Archives mensuelles : novembre 2017

[zad-chambarans] Causons textile! 25 et 26 novembre

je fais suivre l’invitation à « Causons textile » qui suit où il sera question de l’industrie du textile et de son monde et du moyen de faire autrement.

Bonjour/soir à tout.es!

Depuis quelques mois, sous les combles de la maison forestière, un atelier de textile se met doucement en place. D’étranges machines et des bouts de laine envahissent l’espace.

Comment la toison du mouton devient-elle fil ? C’est vraiment si compliqué de faire du tissu ? Comment peut-on réparer ou transformer ses fringues ? Quel sens donner au(x) vêtement(s), au-delà de la mode éphémère et meurtrière ? Une rencontre plus tard, nous avons eu envie de partager nos connaissances et notre rage envers l’industrie textile.

Le samedi 25 novembre (après-midi) et le dimanche 26 (matinée), nous vous proposons donc d’échanger sur les façons de réparer ses vêtements, de comprendre comment fonctionnent un métier à tisser, des cardes et un fuseau.. Mais aussi de parler du vêtement comme objet de transmission d’une culture comme c’est le cas en Amérique du Sud. Et de regarder ensemble un documentaire qui, partant de l’effondrement d’une usine de couture au Bangladesh en 2012, démonte les rouages de cette industrie crasseuse et lucrative. Nous essayerons aussi de laisser leur place aux discussions informelles.

Aiguilles, rouets, pelotes et autres, bienvenu.es !

Programme
Atelier réparation de fringues
Le vêtement comme objet de transmission de culture (en Amérique du Sud)
De la toison au fil
Métier à tisser
L’évolution du vêtement à travers le temps
Documentaire (Samedi soir)

On espère vous y voir!


note du laboratoire: rappel le 25 novembre 15h à saint Étienne STOP AUX BARREAUX, STOP AUX BOURREAUX

 

Tamines & Gosselies, Belgique : Les veines du capital sont toujours autant vulnérables, la preuve

Dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre dans la région de Namur, plusieurs dizaines de câbles ont été sectionnés à Tamines et à Gosselies au sein des bâtiments de l’entreprise de télécoms « Proximus ».

Si cette panne a impacté plus de 20.000 personnes de la région, qui se sont retrouvés sans téléphone ni internet ni internet, ce sont bien les banques et les commerces qui ont subi les plus lourdes répercussions de ce sabotage. Toutes les transactions bancaires ont été interrompues et les distributeurs de billets n’ont de fait plus craché de thune pendant plusieurs heures. Les services de Proximus ont mis jusqu’à dimanche 22h pour rétablir les connexions du réseau.

Le capital a fonctionné au ralenti et l’aliénation à la technologie s’est moins fait ressentir que d’habitude. Ceci a sans doute permis aux gens de se remettre à se parler ou à s’engueuler pour de vrai, sans l’intermédiaire d’un écran.

Il y a moins d’une semaine, le feu avait été bouté à des cabines électrique de Proximus dans le même secteur, paralysant les mêmes artères de la domestication généralisée.

[Reformulé de la presse, 19.11.2017]

[sans attendre demain]

Urgence pour demain mercredi 22/11: appel à soutien lors du contrôle de Nathalie et Laurent, éleveurs qui refusent le bouclage de leurs bêtes

Bonjour,

 

C’est important de se retrouver nombreux.

Merci de faire suivre à votre tour,

 

HM

 

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Appel Urgent à soutien !

Ce message pour vous prévenir qu’un contrôle de la direction des services vétérinaires d’Albi (Tarn) aura lieu demain matin mercredi 22/11 sur la ferme de Nathalie Fernandez et Laurent Larmet qui depuis 2013 refusent de mettre des boucles électroniques à leurs brebis.Ils refusent par là de considérer les injonctions administratives comme « naturelles » et rejettent l’industrialisation de leur travail. Ils ont, avec le collectif Faut Pas Pucer, décidé d’en faire une affaire publique, au delà du seul monde de l’élevage.

L’objectif est de ne pas laisser ces éleveurs seuls face aux contrôleurs et d’aller les soutenir en se rendant à 9h à la ferme de Granquié, sur la commune de Montredon Labessonié (81360)à une trentaine de minutes de voiture au nord de Castres, accès fléché depuis le village.

Les deux derniers contrôles qu’ils ont subi se sont déroulés en présence de dizaines de personnes. Nathalie témoignait en 2016: « Non seulement être plusieurs face au contrôleur a permis de rétablir un tant soit peu l’équilibre mais ils (les soutiens) ont aussi expliqué au représentant de l’administration la raison de leur présence à nos côtés. Il est indéniable que le fait d’être nombreux rassure dans le sens ou l’on se sent parfois comme un martien parce que nos idées ne suivent pas exactement la même direction que la pente générale.[…]Cette fois, le contrôleur est bien obligé de constater que vous n’êtes pas seul.Vous êtes soutenu. S’il est facile d’écraser une guêpe, c’est plus délicat d’en faire de même avec un guêpier. »

Il faut sans doute commencer à réfléchir, face aux suites qui risquent d’être données à ce contrôle (sanctions), aux différents modes de soutien et aux actions de solidarité que nous allons pouvoir déployer à cette occasion avec nos collectifs, associations, groupes, syndicats respectifs.

Des informations circuleront rapidement pour informer des suites de ce contrôle.

En attendant, l’urgence est de faire circuler ce message au plus vite et le plus largement possible afin de mobiliser pour exprimer concrètement notre solidarité avec Nathalie et Laurent demain à Granquié.

Raphaël Deschamps, membre du collectif Ecran Total Lyon

(reçu par mail]

document joint en PDF

Mieux vaut prévenir

  A propos de prévention des infiltrations policières

« Mieux vaut prévenir… Il est indispensable de développer une intelligence commune autour des pratiques policières d’infiltration, de renseignement et de répression. Sans doute que faire du bruit, les rendre publiques permet déjà d’en limiter l’impact (et pas seulement parce qu’on grille les sources). Mais il faut aussi s’attaquer au terrain qui permet aux flics de manœuvrer relativement facilement. Quelles prises nos formes collectives d’organisation et de vie offrent-elles déjà aux flics ? Comment au fond la police fonctionne déjà en notre sein, créant une disposition à la collaboration ? Il y a sans doute tout le petit jeu des embrouilles qui n’arrivent pas à s’assumer franchement en désaccords, des rumeurs colportées sur tel ou telle, toute cette machine à produire des identités et des étiquettes bien pratiques quand il s’agit ensuite de les ranger en organigramme… Mais plus essentiellement le problème semble concerner la densité politique des « mouvances » potentiellement ciblées par la police. Autrement dit, ce qui peut permettre de l’empêcher d’opérer préventivement, c’est tout simplement ce qui d’ordinaire doit rendre nos existences et nos initiatives politiques un tant soit peu vivables : un peu moins de défiance et de ressentiment, un peu d’intelligence dans les conflits, un tant soit peu d’intégrité ou de sincérité et surtout une solidarité matérielle et affective qui soit à la hauteur. »

Voici un extrait du texte écrit sur le site d’info alternative Rebellyon.info en 2012. Ce texte est un retour critique de camarades, suite au recrutement d’un indic dans le milieu lyonnais, ou les auteur.e.s se demandent comment les choses auraient pu être mieux faites pour éviter ça. Pour saisir le contexte dans lequel on lieu ces infiltrations policières on peut lire aussi ce texte ou l’on apprend que cette vague de répression fait suite, entre autre, à la mort d’une militante suite à l’essai d’une bombe artisanale à Chambéry.

Il semble intéressant de ressortir ces textes dans un contexte Grenoblois où le préfet a annoncé qu’il n’y aurait « aucune complaisance avec le milieu anarchiste et libertaire » et où différents médias nationaux commencent à cartographier une « mouvance anarcho-autonome Rhônalpine ». De plus, même si dans certaines interviews du procureur Jean-Yves Coquillat, on apprend que le milieu libertaire est « difficile à infiltrer » (cf. Daubé du du 29/10/2017), cet article de france inter [1] nous apprend, par contre, que l’enquête des services de renseignements se penchant sur la série de sabotage sort désormais du cadre Grenoblois. On pourra dénombrer trois services nationaux sur l’affaire : direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, direction générale de la police nationale et bureau de lutte antiterorriste de la direction générale de la gendarmerie nationale. Voilà pourquoi une analogie peut être faite avec la situation lyonnaise d’il y a 7 ans.

A titre préventif, pour protéger nos réseaux et pour trouver des solutions collectives, je vous invite à lire les textes cités plus haut, en débattre et les divulguer. Pourtant, je ne voudrais pas que cela déclenche chez certain.e.s d’entre nous des accès de paranoïa démesurée les poussant à voir des flics partout autour d’elleux, ce qui serait absurde et aurait l’effet inverse. Les scénarios d’infiltration hollywoodiens occupent tant nos cerveaux qu’on a tendance à oublier les formes très bénignes qui peuvent faire de nous des informateur/trice : parler en garde à vue, véhiculer des ragots et des rumeurs au téléphone, dans des soirées du milieu, dans certains dossiers universitaires et, phénomène nouveau et inquiétant, sur les réseaux sociaux.

Et bien sûr, comme dit plus haut « toute cette machine à produire des identités et des étiquettes bien pratiques quand il s’agit ensuite de les ranger en organigramme »

En espérant entamer là à une réflexion collective sur la protection de nos lieux et de nos vies.

Salutations

[Publié sur indymedia grenoble, 14 novembre 2017]

NdSAD:

[1] Il n’est pas question de mettre un quelconque lien actif vers un organe au service des flics et de l’Etat. C’est pourquoi l’article de France Inter (en date du vendredi 27 octobre 2017) a été exceptionnellement recopié ci-dessous:

Des groupes anarcho-libertaires dans le viseur des services du renseignement français

Selon nos informations, les plus importants services de renseignement et d’enquêtes sont sur la piste de mouvances dites « d’extrême-gauche anarcho-libertaires », notamment en Isère mais aussi bien au-delà.

DGSI, renseignement territorial, direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, direction générale de la police nationale et bureau de lutte antiterorriste de la direction générale de la gendarmerie nationale : la liste des services mobilisés de près ou de loin est impressionnante. Tous s’intéressent à une série de faits, en particulier des incendies criminels à Grenoble puis Meylan (Isère).

Le premier a eu lieu il y a un mois, le second cette semaine. Dans ce dernier cas, le procureur de Grenoble Jean-Yves Coquillat a évoqué des liens « troublants » avec le précédent incendie criminel de la caserne de Grenoble, revendiqué sur le site Indymedia.org par un groupuscule d’activistes anarcho-libertaires de la région. Le mode opératoire est identique.

Les spécialistes restent prudents

Un proche du dossier fait le lien avec bien d’autres opérations, qui auraient pu mal tourner et provoquer la mort de gendarmes ou de policiers. Un lien que les enquêteurs font également avec les grands affrontements de ces dernières années avec les forces de l’ordre : Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Bure, la loi Travail… Le procureur de Grenoble est même allé jusqu’à comparer l’incendie de Meylan… avec un attentat djihadiste comme celui de Magnanville (où deux policiers avaient été tués à leur domicile).

Mais sur ce point, les magistrats spécialisés restent, eux, prudents. Le parquet antiterroriste à Paris ne s’est pour l’instant pas saisi de cette affaire. Car il y a la jurisprudence Tarnac : après des sabotages de lignes TGV il y a près de 10 ans, l’enquête avait été ouverte pour un acte terroriste. Au final, les suspects, qui contestent toujours les faits, seront jugés au début de l’année prochaine, mais en correctionnelle.

sans attendre demain

Appel à actions autour du 6 décembre contre Nicolas Hulot, les nucléocrates et leur monde (de merde) !

Nous relayons ici un article d’appel à actions décentralisées publié sur le site Manif-est.info , et incitons fortement à s’emparer partout !

Alors même que l’offensive sociale contre le code du travail se poursuit,  le gouvernement Macron vient de prendre ouvertement position, par la voix de son ministre de l’écologie so green, en faveur du projet Cigéo à Bure. Sur place, la stratégie de la tension continue : début novembre un hibou s’est fait interpeller et mettre en prison, le lundi 20 novembre une nouvelle perquisition a eu lieu au domicile privé d’une hibou, à Mandres !

Nous ne resterons pas là les bras croisés : le 6 décembre, avant, après, soyons partout où ils ne nous attendent pas. Appel à actions décentralisées contre EDF, RTE, le ministère de l’écologie etc.

Le 9 novembre 2017, Nicolat Hulot, Sinistre de la Trahison Écolocratique du gouvernement Macron, a, devant quelques sénateurs endormis, enfin craché le morceau à propos de Cigéo en déclarant après 7 mois de silence que la poubelle nucléaire était « la moins mauvaise solution » pour gérer les déchets ultimes. Enfin ! Une fois n’est pas coutume, rien de tel qu’un écolocrate pour faire passer la pilule du pire projet industriel européen – comme en 1999 lorsque Dominique Voynet, ministre « verte » de l’environnement avait autorisé le laboratoire de l’Andra, certifié 100 % écoogique (ils ont même construit une « écothèque » à côté, si si). Mais les écolocrates comme Hulot sont à l’écologie ce que Macron est à l’économie : les pires des fossoyeurs masqués derrière une gueule de gendre idéal et de sympathique candide.

Sacré Nicolas. En 2011 des copain-e-s de la ZAD avaient su l’accueillir, quand il était alors le candidat puant, hâtif, et putatif d’EELV, comme il se devait : avec un gros seau d’épluchures versé sur la tête. Une manière de lui expliquer que sa seule utilité était bien de se taire et se terrer pour finir en terreau. Mais Nicolas Hulot, comme tous les écolocrates et managers smarts qui nous gouvernent, comprend le mot « recyclage » autrement.

Il est vrai que passer d’animateur de télévision hélicologiste, à gestionnaire de Fondation de développement (et de marque de shampoing), puis candidat d’EELV battu en 2012, à envoyé spécial de la Planète de Hollande, vrai-faux candidat à la présidentielle 2017, pour finir proie de choix dans un gouvernement plus libéral que jamais, démontre une disposition relativement acrobatique à la ré-utilisation de ce qui pourrait se jeter.

Si, sur l’énergie nucléaire Nico a toujours été extrêmement fuyant et contradictoire, sa déclaration sur Cigéo, contraire à ses positions d’il y a un an, est une autre prouesse de contorsion. Elle a le mérite de réaffirmer – si besoin était encore – que toute écologie politicienne et gouvernementale est à enfouir à 500 m sous terre. Il n’y a rien à attendre de l’État et de celleux qui nous gouvernent pour gérer les nuisances qu’ils fabriquent quotidiennement – sinon rajouter encore des mailles à la chaîne de nos dépendances.

Ah si nous avions su ! En 2011, ce n’est pas un seau de légumes mais un fût de boues radioactives que nous aurions dû lui renverser sur la frange – deux recyclages pour le prix d’un ! Il n’y a rien à faire des déchets ? Dés les années 90, des habitant.e.s des Deux-Sèvres, confronté.e.s à un projet de poubelle nucléaire du même acabit, proposaient une solution innovante pour les gérer efficacement et à moindre coût : les condenser en des milliers d’œufs vitrifiés à faire avaler à tous-tes les nucléocrates du pays – Avis à notre cher Nicolas ! Ah ! Si seulement nous pouvions enfouir les centaines de milliers d’ultimes oeufs vitrifiés dans l’intestin de Nico, et l’envoyer barboter un peu dans la fosse des Casquets ! Oh ! Si seulement nous pouvions programmer son obsolescence !

Construire des mondes sous l’immonde

Nous n’en sommes pas encore-là. Mais avec ses concessions sur Cigéo, Nicolas Hulot vient d’accélérer sa date de péremption en prenant un coup de chaud. Plus personne n’est aujourd’hui dupe de l’écologie managériale, industrielle et connectée qu’iels veulent nous imposer. Car leur futur « écologique et environnemental » a le goût de tartines de glyphosate saupoudrées de cadavres d’abeilles, de biscuits sablés au pétrole offshore et bitumineux, de tartares d’algues vertes sur fond d’animaux morts, de mers d’éoliennes industrielles, le tout agrémenté de réseaux smarts et de surveillance permanente avec les compteurs policiers Linky, etc. Oui, leur futur a le goût de merde éco-industrielle. Et, cette immondice, comme eulles et leurs déchets ingérables, ne se recyclent pas, sinon pour donner naissance à des horreurs bien plus grandes encore.

Et c’est bien parce que cela nous est insupportable qu’un peu partout des gentes se rencontrent et s’organisent pour ne pas recueillir (ou devenir) les sous-produits nuisibles d’un système capitaliste et autoritaire. Des territoires en lutte aux centres sociaux autogérés, salles occupées dans les facs, etc, d’innombrables tentatives de bricoler des mondes pour ne pas se faire engloutir sous l’immonde.

Nous pourrions aussi bien garder le silence, faire de cette déclaration un non-événement, prétendre que cela ne change rien – puisque nous n’attendions rien. Bien sûr que cela n’entame pas notre détermination, mais cela a au moins la capacité de clarifier de plus en plus la situation en ce qui concerne Bure et le projet de poubelle.

L’Andra continue de faire tout ce qu’elle peut sur le terrain et les autorités préparent lentement leur liquidation de la résistance. Tout est presque en place pour la tension et l’asphyxie : patrouilles omniprésentes, arrestations, garde-à-vue, prison, procès ciblant des riverain-e-s ou autres, répression violente des manifestations, perquisition, procédure d’instruction pour « association de malfaiteurs », et maintenant battage sur « l’ultra-gauche ultra-violente ultra-organisée ». Les derniers jours à Bure n’ont pas fait exception. Lundi 20 novembre une nouvelle perquisition a eu lieu au domicile privée d’une hibou à Mandres. La déclaration d’Hulot n’est que leur cerise iodée sur le yellowcake.

Nous ne l’entendons pas de cette oreille. Ce qu’ils ne prévoient pas et qu’ils ne peuvent mesurer, c’est qu’à chaque fois qu’ils tapent ou avancent un pion cela contribue à visibiliser leurs projets pourris et à nous donner des raisons de nous battre et de nous rencontrer – même si c’est parfois difficile et que nous avons l’impression de ne pas peser bien lourd. Alors, que peut-on imaginer ?

Appel à action décentralisées pour la Saint Nicolas autour du 6 décembre

Ce que nous pouvons faire, c’est de continuer de construire un mouvement de résistance dépassant largement la Meuse, à travers des rencontres, des actions, etc. Continuer de tisser patiemment des solidarités qui transforment l’épineuse gestion policière de ce problème « local » en casse-tête bien plus large.

Le 6 décembre, pour la Saint-Nicolas, et jusqu’au 12 (anniversaire de la COP 21), déplaçons leurs problèmes ! Changeons de lieu, changeons de cibles. Ne nous limitons pas à un face à face local avec l’État et ses préfectures, alors que les nucléocrates sont partout. EDF, comme Areva, finance Cigéo et ne souhaite pas y être associé publiquement, pour des questions d’image : appuyons où ça fait mal ! RTE veut construire ses transformateurs dans l’Aveyron comme à Bure, et défigurer la vallée de la Haute-Durance à grand renforts de lignes THT : bloquons les partout ! Pendant ce temps, l’invasion cybernétique des compteurs Linky continue son bout de chemin, les centrales croulantes n’en finissent plus d’être réparées et rustinées… Les raisons de la colère sont nombreuses et partagées, alors n’hésitons plus.

Nous appelons toutes celles et ceux qui sont dégoûté-e-s par l’enfer vert-nucléaire qui s’étend, à aller rendre visite aux nucléocrates (EDF, RTE, etc) partout où ils sont, et inventer mille manière de manifester notre résistance et ce qu’on cherche à construire à la place de leur univers mort. Aspergeons leurs vitrines green-washées par de généreuses rasades de gel-douche Ushuïaia Nature. Recouvrons leurs locaux d’immondices. Harcelons le ministère de l’écologie de coups de téléphone. Et tant d’autres choses à imaginer.

Bien sûr, cela n’empêche pas de suivre Hulot à la trace dans son agenda  pour reprendre le grand concours de « #VersetapoubellesurNico » débuté en 2011 à Notre-Dame-des-Landes.

Emparons nous de cette date pour faire vivre partout, sous de multiples formes, le mouvement contre la poubelle nucléaire et l’atomisation capitaliste ! Dans les deux derniers mois une vingtaine d’actions décentralisées ont eu lieu, une quinzaine de comités sont nés , continuons le début ! Informez vos rassemblements sur l’adresse burepartout at riseup.net , ils seront référencés sur le site au fur et à mesure.

À Bure comme dans de nombreux territoires en lutte le mois de décembre sera très important :

  • 2 décembre : Manifestation à Saint-Affrique contre le transformateur électrique RTE de Saint-Victor-et-Melvieu, pour continuer de chahuter l’enquête publique !
  • 8 décembre : Journée européenne contre les Grands Projets Inutiles et Imposés (événements à Lyon, Nièvre, Toulouse, le Havre…)
  • 9 décembre : Manifestation sur le plateau de Millevaches contre l’usine à pellets de Carbon Ingen’r Bugeat Viam (CIBV)
  • 12 décembre : Anniversaire du sommet climat de Paris et rassemblement à Paris
  • 16-17 décembre : Fête de la forêt occupée de Roybon
  • lu sur vmc

Saint Étienne ( 42): le 25 novembre à 15h Rassemblement contre l’enfermement et le système carcéral

STOP AUX BARREAUX, STOP AUX BOURREAUX

Publié le 16 Novembre 2017 par Collectif Feignasse

NOUS SOMMES CONTRE LA PRISON:

Parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu.

Nous n’avons pas oublié la grisaille pénitentiaire des couloirs de l’école et que les sonneries résonneront toujours en nous comme la cadence du dressage.

Parce que nous voulons changer radicalement cette société, pas nous intégrer pacifiquement dans ses villes, dans ses usines, dans ses casernes, dans ses supermarchés, dans ses écoles…

Rassemblement contre l’enfermement
et le système carcéral
Samedi 25 novembre à 15 h place du Peuple, St-Étienne

Besançon : ça s’agite contre le travail et ses apôtres

Quelques actions à Besançon, hors des rendez-vous syndicaux…

 

En début de semaine à Besançon, les automobilistes passant sur la rocade ont pu voir deux messages contre ce monde d’aliénation et d’exploitation. Un qui disait dans un sens « Grève générale » et l’autre dans le sens inverse « Tout le monde déteste le travail : grève, blocage, sabotage ! ». La veille de la manif du 16 novembre, une petite visite a été rendue à la permanence du député Eric Alauzet [cf ci-dessous]. Puis peu après la balade de santé syndicale, ça a été au tour d’une agence immobilière « Foncia » de se faire défoncer à coups de pavés. Pas de chance pour elle, ça ne faisait que quelques semaines qu’elle venait d’ouvrir.

« Ni loi ni travail, ni patron ni Macron, INSURRECTION »

Comme disaient les murs de la permanence « En Marche » de la députée Fannette Charvier, au petit matin du mardi 14 novembre.

Quelques enragé.e.s infatigables, seul.e.s ou accompagné.e.s, coordonné.e.s pour l’occasion.

 

Lettre ouverte au député de la majorité Eric Alauzet

 

Cher Eric Alauzet,

 

Il y a peu, tu étais encore député de ce parti déliquescent, EELV, mais tu as choisi de rejoindre la majorité présidentielle, certainement pour ton goût tant prononcé pour le pouvoir. On te comprend, toi qui est l’un des députés les plus assidus de l’hémicycle. Mais on se fout royalement de savoir combien de temps tu passes à l’assemblée chaque semaine. Députés travailleurs ou branleurs, peu importe. Nous détestons le pouvoir et ses représentants, quels qu’ils soient, comme nos ancêtres Sante Caserio ou Auguste Vaillant qui vous l’ont si bien montré durant ces belles années de la Belle Époque.

L’an dernier, t’avais fait campagne au plus près des habitants, leur laissant des petits mots sur tes tracts et sonnant à leurs portes, toi le politicien de proximité. Mais votre proximité, qu’elle vienne de la police ou des politiciens, nous donne la gerbe. En pleine campagne, le votard incrédule a certainement pensé que tes gestes ont été touchants, mais nous ne sommes pas dupes : ta véritable face se situe plus du côté de Big Browser que du gentil voisin sociable et plein de bienveillance. On sait que ton truc, c’est plus la surveillance que la bienveillance hein, toi le type de gôche qui a voté pour le renforcement du dispositif de caméras lors d’un conseil municipal au début de l’année 2017 quand tes anciens petits copains d’EELV l’ont refusé.

T’es un homme de ton temps, c’est certain, la gentrification de la mairie à coups de projets d’écoquartier, ça te fait kiffer, on n’en doute pas. Le tri sélectif, les initiatives du capitalisme vert, tout ça, c’est ta raison de siéger.

Mais maintenant tu es de mèche avec le gouvernement, tu applaudis à chaque loi qui nous appauvrit toujours un peu plus, nous bâtit une société de flicage généralisé, dans laquelle les patrouilles d’uniformes (sentinelle ou autres) quadrillent les rues, prêtes à intervenir et à abattre celui ou celle qui ne courbe pas l’échine, qui fait le moindre pas de travers, qui ne marche pas avec ta société de merde.

Il paraît que t’as encore des potes dans le « mouvement social ». Sans aucun doute, t’as du être au courant de « l’action » prévue par l’intersyndicale. T’avais de toute façon pas grand chose à craindre, c’était symbolique, ça relevait du folklore. Les médias étaient prévenus, c’était donc sans surprise que les flics attendaient de pieds fermes cette masse devant ta permanence rue de Belfort. T’as dû bien de fendre la gueule en voyant dans la presse ces imbéciles ériger un mur au milieu de la rue, e.lles.ux qui se sont toujours soumis.e.s aux ordres de la préfecture.

Ils ont si bien résumé leurs actions, en taguant sur leur mur : « la honte ».

Mais nous, on n’aime pas les projecteurs, et on cherche l’efficacité, pas le spectacle. C’est pourquoi nous t’avons rendu visite au 59, rue de Belfort, afin de saboter les serrures de ta permanence avec de la colle, et en y laissant un petit message : « Eric a l’oseille. Shoot the deputees ».

On sait que tu ne veux pas que ça se sache, que tu fais jamais ta victime contrairement à d’autres. Mais bon, on veut donner de mauvaises intentions à nos potes de partout et ne compter que sur nous-mêmes pour agir. On ne sera jamais résigné.e.s et à genoux devant vous.

(A) bientôt !

Des anarchistes, serrurier.e.s au chômage (et content.e.s de l’être)

PS : c’est dommage que tu n’ai pas gardé la permanence que t’avais pendant les élections législatives… Elle avait de si belles vitres …

 indymedia Nantes  dimanche 19 novembre 2017

Paris(19e) [fleursarctiques] Programme de novembre 2017 à janvier 2018

Consulter/télécharger le programme de novembre 2017 à janvier 2018 au
format PDF, A5 (paysage), 16p :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2017/11/Programme-novjan-A5paysage-16p.pdf

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– Permanences
Les jeudis de 17h à 20h
et les dimanches de 16h à 19h

– Groupes de lectures
Les samedis de 15h à 17h avec Bakounine
et la première internationale
une semaine sur deux à partir du 25/11.
Cliquer pour lire la présentation des enfants

– Ciné-club enfant
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2017/11/cin%C3%A9-club-enfants.jpg
Un dimanche sur deux à 16h à partir du 25/11

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Edito

L’hiver avance. Le sol sur lequel pourrait germer la possibilité d’un
autre futur se dessèche. A nous de trouver dans les interstices d’un
présent appauvri de quoi nourrir d’autres perspectives, et les partager
au-delà des vieilles chapelles qui, de jour en jour, perdent leur sens en
s’accrochant pitoyablement à leurs petits potentats, et au-delà des
nouvelles communautés réelles et virtuelles qui, de jour en jour, nous
étouffent et nous atomisent un peu plus dans des constructions
identitaires illusoires.
C’est avec une patience sans illusion et une détermination pleine d’espoir
qu’on propose ici quelques occasions de reprendre en main des morceaux de
passé et des bouts de présents. Toute initiative qui irait dans ce sens
sera bienvenue et pourra venir compléter ce programme.
Les permanences (qui changent d’horaires) qui auront lieu les jeudis et
dimanches sont l’occasion de se rencontrer, de discuter, de questionner,
et de proposer des pistes ou des projets qui pourront prendre place dans
ce lieu.
Nous avons travaillé à organiser la distribution de livres et brochures.
Le catalogue sera bientôt consultable en ligne, de nombreux titres sont
disponibles sur place ou par internet, n’hésitez pas à venir proposer vos
publications quelles que soient leur forme (tracts, brochures, journaux,
livres…).
Le ciné-club a lieu tous les 15 jours le lundi. On y regarde ensemble des
films de toutes sortes, de tous genres et de toutes époques, et on en
parle. Après le cycle sur la famille, on commence un cycle sur les gros
monstres et leur capacité cathartique à achever de détruire un monde
agonisant.
Dans les groupes de lecture qui se réunissent désormais le samedi à partir
de 15h, on alterne de semaine en semaine un travail au long cours autour
de la Première Internationale qui a commencé par la lecture de Dieu et
l’État de Bakounine, et des discussions autour de textes courts en une
séance choisi sur le moment à partir des propositions des participants.
Un dimanche sur deux à partir de 16h ont lieu des projections par, pour et
avec des enfants. Il n’est pas inimaginable que les adultes aussi s’y
intéressent, s’ils savent où ils mettent les pieds et laissent les enfants
regarder, penser et parler.
Et puis au fil des semaines, diverses discussions sous la forme de moment
de travail ouvert prendront place. On poursuivra des pistes déjà en cours
et on ouvrira de nouveaux chantiers à poursuivre, espérant que d’autres
s’en saisissent à leur manière, ici ou ailleurs.
Alors que de nouvelles lois et de nouveaux dispositifs sont en cours
d’adoption pour continuer à nous mettre au travail, gérer et rentabiliser
tous les moments de nos vies, de l’enfance à la vieillesse, il s’agit que
les moments subversives qui peuvent s’y opposer, qu’elle prennent ou non
la forme d’un mouvement, nous trouvent prêts à reprendre l’initiative.

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Un agenda est consultable ici : https://lesfleursarctiques.noblogs.org/?p=580

Pour rappel, ce soir, poursuite du cycle sur la famille avec La Colline a
des yeux dont voici une présentation :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/?p=488

Faites tourner autour de vous.

Au plaisir, et vive la révolution !

 

[reçu par mail]

Montreuil, France : Solidarité avec les trois compagnonnes en prison, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion »

 

Trois personnes ont été arrêtées, déférées et incarcérées à la prison de Fleury Mérogis, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion » pour avoir été vues à proximité d’une maison inoccupée. Un rassemblement est appelé samedi à 18h à Montreuil.

Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois compagnonnes ont été contrôlées dans une rue de Montreuil et emmenées au commissariat. Un « voisin vigilant » les aurait vues à proximité d’une maison inoccupée et a appelé les flics. Elles ont alors été placées en garde-à-vue pour « tentative de vol par effraction en réunion ». Elles n’ont rien déclaré durant la GAV et ont refusé de donner leurs empreintes et photos, ce qui leur vaut d’être également poursuivies pour « refus de signalétique ». L’une d’entre elle est également accusée de « provocation à s’armer contre l’État » sans qu’on sache à quoi se réfère ce dernier chef d’inculpation.

Après plus de 24h de garde-à-vue elles ont été déférées au TGI de Bobigny le jeudi 16 pour passer en comparution immédiate. Au milieu de la banalité quotidienne du sale boulot de la justice dont les comparutions immédiates sont l’un des nombreux exemples, une dizaine de personnes étaient présentes en solidarité avec les trois inculpées ce jeudi après-midi. Toutes les trois ont refusé d’être jugées immédiatement et ont demandé un report afin de préparer leur défense. L’audience qui a suivi ne concernait donc pas le fond de l’affaire, il s’agissait pour les juges de déterminer si d’ici leur procès elles allaient être remises en liberté, mises sous contrôle judiciaire ou en détention. N’ayant pas pu être assistées de l’avocat de leur choix, elles se sont retrouvées avec une avocate commise d’office qui a refusé en partie de jouer son rôle de défense des inculpées.

Dès le début de son réquisitoire, le procureur a attaqué directement les attestations d’hébergement et les promesses d’embauche qu’avaient fournies les trois inculpées comme étant « de complaisance » et il demande le mandat de dépôt pour les trois dans l’attente de leur procès. Ayant catalogué les accusées et les personnes solidaires dans la salle comme étant de « l’ultra-gauche » il a joué le flic de salle et a décidé l’expulsion d’une personne présente malgré les protestations.

Pendant la suspension de séance, des renforts policiers se sont placés à l’entrée et à l’intérieur de la salle et encerclaient les personnes présentes en solidarité. Lorsque la juge annonce la mise en détention des trois compagnonnes jusqu’au procès fixé le 7 décembre, des cris de rage et de protestation fusent dans la salle et les flics dégagent tout le monde en bousculant et en frappant, Taser à la main, d’abord de la salle puis du tribunal. Les cris de « Liberté » et « Justice de merde » ont été repris par des personnes présentes pour d’autres affaires et qui se sont faites aussi éjectées du tribunal.

Sans s’avancer sur les circonstances exactes de ces arrestations, il est de plus en plus fréquent que des histoires d’ouverture de squats soient qualifiées de « tentative de vol par effraction » pour justifier des grosses amendes et des peines de prison ferme. En attendant d’autres informations, la caisse de solidarité Kalimero prend en charge les premiers mandats (kalimeroparis [chez] riseup.net).

Dans l’attente de leur procès prévu le 7 décembre prochain, les trois compagnonnes sont incarcérées à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

Un rassemblement de solidarité est organisé à Montreuil ce samedi 18 novembre à 18h, à l’entrée de la rue piétonne au métro Croix de Chavaux, soyons nombreux !

Crève la taule !

Nique la justice !

Liberte pour toutes !

[Publié sur indymedia nantes, vendredi 17 novembre 2017]

Bar-le-Duc ( Meuse) Nouveau procès le 21 novembre, un camarade accusé de « diffamation » ! Non à l’étranglement judiciaire

Le 10 novembre, un des hiboux a eu le déplaisir de trouver dans sa boîte au lettre une citation à comparaître le 21 novembre au tribunal de Bar-le-Duc pour « diffamation ». En effet, suite à son interpellation violente suite à la manif du 18 février, ce camarade avait pris le temps d’écrire les conditions de son arrestation dans un témoignage diffusé sur Mediapart.

C’est ce témoignage, qui mettait directement en cause le commandant Bruno Dubois, que celui-ci attaque pour « diffamation ». En effet, dans ce texte l’ami explique que le commandant est venu tout bonnement l’étrangler pour réussir à l’embarquer par la suite.

Nous nous rassemblerons donc le 21 novembre à 9h devant le TGI de Bar-le-Duc pour affirmer notre solidarité !

Cher Commandant,

Vous pouvez me mettre le nombre de procès que vous voudrez. Cela changera t-il quelque chose à la vérité ?
J’ai parlé, j’ai exprimé l’indignation depuis le fond de mon coeur. L’expression de ma conscience a amenée la votre à chavirer. Et comme vous êtes un homme où le principe autoritaire domine sur celui de la pensée, vous avez préféré me couper la parole. Vous m’avez étranglé et vous le savez au fond de vous-même. Cette vérité là ne changera pas.

Mais voilà qu’après l’étranglement physique, c’est l’étranglement judiciaire ! Mais si procès il y a, c’est contre vous qu’il devrait-être ! C’est le monde à l’envers !
Peut-être avez-vous eu peur que je porte plainte ? C’est vrai que la police, lorsqu’elle violente quelqu’un, elle aime prendre les devants par sécurité.

Mais je ne compte pas utiliser la justice pour trouver réconfort, pas comme vous qui demandez 400€ parce qu’un paysan de Bure crie « Mange Merde »(1). L’argent n’achète point le repos de ma conscience. La vérité suffit.

Vous vous enfoncez profondément dans la pénombre de votre coeur de pierre.

J’espère que vous aurez le courage de vous déplacer.
Vous n’étranglerez pas la vérité.

Je le dis et le redirai, le Commandant Bruno Dubois m’a étranglé lors de mon interpellation le 18 février à Bure.

Mes amitiés à votre bras entourant ma gorge,
Loïc SCHNEIDER

VISUEL SCHÉMATIQUE DE L’INTERPELLATION

EXTRAIT DU TÉMOIGNAGE DU COMPAGNON


» … L’interpellation dure plusieurs longues minutes, les gendarmes n’arrivent pas à me remonter, ils sont 4. Je n’arrête pas de leur parler, d’exprimer l’indignation contre ce projet, leurs regards fuient le miens, ils soupirent et perdent leur force au fur et à mesure que la parole se libère. J’ai même cru à un moment qu’ils me laisseraient partir.

Mais le commandant DuBois est venu redonner par sa présence la force de la soumission qu’incarne sa supériorité hierarchique. Je continue tout de même à parler, le commandant m’étranglera pendant plusieurs longues secondes pour que je me taise. Je ne pouvais ni respirer, ni parler. Des marques de strangulations seront notés par le médecin pendant ma garde à vu. Serais-je encore libre si c’était moi qui avait étranglé le commandant ? «

Déclaration entière sur Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/…/bure-nous-assumons-le-sabotage…

Retranscription complète de l’audience (Juge, moi, Avocat, proc..) de mon procès suite à cette interpellation : https://vmc.camp/wp-conte…/uploads/2017/…/SachezQueV2PPP.pdf

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lu sur VMC