour soutenir les anarchistes russes réprimés. Lors du concert, des informations ont été diffusées sur les répressions en Russie et de l’argent a été recueilli pour la Croix anarchiste de Blac, qui fournit une assistance aux prisonniers politiques. Des collectes de fonds ont également été réalisées en Estonie lors de concerts de groupes musicaux Ognemöt, Adrestia et Prophets V à Tallinn et à Tartu.En outre, un événement pour informer sur la répression en Russie et la collecte de fonds a eu lieu à Budapest, en Hongrie.

En France, un dîner de solidarité a eu lieu, dont les fonds ont été destinés à soutenir les anarchistes russes.

En outre, de nombreux événements de solidarité ont eu lieu aux États-Unis. Ainsi, à Minneapolis, il y avait une soirée de solidarité, à Brooklyn – une émission de cinéma. Un site web antifasciste de Portland a diffusé des informations sur la répression et collecté de l’argent pour soutenir les anarchistes réprimés. Au Kansas, une manifestation de rue a été organisée pour soutenir les anarchistes russes. À New York, un piquet de grève a eu lieu au consulat russe.
De même, des représentants du mouvement révolutionnaire abolitionniste de New York ont ​​exprimé leur solidarité

La semaine de solidarité s’est tenue en solidarité avec les anarchistes russes, soumis à la répression du FSB. À l’automne 2017, le FSB a arrêté six anarchistes de Penza. La raison de l’arrestation était que tous les six jouaient airsoft, qui ait considéré par les services secrets comme une formation pour le renversement du pouvoir d’Etat. Des armes ont été cachées sur les détenus, ils ont été accusés d’avoir organisé une communauté terroriste.
Pendant des mois, les détenus ont été quotidiennement torturés et battus jusqu’à ce qu’ils acceptent de se calomnier. Ils ont été pendus à l’envers, battus, torturés avec des électrochocs. En janvier 2018, plusieurs anarchistes ont été enlevés à Saint-Pétersbourg. Deux suspects et un témoin ont été saisis, tous ont été torturés. Un des détenus à cet effet a été emmené dans la forêt près de la ville. Un autre détenu a été torturé pendant plus d’une journée. Seulement officiellement l’interrogatoire a duré un jour – à partir de trois heures du matin jusqu’à trois heures du matin.
Bien que l’un des suspects et le témoin aient fait une déclaration au sujet de la torture, leurs déclarations n’ont pas été vérifiées par les autorités de l’Etat.

Le FSB annonce des plans d’arrestations sur le cas fabriqué d’un groupe terroriste de deux douzaines d’anarchistes à Moscou, Saint-Pétersbourg, Penza et en Biélorussie.

Toujours en Crimée, des services spéciaux ont arrêté un militant anarchiste et social local, Yevgeny Karakashev. La raison de la détention est la participation active d’Eugène dans la lutte sociale des habitants de la péninsule. Le jour de l’arrestation, le maire d’Evpatoria a rencontré des manifestants contre la construction de points et a fait allusion à d’éventuelles arrestations. La raison de l’arrestation était la correspondance d’Yevgeny dans un groupe de discussion dans les réseaux sociaux.

Immédiatement après la fin de la semaine d’actions en faveur des anarchistes russes, les répressions se poursuivent à Moscou. Le 13 février, tôt le matin, une anarchiste Elena Gorban a été arrêtée. En violation de toutes les normes, l’avocat n’a pas été admis à Elena pendant plusieurs heures jusqu’à ce qu’elle accepte d’admettre la culpabilité dans le pogrom du bureau du parti russe au pouvoir, « Russie unie ». Le même jour, l’anarchiste Alexei Kobaidze a été arrêté et arrêté pour la même accusation. La raison de ces arrestations était une manifestation non autorisée à Moscou contre la terreur du FSB. Tôt le matin, avant l’apparition d’informations dans les médias et sur Internet sur les arrestations d’anarchistes, les chaînes de télégrammes progouvernementales ont publié une vidéo de détention et un message indiquant que des anarchistes participant à la manifestation avaient été détenus à Moscou. Les enquêteurs qui ont interrogé Elena l’interrogent également sur la manifestation bien que les détenus aient été accusés du pogrom de Russie unie, et non de la participation à la manifestation.

Après l’arrestation, des actions de solidarité ont été poursuivies en Russie. À Tcheliabinsk, des anarchistes ont placé une banderole près du bâtiment du FSB et ont lancé une bombe fumigène sur son territoire. Et dans la banlieue de Moscou, un raid mobilisateur s’est tenu en solidarité avec les anarchistes réprimés.

Nous appelons tout le monde à poursuivre la campagne de solidarité!

Plus de photos et vidéos sur naroborona.info

Affaire de l’incendie de la bagnole de flics du Quai de Valmy : Répressions et transferts

Deux personnes sont toujours emprisonnées dans l’affaire de la voiture de flics attaquée puis brûlée quai de valmy durant le mouvement « loi travail » en mai 2016. Ils subissent tous deux l’arbitraire de l’AP.

Lundi 29 janvier 2018 après midi, sur fond de pleurs des matons, d’une Tribune collective de détenus et d’une interview sur un journal internet, l’un des condamnés dans l’affaire de la voiture brûlée, a vu sa cellule mise à sac par une brigade d’agents spécialisée. Un téléphone et des objets jugés suspects par l’AP auraient été trouvés. Depuis lors, il s’est vu refuser l’accès à la salle d’étude, et promettre un transfert

Le 8 février, un autre condamné dans la même affaire, en prison à fleury depuis son arrestation en février 2017, a été transféré au Centre pénitentiaire de Meaux. Les permis de visite n’ont pour le moment pas suivi. L’audience devant le juge d’application des peines pour une demande de libération conditionnelle déposée il y a maintenant deux mois, et qui devait se tenir en avril, risque d’être annulée car le JAP dépend du département de la prison.

Les transferts permettent de destabiliser les détenu-e-s, leur enlevant le peu de repères qu’illes ont en détention, cassant les possibles solidarités entre elles et eux. À l’extérieur, outre les parloirs, les solidarités entre visiteur-euses, les rassemblements, les « coucous » bruyants et lumineux sont eux aussi à reconstruire.

Ne nous laissons pas intimider. Mettons des grains de sable dans l’engrenage pénitentiaire. À l’intérieur comme à l’extérieur, il est toujours temps de se révolter.

Solidarité avec les prisonnier-es en lutte contre leurs conditions !
Abattons les murs des prisons !

[Publié sur indymedia nantes, jeudi 15 février 2018]

parution:« MAI-68 À LYON retour sur un mouvement d’insubordination

note disponible à la bibliothéque du laboratoire avec la brochure

repris https://dndf.org/

Nous avons bien été battus, mais nous ne voulions pas non plus « gagner » ; ce que nous voulions, c’était tout renverser … ».


Ni témoignage ni travail d’historien, Mai-68 à Lyon est le récit circonstancié et argumenté de ce mouvement par l’un de ses protagonistes, alors membre du Mouvement du 22 mars lyonnais et actuellement co-directeur de la revue Temps Critiques.


Mai-68 n’a pas été une révolution, mais plutôt un mouvement d’insubordination qui n’a pas connu son dépassement. Il trouve son sens dans le moment de l’événement lui-même, où les individus, au-delà de leur particularité sociale, sont intervenus directement contre toutes les institutions de la domination et de l’exploitation capitalistes.
À Lyon, étudiants du campus de la Doua, élèves du lycée Brossolette à Villeurbanne, jeunes prolétaires de la M.J.C. du quartier des États-Unis, trimards des bords de Saône, mais aussi ouvriers de Berliet dévoilant l’anagramme « Liberté » y ont joué un rôle de premier plan.
Mouvements ouvrier et étudiant paraissaient capables de converger à la faveur des liens tissés dès 1967 pendant les grèves exemplaires de la Rhodiacéta. Les conditions plus favorables de la grève généralisée en mai 1968 ne débouchent pourtant pas sur une union décisive et les grévistes de la Rhodiacéta n’assument pas le rôle d’entraînement auquel on aurait pu s’attendre, auprès des autres ouvriers de la région.

Le mouvement collectif, exubérant et anonyme connaît son acmé pendant la manifestation et la nuit du 24 mai. Son reflux se manifeste d’abord par l’attaque de la faculté des Lettres par l’extrême droite et les milices gaullistes le 4 juin, puis par la reprise du travail aux P.T.T. dès le 8 juin et à la Rhodiacéta le 10, même si à Berliet, la grève s’étire jusqu’au 20 juin.

hors collection (A PLUS D’UN TITRE) | Paru le 07/02/2018 | 12,00 €

Valence: centre pénitentiaire un feu d’artifice tiré pour les prisonniers

un du laboratoire:malheureusement le feu d’artifice n’était pas aussi conséquent , mais la prochaine fois, ce sera encore plus beau.


e Dauphiné libéré  du 16 février

Encore un feu d’artifice devant la prison!

Mercredi 22h30précisément Aux abord du centre pénitentiaire de valence, les riverains entendent des gros pétards, comme souvent.Un automobiliste, semble  étonné par les lumières qui colorent le ciel. »C’est scandaleux, aberrant de voir un feu d’artifice comme celui-là.il a bien duré quatre ou cinq minutes.Pis ça criait. On se serait cru au14 juillet » ,témoigne celui qui a réalisé une vidéo du spectacle.Qui se  questionne: »comment se payent t ‘ils cela? J’espère que ce ne sont pas nos impôts! »*

Depuis le déménagement de la prison fin 2015, les mêmes scènes se répètent.Au grand dam des riverains…

La police enquête

*note du laboratoire peut être une référence à l’argent de la mairie de valence donné aux grévistes surveillants pénitentiaire du piquet de grève( 750 euros par individu,par jour)