note: est ce que les villes d’Alex , Livron , Loriol, deviennent des zones réservées pour la faune des plantes venimeuses?
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C’est une véritable campagne des extrêmes droites, FN, Riposte Laïque, identitaires, qui a lieu au niveau national pour affirmer leur haine de l’autre. Le 13 septembre, le FN appelait à manifester contre l’accueil de réfugiés à Allex, dans la Drôme. Ce vendredi 30 septembre ce fut à l’appel d’un dissident du FN, proche de Riposte Laïque, élu à la mairie de Viviers, qu’un rassemblement eut lieu à Privas, en Ardèche.
Cette manifestation aurait dû débuter devant le lycée Vincent d’Indy (où des lycéens s’étaient organisés pour défendre un étudiant sans-papier en 2014) afin d’y diffuser leur message haineux. L’information a très vite circulé grâce aux syndicats, au professeur-es, aux associations d’aide au migrants et aux collectifs antifas : la préfecture a interdit la manifestation au départ du lycée, mais a autorisé un rassemblement en face de la préfecture. Encore plus pitoyable qu’à Allex, ils n’étaient qu’une petite quarantaine à vomir leur haine nationaliste et raciste.
En face, fort de plus d’une centaine de personnes, les « Ardéchois-es au cœur fidèle » ont prouvé leur attachement aux principes d’accueil et d’humanisme en soutien aux migrant-es et à la richesse de la diversité culturelle. Un « No Pasaran » repris par tout-es, scandé avec force, a visiblement énervé la police qui a violemment refoulé les citoyen-nes afin que les forces régressives puissent s’exprimer sans obstacle. En effet, nos voix étaient trop nombreuses, couvrant les discours xénophobes et guerriers des fachos.
En ces temps où la guerre ne fait que s’étendre, engendrée par des stratégies géo-politiques dont sont partie prenante nos gouvernements, où les catastrophes climatiques aggravent des situations économiques fragiles dont les pays riches sont à l’origine, nous voyons les victimes s’écraser contre les murs que nos gouvernements érigent, tant physiquement que dans leur discours. On ne peut que faire appel à la mémoire collective, au Conseil National de la Résistance, tant commémoré mais tant ignoré des politiques nationales, que ce soit sur l’économie, le travail, la liberté de la presse, la liberté individuelle… . C’est en répartissant de façon égalitaire les richesses, en traquant toute discrimination, de race, de classe, de genre, de sexualité, de culture, en développant des outils d’émancipation que nous parviendrons à les vaincre.
Une antifasciste ardéchoise