Archives mensuelles : mai 2017

Concentration capitalistique dans l’édition : la méthode Nyssen

http://larotative.info

Dans les couloirs de la culture tourangelle, d’aucuns se félicitent de la nomination de Françoise Nyssen comme Ministre de la culture. Mais savent-ils vraiment qui elle est ? Ce texte, dont voici quelques extraits, en donne un aperçu. Il a initialement été publié en 2011 sur le blog des éditions Agone.

[…]
Après des flots de plaintes « amères » contre les « arrangements entre éditeurs » et d’étonnement devant les « étrangetés scientifiques [sic] » du système des prix littéraires, le petit éditeur en Région [Actes Sud], décroche un Nobel deux ans avant de participer au partage du gâteau : le Goncourt en 2004, le Femina en 2006, en 2008 celui du Livre Inter tandis qu’en 2009 trente-cinq ouvrages d’Actes Sud ont reçu un prix ; en 2000, treize ans après avoir acheté sa première maison et trois autres entre-temps, le petit éditeur indépendant accueille dans sa holding le géant italien Rizzoli (RCS Media Group) ; enfin, lorsque Antoine Gallimard est élu en mai 2010 à la présidence du syndicat (patronal) de l’édition (SNE), l’équipe qu’il met en place accueille trois nouveaux, dont… Françoise Nyssen.

Au moment où celle qui recevra le « prix de la Femme d’affaires de l’année », décerné par Veuve-Clicquot, commence sa carrière chez Actes Sud, la maison d’édition que son père vient de créer, Françoise Nyssen déclarait : « J’ai vite appliqué la politique de la calculette. [1] » On ne peut dire aussi exactement comment l’acte fondateur d’Actes Sud n’est pas plus le premier livre que les succès d’une vieille conteuse russe et d’un beau ténébreux new-yorkais mais la fusion-acquisition par la famille Nyssen d’un des plus gros propriétaires immobiliers d’Arles, Jean-Paul Capitani. Ce qui permet à ce dernier de convertir un héritage assez peu présentable dans les salons littéraires mais bien utile pour traiter avec les banquiers et les élus : diverses sociétés de location de logements, de terrains et autres biens immobiliers ainsi que plusieurs exploitations agricoles allant de la culture de céréales à l’élevage de bovins [2].

[…]
Mobilisant ses cours de première année à l’université, Françoise Nyssen expose ce « style nouveau dans le monde de l’édition » :

« Nous sommes attentifs à utiliser un autre vocabulaire. Nous réfléchissons au concept d’“entreprise humaine”. Il existe d’autres voies que celles de l’économie classique. Nous devons appliquer le nouveau paradigme des sciences [celui du principe d’incertitude de Heisenberg] à l’économie : l’entreprise n’est pas figée dans un schéma, elle est vivante. »

On croyait que cet « autre mode de gouvernance » appartenait depuis plus de vingt ans au vieux vocabulaire de la révolution néolibérale. Eh bien non, il a été inventé par les Nyssen dans une bergerie provençale à partir des principes de la « révolution de la physique au XXe siècle ».

[…]
On raconte entre libraires qu’un confrère s’est trouvé engagé récemment dans un dialogue avec un taxi arlésien :

« — Et vous faites quoi ?
— Je suis libraire.
— Alors vous devez être riche ! »

Si Arles n’avait pas déjà eu l’empereur Auguste comme protecteur et si Hubert n’était pas un humble maverick, voilà belle lurette que la ville aurait été rebaptisée « Nyssen City ». Comme on dit outre-Atlantique, « Ce qui est bon pour Actes Sud est bon pour la Provence ».

Lire le texte dans son intégralité.


Notes

[1ibid.

[2Comme les informations suivantes, données issues de Societes.com.

[Valence] le 24/05 à 18h30 à 18h30 au laboratoire:Autour de « Linky, le cadeau empoisonné »

note: le mercredi 24 mai à 18h30 l’association le laboratoire t’ invite au 8 place Saint jean à partir de 18h30 pou rune discussion autour du » linky, le cadeau empoisonné ».. déjà plusieurs réunions d’information a eu lieu contre ce compteur soit une au « Valence Atelier Libre » rue Montplaisir et aussi à la MJC du grand Charan. Pour cette discussion un texte qui défini  les contours de la discussion

texte du tract d’appel:

et aussi pour diffuser autour de toi en fichier PDF

Août 2015, la loi dite « transition » énergétique est définitivement adoptée par une poignée de députés. Parmi les diverses farces et attrapes de cette loi, l’obligation pour ERDF d’équiper d’ici 2021 toute la France avec un nouveau compteur électrique dit intelligent, le linky, mais sans sanction en cas de refus pour les particuliers. Dans la bouche de ses promoteurs, ce gadget est censé permettre la réduction de la consommation d’électricité. Dans la réalité, il est un seuil supplémentaire dans la dépossession de nos vies par des technologies nous rendant esclaves. Concrètement, linky va renforcer la surveillance généralisée, le brouillard électromagnétique, la précarisation des plus pauvres (hausse des coûts), la surconsommation (data center énergivores) et in fine l’illusion morbide que seule la technologie peut nous sortir de l’impasse. En définitive, il n’y a derrière tout cela qu’une gigantesque promesse de business pour les industriels (marché des données, connectique) et une augmentation du contrôle social des populations par l’État.

Depuis le début des installations en décembre 2015 les refus individuels et collectifs se sont multipliés partout en France. Face à un impitoyable rouleau compresseur (intimidations, menaces, mensonges d’ERDF et des sous-traitants) les gens s’organisent pour empêcher la pose. A Grenoble, une opposition ferme a vu le jour. Notamment, un compteur installé de force a été démonté et ramené par le collectif Grenoble anti linky lors d’une séance du conseil métropolitain le 03 février 2017. Un procès contre l’installation chez une personne électrosensible d’un compteur d’eau communicant a aussi été gagné.

Valence ( 26000): Centre Pénitentiaire opération de police contre les familles des prisonniers

dauphiné libéré du jeudi 18 mai:
opération de police  dans les parloirs

Mercredi  après midi , sur demande  de l’administration pénitentiaire  , et  sur réquisition  du procureur de la république de valence, des contrôles  ont été menés dans les parloirs  du centre pénitentiaire de valence.

L’opération  a été menée par des policiers de la sûreté départementale, du groupe d’intervention

départemental et des motards du commissariat valentinois. ils ont été renforcés par un maître
chien spécialisé dans la recherche  de produits stupéfiant de la gendarmerie.

Au total  70 personnes ont été contrôlées. sept étaient en possession  de résine de cannabis( 250

grammes saisis sur l’ensemble), et une autre personne  avait dissimulé de la nourriture.;
 

Des procédures sont en cours..

.

Marseille : attaque d’un local Eiffage

Attaquer ce monde de cages

Dimanche 14 mai, dans la nuit, un local commercial d’Eiffage a eu ses vitres pétées rue Camille Flammarion à Marseille. Ses murs ont été recouverts de tags : « Smatrseille, caméras… parc à bourges! Crève votre monde asptisé! » ou encore « Plutôt vendales que résignés »

Eiffage qui participe à de nombreux projets de réaménagement urbain et de construction contribue à rendre l’atmosphère toujours plus étouffante dans cette ville que le pouvoir rêve en métropole capitaliste, lisse et sous contrôle. Quand les pauvres sont relégués toujours plus loin et que la surveillance s’intensifie Eiffage s’engraisse.

Attaquons tous ceux qui nous encagent!

Italie – Turin. A propos de prélèvement ADN par la force

https://nantes.indymedia.org

Depuis plus d’un an maintenant le prélèvement ADN est entré en vigueur en Italie dans le rituel d’identification des personnes arrêtées ou incarcérées. Les compagnon-nes emprisonné-es suite aux dernières opérations répressives n’y ont pas échappé (voir ici https://www.autistici.org/macerie/?p=32353 ). Si tu veux résister au prélèvement, les flics te le prennent de force, et réussir à prendre le dessus contre les tuteurs de l’ordre et du contrôle dans les locaux de la police scientifique est plus que difficile. A suivre l’expérience d’un compagnon incarcéré à Turin suite à l’opération du 3 Mai, toujours en détention, et qui continue de se demander quelles pourraient-être les stratégies possibles pour s’opposer aux prélèvements.

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illustration

« J’écris quelques lignes pour raconter ce qu’il s’est passé pendant nos arrestations d’il y a quelques jours, du passage au commissariat central de via Grattoni à Turin. Et de la procédure d’identification.

J’espère que sera compris que les mots qui suivent n’ont pas l’objectif d’impressionner qui que ce soit mais veulent partager une petite expérience sur les modalités répressives de l’ennemi, en particulier sur le prélèvement adn vu qu’en Italie on n’en sait pas grand-chose.

A peine arrivé au commissariat pour formaliser l’incarcération nous avons été emmené-es aux contrôles habituels de photo-ségnalétique et prise d’empreintes (ndt : en Italie il n’est pas possible de refuser la prise d’empreintes).

Une fois effectuée, ils ont commencé à nous appeler pour le prélèvement adn ; même si à ce moment nous étions tous et toutes séparé-es, comme d’ailleurs lors de toutes les phases de l’identification, tous et toutes avions à l’esprit quoi faire.
En ayant déjà discuté de la question adn et comme on était interressé-es à comprendre s’il existait un espace pour s’y opposer, nous avons décidé de refuser le prélèvement et de résister.

Une fois notre refus exprimé, la digos (police politique italienne, ndt) et police scientifique ont commencé à parlotter entre eux, mimant les gestes de ce qui aurait été un prélèvement forcé.

Suite à ça, une fois ensemble un autre compagnon et moi avons allumé chacun une cigarette. A peine quelques tafs et cinq agents de la digos se jettent sur nous en tentant de nous prendre nos clopes, après s’être un peu secoués avec eux l’une des deux a été trouvée, l’autre non. Du coup l’un d’entre nous a été emmené et fouillé et malgré cela rien n’a été trouvé.
Un agent de la digos visiblement énervé par l’épisode, est revenu sur ses pas et, au milieu des mégots jetés par les dizaines et dizaines de personnes interpellées chaque jour et peut être par les agents de police eux mêmes, en a pris un au hasard et l’a mis dans un sachet en écrivant ’’Adn + nom et prénom’’.

A la demande d’avoir un procès verbal de l’épisode, la réponse fut un refus net. Après une heure d’attente le prélèvement en bonne et due forme a commencé. Un par un on nous a emmené dans un bureau de la police scientifique. Je raconterai comment ça s’est passé pour moi. Je suis entré dans le bureau et j’ai été menotté et on m’a fait m’asseoir, sur ma gauche une caméra montée sur un trépied. Face à moi deux hommes en chemise de la scientifique, derrière moi 5 ou 6 agents de la digos, et deux carabiniers en uniformes pour participer à la cérémonie.

Le spectacle commence, la caméra commence à enregistrer, le matériel dans une enveloppe du ministère est ouverte, un fonctionnaire de police récite une formule de procédure à laquelle je réponds par la négative. Cette formule a la saveur de la sentence. Du coup les agents de la digos, aidés par les carabiniers, se jettent sur moi, mains autour du cou, tête en arrière, ils serrent fort, ils cherchent à me faire ouvrir la bouche, ils me frappent au ventre et avec les doigt cherchent à les enfoncer dans les joues et les côtes. Pendant ce temps un des deux en chemise s’approche et avec le tampon, appuie fortement sur mes lèvres fermées. Ils me bouchent le nez, je n’arrive plus à respirer, j’ouvre la bouche, l’agent y enfonce le tampon plusieurs fois. Les larmes sortent de mes yeux, j’ai un relan de vomi, je suis plein de bave sur le visage. L’opération se répète une autre fois, en pire, et même les présents, peut-être bien novices dans la pratique, ne semblent pas apprécier la scène.
Tout se termine, rideau, mais sans applaudissements.

Ce racontage en deux mots veut donner une photographie de ce qu’il se passe dans les cas où l’on refuse d’ouvrir spontanément la bouche, en plus de montrer comment le prélèvement se déroule, comme écrit dans la première partie, de manière complètement arbitraire par qui le fait en récoltant des échantillons un peu comme il veut.

Beaucoup diront : « Mais à quoi tu t’attendais avec un prélèvement de force ? Une invitation à dîner ? »

Personnellement je m’attendais à ce qu’il s’est passé. Évidemment le vivre n’est pas exactement comme l’imaginer, mais j’étais prêt. Surtout j’étais intéressé à ce que l’on peut faire, vers où nous pouvons nous motivé, qu’est-ce que l’on peut inventer pour l’empêcher, perturber et ne pas normaliser cette pratique abominable et dégoûtante comme ceux qui la mettent en place ».

Un des incarcéré-es à Turin du 3 Mai 2017
macerie @ Maggio 16, 2017

NOUVELLE PARUTION : La Gauche identitaire contre la classe : aux sources d’une régression

note:on n’a pas encore à disposition à la bibliothèque ce livre qui est très bien .(en fait un recueil de textes)


lu surhttp://www.mondialisme.org

mercredi 8 mars 2017, par Yves

Présentation

Ce livre rassemble les traductions d’articles d’Adolph Reed Jr., Loren Goldner et João Bernardo. Goldner et Bernardo sont deux militants qui ont beaucoup écrits sur des sujets très divers depuis les années 70 mais dont les analyses sont peu connues en France, conformément à une vieille tradition franco-centrée et nationaliste du mouvement ouvrier, de l’extrême gauche et du mouvement anarchiste dans l’Hexagone. Quand à Reed, il s’est surtout intéressé à l’histoire politique des Afro-Américains et à la critique du rôle politique et des idéologies propagées par la petite bourgeoisie noire.

Les discussions autour des identités nationales, ethniques ou religieuses prennent de plus en plus de place dans les débats (et même les affrontements physiques) en France. Ces discussions ignorent, d’un côté comme de l’autre, l’origine des concepts brandis ou critiqués : « race sociale », « racisés », « racialisation », etc., que nous aborderons dans le numéro 58-59 de la revue Ni patrie ni frontières à travers plusieurs textes consacrés aux luttes des prolétaires afro-américains et à la critique du système social et politique qui nourrit l’identitarisme euro-américain.

Loren Goldner, qui participe à la revue marxiste américaine en ligne Insurgent Notes, et milite dans la patrie des théories raciales (de « gauche » comme de droite) et du multiculturalisme, retrace les sources historiques, scientifiques, religieuses et philosophiques et philosophiques du concept de race en Europe et son utilisation spécifique aux Etats-Unis. Il démonte les contre-vérités sur les Lumières diffusées par les conceptions identitaristes en vogue dans les universités américaines et désormais dans les milieux altermondialistes, libertaires et radicaux européens. Pour conclure, il analyse « le moment historique qui nous a produits » depuis un siècle et demi et se demande si la « recomposition du capital » mènera – ou pas – à une révolution mondiale.

João Bernardo, marxiste libertaire portugais vivant au Brésil, nous aide à comprendre ce qui est arrivé aux différentes gauches, la vieille gauche réformiste et stalinienne, les nouvelles gauches et les gauches postmodernes. Il dévoile les multiples aspects néfastes du postmodernisme et du multiculturalisme sous le capitalisme actuel, deux idéologies qui imprègnent profondément l’extrême gauche et le mouvement libertaire. Nous publierons bientôt un recueil de textes de João Bernardo contre l’écologie, cette « escroquerie » moderne.

Enfin, Adolph Reed Jr. illustre brillamment et avec humour les impasses de l’identitarisme et de l’essentialisme de la gauche féministe américaine à partir des discussions autour de la transraciale Dolezal (militante antiraciste cohérente) et de la trans-sexuelle Jenner (journaliste réactionnaire soutenant le Parti républicaine).
Ni patrie ni frontières, 27 février 2015

Loren Goldner

- Les Premiers Américains en rouge, noir et blanc. Race et classe aux Etats-Unis (1992)…………………………………………………………………………….. 7
– Renaissance et rationalité : les Lumières aujourd’hui (1995)…………47
- Race et Lumières (1). De l’antisémitisme à la suprématie des Blancs 1492-1676 (1997)…………………………………………………………………………….64
– Race et Lumières (2) : Des Lumières anglo-françaises et au-delà (2010)…………………………………………………………………………………………….87
- Les nazis et la déconstruction : Comment Jean-Pierre Faye démolit Derrida (1993)……………………………………………………………………………….111
- Le moment historique qui nous a produits – Révolution globale ou recomposition du capital ? 1789, 1848, 1871, 1905, 1917, 1968, 20.. ? (2010)…………………………………………………………………………………………..121
- Bibliographie………………………………………………………………………….146

João Bernardo

- Post-Post : si notre société est tellement enthousiasmante, pourquoi tant d’apathie ? (1994)…………………………………………………………………….153
- Sept thèses sur la crise actuelle (2008)……………………………………….157
- Socialisme de la misère, socialisme de l’abondance (2011)…………..167
- Point final. Un manifeste (2012)………………………………………………..177
- Manifeste sur la gauche et les gauches. Pour quelle raison la gauche actuelle continue-t-elle à utiliser ce nom ? (2014)………………………………184
– Il est impossible d’« unir l’identité et la classe » (2016)………………..214
- Bibliographie………………………………………………………………………….219

Adolph Reed Jr

- De la transgenre Bruce/Caitlyn Jenner à la transraciale Rachel Dolezal : pour les féministes et les Identitaires raciaux y aurait-il de bons et de moins bons « trans » ?………………………………………………………………..227

Pour toute commande écrire à yvescoleman@wanadoo.fr

Le livre paraîtra le 20 mars 2017

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[CNT] [Confédération nationale du travail] Les nouveautés

reçu par mail

BonjourVoici la lettre d’information du site Confédération nationale du travail (http://www.cnt-f.org).

Cette lettre recense les nouveautés publiées depuis 15 j

Confédération nationale du travail

Le chat du 93 – 4-pages de la CNT éducation 93 – printemps 2017

Chair à canons, chair à patrons Au sommaire : Édito p.1 Police école p.2 Témoignage PPMS p.3 École caserne p.4

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Bulletin de la section mairie de Champigny – mai 2017

Et vous, ça va comment ? Des difficultés sous-estimées Déjà en novembre 2016, à la suite de sa première réunion publique, notre section relayait par voie de tract certaines des difficultés rencontrées par les agents dans la pratique quotidienne de leurs métiers : Dégradation constante des conditions de travail Mise à mal de la qualité du service rendu à la population Difficultés d’accès à la formation Explosion des situations de souffrance au travail Recours massif aux emplois précaires (…)

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Nouvelle section CNT à l’hôpital jean-Verdier

Une section syndicale CNT, vient de s’ouvrir récemment au sein de l’hôpital Jean-Verdier.

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Travailleuse et travailleur de l’hôtellerie et de la restauration, ne te laisse pas avoir par ton patron !

Seul en conflit avec ton patron, tu te sens isolé. Tu ne sais pas à qui t’adresser pour trouver de l’aide et enfin sortir de ce dialogue de sourd avec ton tôlier. Nous te proposons un syndicat d’un autre genre : Pas une machine administrative qui encaissera tes cotisations avant de t’écouter. Pas des permanents qui t’expliqueront ce que tu dois faire sans jamais avoir été dans la même situation d’isolement que toi. Pas une structure qui te renverra vers un avocat trop cher et pas assez concerné par (…)

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[Nîmes] 6 mai : contre la répression du mouvement social

1er mai 2017 : succès du Collectif syndical contre l’aéroport

Un millier de participant-es dans le cortège de notre collectif composé de syndiqué-e-s de la CGT, de solidaires, de la CNT, mais aussi d’opposant-e-s à l’aéroport et d’occupant-e-s de la ZAD, tou-te-s uni-e-s et solidaires.

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Communiqué de la CNT région parisienne suite au 1er mai 2017

Un 1er mai syndicaliste révolutionnaire : le rouge et noir de l’anarcho-syndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire Réunies place des Fêtes comme chaque année, plusieurs milliers de personnes ont défilé dès midi avec les organisations libertaires vers la place de la République, puis jusqu’à la place de la Nation pour un 1er Mai anarcho-syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire. Alors que la veille et l’avant-veille, le parcours avait été recouvert d’affiches de la CNT revendiquant la lutte (…)

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Agenda syndical

AGENDA SYNDICAL : http://www.cnt-f.org/59-62/2017/05/agenda-syndical/

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Photos du cortège CNT à Paris – 1er mai 2017

La CNT a appelé à manifester ce 1er Mai avec ce slogan « pendant les élections, pas de trêve syndicale ».

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[Samedi 13 mai] Soirée de soutien aux licencié-e-s en lutte de l’ESA

Depuis plus de deux ans, les camarades de la section de l’École Spéciale d’Architecture (ESA) sont en lutte contre la direction de l’école. Quatre d’entre eux ont d’abord fait les frais d’une purge syndicale, qui a vu 9 travailleurs et travailleuses syndiqué.e.s et opposé.e.s à la direction de l’école être licenciée.s. Puis la dernière camarade encore en poste a été licenciée il y a un an. Tous les procès menés pour l’instant ont été remportés par les camarades. Mais, si la justice nous donne (…)

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Combat Syndicaliste n°423 – Mai 2017

LUTTES SYNDICALES Education brune : leurre programme… Discours, projets pour l’éducation : les extrêmes droites n’en manquent pas. p.2&3Thales : la faute inexcusable qui a tué à Chevilly-Larue p.4&5 DOSSIER Le travail ça me travaille suite p.6&7 ICI ET MAINTENANT L’esprit accordéon La négociation en entreprise après la loi travail et l’inversion de la hiérarchie des normes p.8&9Pénibilité : aux points où on en est p.10L’imaginaire tout puissant du capital p.11 INTERNATIONAL p.14 à (…)

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Préparons la riposte sociale, soyons ingouvernables
Pour une réelle convergence des luttes

Communiqué confédéral du 01-05-2017 Préparons la riposte sociale, soyons ingouvernables pour une réelle convergence des luttes Ce 1er Mai s’inscrit dans un contexte social particulier, celui de l’entre deux tours des élections présidentielles. La population aura le choix entre un ancien banquier prônant un libéralisme sauvage et la candidate FN dont le programme se résume à la haine des étranger.es et qui ose prétendre défendre les plus pauvres, les ouvrier.es, alors que ce parti sera toujours l’allié (…)

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[Saint Quentin Fallavier] (38070) « Qui ne tente rien , n’a rien »: un prisonnier s’ est échappé

Dauphiné libéré    le 16/05/2017 à 12:26

Un détenu s’est évadé lors d’une sortie en forêt à Lieudieu

Un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier a profité d’une sortie organisée par l’établissement pour se faire la belle. Il est depuis activement recherché. Il n’est pas à son premier coup d’essai.

Selon les informations du Dauphiné Libéré, l’établissement avait organisé ce lundi après-midi une sortie dans les bois du village de Lieudieu. Une dizaine de détenus étaient encadrés par des surveillants et des moniteurs.

Mais vers 15 heures, un prisonnier de 23 ans s’est littéralement volatilisé. Aussitôt informés, les gendarmes ont déployé d’importants moyens, avec l’appui d’une équipe cynophile et d’un hélicoptère. Cependant, le jeune homme reste introuvable depuis.

Purgeant une peine pour des faits de vol, ce détenu originaire de la Drôme a déjà par le passé tenté une évasion. C’était le 1er juillet 2016 dans les couloirs du palais de justice de Privas. Comparaissant pour des cambriolages, il avait projeté plusieurs policiers au sol à l’écoute de sentence. Il avait été rattrapé dans les rues de Privas.


« Pourquoi sommes-nous fascinés par les évasions ? Sûrement parce qu’elles ont toujours un petit quelque chose d’épique, de romanesque. Que l’évadé-e soit une crapule sans nom ou un innocent, qu’ elle il creuse un trou ou s’enfuie en hélicoptère avec les moyens du bord, on ne peut s’empêcher d’être un peu solidaire!! »  Nous lui disons vive la belle!!!

Bourg les valence: le 18/05 Place de la Liberté Conférences – débat à18h :  » LA COMMUNE DE PARIS ET LA DÉMOCRATIE « 

Bourg-lès-Valence : Jeudi 18 Mai
à 18 h Salle du Vote – Place de la Liberté

LIBRE PENSÉE
Fédération Ardéchoise et Drômoise de Libre Pensée
Groupes d’Annonay / d’Aubenas / de Valence

Conférences – débat :
 » LA COMMUNE
DE PARIS ET LA
DÉMOCRATIE  »
Avec Louis COUTURIER
Historien – Secrétaire de l’IRELP
(Institut de Recherches et d’Études de la Libre Pensée)

nous aussi

Jamais un livre n’a été autant dans l’actualité. En mars 2013, Eric Fournier publiait un ouvrage sur les usages politiques de la Commune (La Commune n’est pas morte, Libertalia).

La Commune n'est pas morte

et aussi ce film récent:de camille de vitry:
A Paris tout au long du XIXe siècle murit un événement. Le peuple, ce grand berné de 1789, veut sa revanche. Émeutes, insurrections, révolutions se succèdent… tandis que la classe dirigeante, Thiers en tête, développe méticuleusement sa mécanique répressive, si gigantesque qu’elle fixe les limites et l’aspect essentiel du Paris actuel. Elle aboutira finalement sur les massacres de la Semaine Sanglante de mai 1871, après lesquels Thiers sera proclamé Premier Président de la 3e république – qui perdure aujourd’hui.

 

Paris : Perquisition d’entre-deux-tours

 lu sur Brève du Désordre

Indy Nantes, 14 mai 2017

Mercredi 26 avril 2017, cela fait trois jours que plusieurs petites manifs sauvages destructrices ont éclaté dans Paris au cri de « Ni patrie ni patron ! » contre le cirque électoral et son premier résultat issu de la servitude volontaire de masse. L’état d’urgence qui se prolonge indéfiniment est toujours en vigueur, avec ses militaires en nombre dans les rues et ses perquisitions et assignations à résidence administratives.

Mercredi 26 avril 2017, quelque part au sud de Paris, à l’heure où les noctambules vont parfois se coucher : Toc toc toc, police, ouvrez ! Puis le bélier remplit son office en faisant voler en éclats la fine couche de bois qui sépare la petite chambre de bonne du couloir gris-HLM. Il n’y a personne. Après réquisition des deux témoins d’usage, commence alors la perquisition du domicile d’un compagnon anarchiste, menée par au moins 4 agents en civil de la police judiciaire, rattachés à la BRDP (Brigade de répression de la délinquance à la personne).

Ravis de trouver rapidement matériel informatique et téléphone portable, ils s’acharnent plus longtemps sur les montagnes de papier imprimé, tentant de dégager des voies d’accès en direction des dessous pas chics d’un canapé ou d’un radiateur. Ils mettront notamment sous scellé un vieux numéro du journal anarchiste « Cette Semaine » (1992-2009), et l’enveloppe jaunie d’un courrier ordinaire adressée à cette publication il y a plus de 10 ans.

Leur prétexte est plutôt banal : après l’incendie d’une voiture de flics le 18 mai 2016 lors d’une manif sauvage pendant le « mouvement » contre le travail et la loi, et alors que 4 des accusés croupissaient en taule (3 y sont toujours), un premier apéro-discussion public était organisé le 23 février 2017 à Montreuil. Le texte d’appel paru quelques jours plus tôt sur Indymedia Nantes a ensuite circulé largement, dont sur cettesemaine.info le 17 février.

Dans la sale bouche autoritaire de l’Etat qui ne peut voir que des « incitations » et des « provocations » extérieures là où des individus s’en prennent à lui en toute autonomie au sein de la guerre sociale, deux passages de cet appel autour d’une attaque qui a réjoui beaucoup de monde, deviennent respectivement : « provocation publique à la destruction, dégradation et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes » et « provocation publique d’atteinte volontaire à la vie »*. Il s’agit des phrases suivantes :
« Nous ne demanderons pas justice, pas plus que nous ne parlerons d’ « innocence » ou de « culpabilité » car nous détestons la justice autant que les flics et l’ordre qu’ils défendent. Répandons plutôt le désordre et le feu partout où ces ordures nous pourrissent la vie ! » ; et « À la 1ère, à la 2ème, à la 3ème voiture brulée, on aime tou-te-s les grillades de condés ! »

Le 10 mai 2017 au siège de la BRDP, trois jours après le second résultat issu de la servitude volontaire de masse, un enquêteur un peu trop curieux qui souhaitait notamment connaître le lien entre le site en question et le perquisitionné, n’obtient que des « rien à déclarer », malgré la petite menace habituelle de placement en garde-à-vue avec déferrement au palais de justice. Selon ce petit soldat du droit, le point de départ de l’enquête serait une dénonciation parvenue à la plate-forme du ministère de l’Intérieur « Pharos », gérée par l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication, qui aurait donc décidé d’ouvrir une enquête confiée à la BRDP sous l’autorité d’un quelconque Procureur de service.

Bien qu’il n’y ait pas grand chose à rajouter pour l’instant aux deux passages poursuivis (à part peut-être un « Feu à toutes les prisons, liberté pour toutes et tous »), parce que quand même, hein, sans morale et sans loi c’est l’anarchie, cette histoire n’a en réalité rien d’étonnant. En 2010 à Paris, cette même BRDP, « anti-chambre de la section anti-terroriste » (dixit les flics), avait déjà dirigé ses attentions contre un anarchiste (suite à la publication du texte « Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste »), puis idem en 2012-2013 contre deux autres compagnons (suite à la publication du tract « Correspondants de nuit, des agents de la guerre aux pauvres »). Dans le cas présent, la police judiciaire ne s’est pas encombrée de fausses politesses avec de petits papiers dans la boîte aux lettres ou des coups de téléphone : elle est directement passée réclamer son dû au petit matin avec un bélier, « à cause de votre profil et de vos antécédents », selon l’enquêteur chargé de resserrer les mailles du filet.

Face au terrorisme d’Etat et au totalitarisme démocratique, la question n’est pas plus celle des idées que des actes séparés. C’est plutôt que les deux parviennent à nouveau à vibrer ensemble, dans un élan subversif vers une liberté démesurée. Une liberté qui passe nécessairement par la destruction de tous les obstacles placés sur son chemin par un monde de domination et d’exploitation. Le 18 mai 2016, une voiture de flic en service a été cramée dans la rue, renvoyant à l’Etat un peu de la violence que nous subissons tous au quotidien. Le 23 février 2017, une discussion a été proposée pour ouvrir un espace sans médiations en défense de cette attaque et en solidarité face à la répression. Peu importe qui a fait ou écrit quoi. Ce que nous savons par contre, c’est qu’il n’y a pas de trêve dans la guerre sociale, et que la meilleure défense c’est l’attaque…

Que crève le meilleur des mondes,
avec ses défenseurs et ses faux-critiques,
Vive l’anarchie  !

Un incorrigible partisan du désordre,
13 mai 2017

* Un truc qui relève du « droit de la presse » (sic), officiellement puni jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 € d’amende

 

le 23 février 2017