Les neufs maison d’arrêt prioritaires dont les terrains devraient être choisis pour le 16 décembre
Neuf sites prioritaires ont été choisis pour construire ces nouveaux établissements. Il s’agit de Nîmes-Alès (450 places), Strasbourg (550 places), Toulouse (600), Nice (650), Avignon-Carpentras (400) et Nantes – Saint-Nazaire (300) ainsi que les départements de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise. 600 places seraient créées dans ces départements.
Plan prisons : Valls force l’allure pour lancer neuf chantiers
Les Echos, 07/10/16 à 06:00
Plus de 3.900 cellules seront réalisées en urgence dans l’Ouest, en Paca et en Ile-de-France. Les préfets ont à peine plus de deux mois pour trouver les terrains.
La mise en chantier de nouvelles prisons pour venir à bout de la surpopulation carcérale, problème patent depuis de nombreuses années, ne devrait plus attendre très longtemps. « D’ici au mois de décembre, les terrains de construction seront identifiés dans les neuf agglomérations pour lesquelles la situation est la plus critique », a annoncé Manuel Valls jeudi, à Agen.
Le Premier ministre, qui s’exprimait devant les élèves de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire, va donner instruction aux préfets des départements concernés pour trouver du foncier « dans les plus brefs délais » à Nîmes, Alès, Strasbourg, Toulouse, Nice, Avignon ou Carpentras, Nantes ou Saint-Nazaire, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne et le Val-d’Oise. La réponse des représentants de l’Etat est attendue pour le 16 décembre par le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas. L’injonction est forcément bienvenue pour l’ancien député socialiste breton. Acquis de longue date à la construction d’établissements pénitentiaires, contrairement à Christiane Taubira, à laquelle il a succédé en janvier 2016, le nouveau ministre de la Justice avait présenté le 20 septembre un plan destiné à dédensifier le parc existant, où sont détenues 68.820 personnes pour 58.500 places.
Livre blanc
Jeudi, Manuel Valls, qui a aussi annoncé un Livre blanc pour les prisons avant mars 2017, est revenu en détail sur ce chantier. Outre la création de 33 établissements pénitentiaires (dont neuf sur les sites précédemment évoqués) et celle de 28 « quartiers de préparation à la sortie » (QPS), déjà annoncées, figurent au programme la réhabilitation de 12 sites et la construction de 16 autres.
La première tranche confirmée par le chef du gouvernement porte sur la construction de plus de 3.900 cellules, sur les 10.000 à 16.000 nécessaires pour atteindre le taux de 80 % d’encellulement individuel. Sa mise en oeuvre va mobiliser 1,16 milliard d’euros, inscrits en autorisation d’engagements dans le projet de budget pour 2017. Restera à mobiliser entre un peu plus de 1 milliard et 2,3 milliards pour boucler le financement. La suite donnée à ce dossier est l’affaire du prochain quinquennat.
Deux nouvelles prisons annoncées près de Marseille et dans le Vaucluse
La Provence, Jeudi 06/10/2016 à 12H00
Comme annoncé ce matin en exclusivité dans La Provence, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé aujourd »hui son plan de construction de 33 nouveaux centres pénitentiaires en France. Dans la région, où le problème de surpopulation est aigu, seraient prévus une deuxième maison d’arrêt à Marseille et un nouveau centre de détention dans le Vaucluse.
D’après nos informations, un établissement de 600 places serait programmé dans la région marseillaise. Il s’agirait d’une maison d’arrêt destinée à accueillir les prévenus en attente de jugement et les condamnés à courtes peines.
Enfin, la création, dans la région, d’un autre centre pénitentiaire devrait être annoncé, ce matin, dans un secteur situé entre Cavaillon et Carpentras.
Trois nouvelles prisons dans le Grand-Est
Est Républicain, 07/10/2016 à 07:06 (extrait)
Pas de répit pour les préfets. Ils cherchaient déjà des places pour les migrants ? Ils vont devoir aussi maintenant se creuser la tête pour dénicher des endroits pour implanter de nouvelles prisons. En visite ce mercredi à Agen, à l’École nationale d’administration pénitentiaire, Manuel Valls, le Premier ministre, a en effet annoncé un programme de construction de 33 nouveaux établissements pénitentiaires (de 100 à 650 places) : 32 maisons d’arrêt et un centre de détention, ce qui représente un total de 16.850 cellules.
Parmi les nouveaux sites, trois dans le Grand-Est : un de 600 places à Nancy, qui compte déjà une maison d’arrêt de 453 places au centre pénitentiaire de Maxéville, un à Châlons-en-Champagne (200 places) et un dernier à Strasbourg (550 places) et ce, alors que le nouveau centre pénitentiaire de Lutterbach (520 places dont 400 en maison d’arrêt), dans le Haut-Rhin, prévu pour 2020, n’est pas encore sorti de terre.
Maison d’arrêt du Mans : création d’un quartier de 90 places
Le Maine libre, 07.10.2016 08:32 (extrait)
Le Premier ministre et le Garde des Sceaux ont annoncé ce jeudi un vaste programme immobilier pénitentiaire.
Ce plan prévoit la création de 33 nouveaux établissements pénitentiaires (soit 16 000 cellules supplémentaires) et la mise en place de 28 quartiers de préparation à la sortie (12 réhabilitations et 16 établissements neufs).
Le Mans a été retenu pour la création d’un quartier de préparation à la sortie de 90 places, et figure à ce titre sur la carte des recherches foncières pour la réalisation de ces projets.
Plan Valls : 2 nouvelles prisons créées à Montpellier et à Béziers
F3 Languedoc-Roussillon, 07/10/2016 à 20:31 (extrait)
Manuel Valls a annoncé la création de 33 nouvelles prisons en France. En Languedoc-Roussillon, 4 nouvelles prisons vont être créées. À Nîmes ou à Alès, dans le Gard. À Béziers et à Montpellier, dans l’Hérault. Enfin, une 4e prison sera créée à Perpignan ou à Narbonne.
Dans le seul département de l’Hérault, deux nouvelles prisons vont être créées. L’une d’entre elles sera construite à Béziers, l’autre à Montpellier. Contrairement à Nîmes (ou Alès), la construction de ces prisons n’est pas une priorité pour le gouvernement. Difficile de savoir dans combien de temps ces prisons vont voir le jour mais une chose est sûre : elles vont être créées, selon le ministère de la Justice.
Nîmes, « premier choix » dans le Gard
Nîmes devrait aussi accueillir une nouvelle prison, la commune est le « premier choix » du ministère de la Justice. Le second choix du ministère est la commune d’Alès, qui pourrait donc finalement être choisie. Pour rappel, Nîmes (ou Alès), fait partie des neuf agglomérations « où la situation est la plus critique » en France.
Perpignan plutôt que Narbonne
Les régions de Perpignan et de Narbonne sont également candidates pour accueillir une nouvelle prison. La commune de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, est le « premier choix » du ministère de la Justice. Narbonne, dans l’Aude, est le second choix.
Une nouvelle maison d’arrêt va se construire, sans doute à Arras, sinon à Saint-Omer
Voix du Nord, 06/10/2016 (extrait)
Un projet a été dévoilé par le gouvernement jeudi 6 octobre. Saint-Omer a été évoqué pour accueillir une nouvelle maison d’arrêt, mais c’est Arras qui aura la priorité.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé hier la construction de 33 nouvelles prisons en France. Dans le Pas-de-Calais, ce sera une nouvelle maison d’arrêt, d’une capacité de 600 places. L’établissement devrait se faire à Arras. Et si ça ne peut se faire là-bas, faute de terrains disponibles par exemple, ce sera à Saint-Omer. On imagine mal les élus arrageois ne pas trouver un terrain pour accueillir un tel équipement. Surtout au regard des emplois qui seront générés. Mais sait-on jamais.
Le choix d’Arras aurait été effectué eu égard à la situation artésienne en matière carcérale. Un arbitrage aurait été demandé à Jacqueline Maquet, députée d’Arras, et à Michel Lefait, celui de l’Audomarois. Chacun aurait convenu qu’Arras avait la priorité. D’une part parce que sa maison d’arrêt est vieille et obsolète. Elle est régulièrement le théâtre d’évasions ou de trafics internes en tout genre. En outre, selon un représentant de la CGT, il y a une importante surpopulation carcérale à Béthune. Et Arras et sa nouvelle structure seraient un (tout petit) peu plus près sur le plan géographique pour absorber le trop-plein béthunois.
Cherbourg en bonne place pour la future nouvelle prison dans la Manche
Ouest France, 07/10/2016 à 15:54
Le Premier ministre a présenté, jeudi 6 octobre, son vaste plan de construction de nouvelles maisons d’arrêts en France. Dans la Manche, les villes de Saint-Lô et Cherbourg-en-Cotentin ont été retenues. Cette dernière est présentée comme « choix n°1 » pour le moment.
Le maire de Cherbourg-en-Cotentin, Benoît Arrivé, a annoncé il y a quelques jours avoir candidaté pour accueillir une nouvelle maison d’arrêt, dans le cadre de l’annonce du ministère de la Justice de vouloir créer de nouvelles places de prison.
Le Premier ministre Manuel Valls a présenté hier plus en détail le plan du gouvernement, prévoyant la création de 33 nouvelles prisons. Dans la Manche, c’est Cherbourg qui semble se distinguer pour l’heure, et fait office de « choix n° 1 » pour le moment, devant Saint-Lô, pour une maison d’arrêt de 200 places, précise le communiqué du ministère de la Justice.
Deux nouvelles prisons en Bretagne
F3Bretagne, 06/10/2016 à 18:07 (extrait)
Ce jeudi, le Premier Ministre et le garde des Sceaux ont annoncé la création de 33 nouveaux établissements pénitentiaires en France, parmi lesquels deux en Bretagne. L’un se situera à Rennes (35) et l’autre à Lorient ou à Vannes (56).
Parmi les 33 nouvelles prisons, deux seront situées en Bretagne. L’une à Rennes (35), avec une capacité de 550 places. La seconde sera sise à Lorient ou à Vannes (56). La ville de Lorient est, pour l’heure, privilégiée dans le projet. Quelque 400 nouvelles places y seront proposées.
Aucun département breton ne figure parmi les neuf pour lesquels « les recherches foncières sont prioritaires ».
Région : où seront situées les nouvelles prisons annoncées par Valls ?
Midi Libre, 07/10/16 12h20 (extrait)
Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, qui accompagnait Manuel Valls, avait présenté le 20 septembre un plan destiné à juguler la surpopulation chronique dans les prisons françaises en construisant notamment de nouvelles cellules. En région, nous annoncions dès mercredi la création prochaine d’un deuxième établissement pénitentiaire à Nîmes. La piste d’une extension de la prison existante est bel et bien abandonnée. Dans le même temps, une prison devrait voir le jour dans l’est du Narbonnais, sans qu’elle fasse partie des neuf établissements prioritaires. Enfin, une prison est prévue à Toulouse et une autre dans le Vaucluse (à Avignon ou Carpentras).
Nouvelle prison de 500 places : Pau, « premier choix » du ministère
La République des Pyrénées, 7 octobre 2016
L’annonce a été confirmée ce jeudi par le Premier ministre, Manuel Valls, lors d’un déplacement à Agen. Le communiqué du ministère de la Justice évoque une maison d’arrêt de 500 places « à Pau (ou à Bayonne) ».
En compagnie de Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, le Premier ministre Manuel Valls est aujourd’hui à Agen. Il a présenté le plan de construction d’établissements pénitentiaires pour lutter contre la surpopulation carcérale, comme il l’avait annoncé le 20 septembre, prévoyant alors 7 000 nouvelles places. « Nous avons un taux de surpopulation de 118 % dans nos prisons, trop de vétusté. Ce n’est pas digne de la France » a déclaré Manuel Valls dans son discours à l’École nationale d’administration pénitentiaire à Agen. « Nous devons arriver à 80% de cellules individuelles. Il faut bâtir 33 établissements supplémentaires. Le Sud-ouest sera concerné« , a-t-il confirmé.
Dont une maison d’arrêt de 500 places à construire dans notre département. « Le Garde des Sceaux suggère une recherche active dans l’agglomération de Pau, préférence de l’État, ou celle de Bayonne », croit savoir la sénatrice Frédérique Espagnac (PS). Le communiqué adressé ce jeudi par le ministère de la Justice évoque en effet une maison d’arrêt de 500 places « à Pau(ou à Bayonne) » – les parenthèses sont dans le texte du communiqué.
7 000 nouvelles places au plan national
Dès vendredi, le préfet, Eric Morvan, recevra la circulaire du ministère lui demandant « de solliciter les collectivités pour faire une évaluation des réserves foncières et devra faire remonter des propositions d’ici décembre », précise la députée Martine Lignières-Cassou (PS).
Selon elle, « le foncier au Pays basque risque d’être moins accessible, plus cher et plus convoité », qu’en Béarn.
On se souvient qu’en 2010, la Garde des Sceaux de l’époque, Michèle Alliot-Marie, avait mis la maison d’arrêt de Pau sur son programme immobilier 2011-2017. Il était envisagé de créer un établissement de 400 à 700 places en remplacement de l’actuelle maison d’arrêt qui peut accueillir 250 détenus. Dans la foulée les communes d’Artix, Lons et Idron avaient déposé leur candidature.
Un agriculteur de Sendets avait également proposé un site. Mais le successeur de MAM, Michel Mercier, choisissait d’abandonner le projet de reconstruction de la maison d’arrêt et d’opter pour une simple rénovation des locaux, dès l’année suivante.
Un site de 2 ha facile à sécuriser et accessible
« On a deux maisons d’arrêt très vétustes, même si à Pau le plan pluriannuel a permis de faire des travaux ces dernières années », remarque Martine Lignières-Cassou. « Mais pour les détenus comme pour les personnels, ce n’est pas encore ça », estime-t-elle.
Quant au maire de Pau, François Bayrou, le projet « l’intéresserait pour récupérer le site ». Dès demain, le préfet pourra prendre son bâton de pèlerin pour trouver le site idéal : un site proche des axes routiers, facilement accessible, sur deux hectares minimum qui peuvent être facilement sécurisés. ça devrait être possible pas trop loin de Pau. Manuel Valls a annoncé que « 40 préfets de département seront destinataires d’instructions pour identifier sur leur territoire les emprises foncières disponibles, publiques ou privées, qui pourraient accueillir les futurs établissements dans chacune des agglomérations du programme, en consultant les élus« .
Les préfets transmettront leurs propositions au garde des Sceaux pour le 16 décembre 2016. Après examen, le Ministre rendra public ses arbitrages définitifs début janvier 2017. Mais le projet des Pyrénées-Atlantiques ne figure pas parmi les « neuf premiers projets prioritaires » identifiés par le ministère de la Justice.