Archives mensuelles : octobre 2017

RappelGrenoble: Antigone le 21/10 Résistance à l’informatisation et critique du travail

 

Je vous rappelle que le samedi 21 octobre à partir de 14h aura lieu à Antigone (22 rue des Violettes à Grenoble) une rencontre autour du collectif Ecran total et de Myrtille Gonzalbo, auteure des Chemins du communisme libertaire en Espagne, 1868-1937.

 

En 1927, avant la révolution Espagnole de 1936-1937, on pouvait lire dans une revue anarchiste, La Revista Blanca :

 

« Le capitalisme est le fils de l’industrialisme. Du capitalisme est né une indolence que l’on peut qualifier de mécanique, c’est-à-dire le fait de produire beaucoup avec le moindre effort […]. Les machines qu’on a inventées pour produire beaucoup et pas cher ont d’abord produit des bras en trop. […] C’est dans les villages qu’il faut se préparer à la transformation sociale, parce que les produits de la terre sont les seuls qui ont une valeur positive. La production industrielle est artificielle ; elle obéit bien souvent à des calculs mal appliqués par la direction, qui ne se fondent pas sur les besoins de la collectivité. Si les ouvriers des grandes capitales s’emparent des usines, il n’en résultera rien. Mais si les paysans s’emparent de la terre de leur village, il en résultera beaucoup ! »

 

Ces préoccupations et cette analyse se sont vues totalement écartées par une bureaucratie anarcho-syndicaliste qui s’est installée au sein même du pouvoir et de l’État durant la révolution en Catalogne et à Madrid. Seul l’Aragon a échappé à l’emprise de cette volonté bureaucratique soit disant de circonstance.

 

Avec le collectif Écran total, nous voudrions questionner la production (et ses moyens) et le travail aujourd’hui comme certains anarchistes et anarcho-syndicalistes ont pu le faire avant et pendant la révolution de 1936-1937 en Espagne.

 

A propos d’Ecran total :

 

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2016/06/04/comment-fait-personne-veuille-detruire-les-ordinateurs-264177

 

http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/29/david-na-dordinateur-cest-question-presence-monde-265507

 

A propos des Gimenologues et de Myrtille Gonzalbo :

 

http://sortirducapitalisme.fr/153-80-ans-apres-une-histoire-de-la-revolution-espagnole-1936-1939-avec-les-gimenologues

 

http://www.sortirducapitalisme.fr/219-et-l-anarchisme-devint-espagnol-1868-1910-avec-myrtille-des-gimenologues

 

http://gimenologues.org/spip.php?article659

 

 

 

Merci de faire suivre,

Hambourg (Allemagne) : Riccardo sort de prison

Anarhija.info / jeudi 5 octobre 2017

Riccardo, compagnon anarchiste arrêté et emprisonné depuis le 7 juillet pour les jours d’émeute contre le G20 à Hambourg, est sorti de prison aujourd’hui 5 octobre. Il a en effet été condamné à 1 an et 9 mois de prison avec sursis.

Solidarité avec les rebelles du G20 !

Liberté pour tous et toutes.

ParisSoirée de soutien à Tameio (Athènes) et discussion autour des luttes à l’intérieur des prisons en Grèce

Jeudi 12 octobre 2017 à 19h

En présence de compagnons de la Caisse de Solidarité avec les Compagnons Emprisonnés et Poursuivis (« Tameio ») d’Athènes, nous aurons l’occasion de discuter des modalités de défense collective face à la répression, de revenir sur les procédures en cours contre des révolutionnaires, et notamment celles construites autour de la nouvelle loi anti-terroriste du gouvernement Syriza, ainsi que d’en apprendre davantage sur les luttes en cours à l’intérieur des prisons grecques, qui, vues d’ici, sont massives.

On pourra également revenir sur l’expérience enrichissante du Réseau de Prisonniers en Lutte (DAK), entres autres, dans la lutte contre les nouvelles prisons de haute sécurité (de « type C »), et sur l’affaire dite du double braquage de Velvento/Kozani en 2013 contre une dizaine d’anarchistes. On trouvera des suggestions de lecture sur le contexte des luttes anarchistes et anti-carcérales en Grèce sur le blog de la bibliothèque.

Les dons effectués lors de cette soirée seront reversés à la caisse de solidarité.

reçu par mail

On pourra trouver les deux brochures suivantes à la bibliothèque :

Et consulter les liens suivant pour plus d’informations :

Valence:Une nouvelle feuille d’information en réflexion

 Nnote spécial information, depuis le mouvement les  indignés de valence  cette feuille d’information court  les diverses assemblées (nuit debout, front social). La critique du dauphiné libéré a été porté déjà par un livre Pourquoi le Daubé est-il daubé ? et avec l’exemple du journal le postillon qui a circulé modestement su valence .

Hésitant entre soft marketing et copinage politique, sans enthousiasme, sans idées, sans contenu, les médias traditionnels perdent irrémédiablement leurs lecteurs : ils préfèrent un à un rejoindre la tombe.
Les supports alternatifs ont au contraire le vent en poupe. Ainsi se discutera bientôt à Valence, le 16 octobre, dans le cadre du Valence atelier libre, 13 bis rue Montplaisir à partir de 18 h 30, la création d’un média citoyen tout neuf : « La qualité des journaux localement est extrêmement discutable, explique Audrey, l’une des promotrices du projet : nids à publicité, pas d’investigation, pas de mise en valeur des initiatives locales. Il y a un espace béant pour faire les choses différemment  ».
A noter sur vos tablettes !

Discutons autour d’un projet de création d’un journal papier à Valence, un média collaboratif pour valoriser les initiatives citoyennes et donner la parole aux habitants.

- Vous aimez écrire, jouer aux apprentis journalistes, croquer, photographier ?
Le futur comité éditorial du futur journal vous attend avec impatience…

- Infos : audrey.jeanne.morot@gmail.com

Nice : La tentative d’évasion laisse quelques bobos aux matons

attque .nobloggs.org

Nice Matin / Lundi 2 octobre 2017

l’appel de l’intersyndicale UFAP-FO-CGT, le personnel pénitentiaire de la maison d’arrêt de Nice est mobilisé ce lundi matin. Un appel au « blocage de l’établissement et de l’institution » a été lancé par les trois organisations. La raison? L’agression de trois surveillants dimanche matin par un détenu. Ce dernier, transféré à l’hôpital Pasteur après s’être « un peu coupé » les veines, avait réussi à dissimuler de la vaseline et une lame en céramique, indécelable au détecteur de métaux.
La vaseline lui ayant permis d’ôter ses menottes, il a pris en otage l’un des gardiens. Avant que ces derniers aient pu le contenir, il a eu le temps d’en blesser un d’un coup de couteau au-dessus du genou. Le surveillant a également été blessé au doigt […].

terrorisme d’État :loi de « l’État d’urgence permanent »?(MAJ)

note:  ce qui se prépare  dans cette loi est , depuis le début de la cinquième république, la plus répressive en dépassant largement  «  la loi anticasseur »

On peut revenir à un livre « le coup d’État permanent » en n’ oubliant pas le rôle dans l’appareil d’état qu’a tenu cet homme qui a écrit ce livre  alors  qu’il a occupé les fonctions de ministre de l’intérieur(1954 à 1955) , garde des Sceaux. ministre de la justice.(1956-57). Pendant cette période combien de peines de mort exécutées? . Il a publié deux livres sur ces questions coloniales, François Mitterrand publiera : « Aux Frontières de l’Union française », en 1953, et « Présence française et abandon », en 1957.  Ceci pour donner toutes les pistes aux lectrices , lecteurs du blog..


Les échos    du 3 octobre
Les députés doivent voter mardi le projet de loi porté par Gérard Collomb. Aucune consigne de vote n’a été donnée chez Les Républicains.

C’est presque une formalité. Les députés de La République En marche (LREM), qui disposent d’une confortable majorité, ont fait bloc lors des débats, la semaine dernière. Les rares inconnues de la séance du vote solennel en première lecture du

    projet de loi antiterroriste

, mardi à l’Assemblée, tiennent à l’attitude des élus Les Républicains (LR), divisés sur ce texte. Si l’hostilité contre le texte domine en leur sein, elle est loin d’être aussi franche et massive que chez leurs homologues de La France insoumise (FI), unanimes à dénoncer son caractère liberticide.L’absence de consigne de vote illustre cette incertitude, et ce alors même que Christian Jacob, le président du groupe LR, milite contre l’adoption d’une loi dont les mesures doivent dispenser l’exécutif de proroger l’état d’urgence. « Pour la première fois depuis 2015, nous aurons un dispositif plus bas, plus faible, moins protecteur », a fustigé ce lundi sur France Inter Eric Ciotti, partisan de le rétablir pour au moins six mois. Le député LR des Alpes-Maritimes et son homologue de l’Yonne, Guillaume Larrivé, présenteront, mardi matin, une proposition de loi visant à durcir le texte porté par Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur.

Des périmètres de protection

Ce dernier va pourtant assez loin. Il prévoit notamment que des périmètres de protection seront décidés par les préfets pour sécuriser la tenue d’événements dont l’accès donnera obligatoirement lieu à des vérifications (palpations de sécurité, inspection visuelle et fouille des bagages).

Autre mesure phare : les assignations à résidence. Toute personne dont le comportement donne « des raisons sérieuses de penser [qu’il] constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité » pourra faire l’objet d’une interdiction de se déplacer à l’extérieur d’un périmètre qui ne peut être inférieur à la commune. Elle devra se présenter à la police une fois par jour (trois sous l’état d’urgence) et donner ses numéros de téléphone et identifiants de communication électronique. Décidée par le ministre de l’Intérieur, cette assignation est renouvelable dans la limite totale d’un an. Le contrôle d’un juge a priori n’est pas prévu.

Fermeture de lieux de culte

Les préfets pourront par ailleurs procéder à la fermeture des lieux de culte si des « écrits », « propos », « activités », « théories » et « idées », appelant au terrorisme, « à la haine » ou à la « discrimination » y sont tenus.

Autre nouveauté : les « visites domiciliaires ». C’est la transposition des « perquisitions administratives » qui s’appliquent sous l’état d’urgence. Ces « visites » restent à l’initiative du préfet, mais elles devront recevoir l’aval du juge des libertés et de la détention (JLD). La personne dont le domicile est « visité » pourra être retenue quatre heures.

Les possibilités de contrôles d’identité vont être élargies « dans un rayon de 20 kilomètres autour des ports et aéroports constituant des points de passage frontaliers ». Pour l’exécutif, il s’agit de répondre à la fin de la dérogation de deux ans au code Schengen accordée à la France pour rétablir ses contrôles aux frontières intérieures et qui expire le 31 octobre.

G20 à Hambourg, Allemagne : La répression n’est pas finie – Manifs de solidarité après une nouvelle vague de perquisitions

Ce mercredi 27 septembre, plus de 100 flics ont perquisitionné 14 appartements et un magasin à Hambourg et dans le land de Schleswig-Holstein. Les flics ont embarqué 7 I-phones durant la perquisition. Ils prétendent que ces portables ont été volés lors d’un pillage d’un magasin de téléphonie mobile le 7 juillet lors des émeutes anti-G20.

Lors d’une conférence de presse mardi, les flics ont également précisé que 2000 personnes étaient sous enquête mais que ce nombre pourrait grimper rapidement à 3000. Une équipe « spéciale G20 » de 180 enquêteurs continue par ailleurs à analyser vidéos des transports avec des logiciels de reconnaissance faciale afin d’identifier les gens. Le procureur a également annoncé que 319 personnes sous enquête ont toutes été identifiées et que 23 personnes sont toujours en détention provisoire. Mais vu qu’Orazio a été libéré tôt ce mercredi matin, le nombre de détention préventive est désormais de 22.

Ce dimanche 1er octobre s’est tenue une manif de solidarité jusqu’à la prison de Billwerder, où encore de nombreuses personnes sont incarcérées pour leur participation au contre-sommet du G20. Le texte des organisateurs « United we stand », collectif anti-rép monté à l’issue du G20, est dispo en anglais à cette adresse.

Les adresses de quelques compagnons toujours incarcérés pour les émeutes du G20 :

RICCARDO LUPANO (09/06/1985)
JVA Billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 Hamburg
Germany

EMILIANO PULEO (02/02/1987)
JVA Billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 Hamburg
Germany

ALESSANDRO RAPISARDA
JVA Billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 Hamburg
Germany

FABIO VETTOREL (02/12/1998)
JVA Hahnöfersand
Hinterbrack 25
21635 Jork


Manif de solidarité avec les prisonnier.e.s du G20 à Amsterdam (Pays-Bas), samedi 30 septembre 2017.

Blasphegme, bulletin mural anarchiste, se met sur pause

Blasphegme

Comme certains auront pu le remarquer, le journal Blasphegme a été mis sur pause. La raison est que je suis seule à le faire, et j’ai décidé de m’envoler de la cage grise dans laquelle je me trouvais, et de partir vagabonder, chercher un peu de beauté, de joie, de complicité, de calme, d’aventure et de réconfort.

Peut-être qu’un jour j’écrirai un texte sur les violences qui m’ont poussé à prendre le large de Paris, sur le dégoût et la déception que je ressens par rapport à un milieu anarchiste qui protège et donne raison aux agresseurs, sur comment il est dur d’exister dans un milieu qui ne reconnaît que les grandes gueules, le charisme, et qui distille les hypocrisies, les manipulations, et les autoritaires; et sur comment il est dur d’exister en tant qu’anarchiste au féminin, dans un milieu qui a du mal à accepter qu’une compagnonne soit capable de penser et d’agir d’elle même, sans aucun homme dont dépendre.

Faire ce journal était un blasphème contre ces autoritaires qui croient avoir une quelconque influence sur le milieu, c’était leur montrer qu’il y a des individus qui fonctionnent sans leur bénédiction (et sans s’agenouiller devant eux), et sans appartenir à un clan ou un autre, sans défendre leurs petites chapelles et idéologies sclérosées. C’était aussi essayer de faire quelque chose malgré tout, à une petite échelle, tenter de contribuer à diffuser des idées qui me sont chères tout en étant seule. Parce que nous ne sommes pas tous égaux dans « l’affinité », qui repose surtout sur la capacité de socialisation des uns et des autres, mais aussi sur le grégarisme et le copinage. Ceux qui ne se sentent pas à leur place dans cette société, pour  des raisons diverses, se retrouvent aussi dans la marge de ces petits milieux qui prétendent fonctionner différemment de la société, alors que ça n’est pas le cas. Et ce journal se voulait de montrer que même dans des situations d’isolement (voulu ou non) on peut toujours faire quelque chose … un journal, mais bien d’autres choses plus intéressantes, selon les moyens de chacun, les envies, l’énergie, etc.

Je remercie les rares compagnons qui m’ont aidé à coller Blasphegme dans la rue, qui m’ont encouragé, qui ont fait des relectures. Vous m’avez donné de l’énergie quand je n’en avais pas et vous m’avez permis de ne pas baisser les bras dans les moments difficiles où vous êtiez les seuls à mes côtés.

Peut-être que Blasphegme reparaîtra sur les murs, peut-être qu’il changera de langue, de format, etc. Qui sait … pour l’instant Blasphegme hiberne.