Archives mensuelles : septembre 2016

[Lampedusa, Italie] Hotspot en feu !

le Chat Noir Emeutier

[Note: les Hotspots sont des structures installées par l’Union Européenne dans certains États pour identifier rapidement, enregistrer et prendre les empreintes digitales des Lampehotspotmigrants entrants] nous apprenons des médias que le 24 août, à 20h30, un groupe de personnes enfermé dans le Hotspot de Lampedusa a incendié des matelas, causant des dégâts à une cellule du rez-de-chaussée, une zone où les migrants mineurs sont retenus.]

Il semblerait que les pompiers soient rapidement intervenus, ce qui aurait limité les dégâts à une cellule seulement. Selon la presse locale, la fumée aurait asphyxié un jeune migrant.

Cet événement n’était pas la première révolte qui a éclaté depuis que le centre de rétention de Lampedusa est devenu un hotspot. Le 18 mai de cette année, une révolte a sérieusement endommagé une partie de la structure et une des trois unités du centre a du être fermée. La protestation a débuté lorsque les autorités préparaient des expulsions en masse vers la Tunisie, après des jours d’agitation parmi les personnes enfermées dans le Hotspot, qui protestaient contre l’identification obligatoire.

Solidarité avec les migrants en lutte contre l’identification, la rétention et les expulsions !

[Traduit de l’italien de Hurriya]

Dublin (Irlande) : beau comme une prison pour mineurs en flammes

Brèves du Désordre

Dublin : des mineurs incarcérés font l’émeute pendant des heures, prennent le contrôle de la prison et y foutent le feu

Dans la nuit du lundi 29 août 2016 pendant une émeute, un certain nombre de prisonniers de l’imfâme prison pour mineurs “Oberstown” sont parvenus à atteindre les toits après avoir piqué les clefs à un maton et foutu le feu. Le feu a commencé vers 20h et a causé d’énormes dégâts aux infrastructures de la prison.

Un nombre important de prisonniers a été vu sur le toit d’un des bâtiments de la prison, profitant d’une grève des matons qui se tenait devant la taule. Les matons décérébrés ont organisé l’interruption des huit heures de travail, prétextant le fait d’être régulièrement la cible des jeunes enfermés. Disons que nous n’avons aucune sympathie pour les matons, et tout particulièrement pour le maton qui a été blessé et envoyé à l’hôpital pour avoir tenté de stopper le tumulte sur les toits de la taule.

Selon les médias, les émeutes ont continué pendant plusieurs heures et les ERU (les flics anti-émeutes irlandais) ont été envoyés à l’intérieur parce que les jeunes avaient pris le contrôle de la prison !

L’émeute s’est déroulée seulement deux semaines après que cinq autres jeunes ont réussi à escalader les barrières de cette prison pour mineurs à l’aide d’une échelle volée dans une réserve et en attaquant les matons qui se sont interposés. Les cinq évadés, qui étaient armés de battes et de clubs de golf, ont seulement été rattrapés après une opération policière de grande ampleur avec des flics armés jusqu’aux dents et de chiens.

[Traduit par Lechatnoiremeutier de l’anglais de Fire on the Horizon, 2016/09/02]

note:“Les Antifascistes allemands à Barcelone (1933-1939)

 on a lu  dans le livre  d’Abel Paz un anarchiste espagnol Durruti . »Ascaso et Durruti… eux qui systématiquement  niaient la totalité des lois et des blocs politique ne pouvaient  résider quelque part qu’illégalement Iils choisirent de se rendre en Allemagne ils arrivèrent à Berlin  en octobre 1928 où ils furent reçu par Augustin Souchy lequel tint conseil avec Rudolf Rocker. puis Rocker se mit en contact avec le poéte libertaire Erich Mühsam …. »enfin grâce à ce livre o publie cette page

0 Pág. 20 €. Isbn 978-84-934745-3-9

Une présentation de ce livre aura lieu à Barcelone (au CCCB, Centre de Culture Contemporaine de Barcelone), le VENDREDI 25 FÉVRIER 2011 à 19 heures en présence des auteurs.

Nous saluons la sortie de ce livre-document en espagnol sur l’action des volontaires allemands en Catalogne et en Aragon en 1933-1939, en espérant que cela tentera des éditeurs français car le sujet a été très peu traité jusqu’ici.

Grâce au récit d’Antoine Gimenez et avec l’aide de nombreux collaborateurs dont Dieter Nelles et Marianne Kröger, nous avions effectué quelques recherches sur les volontaires allemands en Espagne et notamment sur le DAS [1].
Nous sommes d’ailleurs toujours en panne quant à l’identification de Otto, l’ami allemand d’Antoine, qui aurait participé à la Résistance en France dans la région de Limoges [2].

Sur l’histoire du DAS en Espagne, on peut aussi se rapporter au précieux ouvrage en français de Marianne Enckell “Pour le bien de la révolution [3] paru en 2006 aux éditions du CIRA de Lausanne, dont l’une des parties est consacrée au journal d’Edi Gmür, volontaire suisse (de langue allemande) du Groupe International de la colonne Durruti.

Enfin grâce au livre “Barcelona Mayo 37. Testimonios desde las barricadas” de Carlos García, Harald Piotrowski et Sergi Roses, paru à Barcelone aux éditions Alikornio en 2006, on en apprend un peu plus sur les activités du DAS au moment de la bataille de Barcelone [4].

Les auteurs

On retrouve ici réunis les travaux de Dieter Nelles [5], d’Ulrich Linse, d’Harald Piotrowski et de Carlos García.

Dieter Nelles : il est précisé dans la présentation [voir texte plus loin] que l’idée du livre est née de la lecture de son article “La légion étrangère de la révolution. Anarcho-syndicalistes et volontaires allemands dans les milices anarchistes pendant la guerre civile espagnole”, reproduit dans le chapitre III. Dieter a aussi rédigé maintes notices biographiques dont celle d’Anne-Marie Götze [qui a épousé Stig Dagermann en 1943] et une notice sur la FAUD [Freie Arbeiter Union Deutschland], toutes placées en appendice du livre.

Ulrich Linse enseigne à l’Ecole Universitaire des sciences appliquées de Munich, dans la spécialité “Mouvements sociaux alternatifs depuis le deuxième Empire allemand jusqu’à la République fédérale allemande”. Il a rédigé le chapitre II intitulé : “Le groupe des anarcho-syndicalistes allemands (DAS) en Espagne”, et qui comporte deux parties :
- Espagnols dans l’exil allemand et Allemands en tant que touristes révolutionnaires en Espagne (1900-1933)
- Le groupe DAS à Barcelone de 1933 à 1936

Harald Piotrowski est licencié en philologie française et castillane, professeur d’allemand et traducteur. Il vit à Barcelone.
Carlos García est licencié en histoire, rédacteur en free-lance, et responsable des éditions Alikornio à Barcelone.
Tous deux ont rédigé huit des dix articles qui composent cet ouvrage. Le premier “Émigration allemande à Barcelone au début du XX° siècle” nous entraîne dans le sillage de “l’émigration juive” et des “internationalistes et subversifs” :
“Dans les années 1920, plus de 70 000 individus vagabondaient en Allemagne et ils seront deux millions dans les années trente, dont 80% de chômeurs. (…) Certains de ces vagabonds allemands, révolutionnaires ou simplement marginaux rejoignirent Barcelone. (…) ”.
Ils parcoururent sans doute les routes espagnoles à la façon de l’Anglais Laurie Lee qui évoque de jeunes musiciens allemands dans son livre remarquable “Un Beau matin d’été. Sur les chemins d’espagne 1935-1936” (pp.77-84). Lee fréquenta également, juste avant le début de la guerre civile, la colonie allemande de Málaga où tout le monde se méfiait de tout le monde…(pp.195-196).

Dans les chapitres IV à X, Harald et Carlos se sont intéressés successivement à “La lutte pour le contrôle de l’ordre public” ; aux “Collectivisations, aux intérêts étrangers et aux conflits diplomatiques” ; aux rapports entre la “Generalitat et le consulat allemand en marge des actions du DAS : collaborations, ambigüités et tensions” ; à l’action du “DAS contre les nazis entre juillet et octobre 1936” ; aux “Perquisitions et expropriations chez les nazis allemands” ; à la “Petite histoire d’un livre oublié : Le nazisme mis à nu” ; et enfin aux “Emigrés antifascistes allemands et la répression stalinienne”.

Nous attirons l’attention sur un document peu connu : le “Schwarzrotbuch“Le livre Noir et rouge. Document sur l’empire hitlérien” fut publié en allemand par le DAS à Barcelone, en juin 1937 ; et sa version espagnole en 1938, sous le titre “Le nazisme mis à nu : son intervention et son aide aux factieux espagnols mises en évidence à partir de ses propres documents”. Les traductions anglaise et française ne virent jamais le jour. Son intention était de révéler la dimension internationale des organisations du parti nazi à l’étranger, et il s’appuyait sur les documents que le DAS avait trouvés au consulat allemand de Barcelone et dans d’autres officines nazies en Espagne.

“Les Antifascistes allemands à Barcelone” se termine par une vingtaine de pages de biographies de militants.
Le parcours de Karl Brauner qui a survécu à son passage dans maints lieux de détention espagnols, français et allemands est emblématique :
“Je peux dire que là-bas [en Espagne] me fut transmis quelque chose qui a imprégné toute ma vie ultérieure (…) Cette sensation qui dominait mon âme, cet ensemble d’émotions heureuses, cette certitude en la victoire, se sont maintenues jusqu’à aujourd’hui. Refroidi à l’extérieur, mais plein d’ardeur à l’intérieur [6]”.
On le voit sur la photo suivante [7], le premier à gauche, avec ses compagnons du DAS : Helmut Klose, Georg Gernsheimer et Egon Illfeld, tous internés à Gurs.

Présentation de l’ouvrage redigée par deux de ses auteurs :
Carlos García et Harald Piotrowski

Cet essai est né d’une triple prétention.
Tout d’abord tirer de l’oubli un épisode de la guerre civile de 1936-39 en Catalogne : le démantèlement du réseau nazi qui dépendait du Consulat Général d’Allemagne à Barcelone ; et en faire connaître les protagonistes, une poignée d’émigrés allemands membres du groupe DAS (Deutsche Anarchosyndikalisten), arrivés dans la capitale catalane en 1934 dans la foulée de l’émigration politique que la venue d’Hitler au pouvoir avait provoquée.
En second lieu approcher le vécu de ces Allemands qui vinrent en Espagne autant déterminés à combattre le fascisme directement sur le front qu’attirés par la dimension révolutionnaire de ce conflit. Ils luttèrent coude à coude avec les anarchosyndicalistes espagnols dans les milices de volontaires internationaux constituées dans les jours qui suivirent le 19 juillet ; puis une partie d’entre eux intégra l’Armée Républicaine après mai 1937.
Et enfin pour proposer au public de langue espagnole une documentation et une bibliographie actualisée sur la question.

Le rôle que jouèrent les Patrouilles de Contrôle en général, et les Groupes d’Investigation de la CNT-FAI en particulier, dans la neutralisation et la répression de l’appareil nazi à Barcelone (la section du NSDAP, le Front du Travail allemand, la Gestapo etc.) n’eut pas seulement une importante réelle et pratique dans cette conjoncture. Il fut aussi hautement significatif car il mit en évidence les positions contradictoires et ambigües que la Generalitat comme le Comité Central des Milices Antifascistes adoptèrent dans leurs relations avec l’Allemagne nazie et ses séïdes à Barcelone, entre juillet et novembre 1936.
Peut-être cela permet-il d’expliquer pourquoi l’action radicale des antifascistes allemands du DAS contre le Consulat General et les mailles du réseau nazi barcelonais est restée dans les oubliettes de l’Histoire et de l’historiographie. Car les activités de ces antifascites engagés dès le 20 juillet, l’abandon dont ils furent l’objet de la part des représentants de leurs organisations intégrées dans les gouvernements de la Generalitat et de Madrid, et la persécution qu’ils subirent après mai 1937 du fait de la police républicaine, donnent l’occasion de se pencher sur plusieurs aspects sensibles de cette période.

Dans tous les cas, l’idée du présent essai est née de la lecture d’un petit article, solidement documenté, de Dieter Nelles : “The Foreign Legion of the Revolution” [8] dont on trouve la version française “La légion étrangère de la révolution” dans : “Tant pis si la lutte est cruelle”, Éditions Syllepse, Paris 2008. L’auteur l’a revu expressément pour cette édition en castillan et a fourni une documentation nouvelle.

L’essai d’Ulrich Linse permet de compléter le périple du DAS en traitant la fuite d’Allemagne, et les conditions de son existence en Espagne jusqu’en juillet 1936.
Merci à tous les deux pour leur généreuse contribution à cet ouvrage.
À partir de ce matériel, nous avons abordé différents aspects dans l’idée de tracer quelques grands traits de l’émigration allemande à Barcelone pendant la Deuxième République, et des activités du DAS en particulier, depuis juillet 1936 jusqu’à la fin de la guerre.

Évidemment la responsabilité des textes relève exclusivement de leurs auteurs ; cependant cet essai est le résultat de la contribution de diverses personnes sans lesquelles notre effort aurait été plus grand et moins productif.
Pour cela nous voulons remercier Miquel Vallès, Agustín Guillamon, Pere López Sánchez, Francisco Madrid Santos, Hilario Casado, Marianne Enckell (Centre International de Recherche sur l’Anarchisme, CIRA, Lausanne), Uli Steinheimer (Frankfurt), Ralf Simon (Hamburg), Folkert Morhof (Hamburg), Heiko Schmidt (Berlin) et Les Giménologues (France) pour les suggestions, recommandations, annotations et documents qu’ils nous apportèrent. De même merci à Sergi Rosés Cordovilla pour sa lecture d’une partie du manuscrit et ses corrections et commentaires pertinents ; sans oublier Jaime Azaola et Claudia Volta qui négligèrent leurs activités quotidiennes pour fouiller avec diligence le CDMH de Salamanque et ramener la documentation que nous ne pouvions consulter, faute de temps.

Toute notre notre reconnaissance va encore à Marianna Rovere pour son travail de composition et aux éditeurs Jaume Samperiz et Manel Aisa ainsi qu’à toutes les personnes qui nous fournirent une efficace collaboration dans les centres archives et de documentation suivants :
Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis (IISG, Amsterdam), Deutsche Nationalbibliothek (Frankfurt/M.), Centro Documental de la Memoria Histórica (CDMH, Salamanca), Archivo de la Delegación del Gobierno (Barcelona), Arxiu Nacional de Catalunya, Arxiu d’Història de la Ciutat (Hemeroteca de Barcelona), Pavelló de la República (Barcelona), Arxiu Municipal de Blanes, Arxiu de l’Audiència Provincial de Barcelona y Ateneu Enciclopèdic Popular-Centre de Documentació Historicosocial (AEP/ CDHS, Barcelona).

Carlos García et Harald Piotrowski

Barcelona, 7 de agosto de 2010

Texte du quatrième de couverture :

L’ascension d’Hitler au pouvoir, au début de l’année 1933, intensifia la migration des Allemands antifascistes vers Barcelone. On trouvait parmi eux quelques membres du mouvement anarchosyndicaliste allemand, lesquels, sous la dénomination DAS (Deutsche Anarchosyndikalisten), allaient jouer le 19 juillet 1936 un rôle fondamental dans le démantèlement du vaste réseau nazi qui opérait depuis le Consulat général d’Allemagne de la capitale catalane. Les acteurs et leur combat même contre la structure du nazisme à Barcelone durant les premiers mois de la guerre sont pratiquement restés dans l’oubli malgré – ou à cause – de l’implication des militants du DAS dans les questions d’ordre public en Catalogne.
Le présent essai prétend ramener à la surface ce morceau de l’histoire catalane, et aussi allemande, et faire connaître le parcours de ces militants engagés dès la première heure dans la cause révolutionnaire et contre le nazi-fascisme à Barcelone et sur le front d’Aragon.
Ils finiront victimes de l’ostrascisme et de la répression que l’appareil républicano-stalinien mena contre eux après les événements de mai 1937.

Pour toute commande :
Manel Aisa
Mercat St Antoni parada 12 (diumenges)
Magatzem La cera 53 1º7ª (686656739)
08001 Barcelona
maisalib@yahoo.es

Traduction : les Giménologues, le 15 février 2011.


VERSION ESPAGNOLE

Novedad Editorial Sintra Barcelona

Antifascistas alemanes en Barcelona (1933-1939)
El Grupo DAS : sus actividades contra la red nazi y en el frente de Aragón.

D. Nelles, H. Piotrowski, U. Linse y Carlos García.
Editorial Sintra
Barcelona 2010
430 Pág. 20 €
Isbn 978-84-934745-3-9

Presentación en Barcelona (CCCB), viernes 25 de febrero a las 19 h.

Presentación :

Este ensayo nace de una triple pretensión. En primer lugar, rescatar del olvido un episodio de la guerra civil de 1936-39 en Cataluña, como fue el desmantelamiento de la red nazi que dependía del consulado general de Alemania en Barcelona, y otorgar el reconocimiento que merecen a sus protagonistas, un puñado de emigrados alemanes que, integrados en el grupo DAS (Deutsche Anarchosyndikalisten), habían ido llegando a la capital catalana desde 1934, en el marco de la emigración política que el ascenso de Hitler al poder había provocado.
En segundo lugar, aproximarnos a las vivencias de aquellos alemanes que, ya fuera por motivos de la lucha contra el fascismo directamente en el frente, ya fuera atraídos por la dimensión revolucionaria que tenía la contienda, vinieron a España a luchar codo con codo con el anarcosindicalismo español en las milicias de los voluntarios internacionalistas formadas en los días siguientes al 19 de julio hasta que, posteriormente, después de mayo de 1937, una parte de ellos se integrara en el Ejército Republicano.
Y en tercer lugar, poner al alcance del público de lengua española una documentación y una bibliografía actualizada sobre el tema.
El papel que jugaron las Patrullas de Control, en general, y particularmente, los Grupos de Investigación de CNT-FAI en la neutralización e intimidación de los aparatos del nazismo en Barcelona (sección del NSDAP, Frente del Trabajo Alemán, Gestapo, etc.) tuvo no sólo una importancia real y práctica en aquella coyuntura, sino que fue altamente significativa también en la medida que puso de relieve las contradicciones y ambigüedades que tanto la Generalitat como el Comité Central de Milicias Antifascistas manifestaron respecto a las relaciones con la Alemania nazi y sus secuaces en Barcelona durante los meses comprendidos entre julio y noviembre de 1936.
Quizás eso explique que la acción radical de los antifascistas alemanes del DAS contra el consulado general y el entramado nazi barcelonés haya quedado sepultada por la Historia o, más bien, en la historiografía, pues el desarrollo de las actividades de aquellos antifascistas revolucionarios, comprometidos en el combate desde el 20 de julio, y el abandono que sufrieron posteriormente por parte de los representantes de sus organizaciones en el gobierno de la Generalitat y en el de Madrid, así como la persecución a que se vieron sometidos después de mayo de 1937 por la policía republicana, incide en algunos aspectos especialmente sensibles de aquel período.

En cualquier caso, la idea del presente ensayo surgió de la lectura de un pequeño artículo, aunque sólidamente documentado, de Dieter Nelles (“The Foreign Legion of the Revolution” ; versión francesa : “La legion étrangère de la révolution”, en “Tant pis si la lutte est cruelle”, Éditions Syllepse, Paris 2008,) que el propio autor ha reelaborado expresamente para esta edición en castellano, proporcionando nueva documentación, además del ensayo de Ulrich Linse, que permite completar todo el periplo del DAS (la huida de Alemania y las circunstancias de su vida en España hasta julio de 1936).
Barcelona, 7 de agosto de 2010.
Gracias a ambos por su generosa contribución a esta obra. A partir de ese material, hemos ido abordando diferentes aspectos con el fin de trazar algunos rasgos generales de la emigración política alemana en Barcelona durante la Segunda República y, particularmente, de las actividades del DAS desde julio de 1936 hasta el final de la guerra.

Obviamente, la responsabilidad de los textos corresponde única y exclusivamente a quienes los suscriben, sin embargo, el presente ensayo es el resultado de un cúmulo de contribuciones de personas sin las cuales nuestro esfuerzo no solamente habría sido mayor sino mucho menos fructífero. Por eso queremos agradecer a Miquel Vallès, Agustín Guillamon, Pere López Sánchez, Francisco Madrid Santos, Hilario Casado, Marianne Enckell (Centre International de Recherche sur l’Anarchisme, CIRA, Lausanne), Uli Steinheimer (Frankfurt), Ralf Simon (Hamburgo), Folkert Morhof (Hamburgo), Heiko Schmidt (Berlín) y a Les Giménologues (Francia), las sugerencias, recomendaciones, apuntes y documentos que nos aportaron, así como a Sergi Rosés Cordovilla la lectura de parte del manuscrito y sus pertinentes correcciones y comentarios, sin olvidar a Jaime Azaola y a Claudia Volta que, desatendiendo sus quehaceres cotidianos, rastrearon diligentemente en el CDMH de Salamanca la documentación que en su momento no tuvimos tiempo de consultar.

Añadimos, asimismo, nuestro agradecimiento a Marianna Rovere por su labor en la composición del libro, y a los editores Jaume Samperiz y Manel Aisa, así como a todas aquellas personas que nos brindaron una eficiente colaboración en los archivos y centros de documentación a donde acudimos :

Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis (IISG, Ámsterdam), Deutsche Nationalbibliothek (Frankfurt/M.), Centro Documental de la Memoria Histórica (CDMH, Salamanca), Archivo de la Delegación del Gobierno (Barcelona), Arxiu Nacional de Catalunya, Arxiu d’Història de la Ciutat (Hemeroteca de Barcelona), Pavelló de la República (Barcelona),
Arxiu Municipal de Blanes, Arxiu de l’Audiència Provincial de Barcelona y Ateneu Enciclopèdic Popular/Centre de Documentació Historicosocial (AEP/ CDHS, Barcelona).

Carlos García y Harald Piotrowski

Barcelona, 7 de agosto de 2010

Texto de la Contraportada

El ascenso de Hitler al poder, a comienzos de 1933 intensificó la corriente migratoria de alemanes antifascistas hacia Barcelona ; entre ellos, se encontraban algunos componentes del movimiento anarcosindicalista alemán que, bajo la denominación DAS (Deutsche Anarchosyndikalisten), el 19 de julio de 1936 jugarían un papel fundamental en el desmantelamiento de la extensa red nazi que operaba desde el consulado general de Alemania en la capital catalana. Sus protagonistas, como el hecho mismo de la lucha que llevaron a cabo contra la estructura del nazismo en Barcelona durante los primeros meses de la guerra, han permanecido prácticamente en el olvido a pesar –o a causa- de las implicaciones que la presencia y las acciones de los militantes del DAS tuvieron en la problemática del control del orden público en Cataluña.
El presente ensayo pretende rescatar ese trozo de historia -catalana, pero también alemana- y reivindicar aquellas biografías comprometidas con la causa de la revolución y del antifascismo que, combatientes de primera hora del nazi-fascismo en Barcelona, como también en el frente de Aragón. Acabarán siendo víctimas de la marginación y de la represión desencadenada por el aparato policial republicano-estalinista después de los acontecimientos de mayo de 1937.

 

PEDIDOS :
Manel Aisa
Mercat St Antoni parada 12 (diumenges)
Magatzem La cera 53 1º7ª (686656739)
08001 Barcelona
maisalib@yahoo.es

 

[2Voir sur ce site dans la rubrique “Groupe International” notre fiche de recherche : http://gimenologues.org/spip.php?article363

[5voir sa biographie et une liste de ses écrits http://gimenologues.org/spip.php?article349

[6extrait d’un entretien de K. Brauner avec D. Nelles en 1991.

[7archives privées D. Nelles

[8disponible sur notre site http://gimenologues.org/spip.php?article350

Amsterdam (Pays-Bas) : des nouvelles de la compagnonne menacée d’extradition pour braquage [actions de solidarité]

Ce matin, le 1er septembre 2016, le procès pour l’extradition de notre amie et compagnonne accusée d’un braquage de banque à Aachen en 2013 a eu lieu à Amsterdam. Le spectacle de la cour s’est déroulé à huit clos, aucun média n’était présent dans la salle (des journalistes déçus attendaient à l’extérieur, exprimant leur mécontentement en tentant d’insulter les compagnons présents dans le bâtiment du tribunal). Le verdict sera annoncé dans deux semaines ; si le tribunal décide de son extradition vers l’Allemagne, elle sera immédiatement arrêtée et enfermée en attente de son extradition.

Le même après-midi, un millier de tracts ont été diffusés et des banderoles accrochées à Amsterdam en solidarité avec notre compagnonne. Nous restons solidaires d’elle et des deux autres personnes poursuivies par le bureau du procureur d’Aachen, qui sont accusées d’avoir braqué une banque à Aachen en 2014.

lu sur  cette semaine[Traduit de l’anglais de Solidariteit, 2016/09/02.]

   *****

Hambourg: DAB pétés en solidarité

“Pour montrer notre solidarité avec les compagnon-ne-s, nous avons saboté plusieurs DAB à Hambourg dans la nuit du 1er septembre. Le 1er septembre a eu lieu aux Pays-Bas le procès de l’extradition d’une compagnonne qui est accusée par l’Etat allemand de braquage de banque à Aachen. La solidarité ne s’adresse pas seulement à elle mais aussi aux autres anarchistes qui sont visé-es par cette répression anti-anarchiste. Solidarité, rage et anarchie !”

********

A Berlin, deux banderoles ont été suspendues vendredi 2 septembre: l’une a été accrochée à proximité du ‘Möckernbrücke’ qui dit “Détruisez toutes les banques et prisons / Solidarité avec les anarchistes accusé.e.s de braquage de banque”. Une autre a été suspendue dans la soirée sur la ‘Kottbusser Tor’: “Ni coupables ni innocents. Pour la révolte sociale / Solidarité avec les anarchistes accusé.e.s de braquage de banque”. Le communiqué termine par “solidarité avec les actes de rébellion et les rebelles. La solidarité signifie l’attaque! Amour et force par les compagnon-nes anarchistes accusé-e-s!”

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[Traduit de l’allemand de solidariteit.noblogs.org]par le Chat Noir Émeutier

 

 

 

Valence [Drôme] nouvelle tentative d’évasion au centre pénitentiaire

note du laboratoire anarchiste: on relaie des informations (des médias) concernant ce centre pénitentiaire.Cependant quoi de plus normal de vouloir s’évader de l’enfermement, pour compléter  ces   quelque mots lire ici

  France Bleu Drôme-Ardèche    mardi 3 mai 2016 à 18:55

Le jeune homme participait à un programme de réinsertion basé sur le pratique du cyclisme. Il a tenté de se faire la belle au retour d’une sortie sur les routes de la Drôme. Les policiers l’ont rattrapé quelques minutes plus tard

Un détenu du centre pénitentiaire de Valence a tenté de s’évader mardi lors d’une permission de sortie pour préparer l’Ardéchoise, la plus grande épreuve cyclotouriste d’Europe qui se déroulera au mois de Juin.

Avec un autre prisonnier, ce jeune garçon participe depuis deux mois à un programme de réinsertion basé sur la pratique du sport. Les deux détenus bénéficient de permissions pour s’entraîner sous la surveillance d’un gardien de prison, d’un entraîneur sportif et d’un coureur de l’UCMV, l’Union Cycliste Montmeyran Valence. Mardi matin, au retour de la séance hebdomadaire, l’un des prisonniers a faussé compagnie à ses accompagnateurs mais il a été rattrapé quelques minutes plus tard dans le local à piscine d’une maison située à quelques centaines de mètres du centre pénitentaire.

Selon le syndicat de surveillants UFAP-UNSa Justice, ce détenu purgeait une sanction de quartier disciplinaire pour détention de drogue. Sylvain Royère, délégué régional du syndicat à Valence est dépité : il ne comprend pas que ce jeune homme ait bénéficié  d’une permission de sortie.


Le centre pénitentaire de Valence

France Bleu Drôme-Ardèche 2 septembre 2016 à 17:59

L’alarme a été déclenchée, vendredi matin, au centre pénitentiaire de Valence. Un détenu de la Maison Centrale a été vu en train d’escalader un mur de la cour de promenade. Face à l’intervention des gardiens, il est redescendu presque aussitôt.

Vers 11 heures, ce vendredi matin, une alarme a retenti au Centre Pénitentiaire de Valence, quartier Briffaut. Un détenu du Quartier Maison Centrale était en train de grimper un mur de la cour de promenade à l’aide d’une corde artisanale.

Les gardiens ont immédiatement appliqué les procédures et le prisonnier est redescendu rejoindre les autres détenus dans la cour, avant d’être placé en quartier disciplinaire.

Tentative d’évasion ou repérage ?

Selon le syndicat de surveillants UFAP-UNSA Justice, il est difficile de dire s’il s’agit d’une véritable tentative d’évasion ou d’un essai du prisonnier, destiné a repérer les procédures mises en oeuvre dans ce genre de situation.

Le détenu qui a grimpé le mur, en tout cas, est un homme dangereux. Il pourrait s’agir d’un des évadés de la prison de Moulins dans l’Allier en 2009. Deux prisonniers s’étaient évadés en faisant exploser les portes blindées et en prenant en otage deux surveillants. Ils avaient été rattrapés 36 heures plus tard dans le Val-de-Marne.

Une semaine agitée au centre pénitentiaire de Valence

Une chose est sûre : la tentative de ce vendredi matin intervient au terme d’une semaine très agitée au Centre Pénitentiaire de Valence avec des refus de réintégration de cellules dimanche dernier et deux agressions de gardiens au quartier disciplinaire et au quartier d’isolement.


 dauphiné libéréPublié 03/09/2016 à 06:00

Tentative d’évasion au centre pénitentiaire

l’alarme du centre pénitentiaire  de Valence a retenti hier, alors qu’une quinzaine  de détenus du quartier  maison centrale étaient  dans la cour de promenade. Elle a  été déclenché  par l’un d’eux.; A l’aide  d’une corde  grossièrement  réalisée à partir  de draps, celui-ci  a tenté d’escalader  le mur de la cour de promenade. Tandis  que des agents(  sic) faisaient réintégrer leur cellule aux détenus  en promenade, d’autres  revêtus  d’un équipement  spécial stoppaient  net l’ascension  du candidat à l’évasion.

Tentative d’évasion ou test?

« Mais s’agit ‘il  d’une tentative  d’évasion  ou d’un  essai » s’interrogent  l’UFAP, UNSA justice  et FO. La question se pose effectivement.. Estampillé DPS pour  » détenu particulièrement signalé », ce détenu  est un spécialiste  de l’évasion. il est notamment connu pour s’être évadé spectaculairement  d’une maison centrale  de la région Rhône- Alpes..

Une fois descendu du mur  il a été « transporté » qu quartier disciplinaire du centre pénitentiaire, où il attendra son passage  devant la commission  disciplinaire.; Si le parquet  le décide ainsi , il pourrait  comparaître  devant le tribunal correctionnel.

A noter  que site à l’évacuation  de la cour de promenade , le personnel pénitentiaire  a constaté  qu’un boîtier  assurant l’alimentation  de brouilleurs de téléphone  portable  avait été détérioré

 

 

Correspondance entre Diego Camacho (Abel Paz) et Juan Garcia Oliver [“Balance” n° 38, en français]

note:  une présentation complémentaire  sur ce livre  peut être lu  ici

-lu aussi dans Ligne de Forces

après la projection du documentaire » mika , ma guerre d’Espagne » à moi, .Nous tenons à présenter ce livre


La traduction du N° 38 de Balance est suivie de la traduction des «Thèses sur la guerre d’Espagne et la situation révolutionnaire créée le 19 juillet 1936 en Catalogne» d’Agustin Guillamon, inédites en français

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Ce numéro 38 de Balance (Bilan) rassemble la correspondance, de 1970 à 1979, entre Juan García Oliver, l’un des plus fameux militants anarcho-syndicalistes des années 1920 et 1930, et Diego Camacho Escámez, militant anarchosyndicaliste des années 1940 jusqu’à sa mort. Cet autodidacte et historien hors pair, est l’auteur, sous le pseudonyme d’Abel Paz, d’une biographie de Durruti, traduite en dix-sept langues et plagiée par une légion de plumitifs opportunistes, que l’industrie culturelle favorise et paye parce que, une fois édulcoré, tout peut et doit être récupéré, vendu, consommé.

La correspondance couvre la période pendant laquelle Diego Camacho termine la rédaction de son premier livre sur Durruti, et García Oliver rédige ses mémoires. Leur relation est difficile et, du moins au début, García Oliver a une attitude assez despotique et méprisante. Seules la patience, l’humilité et surtout la pertinence et l’intelligence des réflexions de Diego Camacho permettent de maintenir et de prolonger cette relation.

En 1978, Juan García Oliver publie chez Ruedo Ibérico son livre de mémoires, El eco de los pasos. La rédaction du livre donna lieu à une véritable bataille rangée, phrase après phrase, mot après mot, correction après correction, entre García Oliver et Martínez, son éditeur. Aux archives de l’Ateneu Enciclopèdic Popular (AEP) on peut consulter le manuscrit original dont les pages regorgent de corrections en tous genres : grammaire, syntaxe, style, etc. L’édition du livre déclencha, en effet, une guerre prolongée, épuisante et minutieuse entre l’éditeur et l’auteur.

Ce livre de mémoires a été rédigé sans avoir consulté aucune source dans les archives, l’auteur se fiant à sa mémoire prodigieuse, mais faillible, et pour cela source d’erreurs que nous n’allons ici ni détailler ni analyser. Le lecteur, dans ce même numéro de Balance, pourra lire le compte rendu qu’en fit Abel Paz, en 1979.
Nous avons respecté les majuscules et les mots soulignés dans les textes originaux de García Oliver et de Diego Camacho (Abel Paz), mais les caractères gras sont toujours de la responsabilité de la revue Balance, lorsque nous avons voulu mettre en valeur les affirmations de l’un ou de l’autre.

De la même façon, sauf indication contraire, les notes en bas de page sont de Balance et peuvent être de trois sortes :
– celles qui indiquent la source,
– celles qui complètent l’information ou rendent le texte plus compréhensible au lecteur,
– et celles qui présentent un commentaire.

Toutes les lettres reproduites dans ce numéro ont été déposées au Centro Ascaso-Durruti de Montpellier, centre d’archives et bibliothèque auquel Diego Camacho a consacré ses efforts durant des années, pour sa création et pour le soutenir. À ce centre il a donné le meilleur et la plus grande partie de sa bibliothèque et de ses archives personnelles, parce qu’à Barcelone il n’avait trouvé aucun centre d’archives ni aucune bibliothèque intéressés sérieusement à accueillir ses fonds et à les conserver. Il racontait souvent l’anecdote suivante : un jour, il avait viré de sa maison, à coups de pied, le directeur d’un centre d’archives barcelonais très connu, parce qu’il lui avait offert une somme d’argent ridicule pour ses archives et sa bibliothèque. Diego lui cria qu’il était et avait été dans la misère toute sa vie, mais n’avait jamais été un misérable, et ne le serait jamais, et que son offre était une insulte à son intelligence et son honnêteté. J’ignore si ce remarquable directeur de centre d’archives, effrayé par les bourrades et les coups de pied au cul, comprit alors la différence entre un miséreux et un misérable.

Cette correspondance entre García Oliver et Diego Camacho exprime bien la passion, parfois obsessionnelle, de deux militants anarchosyndicalistes, appartenant à deux générations différentes, pour une série de faits, de problèmes et de thèmes fondamentaux de la révolution et de la guerre de Juillet 1936, passion qui se concentre sur un point : le Plénum des fédérations locales et régionales de la CNT qui entérina la collaboration entre les anarchosyndicalistes et le reste des forces antifascistes et décida de la création du Comité central des milices antifascistes (CCMA). Le CCMA fut un organisme de collaboration de classes, par lequel on renonçait à « vouloir tout » et à la révolution totale qui se déroulait dans les rues de Barcelone.
Les réflexions exprimées par les deux protagonistes, dans cette correspondance, sont concises, mais d’un haut niveau intellectuel et d’une énorme valeur militante, comme ce numéro de Balance tentera de le montrer.

Capture d’écran 2015-01-15 à 14.38.41 Agustín Guillamón

 

Attaque incendiaire contre l’INCC : « De très peu, obtenir beaucoup »

 lu sur Brèves du désordre

Attaque incendiaire contre l’INCC : « De très peu, obtenir beaucoup »

Lacavale, 31/08/16

« De très peu, obtenir beaucoup ». C’est le slogan de présentation de l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie, son objectif principal, sa carte de visite. Inaugurée en 1992, cette institution fédérale qui relève du ministère de la Justice. Sa vocation, c’est d’analyser, d’identifier et d’archiver des traces suspectes et de retracer des modus operandi. Analyses d’ADN et d’empreintes de toutes sortes ; des analyses balistiques et de matériaux utilisés lors d’un crime ; expertises forensiques en tout genre ; bref, la science au service de la police. C’est à partir des traces analysées dans ces dix laboratoires de l’INCC que nombreuses personnes ont été envoyées en prison.

L’INCC se trouve à Neder-over-Hembeek, un quartier dans le nord de Bruxelles. Il est protégé d’un système de vidéosurveillance, mais la nuit il n’y a pas de vigile sur place. Et cela n’a pas échappé à un certain regard attentif. Dans la nuit du 28 au 29 août, vers deux heures du matin, un véhicule volé un mois auparavant défonce les clôtures grillagées de l’INCC. Le véhicule a ensuite poursuivi sa route sur une bonne centaine de mètres et s’est garé le long du côté du bâtiment abritant les laboratoires d’analyse. Deux personnes en salopettes foncées et cagoulées en sont sortis par le côté passager. L’un des auteurs est monté sur le toit de la camionnette pour casser, à l’aide d’une masse, les fenêtres du bâtiment. Tandis que l’autre a déchargé trois bonbonnes (ou bouteilles type fontaine d’eau) contenant du gaz et/ou de l’essence qu’il a déposées sur le toit du véhicule. L’auteur, qui était sur ledit toit de la camionnette, s’en est saisi et les a jetées l’une après l’autre dans le bâtiment avant de s’y introduire à son tour. Son complice a encore déposé sur le toit de la camionnette un seau en plastique noir contenant un liquide ou une poudre de couleur blanche et l’a cette fois balancé lui-même à l’intérieur. À ce moment-là, une troisième personne est sortie du véhicule, toujours par le côté passager, avec une mèche qu’elle est allée placer dans le bâtiment. Puis, les trois sont remontés dans la Peugeot Partner. Démarrant avec le coffre ouvert, ils ont rebroussé chemin et déroulé leur mèche sur une bonne centaine de mètres pour pouvoir provoquer l’explosion à distance, sans risquer de se faire eux-mêmes souffler par celle-ci. La camionnette a quasiment pris feu simultanément et les auteurs se sont évaporés dans la nature.

Pas seulement le feu, mais aussi la fumée et l’eau utilisé par les pompiers accourus sur les lieux ont contribué à détruire un nombre non-précisé d’ « indices » et de dossiers. Six laboratoires sont complètement détruits, les 4 autres labos sont gravement endommagés.

Selon la porte-parole du Parquet de Bruxelles, «  il va de soi que plusieurs individus auraient intérêt à faire disparaître des éléments à charge de leurs dossiers judiciaires ». Et il va autant de soi que ces messieurs ne doivent pas venir se lamenter. Au fond, ce sont eux-mêmes qui indiqué quoi faire aux incendiaires inconnus. Avec un peu d’ardeur et de fougue, il est possible d’obtenir un bon résultat, même de peu.

[Publications] : sortie de Séditions n°8, septembre 2016

reçu par mail

Vous trouverez sur le blog tous les articles du huitième numéro de « Séditions » à cette adresse:https://seditions.noblogs.org/post/category/n8

Sommaire :
Qui dit rentrée dit reprise des hostilités !
La charité, parfait alibi de la machine à expulser
A l’assaut du vieux monde (Brèves)

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Le journal ‘Séditions” part avec l’idée de renouer avec l’agitation urbaine dans une perspective anarchiste. Il n’a pas vocation à promouvoir une quelconque organisation, qu’elle soit formelle ou informelle, fusse-t-elle anarchiste. Il ne rentre pas non plus dans la démarche qui consiste à créer des alternatives au sein d’un monde qui nous écrase sous son autorité. Nous luttons pour la liberté totale de tous les individus et donc en dehors du champ de la politique : nous ne cherchons pas à rendre ce système de fric et d’autorité plus juste.

La ville change. Promoteurs immobiliers, entreprises du BTP, architectes, mairie, commerçants et associations d’artistes investissent les quartiers dans l’intérêt des riches et de l’Etat. Le besoin se faisait ressentir de mettre au centre des discussions les restructurations de l’Etat et du capitalisme qui, jour après jour, modifient notre environnement, nos lieux de vie et d’errance, nos trajets quotidiens.

Afin que tout ce système d’exploitation et d’oppression soit bien huilé, l’Etat déploie sans cesse plus de moyens – tant technologiques qu’humains – de contrôle et de surveillance sur chacun d’entre nous, tout en cherchant à diviser les exploités et dominés en catégories et à les monter les uns contre les autres (communautarismes religieux, ethniques) pour mieux les souder autour de ses concepts merdiques de Retour ligne automatique

nation et de patrie (« Unité Nationale » de l’après-« Charlie » et autres exacerbations patriotiques).

Souffler sur les braises encore chaudes d’attaques qui visent concrètement à se débarrasser de l’autorité du fric et de l’Etat, tel est le projet de ce journal.

Au format PDF: https://seditions.noblogs.org/post/2016/09/01/seditions-n8-septembre-2016

F

Affiche: Ce n’est pas seulement en Turquie , c’est aussi ici ( mise à jour)

affiche trouvée dans les rues

Ce n’est pas seulement en Turquie, c’est aussi  ici

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« L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste sera pendu avec les tripes du dernier nucléocrate ! »

l’industrie nucléaire  ne s’arrêta pas après Tchernobyl et Fukushima Daiichi, elle continue:

  •  En Turquie :Deux centrales nucléaires en constructions à Akkuyu et Sinope
  •   En France: ASTRID un surgénérateur en construction à Marcoule

Solidarité aux inculpés pour des attaques contre les associations cogestionnaires des désastres en cours.

La lutte contre le nucléaire peut être menée partout, à tout moment.:

 Crève le Nucléaire

affiche prête à circuler  en PDF