Archives mensuelles : octobre 2016

Pantin, 93] Sabotage en solidarité avec les compagnon.nes réprimé.es en Italie à travers l’opération “Scripta Manent”

SCRIPTA MANENT ? ACTA NON VERBA !

Face à la répression qui frappe des compagnon.ne.s anarchistes en Italie (Opération Scripta Manent), face à nos ennemis qui sont l’Etat et le capital, nous pensons encore et toujours que la meilleure solidarité c’est l’attaque. Elleux payent pour des actes qui appartiennent à tous les anarchistes à travers le monde. Nous voulons leur envoyer une marque de notre proximité avec des actes. Contrairement à d’autres ici et ailleurs qui se contentent d’un peu de rhétorique sur leurs sites internet.
La nuit du 3 au 4 octobre rue Candale prolongée à Pantin, nous avons brûlé un utilitaire d’Engie entreprise qui collabore avec l’Etat à l’enfermement (gestion de prisons et de centres de rétention).

Feu aux prisons !
La solidarité c’est l’attaque !

Quelques autres anarchistes solidaires de Paris.

[Reçu par mail et reproduit ici-même]

Montagnes Ardèchioise hameau de Sardiges . Sacré blasphème! …signé le chevalier de la Barre

dauphiné libéré le 5 /10:2016

 une statue religieuse volée au hameau de Sardiges  Le maire lance un appel pour retrouver un christ. « J’ai cru que c’était une blague. » Plus les jours passent et moins …


France bleu Ardèche le 5/10/2016 18:53

2016 à 18:53

La croix sans Christ de Mézilhac

Où est passé le Christ de Mézilhac, en Ardèche ?

Depuis le 23 septembre dernier, le Christ de la croix du hameau de Sardiges, à Mézilhac en Ardèche, a disparu. Convaincu qu’il a été volé, le maire a porté plainte.

Le maire s’en est aperçu le 23 septembre dernier, il y a presque deux semaines. La croix du hameau de Sardiges,  n’a plus de Christ.

Le patrimoine de la commune avait été réhabilité par les habitants du village

Il y a quelques années, les habitants de Sardiges se sont lancés dans un vaste programme de réhabilitation du patrimoine. Le four à pain avait été refait, ainsi que toutes les croix du village. Ce Christ d’un mètre de haut et de soixante centimètres de large avait été repeint en gris. Il est en fonte creuse, un matériau très utilisé à la fin du XIXème siècle. Il avait déjà voyagé dans une commune voisine. Mais les habitants l’avaient récupéré, pour le replacer sur sa croix d’origine.

L’émotion dans le village

Le maire n’en revient toujours pas. Au début, il a cru à une mauvaise plaisanterie. Il a pensé que des jeunes l’avaient transporté un peu plus loin, mais au bout d’une semaine, il faut bien se rendre à l’évidence : le Christ de Sardiges a été volé. Il a donc décidé de porter plainte. Il a aussi averti les chasseurs et les randonneurs. Il pense que la statue a pu être jetée dans un fossé. Ce Christ n’a aucune valeur financière.

Montagnes Ardèchoise : des éoliennes se construisent ( la plus grosse implantation d’éoliennes de la région Auvergne– Rhône Alpes)

l’eveil journal quotidienl de la Haute loire

le plateau ardéchois a le vent en poupe

Photo Nathalie Courtial

Photo Nathalie Courtial

Enercon, société spécialisée dans le montage d’éoliennes, implante 29 machines pour le compte d’EDF Énergies Nouvelles sur le plateau ardéchois. 

Le premier parc éolien d’EDF Énergies Nouvelles, filiale d’EDF dédiée aux énergies renouvelables, sort de terre sur le plateau ardéchois.
« Ces sites disposent d’une forte ressource en vent et ont été identifiés comme zones favorables à l’éolien par la Région et le Département dans les documents d’aménagement du territoire.

 La génératrice de 60 tonnes prête à être levée. Photos Nathalie Courtial

La génératrice de 60 tonnes prête à être levée. Photos Nathalie Courtial

De plus, les élus des deux intercommunalités concernées – Entre Loire et Allier et Cévennes et Montagne ardéchoises – ont su travailler ensemble pour identifier, dès le départ, les secteurs les plus propices », explique Francis Audigier, directeur de projets chez EDF EN.
Vingt-neuf éoliennes au total sont en cours de construction, réparties sur trois sites : une extension du parc éolien existant de Saint-Étienne-de-Lugdarès – Le Plagnal (13 éoliennes) et une nouvelle implantation sur les communes de Lesperon – Lavillatte (8 éoliennes) ainsi qu’Issanlas (8 éoliennes).soit 29 unités qui sont actuellement en voie d’achévement
Les éoliennes auront une puissance totale de 73,5MW et produiront autant d’électricité que la consommation de 80.000 habitants, soit près de 25 % de la population ardéchoise.
Près de 9 millions d’euros de marchés de travaux ont été attribués, à ce jour, à des entreprises locales dans un rayon de 60 km. Une véritable manne pour l’économie locale au cours des 2 ans de chantier, d’autant que 10.000 heures de travail sont destinées à l’insertion sociale par l’emploi : insertion de demandeurs d’emplois longue durée, formation/habilitation, etc. Mais les retombées économiques ne s’arrêteront pas à la fin du chantier, la mise en service des parcs étant prévue fin 2016, début 2017.
Près d’un million d’euros sera ensuite réparti chaque année entre différentes collectivités via des loyers et la fiscalité : Département, Communautés de communes Entre Loire et Allier, et Cévennes et Montagne Ardéchoises, sans oublier les Sources de la Loire dans le cadre de la fusion prochaine, ainsi que les communes de Lespéron, Lavillatte, Issanlas et Saint-Étienne-de-Lugdarès. 

Le démantèlement et la remise en état des sites sont à la charge de l’exploitant des parcs éoliens.

Dix ans de lutte contre ce projet de parc éolien

Ce chantier met un terme à dix années d’opposition et de division sur le plateau ardéchois. Une opposition s’est en effet levée dès le début du projet, à partir de 2007, dans les rangs de laquelle on retrouvait des particuliers, des associations et des élus ,400 personnes sont intervenues dans les réunions publique– l’ancienne mairesse de Lanarce qui depuis, a jeté l’éponge, les maires de La Chapelle-Graillouse et Mazan l’Abbaye ainsi que le maire d’Issanlas, René Baldit.
« J’ai trouvé une population majoritairement opposée au projet quand j’ai été élu, en 2008 », explique-t-il.
Tous les recours contre le permis de construire ont été rejetés par le tribunal administratif, puis par la cour administrative d’appel.
Avec les parcs déjà existants (9 éoliennes à Saint-Cirgues-en-Montagne, 14 à Cham Longe et 10 au Cros-de-Géorand), ce nouveau parc portera à 62 le nombre total d’éoliennes sur le plateau ardéchois. Trop c’est trop continue de penser une partie de la population.
« Personnellement, je ne suis pas anti-éolien, je suis plutôt engagé dans la transition énergétique, mais avec ces nouveaux parcs, il y a trop d’éoliennes sur notre territoire qui a largement contribué au Schéma régional éolien », souligne René Baldit. Selon lui, le territoire devrait « jouer à fond la carte du tourisme. Les touristes viennent chez nous pour profiter d’un paysage préservé et on en fait un site industriel », regrette-t-il, même s’il reconnaît dans le même temps, des retombées financières intéressantes.

À Lespéron, ces dernières vont permettre d’améliorer la voirie et la traversée du bourg « sans s’endetter », souligne le maire, Jean Linossier, également président de la Communauté de communes Entre Loire et Allier. Ce dernier a fait ses comptes : sa commune devrait encaisser entre 50.000 et 58.000 euros.
Pour les élus convaincus par ces nouveaux parcs, l’éolien est l’une des réponses au développement du plateau ardéchois, un territoire rural qui vit encore de l’agriculture, du tourisme mais aussi de dotations et de subventions dont on sait qu’elles diminuent d’une année sur l’autre.
Une fois les parcs de la Montagne ardéchoise mis en service au début 2017, EDF Énergies Nouvelles va aller planter des éoliennes en Lozère, où l’État vient d’autoriser la construction d’un parc éolien.


Édition du  midi libre 9 décembre 2009

DR

Les mini-éoliennes voient grand

L’entreprise est toute jeune mais elle ne manque déjà pas d’air : devenir, d’ici un à deux ans, leader sur le marché des éoliennes de petite puissance (20 kW maximum), avec des machines alliant à la fois la performance et le design.
Dirigée par Patrick Chevallier, 43 ans, docteur en génie des matériaux, qui fit les beaux jours de plusieurs multinationales avant de s’établir à son compte sur le carreau Destival aux portes d’Alès, la société Vertéole
Lauréate, deux années consécutives, du prix des Jeunes entreprises innovantes, elle vient de se distinguer en gagnant la confiance des artistes plasticiens du collectif Dune (Marseille) qui a choisi de s’équiper des mini-éoliennes les plus contemporaines de Vertéole, pour mettre en lumière ses productions artistiques.
Pour cette opération de prestige, l’entreprise de quatre salariés – l’effectif est promis à doubler dès 2010 – s’est assuré le concours du célèbre designer Pierre Colleu, capable de transformer un vulgaire moulin à vent en une authentique oeuvre d’art. « Assortie de diverses innovations techniques – faisant l’objet d’autant de titres de propriété intellectuelle déposés à l’Inpi – notre démarche séduit également des architectes, urbanistes, entrepreneurs BTP, collectivités locales et territoriales qui voient dans nos produits l’opportunité d’intégrer l’éolien dans des environnements contemporains, dans des éco-quartiers… », commente Patrick Chevallier.
Parmi les produits les plus prisés, les petits aérogénérateurs domestiques permettant d’auto-éclairer une propriété ou alimenter une pompe de piscine, ainsi que les éoliennes à l’aspect de mini- candélabres (5,60 m maxi de haut), colorisées et personnalisées selon les souhaits des utilisateurs.
Elles sont couplées à un dispositif de batteries garantissant, en cas d’absence complète de vent, cinq jours d’autonomie. Idéal pour que la lumière soit le long des rues, sur les places ou dans les jardins publics.
Les mini-éoliennes de Vertéole répondent aux exigences du développement durable sur le plan de l’environnement, mais aussi de l’éthique et du social. Tous les éléments sont conçus, développés, fabriqués et industrialisés dans un rayon de 200 km autour d’Alès. « Ce circuit court est gage de qualité, de savoir-faire et d’économie en matière de transports et par là même de rejet de CO 2 dans l’atmosphère. Vertéole a toutes les caractéristiques d’une entreprise citoyenne. »

cette page ce n ‘est qu’une information.  un point de vue proche  de quelques personnes du laboratoire anarchiste est développée dans  ce texte ici

 

Le Mans (Sarthe) contre tous les enfermements: chaque âge saccage sa cage

Brèves du Désordre

Garde à vue prolongée pour quatre ados du foyer de l’enfance

Le Maine libre, 01.10.2016 19:35

Quatre adolescents, âgés de 13 à 16 ans, ont été arrêtés par la police vendredi après-midi suite à des violences et des dégradations commises au foyer de l’enfance.

La garde à vue des jeunes gens a été prolongée ce samedi pour tenter de déterminer la responsabilité de chacun.

Selon les premières auditions, les quatre adolescents, hébergés au foyer de l’enfance au Mans, ont voulu s’emparer de la clef du placard où se trouve la nourriture. Une clef située dans le sac à main de l’éducatrice.

Celle-ci ayant refusé de leur donner, ils ont cassé la porte du placard. L’éducatrice et la directrice du foyer, qui essayaient de s’interposer, ont également été violentées.


Foyer de l’enfance du Mans : quatre ados gardés à vue

Ouest France, 01/10/2016 à 06:51

Quatre jeunes résidents du foyer de l’enfance du Mans ont été interpellés, après des dégradations faites dans leur structure d’hébergement d’urgence et des violences sur le personnel.

Treize ans pour le plus jeune. Seize ans pour les deux plus âgés de la bande. Quatre résidents du foyer de l’enfance du Mans ont été placés en garde à vue, hier, au commissariat Coëffort.

Il leur est reproché des dégradations commises sur leur structure d’hébergement d’urgences située tout proche de la rocade, dans le quartier La Pointe. « Ils ont bien retourné le foyer de l’enfance », note une source proche de l’enquête.

Les adolescents doivent également répondre de violences physiques faites sur des agents. Ainsi que d’une tentative de vol.

Que s’est-il passé concrètement au sein de l’établissement ? « Des coups d’extincteur ont été donnés sur des portes. Puis des agents ont été menacés. Et insultés. Il y a eu également une tentative de vol de fournitures alimentaires », explique-t-on au cabinet du conseil départemental. Reste maintenant à réparer et nettoyer toute la substance répandue par les extincteurs. »

« Ces adolescents ne sont pas hyperconnus de la justice, précise une substitut au procureur de la république. Mais ils sont notablement pénibles dans leur foyer ».

Le parquet du Mans n’avait pas encore décidé, hier soir, quelle suite donner à ces faits. « Je suis tellement navré de voir ce genre de comportement », déplore Dominique Le Mener, président du Département de qui dépend le foyer. Un foyer qui n’en est pas à ses premières dégradations. Loin de là. Le conseil départemental a porté plainte.

Lyon [Rhône] le 7 octobre Antisionisme / Antisémitisme : à qui profite l’amalgame ? suivi du compte rendu d’un séjour à Gaza entre mai et juin 2016

reçu par mail

Conférence-débat avec Pierre Stambul co-président de l’Union Juive Française
pour la Paix (UJFP) et Sarah Katz (qui a fait de nombreux séjours à Gaza)

Vendredi 7 octobre 2016
19h30 Salle F. Chirat
45, avenue Berthelot 69007 Lyon

* Pourquoi et comment l’antisionisme (critique et dénonciation de la colonisation de la Palestine et des guerres menées par l’État israélien), est-il devenu, dans la bouche des dirigeants israéliens comme de Manuel Valls, synonyme d’antisémitisme ?

* Pourquoi celles et ceux qui combattent la politique criminelle de l’État d’Israël envers les palestiniens (occupation, colonisation, discriminations, apartheid, nettoyage ethnique, guerres et crimes de guerre) sont-ils dénoncés comme traîtres s’ils sont juifs, et comme antisémites, s’ils ne se sont pas ?

*Pourquoi au pays des “droits de l’Homme”, l’appel au boycott des exportations israéliennes lancé par BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), est-il devenu un délit passible de poursuites judiciaires ?

* Comment sortir de cet amalgame infamant et dénoncer efficacement tout autant l’antisémitisme que le sionisme ?

*Quelles sont les perspectives du mouvement de solidarité et de soutien avec les palestiniens ?

Nous vous invitons à venir vous informer et à en débattre.

Pierre Stambul et Sarah Katz ont séjourné à Gaza du 23 mai au 9 juin 2016. Leur témoignage
est rare et précieux tant il est difficile d’obtenir l’autorisation de se rendre dans cette
zone où règne une situation extrêmement tendue. Ils pourront donner des informations
sur la vie, la situation politique et sociale de ce territoire bouclé par les israéliens et les
égyptiens.

Il sera possible de se procurer sur place les livres de P. Stambul, dont le dernier Chronique de Gaza
– mai-juin 2016 qu’il cosigne avec S. Katz.

Rencontre organisée par le collectif Confrontations
avec le soutien de l’UJFP-Lyon.
Confrontations : confrontations2@free.fr et http://blog.confrontations.xyz/

Persan et Beaumont-sur-Oise (Val d’Oise) : L’État donne la manche à ses larbin volontaires et arrête les émeutiers

Le Parisien / mardi 4 octobre 2016

Quelques gendarmes sécurisent la place de Verdun dans la nuit, au cœur de la cité du Village de Persan. Les véhicules sont en nombre limités. C’est dans la discrétion que les enquêteurs de la section de recherche de Versailles ont procédé, tôt ce mardi matin, à une série d’interpellations à Persan et à Beaumont-sur-Oise. Une opération menée un peu plus de deux mois après les émeutes violentes qui ont marqué les deux communes. Les gendarmes agissaient sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Pontoise.

Dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour tentatives d’homicides sur les policiers et les gendarmes, trois personnes ont été interpellées au Village et dans le secteur de Boyenval. Elles se trouvaient ce mardi soir en garde à vue au pôle judiciaire de la gendarmerie, à Pontoise. Deux hommes âgés tous deux d’une vingtaine d’années et une femme de 35 ans environ. Ils sont soupçonnés d’avoir ouvert le feu sur les forces de l’ordre au cours des émeutes ou d’avoir été le complice de tireurs.
Ces interpellations sont intervenues alors qu’un premier tireur présumé a déjà été mis en examen au début du mois de septembre et a été placé en détention provisoire. Interpellé le 4 septembre, ce proche de la famille d’Adama Traoré, âgé d’une trentaine d’années, était déjà connu pour des faits d’extorsion et de trafic de stupéfiants. Il est suspecté d’avoir ouvert le feu au fusil de chasse.
Les faits se sont produits lors des émeutes qui ont éclaté à Beaumont et à Persan après le décès d’Adama Traoré, le 19 juillet dernier. Le jeune homme est décédé le jour de ses 24 ans lors de son interpellation. Pendant quatre nuits, les gendarmes avaient essuyé au moins une soixantaine de coups de feu, tirés au fusil de chasse de calibre 12 pour une grande partie. Mais des projectiles de calibre 7.65 ou 22 LR avaient également été utilisés par les émeutiers, selon les enquêteurs. Ils avaient pu saisir des douilles récupérées sur place, mais aussi une des armes découverte dans une cache dans le quartier de Boyenval, avec ses cartouches.
Au total, onze gendarmes et un policier avaient été blessés par les tirs qui visaient le plus souvent les visages, malgré leurs casques et leurs gilets pare-balles. Trente-huit gendarmes ont déposé plainte pour tentative d’homicide. [l’article continue en débitant des conneries pour dédouaner les flics de l’assassinat d’Adama Traoré; NdAtt.]

*****

Le Parisien / lundi 3 octobre 2016

Aux vigies citoyennes, la municipalité reconnaissante. Le conseil municipal de Persan a voté ce vendredi une délibération accordant des bons d’achat aux personnes qui se sont portées volontaires pour garder les bâtiments publics pendant les émeutes survenues après la mort d’Adama Traoré, le 19 juillet. Ce jeune homme de Beaumont-sur-Oise est décédé peu de temps après son interpellation par les gendarmes de Persan.
Pendant cinq nuits en juillet et une en septembre, la municipalité de Persan a demandé à ceux qui le pouvaient de garder les crèches, les gymnases, les bibliothèques…, pour empêcher qu’ils soient incendiés ou dégradés. « On a instauré une surveillance de la mairie dès le premier soir pour l’hôtel de ville », précise le maire, Alain Kasse (DVD). Les Persanais qui se sont dévoués se partageront donc 11 000 € en bons d’achat. Mais ceux qui touchent une indemnité d’élu en seront exclus.
« Au début, on avait parlé de bénévolat, là on distribue 11 000 €, a noté l’opposant Hakim Azzouzi (PS). On aurait pu faire appel à une société privée. Là, c’est presque du travail dissimulé. Après ce drame où un homme est mort cela me dérange profondément. »
L’ancien maire et conseiller municipal Arnaud Bazin (LR) lui a répondu qu’il s’agissait d’une gratification et que c’était autorisé par la loi. « Si on avait fait appel à une société, il aurait fallu ajouter quelques zéros en plus, a-t-il ajouté. Gratifier ces gens ne me semble pas du tout déplacé. Je crois qu’on peut voter avec fierté cette délibération. »

Calais [ région Nord-Pas-de-Calais.]: récit et réflexions à propos de la manif interdite du 1er octobre

indymedia Nantes l 3 octobre 2016 à 11:56
Ce samedi 1er octobre, une manifestation de solidarité avec les migrant-e-s était prévue à Calais, au départ de la « Jungle », nom donné au plus grand bidonville de France, où vivent plusieurs milliers de migrants (pratiquement que des hommes). La manifestation devait traverser Calais pour finir au centre-ville.

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Deux jours avant, la manif était « interdite » par la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, qui annonçait « l’interdiction de toute manifestation revendicative en lien avec la question des migrants à Calais, Sangatte, Coquelles, Fréthun et Marck-en-Calaisis, pour l’ensemble de la journée du 1er octobre 2016 ».

Il n’y avait pourtant aucun souci pour manifester un mois plus tôt contre la présence de migrants à Calais… Mais, là, pas moyen d’exprimer sa solidarité avec les migrants, surtout pas en plein centre-ville.

Cette journée a donc pris place dans une ambiance d’occupation policière devenue banale: dans les rues de Calais, surtout du côté de la Jungle, des centaines de flics (des CRS en première ligne, et des gardes mobiles au cas où) étaient là pour montrer à chacun-e le visage de la république française. Le tout, dans un décor « parfait » pour illustrer ce qu’on appelle la « forteresse Europe »: un bidonville gigantesque à côté d’une route « protégée » de plusieurs couches de grilles et de barbelés, des milliers de migrants qui survivent dans des conditions difficiles à imaginer. Cette ghettoïsation a été imposée par l’État, qui, après avoir expulsé tous les lieux de vie et de survie ouverts à Calais, a forcé tout le monde à s’installer dans ce no man’s land à l’écart de la ville.

Après la confirmation par le Tribunal administratif de Lille de l’interdiction de la manifestation, les organisateurs (la CISPM, Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants) ont toutefois décidé de maintenir la manifestation.

Celle-ci s’est mise en place tranquillement sous le pont de sortie de la Jungle, mais elle a immédiatement été bloquée par plusieurs cordons de CRS. Quelques centaines de personnes étaient réunies, de nombreux migrants, ainsi que des militant-e-s venu-e-s d’un peu partout. Dans un premier temps, l’ambiance était plutôt festive, avec batucada et slogans entonnés (principalement de simples « UK, UK », comme « Royaume-Uni », chantés par ceux qui souhaitent traverser la Manche…). Puis, la pluie s’est mise à tomber, et les flics en ont profité pour nous faire chier. Commençant à bousculer les premiers rangs et à balancer des lacrymos pour faire reculer tout le monde, les CRS ont mis tout le monde sous la pluie, avant de noyer l’entrée de la Jungle par des salves de grenades lacrymogènes.

Aux lacrymos ont répondu de premières pierres, puis le canon à eau est entré dans le jeu, et ça s’est enchaîné, les affrontements durant ainsi quelques heures, pratiquement sans discontinuer, s’étandant sur divers points de fixation le long de la route (partout « protégée » par des grillages et des barbelés).

Pendant ce temps-là, quatre bus (près de 200 personnes) ont été bloqués environ deux heures par la police au péage de Setques, à 40 kilomètres au sud de Calais, forcés à faire demi-tour.

D’après le syndicat SGP Unité Police FO, cité dans une dépêche Reuters, 700 grenades lacrymogènes ont été tirées durant ces heurts, qui ont duré plus de trois heures et mobilisé plus de 200 membres des forces de l’ordre (sans compter tous ceux qui circulaient autour de la zone…). Selon la même dépêche Reuters, « un face-à-face aussi violent n’était pas survenu depuis le début du démantèlement, le 29 février, de la partie Sud du plus grand bidonville de France ». Mais ce que ne dit pas l’agence de presse, c’est qu’aussi bien avant qu’après l’expulsion du 29 février dernier, les flics mettent la pression régulièrement sur la Jungle, balançant des lacrymos au beau milieu des habitations et rendant invivable le quotidien des migrants, parfois en pleine nuit. De quoi accroître une rage et un dégoût de ce monde de frontières… et de flics.

Alors le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve peut bien « condamner avec la plus grande fermeté les violences commises par des activistes », de fait l’ambiance émeutière a été créée d’abord par ses flics. Enfin, la rage, les pierres lancées, les palets de lacrymo écrasés ou renvoyés, l’entraide, le partage du matos de soin et de protection contre les lacrymogènes, l’attention envers les personnes blessées ou perdues dans les nuages de lacrymo, si tout cela a été vécu activement par « des activistes », ça l’a été aussi, et principalement, par des migrants. C’est leur lutte avant tout, c’est leur quotidien. Nous étions là ensemble depuis des expériences de vie totalement différentes mais pour des objectifs communs: ouvrir/détruire les frontières.

Et si l’usage de la violence contre la police ne fait pas consensus parmi les migrants (comme parmi les militant-e-s européen-ne-s), l’hétérogénéité émeutière de cette journée était belle au sens où elle montrait qu’on était un certain nombre à refuser de baisser les bras et de se laisser écraser par la force policière. La solidarité entre migrants et « activistes » européen-ne-s se tenait dans une colère collective contre la police, contre l’interdiction de la manif, contre la situation de merde imposée quotidiennement aux migrants, contre ce projet de mur anti-migrants pour « protéger » le port de Calais. Et pour un monde ouvert, à l’opposé de celui qui ces derniers temps ne cesse de se refermer sur lui-même, de fermer toujours plus ses frontières, de rejeter toujours plus « l’autre ».

Alors tant mieux si quelques véhicules de flics ont été esquintés (sept selon un représentant du syndicat SGP Police-FO), d’autant qu’il fallait être sacrément habile pour y arriver: balancer des caillasses sur les CRS et leurs camions alors qu’on était en contrebas à essayer de les atteindre, tout protégés qu’ils étaient par des grilles et des barbelés hauts de plus de 3 mètres, c’était pas une mince affaire ! Chaque pierre touchant sa cible était accueillie par des hourras, au milieu des lacrymos.

Lors des affrontements, il y a eu plusieurs blessés côté manifestants (quelqu’un aurait eu un bras cassé…), vu les tirs tendus de grenades et de flashballs c’est peu étonnant. Quelques flics auraient été blessés aussi ; mais on le sait, il ne leur suffit pas de grand-chose pour se déclarer blessés. Chercher un arrêt de travail quand on est flic, ça se comprend. Un taf pareil, ça doit donner envie de démissionner tous les jours.

À l’heure où les expressions de racisme décomplexé se multiplient, il est nécessaire d’exprimer notre attachement à l’internationalisme (et/ou au refus de tous les nationalismes). La liberté, l’égalité et la fraternité ne peuvent exister sans la destruction des frontières (et des États, et du capitalisme, qui exploitent et détruisent nos vies partout sur la planète).

Si la solidarité avec les migrant-e-s doit continuer de s’exprimer au grand jour par des manifs, des rassemblements et toutes sortes d’occupation antiraciste de la rue, elle peut aussi s’exprimer par des tas d’autres moyens, notamment bien sûr par l’action directe.

Comme on peut le lire dans cet appel à agir contre les entreprises collabos du « système répressif et de la machine à expulser » :

Du vandalisme au sabotage rien n’est trop beau pour dissuader les entreprises de collaborer.

Notre champ d’action est bien plus vaste que la zone des jungles. Les pourvoyeurs de l’arsenal policier sont répartis sur tout le territoire. D’où la nécessité, selon nous, d’une riposte décentralisée contre ces fournisseurs du contrôle gouvernemental. Des bornes biométriques aux lunettes thermiques, il y en a forcément près de chez vous. Après l’annonce de l’expulsion et le déplacement forcé des exilé-e-s aux quatre coins de la France, les possibilités d’actions sont multipliées. L’enjeu est de taille et délocalisé.

Maintenant, à nous.

NO BORDER NO NATION

Exarchia [Grèce] SquatThemistokleous 58 : tags en solidarité avec les luttes dans les prison U$

 lu et copié sur contra info

Fire to the prison society

Strength to the fighting prisoners in the U$

From Greece to America, fire and blast at every prison

contre toutes formes d’incarcération, au feu les fondations  de la civilisation

Samedi premier octobre ceci  a été ABC cell  comme une journée internationale de solidarité avect la lutte dans lesprisons U$ , nous avons peint à la bombe  des  slogans dans les rues de Exarchia.


contre les matons et leur monde

 t

Grenoble [isère] Défendre la ZAD : Soirée info/discussion

reçu par mail

Le 38, Lieu Commun.

Mercredi 5 octobre 18:30-21:30

Depuis plusieurs semaines des menaces d’expulsion imminente de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes se font de plus en plus précises.

Retrouvons-nous le
Mercredi 5 octobre à 18h30
au 38 rue d’Alembert

Pour qu’à Grenoble aussi s’organise une défense dé- terminée de la ZAD et de la possibilité historique qu’elle fait vivre : soustraire de plus en plus de territoires à ceux qui prétendent nous gouverner, et y élaborer col- lectivement des vies désirables.

Que faire dès maintenant ?

– Comment se rendre sur la zone en cas d’attaque ? – Quelles actions prévoir ici ?

et bien d’autres questions….
Suivra un repas sous forme d’auberge espagnole.

Ramène à manger et à boire !

[Brésil] Contributions anarchistes au vent de protestations contre le nouveau gouvernement

20926590[Fin août, Dilma Roussef, aux commandes de l’Etat brésilien pendant près de six ans, a été destituée par le Sénat. Elle a été remplacée par Michel Temer, qui était déjà vice-président du pays sous Roussef. S’en est suivi plusieurs journées de protestations (en grande majorité citoyennistes), réclamant le départ de Temer. Toutefois, ces manifs ont montré une conflictualité qui a débouché sur des émeutes dans de nombreuses villes brésiliennes (Curitiba, Sao Paulo, Porto Alègre, Florianopolis, etc…). Des anarchistes ont bien sûr pris part activement à ce climat de révolte, se traduisant par des attaques de banques, de commerces, de concessionnaires automobiles, etc… C’est dans ce contexte que s’inscrit le texte qui suit]

lojacarro

Sao Paulo

Pourquoi des anarchistes sont dans les rues (même si personne ne nous a appelé…)

Un point-de-vue sur le vandalisme, les black bloc et les parties de “casse-casse” …

Ca devrait être clair que nous ne descendons pas dans la rue pour défendre un gouvernement, ni Dilma, ni un-e autre. Nous ne manifestons pas contre “le coup” [comprendre la destitution du sénat, NdCNE], sans parler de défendre la démocratie. Nous sommes dans les rues parce qu’aujourd’hui, comme n’importe quel jour, nous luttons contre le Capital, l’État et leurs tentacules. En laissant libre-cours à la violence indocile et libératrice et en contaminant ceux qui veulent être contaminé. Nous sommes dans les rues pour rencontrer d’autres asociaux et créer des complicités au milieu du bruit des vitres cassées et la chaleur de poubelles en feu …

posprotesto21-1024x682Nous savons que les changements politiques (et pas uniquement dans ce territoire) visent à une répression toujours plus forte et à une violence cynique contre ceux qui ne se conforment pas à la réalité sociale qu’ils nous imposent. Nous sommes aussi conscients que ceux qui se font le plus baiser par le gouvernement actuel sont également ceux qui se font baiser depuis plusieurs années (si ce n’est pas des siècles)

Nous ne nions pas le fait qu’il y ait des différences entre un gouvernement et un autre, mais nous pouvons voir qu’il y a avant tout des continuités. En fin de compte, les principes du gouvernement Temer [ancien ont été appliqués par le gouvernement PT-PMDB et Dilma, de fait par les réformes répressives qu’ils ont adoptées: les UPP [Unités de Police et de Pacification] dans les favelas, PEC 215 [proposition de l’amendement constitutionnel reconnu comme tel, visant à s’accaparer les terres des rares peuples indigènes qui survivent au Brésil], la loi anti-terroriste, etc… Ce que nous expérimentons maintenant sont le résultat du gouvernement PT (Parti des Travailleurs de Dilma Roussef] et leurs alliances avec leurs “ennemis” actuels: des militaires en uniforme dans les rues, le roi du soja [Blairo Maggi] au ministère de l’agriculture, de plus en plus de tortionnaires au Congrès… PT, PSOL, PMDB, PP, PSB, PCB, etc…, pour que tous continuent à exister, ils doivent “faire des alliances”, reculer sur leurs propres principes, leurs propres promesses, afin de prendre le “pouvoir”… Une vraie bataille pour le trône. Tous les gouvernements et tous les partis politiques sont d’une grande hypocrisie.

Mais, hormis tout ceci, qui aime être commandé? Qui aime être gouverné, dirigé, opprimé? Tous les partis politiques sont les sbires et les rouages de cette même machine de domination.

Nous vandalisons, oui, contre le capitalisme, la bourgeoisie et la domination. Et nous en sommes fiers.

Nous détruisons des banques, des magasins, des voitures parce que nous nous rappelons chaque attaque que n’importe quel gouvernement a commis contre la population. Parce que quand une vitrine se brise au milieu de la nuit, il y a un morceau de la hiérarchie, de l’autorité, de la propriété et de la domination qui tombe avec elle … Chaque pierre jetée, chaque feu d’artifice qui éclate, chaque poubelle renversée est un acte de vengeance contre la violence d’Etat que nous vivons chaque jour…

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Porto Alegre

Les fenêtres brisées des agences bancaires de ‘Bradesco’ sont un rappel des millions de reais [monnaie brésilienne, NdT] qui ont été investis dans les Jeux Olympiques; parce que nous n’avons pas oublié.

Nous détruisons des banques parce qu’elles symbolisent le capital et les institutions qui perpétuent le désastre social et “environnemental” dans lequel nous vivons.

Chaque pierre jetée est l’expression de révolte de chacun d’entre nous, fatigués d’être utilisés, manipulés et dominés par ceux qui nous gouvernent, par les médias, les multinationales, Une brique est remplie de rage, de frustration, et plus que jamais de liberté et de désobéissance, de mépris envers la propriété. Une brique dans une vitrine, c’est l’expression de l’insoumission de ces instincts qui n’ont pas été et ne seront jamais domestiqués et pacifiés. C’est la capacité à surmonter les marges de la protestation citoyenne vers le chemin sans limite de la rébellion. Une brique transmet tout le courage de quitter la maison et d’abandonner le rôle de spectateur devant un écran, de sortir en courant dans les rues afin de les transformer en un champ d’action politique.

Les rues, là om nous nous rencontrons, n’appartiennent à personne sauf à la révolte. Les rues ouvrent la voie pour reprendre possession de nos vies, elles ouvrent la voie à l’insoumission et à la dignité. Elles ouvrent des portes afin que chaque personne puisse être responsable d’elle-même sans dépendre d’aucune institution, elles ouvrent des chemins “Nique l’Etat” et de l’autonomie… et nous sommes là parce que notre rage s’étend, contre l’ordre social, pas contre la marionnette qui porte le titre de “président”, mais contre la sucture de l’Etat dans sa totalité… Parce que pour nous, il est évident que les rues crient bien plus que “Dehors Temer”.

Depuis les rues, nous sommes incontrôlables, nous sommes plus forts en complité avec les capuches, et nous pouvons vivre intensément dans des espaces où les banques ne peuvent pas être quelque chose à défendre mais des institutions qui profitent des inégalités, qui arrachent des vies à coups de cartes e crédit et d’intérêts financiers. Là où la voiture de bourges n’est pas un rêve, mais un symbole de vanité; où un magasin vend des privilèges et pas seulement des vêtements… où nous sommes en capacité d’attaquer les structures matérielles de la domination.

Que la répression interne menée par des candidats et des affiliés aux partis politiques ne mette pas fin à notre colère, qu’elle ne mette pas fin aux actions directes…

Nous en avons assez d’être gouvernés…

Nous ne demandons rien, nous allons tout péter…

Pour un soulèvement incontrôlable, pour la révolte, pour l’anarchie

Source (+photos): Cumplicidade (8 septembre 2016)

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Sao Paulo, 1er septembre

Florianopolis

Florianopolis

A Porto Alègre:

 

[Traduit de l’anglais de contrainfo]