Archives mensuelles : octobre 2016

Après la marche contre la ligne Haute tension On occupe? à Puy Sanière!

dauphiné libéré    le 16/10/2016 à 18:59

La marche contre la THT en images

No THT 05

Suite à la manifestation de cet après-midi, une occupation est en cours à proximité du site d’assemblage de Pierre Plate, Le Serre, Puy Sanières, les personnes sur place ont besoin de renfort ce soir et demain Lundi, les travaux démarrent à 7h, apporter des croissants!

Relayons-nous pour faire vivre la petite cabane de Pierre Plate!

pierreplateplan

Cet après-midi, 350 à 400 opposants aux lignes THT se sont retrouvés à 14h pour une marche d’1h30 à travers Puy-Sanières, suivie d’une assemblée de vallée et d’une soupe party.

On s'active à Pierre Plate!

On s’active à Pierre Plate!

Tchernobyl, Fukushima : les aménageurs de la vie mutilée;association Nuclear Transparency Watch : démission de Michèle Rivasi ?]

reçu par mail

Salut,

Je vous faut suivre ce message de Thierry Ribault envoyé par des amis.
Le contexte. Lors d’une conférence à Paris, intitulée Tcherno23, Thierry
Ribault s’en prend à Michelle Rivasi fondatrice de la CRII-RAD,
laboratoire indépendant dont elle n’est plus membre actif, ancienne
présidente éphémère de Greenpeace France et candidate à la primaire
écologiste. »A Flamanville lors du rassemblement, outre C Duflot, M Rivasi (euro député E. E.Les V. depuis 2009) a pointé le bout du nez. Toutes deux sont candidates à la primaire d’E E L V.
Dans son 4 page de campagne, M Rivasi est : »Écologiste de cœur et de combat, je veux rompre avec la sinistrose du vieux monde et être la porte voix de la dynamique écolo-citoyenne qui invente le monde de demain ». Jusque là on s’en fout!  D’où l’intérêt du texte ci dessous qui démonte comment cette anti Nuc « tripatouille » avec l’association NTW pour nous faire accepter l’idée de vivre en zone irradiée après une catastrophe Nucléaire » Cette dernière, a lancé avec Corinne Lepage quelques mois plus tôt, une association, NTW qui vise à promouvoir la transparence en matière de nucléaire. Au cœur même du projet, Gilles Hériard Dubreuil,
l’un des promoteurs des projets Ethos, CORE et Sage, visant les uns
après les autres à nous habituer à vivre en zone contaminée.
La doctrine de la transparence et de la cogestion post-accidentelle
semble  unir aujourd’hui une parti du mouvement écologiste, obnubilé par
la radioprotection des populations et les promoteurs d’une gestion du
nucléaire plus transparent. C’est ce que tente de dénoncer depuis
plusieurs mois et à travers plusieurs textes Thierry Ribault. D’autres
comme l’ACNM à travers son texte Les luddites et l’usure du vieux monde,
ou Blanchard et Sievert à travers il était une fois la cogestion ont
tenté de mettre le doigt sur la question. Ou encore plus récemment le
texte Sur mesure distribué à Flamanville.

Depuis, Michelle Rivasi, prise la main dans le sac, a démissionné.

Lettre  de thierry Rribault du 8 octobre 2016

M. Drui, « attaché » parlementaire de Mme Rivasi affirmait il y a encore quelques jours au
sujet de la présidence de Nuclear Transparency Watch de Mme Rivasi, fondatrice avec
Corinne Lepage et Gilles Hériard-­‐Dubreuil, en 2013, de cette association européenne au
service de l’accommodation des populations aux dégâts du nucléaire :

« Désolé de le dire ainsi mais cette polémique stérile est fatigante quand on sait les combats menés
inlassablement par Michèle contre le nucléaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous n’avons pas réagi vivement, ça aurait donné l’impression qu’on « devait se justifier » de quoi que ce soit et ça n’est pas le cas,
Michèle a toujours été droit dans ses bottes et a toujours soutenu les militants anti-­‐nucléaires, en France et ailleurs. »

Une série de questions surgissent toutefois au vu de cette assertion.

Si, comme l’affirme M. Drui, il n’y a rien, ou si peu, à « justifier », pourquoi alors annoncer
publiquement, trois jours après, la démission de Mme Rivasi de NTW et de sa présidence ?

Comment un tel revirement est-­‐il possible ?
Il faudrait savoir : NTW pose problème, oui ou non ? Non hier. Oui aujourd’hui,
manifestement, au vu de cette démission. Que la frontière entre hier et aujourd’hui semble
ténue, et les mémoires courtes !
Incidemment, on peut également s’interroger sur le revirement d’un Wladimir Tchertkoff,
qui, le 29 mai dernier, envoyait à la présente liste de destinataires ce message que nous
restituons intégralement pour mieux en prendre la teneur :

« Chères toutes et tous, Cher Yves,
Tu es au courent de l’incident qui a eu lieu à la fin de la table ronde sur Fukushima à Tcherno23, quand Thierry Ribault nous a appris la collaboration des deux députées européennes, Michèle Rivasi et Corinne Lepage, fondatrices de Nuclear Transparency Watch (Transparence dans le contrôle du nucléaire ?), avec Gilles Hériard Dubreuil, le directeur de Mutadis Consultant du consortium Ethos, nommé à un poste de responsabilité de cette ONG européenne.
Je te/nous envoie en pièce jointe avec deux autres documents la transcription commentée de cet incident Tcherno23, à la Mairie du 2 ème arrondissement.
Malgré une certaine accoutumance aux ambiguïtés et aux fausses promesses, -­‐ que j’ai observées et que je dénonce dans mon livre « Le Crime de Tchernobyl, le goulag nucléaire », -­‐ qui aboutissaient à rendre vaines les tentatives d’obtenir de l’Europe des financements pour la poursuite du travail de radioprotection de Vassili Nesterenko, le monde politicien de l’Union Européenne ne finit pas de me surprendre.
J’ai écouté sur internet la présentation de NTW par Corinne Lepage. Les intentions sont excellentes, sérieuses et ambitieuses mais peu crédibles, quand on sait qu’elles ne visent à rien de moins qu’à désarmer les secrets défense des États dans le domaine du nucléaire. La transparence et le nucléaire sont antinomiques.
Aussi je n’arrive pas à m’expliquer la déconcertante présence du manipulateur des consciences dans les territoires contaminés qu’est Gilles Hériard Dubreuil, apparaissant comme secrétaire de NTW aux côtés de nos deux amies antinucléaires, qui le cautionnent. Il me semble représenter le véritable promoteur de NTW. En ce moment-­‐même il prône la transparence nucléaire sur leur site en invitant la société civile à coopérer. Son ton n’est pas celui d’un employé privé de tout pouvoir, comme me l’a présenté Michèle dans notre dialogue à peine amorcé et interrompu par Michel Gueritte. Son ton est celui d’un dirigeant. Et le mot santé est totalement absent de son discours. » .Et voici qu’après ce constat certes mesuré mais sans appel, dans un message daté du 6
octobre, le même W. Tchertkoff, se joint au concert de louanges à l’égard d’une Mme Rivasi
sanctifiée, faisant l’objet, selon Y. Lenoir, « d’attaques insultantes », lui qui a pu « mesurer
son engagement sans faille, cohérent et prospectif depuis 1988 »; ou encore, selon C. Lieber,
une Mme Rivasi victime d’un « procès d’intention et d’attaques virulentes contre les mal
pensants ».
Autant de louanges agrémentées d’une quincaillerie spiritualisante ventant les mérites
d’une nécessaire « écologie intérieure, une écologie de l’esprit », censée nous « efforcer à
respecter la diversité des opinions, des sensibilités, des êtres humains », et nous éveiller au
« souci des équilibres vivants, entre individus, entre groupes, entre méthodes de lutte ».
Tant il est vrai qu’il n’y a aucune insulte vis-­‐à-­‐vis de quiconque dans le fait de fonder et de
présider une association scélérate comme NTW, dont l’objectif clairement affiché est de
contribuer à la propagation de la « culture radiologique » et de préparer les populations à la
prochaine catastrophe nucléaire, culture et préparation qui semblent désormais
ironiquement faire partie des « méthodes de luttes » d’un antinucléarisme new age dont
l’« engagement est sans faille, cohérent et prospectif ».
Il nous est difficile d’interpréter le revirement de W. Tchertkoff et son adhésion
inconditionnelle à un tel tissu d’hypocrites niaiseries, qui prêteraient à rire si elles n’étaient
pas aussi lourdes de conséquences. D’ailleurs, en mai dernier, notre position critique vis-­‐à-­‐
vis des prouesses acrobatiques de Mme Rivasi ne paraissait pas à W. Tchertkoff aussi
« insultante » qu’elle ne lui paraît aujourd’hui. Peut être même W. Tchertkoff aurait-­‐il
accepté, si nous lui avions proposé, de signer, aux côtés de C. Asanuma-­‐Brice, de J-­‐J Delfour,
de K. Kobayashi et de N. Ribault, le texte que nous avons publié sur le site de Sciences
Critiques en août dernier. http://sciences-­‐critiques.fr/tchernobyl-­‐fukushima-­‐les-­‐
amenageurs-­‐de-­‐la-­‐vie-­‐mutilee/  

Que s’est-­‐il passé entre temps ? Nous n’avons pas la réponse.

Mettre en exergue la duplicité de Mme Rivasi, révélée dans l’affaire NTW, duplicité dont l’un
des plus cocasses symptômes consiste à soutenir les initiatives de Y. Bandajevsky tout en
s’alliant à ceux qui ont contribué à son éviction, revient, selon M. Drui, l’« attaché » sus-­‐cité,
à soulever une « polémique stérile ». Or, plutôt qu’une « polémique stérile » -­‐ formule qui n’a
généralement pour autre objectif que celui, précisément, de stériliser ce qui est polémique
et dont on voudrait bien se débarrasser -­‐ ne serions-­‐nous pas plutôt face à un problème
(récurent) de fond quant à l’incohérence et à l’opportunisme politiques de Mme Rivasi et de
l’antinucléarisme dont elle se fait la représentante ?

Si la « polémique » était si « stérile » que le prétendent M. Drui et Mme Rivasi, pourquoi dans
ce cas démissionner de NTW ? Pourquoi ne pas continuer comme « avant », à cultiver le
champ fécond des positions ambigües ?
Manifestement, Mme Rivasi et son aréopage appliquent à la duplicité le même traitement
que celui appliqué par les nucléaristes au désastre nucléaire : d’abord la négation ; ensuite
l’oubli ; enfin, la transformation d’une faillite en élément positif. Une forme de version
politique de ce que certains appellent la « résilience ».

Précisons toutefois, que nous ne sommes pas à la recherche d’une hypothétique pureté,
qualité qui serait censée être attendue de la part de ceux qui prétendent mener des
« combats » pour le compte des autres. Notre propos consiste plus modestement à mettre
au jour les faits, dires et gestes de ceux qui, comme Mme Rivasi, prétendent avoir une telle
qualité.

Persister à nier quand on est pris la main dans le sac, voilà une attitude finalement fort
banale, mais surtout fort peu mature : dans sa vidéo de légitimation-­‐réhabilitation du 26
mai, Mme Rivasi n’annonçait-­‐elle pas que NTW était un outil indispensable à la démocratie
nucléaire ? Or, voici qu’aujourd’hui cet outil ne remplit plus ce rôle pourtant considéré
comme louable quelques semaines auparavant. Et voici que soudain, sa présidente en
démissionne, comme pour se débarrasser d’une patate devenue décidément trop chaude.

Rappelons que l’investissement de Mme Rivasi dans l’association européenne NTW en
collaboration avec les aménageurs de la vie radioactive mutilée, n’avait jusqu’alors soulevé
aucune aversion, en tous cas publiquement, de la part d’un « parterre » se proclamant
antinucléaire … qui, aujourd’hui, applaudit la dite « démission ». Le clan politique se reforme
et se referme, et revient le temps de l’auto-­‐congratulation.

En résumé : avant on ne savait pas ce qu’était NTW et on ne s’en portait pas plus mal; on
ignorait tout autant le fait que Mme Rivasi en soit la fondatrice et la présidente, cela
n’interpellant personne, pas même Y. Lenoir, qui, dans sa Comédie atomique, par ailleurs
remarquable, a omis de faire figurer NTW au titre des acteurs nucléaristes contribuant à la
production d’ignorance qu’il dénonce ; mais maintenant qu’on en sait un peu plus, on se
réjouit du courage sans pareil de « l’amie Michelle » de s’être écartée d’un tel nid de guêpes
(au fait où en est la vice-­‐présidente de NTW, « l’amie » Corinne Lepage ?).

Pourtant, lors de sa défense et illustration de NTW, le 23 avril dernier à Tcherno23 à Paris,
Mme Rivasi avait argué de la nécessité d’être « tolérant » vis-­‐à-­‐vis de toutes les idées (y
compris donc celles d’un Lochard, ou d’un Hériard Dubreuil -­‐ secrétaire et membre de NTW
-­‐ et consort), qu’il fallait faire preuve d' »ouverture », de « pluralisme » et que NTW était une
instance idéalement adaptée à un tel « dialogue au niveau européen ». Aujourd’hui Mme
Rivasi quitte le bateau qu’elle a construit, pour des raisons qui n’ont bien sûr rien à voir avec
la mise au grand jour, le 23 avril dernier, de sa compromission, et elle invoque des « attaques
venant de l’interne » : il n’aura fallu à Mme Rivasi que trois ans pour se rendre compte qu’elle
n’était plus en accord avec ce qu’elle avait créé en 2013, et qu’il était temps que cela cesse.
Trois ans pour prendre la décision de « ne pas continuer à cautionner des projets qui ne
correspondaient plus à mes attentes » (sic). Trois ans, que l’on s’efforce aujourd’hui
d’oublier tant ils ont été mis au service de la propagande de Hériard-­‐Dubreuil et de la clic
d’aménageurs des dégâts nucléaires, comme nous l’avons rappelé dans notre analyse –
décidément peu lue – relative aux activités de NTW, ci-­‐jointe en document attaché et
disponible sur le lien suivant :

https://drive.google.com/file/d/0ByrSSqd2fXGOa3ZER2pRcGptZmM/viewhttps://drive.google.com/file/d/0ByrSSqd2fXGOa3ZER2pRcGptZmM/view

lettre de  Thierry Ribault en PDF

[NoTHT05] Grande marche collective

grande marche

Contre la THT rendez vous pour une grande marche collective

14h : retrouvons nous à l’aire de Pierre Plate à Puy Sanières contre la
THT.
Soyons le plus nombreux possible à manifester contre le projet de RTE de
plus en plus décrié dans la vallée, et pour cause… !

Parking : à l’aire de pique nique de Pierre Plate (prendre la route
marquée Le Serre)
Pour ceux qui ne savent pas où se situe l’aire, des personnes seront
présentes pour vous guider.
Il y aura aussi un fléchage aussi bien pour ceux qui viennent de Savines
que pour ceux qui viennent d’Embrun.

17h : Assemblée de vallée pour poursuivre la lutte
Rendez vous à Pierre Plate

18 h : Soupe party parce que la lutte sans la fête, c’est pas rigolo !
Ramène ta bonne humeur, on s’occupe de la soupe et de la sono !
Sans nucléaire et sans RTE, on vivra mieux !

Valence (Drôme) [terrorisme d’état] TGI premier acte du procés de la mutinerie du 25//09centre pénitentiaire

 dauphiné Libéré 14/10/2016 à 14:40

DRÔME Mutinerie au centre pénitentiaire de Valence : l’affaire renvoyée au 6 janvier

14 H 40 : l’affaire est renvoyée au 6 janvier.à 14h

14 H 22 : les trois prévenus, Omar Top El Hadj, Aziz Bouzida et Joseph Marino, présentés devant le tribunal correctionnel de Valence dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate, ont demandé un délai afin de préparer leur défense.

10 H 24 : accès filtré par les policiers, interdiction de stationner. Ce vendredi matin, le palais de justice de Valence est placé sous très haute surveillance.

Un important dispositif de policiers quadrille le secteur. Plus de 50 effectifs de la Direction départementale de la sécurité publique de la Drôme, et des hommes de l’unité d’élite du RAID sont mobilisés.

Les trois hommes, qui étaient, le 25 septembre, détenus dans le quartier maison centrale du centre pénitentiaire de Valence, pourraient être présentés, dans l’après-midi, au tribunal correctionnel, dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate.


 France bleu drome Ardèche vendredi 14 octobre 2016 à 16:04

Mutinerie à la prison de Valence : procès des 3 détenus renvoyé au 6 janvier

60 policiers dont une équipe du RAID étaient mobilisés, ce vendredi, devant le palais de justice de Valence.
60 policiers dont une équipe du RAID étaient mobilisés, ce vendredi, devant le palais de justice de Valence.

Les trois détenus, suspectés d’être responsables de la mutinerie à la prison de Valence ont été présentés devant le tribunal correctionnel, ce vendredi. Un important dispositif de sécurité a été déployé. Le procès d’ Omar Top El Hadj, Aziz Bouzida et Joseph Marino a été renvoyé au 6 janvier.

Ce vendredi matin, les trois détenus suspectés d’être à l’origine de la mutinerie de la prison Valence, du 25 septembre, ont été déférés devant le parquet. Omar Top El Hadj, 37 ans, Aziz Bouzida, 28 ans, et Joseph Marino, 42 ans, ont ensuite été présentés au tribunal correctionnel, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.

Ces trois détenus sont suspectés d’avoir agressé des surveillants de la prison de Valence, le 25 septembre dernier, puis d’avoir dérobé les clefs pour ouvrir plusieurs cellules d’un des bâtiments de la « maison centrale » du centre pénitentiaire de Valence. Des caméras, des réfrigérateurs, des machines à laver, des téléviseurs, des vitres avaient également été cassées. Des matelas avaient été incendiés.

60 policiers mobilisés dont une équipe du RAID

Un de ces trois détenus, Omar Top El Hadj, 37 ans, a été condamné pour braquages et tirs sur des policiers et il s’était évadé de la « maison centrale » de Moulins en 2009.

Ce vendredi matin, le dispositif de sécurité mis en place au palais de justice de Valence était donc très important. Une soixantaine de policiers ont été mobilisés, dont une équipe de l’unité d’élite du RAID. Tout le monde, même les avocats des trois détenus ont été fouillés à l’entrée. Dans la salle d’audience, une douzaine de policiers étaient présents. Dans le box des prévenus, trois policiers étaient mobilisés ainsi que trois hommes de l’unité d’élite du RAID, cagoulés.

Une vingtaine de policiers, dont trois du RAID étaient présents dans la salle d'audience, ce vendredi, au palais de justice de Valence. - Radio France
Une vingtaine de policiers, dont trois du RAID étaient présents dans la salle d’audience, ce vendredi, au palais de justice de Valence.

Procès des 3 détenus renvoyé au 6 janvier

Les trois détenus ont demandé un délai afin de préparer leur défense. Leur procès a donc été renvoyé au 6 janvier prochain.


Le spectacle continue.. » Derrière le spectacle, il y avait la vie réelle  qui a été déporté à l’écran »

Une audience qui s’est déroulé, là encore, placée sous très haute surveillance avec fouille à corps des proches des inculpés à l’extérieur du TGI et avant d’entrer en salle d’audience contrôle des papiers d’identité et téléphone au fichier central.

 

[Terrorisme d’état] UN nouveau centre pénitentiaire en Polynésie

Après le rassemblement du 13/:10 devant le TGI de Valence pour la comparution de A.


La prison de Papeari sort de terre

pour nous c’est important  de  faire savoir à toute et tous la propagande déversée à la fin de formation  des surveillants.. et surtout comment l’état français propose du travail à des  personnes qui ont servi de  test  après Tchernobyl le dernier essai nucléaire a eu lieu en1996.  dans le pacifique pour parfaire les projets Ethos, CORE et Sage. Cette année est  charnière  pour la carrière politique de Michel Rrivasi c‘était la fin de la présidence à la Criirad, car il fallait qu’elle se présente avec l’étiquette du Parti socialiste La politique française est utile  pour pacifier et utiliser à leur profit les populations  des îles  du pacifique:

Concernant cette nouvelle Infrastructure de contrôle la politique coloniale: le futur centre pénitentiaire de Papeari. (voir l’article consacré à ce centre pénitentiaire ici)

On publie un texte trouvé sur internet,après cet article du canard enchaîné

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 ceci:

Cérémonie de fin de formation et de baptême de la 190ème promotion de surveillants présidée par Manuel Valls, Premier ministre
le 10/10/2016


Jeudi 06 octobre 2016 s’est déroulée la cérémonie de fin de formation de la 190ème promotion de surveillants. Cette cérémonie était placée sous la présidence de Monsieur le Premier Ministre Manuel Valls, accompagné de Monsieur le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, Monsieur Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au commerce extérieur et député de Lot-et-Garonne, Monsieur Philippe Galli, directeur de l’administration pénitentiaire, Madame Patricia Willaert, préfet de Lot-et-Garonne, et Madame Sophie Bleuet, directrice de l’Enap, en présence des autorités civiles et militaires du département, des élèves et stagiaires, des personnels de l’Ecole et des familles et invités des élèves mis à l’honneur.

La 190ème promotion de surveillants comprend 369 stagiaires : 277 hommes et 92 femmes. Elle est composée pour plus de la moitié d’élèves polynésiens : 218 élèves recrutés localement, sur près de 7.000 candidats. Ils rejoindront la Polynésie française, entre le 13 octobre et le 20 décembre, en raison du délai de livraison du centre de détention de Papeari. Cette promotion compte également 39 élèves impliqués dans le dispositif du défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées.

Lors de son discours, Sophie Bleuet, directrice de l’Enap, a tenu à remercier les élèves Polynésiens pour leur comportement exemplaire et la chaleur humaine qu’ils ont communiquée durant leur formation :

« Ils ont éclairé le campus, et même la ville d’Agen, de leur gaité, leur joie de vivre, leur sens de l’échange et du partage. Ils ont ravi leurs collègues et hiérarchies des établissements de stage, par leur curiosité, leur disponibilité sans faille. Ils sont courageux, attachés à leur culture et leur famille. »

« Ces jeunes professionnels sont les forces vives qui vont rejoindre leurs collègues de terrain, collègues qui les attendent tant, pour compléter leurs rangs et pour leur amener ce souffle nouveau que les stagiaires doivent apporter sur le terrain depuis l’Ecole ».

Lire le discours de Sophie Bleuet, directrice de l’Enap

Lors de la cérémonie, le Premier ministre, le garde des Sceaux, le directeur de l’administration pénitentiaire et la directrice de l’Enap ont remis la médaille pénitentiaire à quatre personnels de l’Ecole, puis la médaille de l’Ecole au major de la 190ème promotion et les attestations de formation aux lauréats.

Les élèves surveillants, lieutenants pénitentiaires et directeurs des services pénitentiaires ayant participé au défilé ont ensuite chanté pour la première fois « l’Enapienne ». Pendant les répétitions du défilé à Satory, les élèves ont vite saisi l’importance du chant militaire pour la coordination de l’ordre serré. A l’instar des troupes présentes pour la préparation de la fête nationale, les élèves de l’Enap ont alors rédigé un chant propre à l’administration pénitentiaire. Ainsi « L’Enapienne » a trouvé ses vers entre Satory et les Champs Elysées. Ce 6 octobre, les élèves se voyaient honorés de présenter ce chant devant le Premier Ministre et le garde des Sceaux.

Voir les paroles de l’Enapienne

Présents à l’Enap à l’invitation de la section rugby de l’Ecole, la sélection nationale militaire du rugby XV du Pacifique assistait à la cérémonie. Le XV du Pacifique est une sélection composée des meilleurs joueurs de rugby originaires des différentes îles du Pacifique au sein des forces armées : Armée de Terre, Marine Nationale, Armée de l’Air et Gendarmerie Nationale. Le XV du Pacifique vise à promouvoir le rugby au sein et à l’extérieur des armées mais aussi les valeurs ancestrales des îles du Pacifique. Le XV du Pacifique a offert une version a capella de la Marseillaise au Premier ministre et à l’ensemble des participants à la cérémonie.

Le Premier ministre a pris la parole. Il a évoqué le projet d’extension de l’Ecole, souhaité par les élus du Lot-et-Garonne. « L’extension est à envisager rapidement et Agen est une option naturelle. Votre école sera en première ligne pour accueillir les futurs élèves », a-t-il assuré. Il a, par ailleurs, annoncé 6 millions d’euros pour perfectionner les missions de l’Enap. Cette enveloppe servira notamment à « la sécurisation du domaine et des bâtiments de formation aux techniques d’intervention et au tir ».

Le Premier ministre a également fait plusieurs annonces, d’un point de vue national cette fois-ci.

Lire le discours de Manuel Valls, Premier ministre

Manuel Valls et Jean-Jacques Urvoas ont ensuite assisté à une présentation des actions de formation de l’Ecole dans le domaine de la lutte contre la radicalisation violente et à un atelier « techniques d’intervention et de menottage » au bâtiment de simulation.

Ils ont ensuite remis la médaille souvenir du défilé au peloton et aux encadrants qui ont participé au défilé sur les champs Elysées le 14 juillet dernier.

A l’issue de la cérémonie, une centaine d’élèves polynésiens a offert aux personnes présentes sur le campus le traditionnel Haka. Les élèves ont ensuite entonné des chants polynésiens et organisé une démonstration de danses tahitiennes pour conclure cette belle matinée teintée de fierté et d’émotions.

 

[Besançon] La préf’ envoie ses chiens chez deux anarchistes – Solidarité face à leurs coups de pression !

Coups de pression et intimidations contre deux anarchistes du réseau de solidarité avec les sans-papiers à Besançon.

oiseauxLe sale travail du secrétaire général de la préfecture du Doubs, Jean-Philippe Setbon, a été mis au grand jour à Besançon à travers la publication de deux articles : le premier, sous le titre « Besançon : un ragoût préfectoral particulièrement écœurant  », publié sur le blog du Libertaire Bisontin et l’autre intitulé « La charité : parfait alibi de la machine à expulser » qui comporte l’encart « Une pourriture nommé Setbon » publié dans le journal « Séditions » n°8 du mois de septembre 2016.

Jeudi 6 octobre en début de matinée, les flics ont débarqué aux domiciles de deux personnes, qui s’impliquent activement dans le réseau de solidarité avec les migrants à Besançon. Après avoir fouillé leurs appartements, embarqué ordinateurs, portables, brochures et journaux, les chiens zélés de la préf’ les ont placés en garde-à-vue pour « injures et diffamation par voie de presse » à l’encontre du responsable de la préfecture Jean-Philippe Setbon. A leurs sorties de GAV dans l’après-midi, les flics leur ont notifié qu’aucune poursuite judiciaire ne sera menée à leur encontre, mais ont toutefois annoncé continuer leur enquête pour retrouver le/les auteur/s du deuxième article publié dans « Séditions ».

Bien évidemment, nous ne discuterons pas des termes employés pour qualifier cette pièce maîtresse de la machine à expulser et à enfermer les migrants. Discuter de l’emploi de quelques mots, ce serait précisément cautionner la logique du pouvoir en reconnaissant ses lois. Rappelons juste que la « diffamation publique » correspond entre autre à rendre public des faits imputés à une personnalité visant à lui nuire, soit à « porter atteinte à l’honneur d’une personne physique et/ou morale ». Concernant le cas dont il est question ici, cela peut concerner autant le secrétaire général de la préfecture que l’institution d’État elle-même qu’il représente.

Il serait difficile, à travers cette opération d’intimidation, qui a été rendue possible grâce à l’élargissement des pouvoirs répressifs de la préfecture par la pérennisation de « l’état d’urgence » de ne pas y voir une volonté de briser la solidarité avec les migrants qui tente de se mettre en place à Besançon, hors de tout appareil co-gestionnaire et d’assistanat. De fait, l’État, par l’intermédiaire de la préf’, tente de marginaliser la frange la plus radicale du réseau de soutien aux sans-papiers, qui entend lutter contre les frontières, les États et les camps de rétention dans lesquels sont enfermés les migrants. Par ailleurs, il est évident que la préf’ ne supporte pas le fait que les rafles et les expulsions de sans-papiers ne puissent pas se passer sous silence (Rappelons que Setbon est en charge de la politique migratoire au sein de la direction de la préfecture du Doubs). Cet homme de main de la machine à expulser, qui ne se limite pas à obéir aux ordres mais assume et justifie entièrement les rafles et les déportations, s’était illustré par le passé de la même façon, notamment à Poitiers aux côtés de Tomasini, en harcelant les « no borders ». Setbon, comme tant d’autres, travaille chaque jour à rendre un quotidien invivable à celles et ceux qui se retrouvent sur les routes de l’exil, en quête d’un endroit plus sûr… Son gagne-pain, c’est la misère de milliers de personnes. Son monde, c’est celui des charters, des camps, des centaines d’uniforme qui contrôlent dans les gares et les aéroports, des barbelés, des check-point… Nos perspectives sont celles d’une vie débarrassée de l’autorité, des papiers qui te donnent un laisser-passer mais nous attachent toutes et tous à une pseudo-identité, à un quelconque État que nous n’avons pas choisi.

Comme affirmait un tag sur les murs de la mairie à la fin du mois d’août à Besançon : « Qui expulse récolte notre rage ! ». Continuons à harceler les expulseurs !
Amplifions la lutte contre la machine à expulser et ses rouages !

Des anarchistes solidaires, de Besançon et de ses environs.

[Publié sur indymedia lille, lundi 10 octobre 2016]

valence[Drôme] un établissement d’esthétique du corps attaqué à la voiture belier

note: lire sur l’esthétique du corps ici

dauphiné libéré 13/10/2016 à 09:37

Valence : une salle de sport attaquée à la voiture-bélier

 

Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 0h30, la salle de sport Fitness Park, située rue du Dr Abel, à Valence, a été attaquée à la voiture-bélier.

Le véhicule, volé, a été projeté dans la vitrine puis incendié. Selon le gérant, présent sur place ce matin, la partie accueil a été endommagée. Les machines sont intactes mais couvertes de suie. L’enseigne, qui accueille près de 3 000 clients poursuit ses activités dans une salle située sur la même place. Les policiers valentinois ont ouvert une enquête.


 France bleu drome Ardèche le  13 octobre 2016 à 12:18

Une voiture a foncé dans une salle de sport à Valence

Toute la façade est à refaire, à l'intérieur, il faut nettoyer la suie qui a recouvert les machines, les sols et les murs - Radio France

Une voiture est rentrée dans une salle de sport, dans la nuit de mercredi à jeudi, rue du docteur Abel à Valence. La voiture a ensuite été incendiée. Le ou les occupants de la voiture n’ont rien volé. La salle de sport va devoir fermer au moins une semaine le temps de réparer les dégâts.

Vers minuit, les pompiers valentinois sont appelés sur un feu dans une salle de sport, rue du docteur Abel, à Valence. Sur place, ils découvrent une voiture, encastrée dans la façade. Peu de temps après, le manager de la salle de sport qui rentrait chez lui voit les flammes et les pompiers en intervention. Nicolas a d’abord pensé à un incendie accidentel : « Je me suis dit, c’est un cendrier qui a pris feu et quand j’ai vu la voiture, j’ai compris que c’était intentionnel ». Le gérant de la salle, Sébastien Rozier, explique que « c’est purement et simplement un acte de malveillance, un acte gratuit, rien n’a été volé« .

Notre-dame-des-Landes : à propos de l’attaque des journaflics de France 3

lu Brèves du Désordre

Indy Nantes, mercredi 12 octobre

Ce communiqué sur l’attaque des journalistes de FR3 à l’occasion du week-end organisé par les associations citoyennistes contre l’aéroport a été publié dans le Zadnews du 10 octobre. Le texte qui suit répond à la réécriture du communiqué qui a été effectuée dans le Zadnews et à 2 notes qui se réfèrent à cette action.

Alors les collabos, ça roule ?
Quelques mots à propos d’une dissociation

On se dissocie. Bien sûr. On se dissocie de vos fêtes, vos kermesses ne nous mettent pas en liesse. Elles participent activement au processus de pacification en cours, à la massification du mouvement où l’on consomme au bar « pour la lutte » afin de se donner bonne conscience. Où on use de bâtons qui se plantent volontiers dans les sols mais ne finiront jamais dans les gueules de la flicaille. On nous baratine avec une rhétorique pseudo-offensive mais nous ne sommes pas dupes. La seule offensive que vous menez c’est contre nos manières de lutter. Nous refusons d’être assimilé-e-s.

Nous entendons beaucoup de critiques sur l’ACIPA et autres associations citoyennistes, notamment exploiteuses d’animaux. Mais ces groupes émergent précisément parce que nous taisons nos critiques et émoussons nos actes. Une fois de plus, sauvegarder l’unité. Nous voulons mettre des actes sur les mots. Nous ne voulons pas rester spectatrices ni même acteurs, filmées, montés au nom d’une mise en scène de lutte, stratégique, médiatique.
Nous avons un goût amer dans la bouche, voir tous ces journalistes comme des mouches à merde tournicoter autour de cette mascarade. On se fout de savoir ce qui est dit de nous. Nous voulons la liberté, pas un reportage sur la liberté. Pour nous, les journalistes ne sont que des flics sans uniforme, venant asseoir la démocratie et légitimer le pouvoir.
Docu au 20h si t’es sage et que tu respectes l’ordre d’un côté ; feu et images d’émeutes pour faire flipper le citoyen si tu débordes de l’autre. Nous sommes contre toutes les images. On ne veut pas d’une vie à travers un écran, ou une lentille de caméscope, on veut une vie pleine et intense.

Pour toutes ces raisons, cet aprèm, entre chaleur et appréhension, on a fendu la foule de ce bal pas si masqué, pour attaquer des voitures FR3, bien que gardées et entourées d’un comité de citoyens vigilants. Nous avons fait sauter des pares-brises, tapé et gazé des journaleux et les personnes qui les ont défendu.
On a fait ça pour le plaisir, pour repousser nos limites et affronter nos peurs, pour se dissocier de vous et de votre sale manie de tout pourrir, et pour affirmer des positions claires contre cette indifférence générale.

Une poignée contre tout. Nous sommes irritant-e-s, nous reviendrons.

Ne dites pas que nous sommes peu, dites simplement que nous sommes déterminé-e-s.

Quelques folles/fous à lier, blindé-e-s enfouraillés.

PS : dans l’adrénaline de l’affrontement, des mots comme « fils de pute », « putain » ont pu être entendus. La personne s’excuse auprès des travailleureuses du sexe et leurs alliées. Dans cette situation de stress, du langage appartenant à ce monde de domination a été émis. Encore beaucoup de réflexes à déconstruire…

PPS : quand faut y aller, faut y aller !

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On a lu le Zadnews. Et on a été surpris-es et saoûlé-e-s. Parce qu’on avait écrit un communiqué manuscrit pour expliquer nos motivations et nos sentiments quant à l’attaque des journalistes de FR3 qu’on a réalisé samedi 8 octobre. Ces ordures étaient présentes à l’événement inoffensif organisé par les organisations citoyennes qui s’opposent à la construction d’un aéroport, tout en étant complaisantes à l’égard du monde qui le produit. Nous avons voulu faire savoir qu’il n’y avait pas de consensus ici sur leur présence sur la Zad.

Parce que le communiqué était manuscrit, anonymisé à l’aide d’une écriture « neutralisée », et qu’on aurait bien aimé voir dans le journal une photocopie pure et simple, on n’a pas compris pourquoi il avait été entièrement retranscrit à l’ordinateur, sans même un mot qui puisse en informer la lectrice. Parce que la retranscription a perdu des mots, en a ajouté, en a modifié plusieurs, a été entièrement écrite en lettres capitales (qui signifie, dans l’usage, que l’on crie…), que certaines féminisations ont disparu, la lecture était rendue difficile et l’esprit initial de nos propos entamé. Il sera donc publié sur internet dans sa version initiale.

Il y a aussi dans le Zadnews un mot sur le fait que des « personnes qui montaient le stand de prévention et réduction des risques des potes de Techno+ » ont été « attaqués » et « gazés » par nous-même, « avant » que nous ne nous en prenions aux journaleux. Peut-être que ce mot en a trompé certain-e-s, car il est tout simplement et sciemment mensonger. Le fait qu’il ait été placé juste avant notre communiqué mal retranscrit ne peut être vu que comme une volonté de discréditer l’action et ses motivations.
Nous avions prévu de nous en prendre aux journalistes de FR3, et conformément à nos pronostics, une foule de plusieurs dizaines de personnes ont tenté de s’interposer entre nous et eux, et de nous maîtriser. Malheureusement pour eux, nous étions préparé-e-s, équipé-e-s et déterminé-e-s et cela nous a permis de repartir sans encombres. Arrivé-e-s à l’orée de la forêt, il a été crié aux dernières personnes qui tentaient de nous poursuivre avec des bâtons les mots relatés, à savoir que nous n’étions pas dans un espace de fête, mais de lutte. Ils n’ont pas osé nous suivre dans les bois.

Toutes ces personnes, tranquillement assises par terre à proximité des journalistes avant notre irruption, se sont levées d’un bond pour empêcher notre action, au moment précis où le premier pare-brise de France 3 tombait. Les gens qui ont pris des coups et du gaz ont toutes à ce moment pris position pour les journalistes, contre nous. Il nous paraît donc logique qu’il n’ait pas été fait de distinction entre eux et les salopards qu’ils ont sans succès tenté de protéger, voire de « venger ». Nous ne savions absolument pas où pouvait bien se trouver le stand de Techno+, et nous nous en foutions, puisque notre objectif était de nous attaquer à des journalistes, à leur matériel et à ceux qui les protègeraient.

On nous reproche ensuite, dans un style laconique et nonchalant, d’être des « flics de la Zad », et de « n’être que le triste reflet de l’autorité que [nous] croy[ons] combattre », et ça, parce que nous nous sommes équipé-e-s de gazeuses et d’armes contondantes. La belle affaire !

Nous savions que les participant-e-s à cette mascarade étaient dans leur grande majorité hostiles à ce genre d’action contre les journalistes, parce que c’est pas le moment, qu’il faut maintenir l’unité, qu’ils disent des trucs sympas sur la lutte, bla bla bla. Nous savions aussi que ces participant-e-s étaient des milliers, voire des dizaines de milliers. Nous étions bien moins nombreuses (entre 3 et 5 si on en croit nos détracteurs littéraires). Mais nous n’avons pas voulu voir cette dissymétrie apparente comme un obstacle infranchissable à la réalisation de nos envies de conflictualité avec ce monde de merde. C’est pourquoi nous nous sommes équipé-e-s d’outils nécessaires à l’affrontement éventuel avec une foule hostile et déterminée à nous empêcher d’agir. En l’occurence des gazeuses manuelles et des barres, ainsi que l’effet de surprise sur lequel nous pouvions compter. C’est cette préparation, associée à une certaine détermination, qui nous a permis d’attaquer là, alors que les conditions contextuelles semblaient délicates.
Nous ne fétichisons pas les armes, mais nous ne les diabolisons pas non plus. Nous les utilisons lorsqu’elle semblent nécessaires à la réalisation de nos actions, et c’est tout ce qui nous importe à leur sujet. Pour finir, nous trouvons cocasse de se faire accuser d’être des flics lorsque nous tentons de propager le désordre à quelques-un-e-s, alors que ceux qui nous accusent ont vainement tenté à des centaines de rétablir l’ordre.

Bref, tout cela pour dire que vos critiques si prévisibles nous font plutôt sourire. Ça nous plaît surtout que les journalistes se sentent en danger, même lorsqu’ils pensent être protégés par une foule de citoyen-ne-s inoffensifs et de pacifistes violents. Si la majeure partie des journalistes présents étaient bien souvent arrivés en voiture banalisée, ceux de France 3 se sont sentis protégés, et ont posé leur camion de retransmission sérigraphié en plein milieu de la foule de Woodstock-en-Zad, rassurés, du haut de leur arrogance. Gageons qu’ils s’en sont retournés aigris et rageurs de se rendre compte que, malgré tous leurs efforts, la Zad n’est pas encore l’espace totalement pacifié qu’ils croyaient trouver.