Archives mensuelles : avril 2016

Besançon : « des tags et des oeufs »

indy lille

On a eu vent que l’armée (de l’air) s’expose ces jours-ci au centre commercial de Chateaufarine de Besançon, à travers une exposition intitulée « Des ailes et des hommes » : les bouchers en uniforme font des démonstrations de leurs joujous qui massacrent aux quatre coins du monde pour leur nation, leur économie, leurs frontières… Cette institution d’assassins en kaki soigne à la fois son image auprès du jeune public et des petits soldats de la consommation, mais cherche aussi et surtout à grossir ses rangs pour terroriser et massacrer les populations et les rebelles, ici comme partout.
De fait, cela nous a motivés à agir. Dans la nuit du 17 au 18 avril, le centre de recrutement de la rue Bersot a été bombardé d’oeufs de peinture rouge. Un tag (« Assassins ») a recouvert le panneau d’accueil du CIRFA. Sur un mur en face et sur l’église d’à côté ont été tagués « A bas l’armée » et « Qu’ils soient de Dieu ou de l’Etat… A bas tous les soldats ! (A) ».

Refusons leur mise au pas ! attaquons l’armée !

Grenoble : Macdo voit rouge !

le dauphiné libéré / 19 avril 2016

McDovoitrouge

 

Au cours de la nuit de lundi à mardi, la devanture du restaurant Mc Donald’s située rue Félix-Poulat, dans le centre-ville de Grenoble, a été entièrement aspergée de peinture rouge. Des faits vraisemblablement commis à l’aide d’extincteurs remplis de peinture.

Une enquête a été ouverte par les policiers grenoblois pour tenter d’identifier le ou les auteurs de ces dégradations.

[[Valence] le 20/04 Projection-débat autour du film « A Bure pour l’éternité »19 h 30 à l’Espace le laboratoire, 8 place St jean à côté du marché couvert

Mercredi 20 avril 2016

Projection, suivie d’un débat d’une façon horizontale, sur le nucléaire et son monde et en particulier avec l’exemple de Bure, village choisi pour enfouir les déchets nucléaire. C’est aussi dans ce village que se trouve la maison de résistance contre la poubelle nucléaire, où une grande partie du documentaire (52mn) a été tourné.

Bure, Meuse, 91 habitants, est l’un des territoires les moins peuplés de France, essentiellement agricole. Ici est implanté ce qui pourrait devenir le centre de stockage des déchets les plus radioactifs des centrales nucléaires françaises, voire européennes; En 2004, une poignée d’hommes et de femmes en provenance des quatre coins de la France se soulèvent contre ce projet, et y réhabilitent une ruine qui deviendra la maison de résistance L’association Bure zone libre (BZL)

est née Elle compte aujourd’hui plusieurs centaines de membres.

«A Bure pour l’éternité» raconte la vie de la maison, les vies qui y habitent et s’y croisent, une vie de combat contre le nucléaire, et les vies possibles sans le nucléaire.

« Le parc nucléaire français est prêt pour la poubelle, quand bien même l’État français ne l’avouera que lorsque la course, sa course à l’innovation l’aura ruiné ..Ce ne sont pas seulement les événements de Fukushima ou de Tchernobyl qui précipitent son pourrissement … Ces événements ne font que rendre apparents les retours de bâton de l’hallucination scientiste dans le nucléaire civil… La compréhension tardive de l’impossibilité de remplacer une cuve de réacteur démontre l’impensé de l’usure des centrales impropres à la production, lors d’opérations qui décuplent les dangers pour les travailleurs du nucléaire. « court extrait  » : les Luddites et l’usure du vieux monde » ACNM.fr

Laboratoire – lelaboratoireanarchiste.noblogs.org

 

 

[Canada] Sabotage d’un engin de chantier d’une entreprise forestière

equipmentvandal

Fonte EarthFirstJournal 

Selon le Western Timber Canada Products Ltd., l’une de leurs 29 machines Hitachi log loader pour charger les troncs a été saboté près de Mission, en Colombie-Britannique,   loin   de Vancouver.

Le sabotage présumé a eu lieu pendant la nuit entre 11 et 12 Avril. Dans la nuit de l’entreprise de bois a dit: « Quelqu’un a coupé un cadenas sur notre site de l’exploitation forestière sur Patterson Creed [Route] … Ensuite, il a été placé un rocher sur les commandes de conduite et a dirigé le Log Loader vers l’escarpement »

La société a tenu à souligner que «La destruction de ce mécanisme est un coût grave pour notre société »

Pour le moment, personne n’a revendiqué la responsabilité de l’action.

lu sur Croce Nera Anarchica

Lutte des détenues à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis

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lu sur  mediapart :claude Giordanno

Depuis le 4 avril, la direction de la MAF de Fleury-Mérogis tente de mettre en place un nouveau fonctionnement qui réduit les temps de promenade, restreint l’accès à la salle de sport (…) sous prétexte de vouloir uniformiser les conditions d’enfermement pour les hommes et les femmes via un nouveau logiciel de contrôle. Rassemblement de soutien à la MAF de Fleury-Mérogis ce samedi 16 avril 2016 à 13h.

Appel des prisonnières basques de cette maison d’arrêt des femmes, en lutte avec d’autres prisonnières contre l’administration pénitentiaire. La direction veut imposer des conditions d’enfermement plus restrictives (visant temps et horaires de promenade, parloirs, accès à la salle de sport,…) sous prétexte d’uniformiser les conditions de vie pour les hommes et les femmes, via un logiciel de gestion qui s’appelle « genesis ».
Nous les prisonnières politiques basques incarcérées à la MAF de Fleury-Mérogis, nous nous adressons à vous pour vous informer des changements effectués à la MAF avec l’excuse de la mise en route d’un nouveau logiciel qui vise à égaliser les conditions de vie dans l’ensemble de la prison. Ce nouveau fonctionnement touche les jours de parloir, l’accès à la salle de sport, et surtout, à la promenade.

En ce qui concerne les parloirs nous constatons qu’une fois de plus, comme cela avait été fait il y a 8 mois, il y a eu un changement des horaires et une suppression de jours en nous prévenant seulement 15 jours à l’avance, en sachant que nos proches viennent de loin et que l’achat des billets des transports publiques et les réservations d’hébergement pour le mois d’avril ont déjà été faits. La suppression des parloirs des mardis et des vendredis a un grand impact sur nos visites puisque cela empêche nos proches de profiter le long voyage pour faire deux, voire trois, parloirs d’affilé. Une fois de plus nos proches ont dû annuler les billets d’avion et la réservation d’hôtel avec les pertes économiques que cela suppose, lesquelles viennent s’ajouter au grand coût, autant économique que personnel, que la politique de dispersion a pour nos proches et pour nous mêmes depuis des années et des années.

En ce qui concerne la promenade à la MAF il a été mis en fonctionnement un système similaire à celui qui est en vigueur à la MAH, c’est à dire une seule promenade par jour avec alternance matin et après-midi selon le jour soit pair ou impair. En fait depuis quelques années nous assistons à une brutale restriction du temps des promenades. En effet, en 2009 (et nous étions déjà la !) nous avions en horaire d’été 1 heure de promenade le matin et 3 heures les après-midi. Maintenant nous passons de même pas 3 heures de promenade par jour à … 2 heures par jour !! 2 heures qui ne sont même pas réelles puisqu’il faut compter le temps des mouvements dans ces horaires et maintenant il va falloir sortir non 2 ailes mais 3 (parce que toutes les condamnées sortiront en même temps), ce qui peut prolonger les mouvements de plus de 20 minutes pour les dernières.

Tout cela suppose pour nous, les prisonnières, d’être enfermées dès 11 heures du matin en plein été, dans une cellule où la fenêtre ne s’ouvre que de 10 centimètres, sans douche ni frigo, à attendre la promenade de l’après-midi du lendemain (prévue à 13h15). Ce régime est comparable à un régime disciplinaire. Ces mesures sont inhumaines et le fait de vouloir nous enfermer 26 heures d’affilé, sans prendre l’air, sans communication entre nous, sans marcher ou discuter, et surtout le week-end que nous n’avons ni sport ni activité, nous le percevons comme un fait très grave. Ces mesures vont à l’encontre de la dignité humaine et à notre avis représentent une atteinte aux droits de l’homme.

A toutes ces restrictions il faut ajouter les changements à la salle de sport car la direction veut séparer les prévenues et condamnées. En fait maintenant nous ne pouvons plus choisir d’aller au sport soit le matin soit l’après-midi, maintenant nous avons droit à un seul créneau par jour en fonction de la promenade, et évidemment l’accès à la salle est limité à une trentaine de personnes, celle qui n’est pas sur la liste restera enfermée en cellule…

En plus si nous avons d’autres occupations comme les études, les activités, ou les parloirs qui nous empêchent d’aller à la salle, et même en promenade, nous sommes obligées de renoncer à l’activité physique ou à prendre l’air. Franchement, la mise en fonctionnement d’un nouveau logiciel nous semble un argument très faible pour justifier une telle dégradation de nos conditions de vie, surtout quand la séparation entre condamnées et prévenues et pratiquement impossible dans une prison de ces caractéristiques : la séparation ne va pas s’effectuer pour l’école, ni les parloirs, ni les ateliers ni les activités. L’argument de la direction est de vouloir empêcher le « trafic » et pour cela la solution c’est l’enfermement en cellule et l’isolement entre nous.

Depuis des mois nos conditions matérielles se sont dégradées, nous n’avons même plus la trousse mensuelle, plus de service de lingerie, plus de coiffure, la télé a presque doublé son prix en 3 ans, pas de frigo, pas de douche en cellule… et maintenant ce sont les conditions de vie qui touchent notre santé autant physique que psychique. Ici la direction continue à serrer l’étau afin de limiter les mouvements et les échanges entre nous, et de contenter les surveillantes lesquelles, tout soit dit en passant, auront maintenant tout leur temps pour rester assises à rien faire.

Face à tous ces changements nous ne sommes pas restées les bras croisés. Nous avons participé d’un mouvement collectif réalisé le dimanche 3 avril, le jour avant de la mise en route de ce nouveau système. Ainsi, dimanche après-midi plusieurs tours de promenade ont été bloqués, autant côté prévenue que condamnée.

Côté condamnée (au premier tour) 26 femmes sommes restées à la fin de la promenade. Même si nous avons annoncé que le blocage serait de 10 minutes finalement nous sommes restées une bonne vingtaine de minutes entourées de filles qui criaient par la fenêtre et tapaient sur les portes. Bien sûr, des chef et gradées (et même le directeur adjoint) sont venus à la porte nous menacer « qu’ils prendraient des dispositions ». Rien de nouveau, c’est la seule chose qu’ils savent faire : nous menacer avec des représailles. Nous leur avons donné la feuille de revendications signée par plus de 45 personnes (d’autres feuilles tournent encore). Pendant que nous bloquions, les filles du côté prévenue bloquaient aussi, et nous avons regardé amusées les chefs qui surveillaient le mouvement clairement dépassées par la situation.

Les mineures, qui sont en ce moment une bonne douzaine, ont spontanément décidé de bloquer la promenade aussi. Elles sont restées pendant 10 minutes à chanter et danser pendant que les chefs (qui ne sont pas sortis en promenade avec les majeures), sortaient pour les faire rentrer. Simultanément, le deuxième tour de promenade du côté prévenue a bloqué aussi. Nous ne savons pas encore combien de femmes ont participé de ce blocage, nous savons que minimum 4 tours de promenade ont suivi.

Une fois toutes enfermées en cellule un grand tapage de portes a commencé et toute la prison s’est convertie en une grande protestation sonore. Cela a tapé partout pendant presque une heure sans interruption. Les chefs et gradées sont venues ouvrir quelques portes pour nous menacer à nouveau : « Si vous continuez à taper vous finirez au mitard ». On tremble. Finalement, nous avons réalisé un refus de plateau collectif.

Nos demandes sont de maintenir les deux tours de promenade matin et après-midi, surtout pour le week-end. Nous vous informerons de la suite du mouvement. Pour l’instant nous faisons un appel à la solidarité de l’extérieur avec l’envoi du texte qui suit par courrier, e-mail ou fax au directeur adjoint de la MAF :

« M. Parscau,
Les conditions de vie que vous voulez imposer à la MAF de Fleury-Mérogis constituent une atteinte à la dignité humaine. Le système de promenade unique et alternée suppose un enfermement (dans une cellule sans aération, sans douche et sans frigo) qui peut se prolonger pendant 26 heures les jours où il n’y a pas d’activité ni sport (ce qui arrive souvent), et surtout le week-end. Je réclame des condition dignes et que les demandes des prisonnières soient prises en compte. »

Adresse :
M.Parscau – Directeur adjoint à la MAF
MAF de Fleury-Mérogis
9, Avenue des Peupliers
91 705 Saint-Geneviève-des-bois Cedex
Fax : 0033-169460336
E-mail : ce n’est pas posible

P.-S.
Les blocages ont continué le lundi mais le lendemain, de nombreuses femmes ont été convoquées par la direction pour être intimidées : menaces de transfert disciplinaire, de suppression des remises de peines, etc… Bref les chantages habituels. Mais ça continue ce week-end ! Samedi une cinquantaine de femmes bloquaient la cour de promenade !
A l’intérieur comme à l’extérieur c’est les mêmes logiques répressives qui nous sont destinées : il s’agit de tuer ce qu’il reste de lien et de solidarité entre nous, nous isoler davantage… Combattons les !

Suite de la lutte à la MAF de Fleury-Mérogis

Depuis le 4 avril la direction de la MAF de Fleury-Mérogis tente de mettre en place un nouveau fonctionnement qui réduit les temps de promenade, restreint l’accès à la salle de sport (…) sous prétexte de vouloir uniformiser les conditions d’enfermement pour les hommes et les femmes via un nouveau logiciel de contrôle. La mobilisation continue malgré les intimidations de l’administration pénitentiaire. Voici la 2e lettre reçue de l’intérieur :

Lundi et mardi, les blocages ont continué avec des affiches en promenade en mobilisant une cinquantaine de personnes. Et pendant ces jours l’administration pénitentiaire a fait, bien sûr, son boulot de flic. Toutes les femmes qui avons participé aux blocages nous nous sommes fait appeler par le chef et chacune d’entre nous a eu droit à sa menace personnalisée. La menace principale concerne les RPS, après le changement d’affectation et les transferts disciplinaires, et finalement la commission disciplinaire et le mitard.
Le directeur adjoint et le chef de détention nous ont reçu pour nous dire qu’ils n’ont pas l’intention de revenir sur le système de 2 promenades par jour et qu’ils sont en train d’analyser si c’est possible de le faire pour le week-end, mais ils voulaient absolument qu’on arrête le mouvement avec la menace de représailles dans le cas contraire. A leurs dires, ils vont faire quelques « ajustements » pour les personnes qui vont à l’école (ce qui n’arrange rien et concerne très peu de femmes). Mais pour le reste ça se maintient comme ça. Comme ils ont vu que le mouvement continuait ils n’ont pas appliqué, pour l’instant, la séparation entre prévenues et condamnées pour la salle de sport.

Nous avons fait des nouvelles propositions (accompagnées des signatures) qui peuvent se mettre en place en gardant le système actuel.
Nous nous sommes montrées prêtes à accepter la promenade unique mais à condition que pour les jours où nous sortons l’après-midi nous enchaînions notre tour de promenade avec celui des travailleuses, c’est à dire, de 13h15 à 17h30, et surtout de garder les deux tours de promenade pour le week-end. Ce qui pour l’instant a été refusé en disant que 4 heures de promenade leur semblait beaucoup, que dans la loi c’est marqué une heure et comme ils sont si généreux ils nous en « donnent » deux. Après avoir passé toute la semaine avec ce nouveau système nous avons constaté qu’en comptant les mouvements ces deux heures deviennent en pratique 1h30-1h40.

Mais ce changement touche plus d’aspects que nous le pensions auparavant. Maintenant nous sommes 3 ailes à sortir ensemble ou à rester enfermées en même temps ce qui veut dire que du côté condamnées nous sommes à peu près 80 personnes pour 2 seules cabines téléphoniques. Résultat : appeler devient une chimère.

Pour limiter encore plus les mouvements des prisonnières, maintenant il n’y a plus de premier appel, c’est à dire, impossible de sortir prendre l’air une petite heure et enchaîner avec une activité ou le sport qui pourrait prolonger un peu le temps qu’on reste hors de la cellule. Résultat : il n’y a presque plus personne aux activités, ce qui, bien sûr, les arrange bien. En plus, maintenant le médical fonctionne par rendez-vous et si celui-ci coïncide avec la promenade on reste bloquée en cellule sans pouvoir sortir en promenade ni aller au sport.

Dans un courrier antérieur, nous vous disions que maintenant les surveillantes auraient tout leur temps pour rester assises à rien faire, excusez-nous de notre naïveté, La nouvelle occupation des surveillantes c’est les fouilles de cellule. Depuis la mise en place de ce nouveau logiciel tous les jours, il y a des fouilles dans toutes les ailes. Les premières à y avoir droit avons été celles qui avons participé aux blocages.

Le mouvement de protestation continue malgré les menaces. Ainsi le samedi 9 avril nous avons mis une grande pancarte en promenade et nous avons bloqué à nouveau pendant 10 minutes. Côté condamnées nous étions 23, avec quelques désertions de dernière minute quand les gradés sont sortis faire la pression. Côté prévenue 35 femmes sont restées. Dimanche nous étions 15 personnes du côté prévenue.

Nous savons qu’il y a eu plein de lettres de solidarité qui ont été envoyées et nous espérons que cela continuera jusqu’à l’obtention de nos demandes. Ici, nous continuerons à nous battre contre ce système assassin qui nous étouffe de plus en plus. Les menaces font leur effet sur quelques unes, bien sûr, mais il ne faut pas oublier qu’ils peuvent s’acharner sur des personnes isolées, mais ils ne peuvent pas déplier leur machinerie répressive quand nous restons ensemble et soudées. Merci de votre soutien et attention. À bientôt.

Prisonnières politiques basques incarcérées à la MAF de Fleury-mérogis

Rassemblement de soutient à la MAF de Fleury-Mérogis samedi 16 avril 2016 à 13h00
Suite à la mobilisation des prisonnières de la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, un rassemblement de solidarité est prévu samedi 16 avril à 13h00 devant la prison !

Depuis le 3 avril les femmes détenues à la MAF se mobilisent contre l’administration pénitentiaire qui veut imposer des conditions d’enfermement plus restrictives sous prétexte de la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion qui s’appelle GENESIS, et argumentant qu’il s’agit d’uniformiser les conditions de vie pour les hommes et les femmes…
Encore une attaque qui vise à détruire les liens entre personnes incarcérées et à les réduire à un état végétatif ( même pas 2 heures de promenade par jour !).
Venons apporter notre solidarité samedi 16 avril et briser l’isolement de leur lutte ! Renforçons-la, en sachant qu’en ce moment l’administration pénitentiaire exerce des pressions sur les femmes enlutte !
Pour que vivent les solidarités à l’intérieur et à l’extérieur !

Rendez-vous samedi 16 avril 2016 à 13h00 devant la MAF de Fleury-Mérogis !
9 avenue des peupliers, 91700 Fleury-Mérogis

Marseille : Saccage d’un local fasciste (et un taff inachevé au local PS) lors d’une manif nocturne – 16 avril 2016

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Selon nos informations, le local d’Action Française, au 14 rue de Navarin (6e) de Marseille, ont été ciblés par un groupe d’individus, vers 1 heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche. Les deux portes d’entrée ont été fracturées et l’intérieur largement dégradé. Le groupe se serait ensuite dirigé vers le cours julien.

Marseille Infos Autonomes / samedi 16 avril 2016

Après pas mal d’heures assis à la nuit debout (?!), quelques personnes prennent la parole pour appeler à un départ en manif sauvage. Une bonne partie de l’assemblée se lève pour un petit tour en ville…

Deux cent personnes descendent la rue Estelle vers 23h30 aux cris de “grève, blocage, manifs sauvages”, “Marseille, debout, soulève-toi”, “loi, travail, retrait des deux”. La manif se dirige vers le local du PS, qui a été recouvert de petits mots, et dont les vitres sont très très blindées. Pas de pause trop longue, départ vers le petit local bien planqué du front national, pas loin de la place Castellane. Rideaux baissés, et quelques passants autour qui encouragent la manif, voire la rejoignent pour un petit bout de chemin.

On repart direction la plaine, cette fois-ci vers la rue Navarin. Et cette fois-ci, les fachos de l’action française n’ont pas de CRS pour protéger leur local. Dont les vitres ne sont pas blindées, et dont la porte est rapidement détruite, au cri de “Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos” et avec le sourire des habitants du quartier qui voient tout ça se dérouler.

Toujours en criant des slogans sur la loi El-Khomry, le travail, contre la police, la manif rejoint rapidement la plaine, puis le cours Julien, ou la nuit debout suit son cours.

Quelques discussions glanées de ci et de là : c’est quand la prochaine ?

Sur la page facebook de Jeunes 13 énervés indépendants, cet autre témoignage :

Hier soir la nuit debout a -enfin !- évolué en manifestation sauvage : un cortège joyeux et deter d’environ 200 personnes est parti du cours julien vers 23h30 en se dirigeant vers le local du ps -d’ailleurs toujours recouvert des tags et des oeufs d’il y a deux semaines. Alors que la vitre de la porte allait céder, des alertes reçues par messages nous font nous diriger vers la rue d’italie, où les fafs de l’action française auraient été aperçus, rodant autour d’une soirée de soutien aux antifas marseillais. Sur place, on apprend que c’était une fausse alerte, mais plausible au vu des évènements de la journée. En effet les fascistes de l’af avaient convergé en “masse” (50 personnes maximum) depuis toute la france pour contrer une bouffe de quartier contre l’extrème droite qui devait se tenir devant leur local, au 14 rue navarin. La rue ayant été bouclée par 9 camions de crs, la bouffe s’était finalement tenue devant l’église de notre dame du mont.
Cette nuit, on se rappelle que, la police étant partie, la rue est maintenant accessible : sous les applaudissement et les encouragements des habitant-e-s du quartier, les portes du local on été défoncées et l’intérieur dégradé. Sur ce, la manif est remontée en direction du cours ju et s’est dispersée […].
Mis à part quelques bakeux et rg, aucun crs n’était à déplorer, autorisant une ambiance au sein du cortège plus détendue que ces derniers jours. Vivement la prochaine !

[Valence] le 20/04: Projection à 19h30 du documentaire À Bure pour l’éternité.Film de Sébastien et Aymeric Bonetti au laboratoire anarchiste

https://burezonelibre.noblogs.org/files/2016/03/Tract-printemps-des-luttes-paysannes.jpg

Bure, Meuse, 91 habitants, est l’un des territoires les moins peuplés de France,essentiellement agricole. Ici est implanté ce qui pourraient devenir le centre de stockage des déchets les plus radioactifs des centrales nucléaires françaises ,voire européennes En 2004, une poignée d’hommes et de femmes en provenance des quatre coins de la France se soulèvent contre ce projet, et y réhabilitent une ruine qui deviendra la maison de résistance . L’association Bure zone libre (BZL)est née Elle compte aujourd’hui plusieurs centaines de membres.

A Bure pour l’éternité raconte la vie de la maison, les vies qui y habitent et s’y croisent , une vie de combat contre le nucléaire , et les vies possibles sans le nucléaire.

« Le parc nucléaire français est prêt pour la poubelle , quand bien même l’État français ne l’avouera que lorsque la course sa course à l’innovation l’aura ruiné ..C ne sont pas seulement les événements de Fukushima ou de Tchernobyl qui précipitent son pourrissement .. Ces événements ne font que rendre apparents les retours de bâton de l’hallucination scientiste dans le nucléaire civil..La compréhension tardive de l’impossibilité de remplacer une cuve de réacteur démontre l’impensé de l’usure des centrales imprpres à la production , lors d’opérations qui décuplent les dangers pour les travailleurs du nucléaire. »court extrait d’un texte les luddites et l’usure du « vieux monde »Association Contre le Nucléaire ACN.fr

La projection sera suivie d’un échange et d’une bouffe vegan.

Pyhäjoki (Finlande) : barricade enflammée contre le chantier nucléaire – fin du dialogue

lu sur Brèves du désordre

Finlande : barricade avec une voiture – fin du dialogue

A Pyhäjoki (Finlande), Fennovoima-Rosatorm essaie de construire une centrale nucléaire. L’énergie atomique est une énergie totalement dépassée. Elle n’est pas rentable, elle accentue la centralisation de la production énergétique et produit des déchets pour les générations à venir.

De plus, Fennovoima-Rosatorm détruit la nature singulière du golfe de Botnie. L’endroit qui a été choisi est particulièrement merdique. Près de la mer, à proximité des nappes phréatiques. Les ouvriers doivent par exemple relever la hauteur des sols de plusieurs mètres, pour pouvoir commencer la construction.

Le mardi 12 avril à 6 heures du matin, nous avons bloqué la circulation sur la seule route qui mène au chantier. Par ailleurs, nous avons incendiée une bagnole défoncée remplie entre autre de pneus au milieu de la rue Fennovoima. Sur la voiture était tagué « Dialogue – qu’il aille au diable ». Voilà notre dialogue et ce que nous avons à dire à tous ceux qui réclament un dialogue avec Fennovoima-Rosatorm.

Nous affirmons en outre notre solidarité avec l’occupation de la forêt de Hambach, où des compagnon-ne-s luttent malgré la répression contre le géant de l’électricité RWE qui tue le climat. Une et même lutte !

[Traduit de l’allemand de Contra info, April 13th, 2016]

Portes les valence 26800: Et vlan la voiture du maire part en fumée

https://attaque.noblogs.org/files/2016/04/POrte-les-valence-16-4-2016-2.jpg

Dauphiné libéré le 16/04

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la voiture de Geneviève Girard, maire de Portes-lès-Valence, a été incendiée. Un acte volontaire et ciblé.

Et de trois. Et cette fois, c’est la dernière. La DS jaune au toit noir de Geneviève Girard, la maire UDI de Portes-lès-Valence et conseillère départementale, a été totalement détruite par un incendie au cours de la nuit de jeudi à vendredi. La piste criminelle est privilégiée.

Le véhicule personnel de l’édile avait été l’objet de deux précédents actes de vandalisme. « La première fois, c’était le rétroviseur cassé. La deuxième, les vitres brisées. Il y avait d’autres voitures autour, seule la mienne avait été vandalisée. »

Geneviève Girard est donc convaincue qu’il s’agit d’« un incendie volontaire. »

Il est un peu plus de deux heures du matin. Geneviève Girard entend du bruit devant chez elle et s’en étonne. Elle se lève et ouvre sa porte d’entrée. Et là, elle voit sa voiture en flammes.

Ne cédant ni à la panique, ni à la l’émotion, elle téléphone aux sapeurs-pompiers et prend des photos de sa voiture. Quand elle est la proie des flammes. Et après. « Sur une des photos, on voit qu’il y a un liquide enflammé dans le caniveau. »

Retour de trois bouchers en uniforme en provenance du nord-Mali…

"Des Ruines" n°1, p.80

Deux soldats français sont morts des suites de leurs blessures provoquées par l’explosion d’une mine, mardi, dans le nord du Mali, qui avait déjà coûté la vie à l’un de leurs camarades. 

Deux militaires français membres du 511e régiment du train d’Auxonne sont décédés des suites de leurs blessures causées par l’explosion d’une mine, survenue le 12 avril dans le nord du Mali, a fait savoir l’Elysée dans un communiqué, diffusé ce mercredi matin. Cette explosion avait déjà tué un de leur camarade, mardi. […]

Ces militaires étaient présents au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, visant à installer la stabilité dans la région du Sahel et à lutter contre le terrorisme. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé dans un autre communiqué que les deux soldats morts des suites de leurs blessures sont le maréchal-des-logis Damien Noblet, et le brigadier Michael Chauwin, tous deux originaires du 511e régiment du train d’Auxonne, en Côte-d’Or.

“Grièvement blessés lors de l’explosion qui a frappé hier matin (mardi, NDLR) un véhicule de l’avant blindé à proximité de Tessalit au nord du Mali, ils avaient été évacués vers l’antenne chirurgicale militaire française de Gao”, indique le communiqué de la Défense. “Malgré les soins prodigués par les spécialistes du service de santé des armées, les deux soldats sont morts à Gao, dans la soirée, des suites de leurs blessures. Le maréchal-des-logis Damien Noblet et le brigadier Michael Chauwin se trouvaient dans le même véhicule blindé que le 1re classe Mickaël Poo-Sing, tué hier matin sous le coup de l’explosion”.

Un hommage national sera rendu la semaine prochaine aux trois soldats tués, en présence du président de la République, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Un total de 17 soldats français morts

Ces deux nouveaux décès portent à 17 le nombre de soldats français tués depuis le début de l’intervention militaire au Sahel, en juillet 2013. Sept ont trouvé la mort pendant l’opération Barkhane, dispositif qui a succédé le 1er août 2014 à l’opération Serval, et qui mobilise quelque 3.500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats avaient été tués lors de l’opération Serval, qui a duré juillet 2013 à juillet 2014.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à l’initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement.

bfm tv, 14 avril 2016

copié sur le chat noir émeutier