Archives mensuelles : novembre 2015

Valence [Drôme], le transfert vers la nouvelle prison a déjà commencé et terminé(mise à jour)

information du dauphiné libéré du 8 /11/2015
L’opération est programmée aujourd’hui. L’administration pénitentiaire, avec le soutien de la police et de la gendarmerie, doit procéder, ce dimanche matin, au transfert de 150 personnes détenues de la maison d’arrêt de Valence, avenue de Chabeuil, vers les quartiers maison d’arrêt du nouveau Centre pénitentiaire, quartier Petit-Rousset, qui entre donc en fonctionnement. D’une capacité de 464 places, le centre pénitentiaire de Valence se compose de deux quartiers maison d’arrêt (328 détenus), d’un quartier maison centrale (120 détenus) et d’un quartier d’accueil et d’évaluation (16 places). Au total, le personnel pénitentiaire sera composé de 309 personnes dont 270 surveillants.

note du laboratoire:
l’avenue de chabeuil est fermée à la circulation des policiers en civil en nombre
Le silence le plus total, aucun cri,la résignation semble être de mise.Quelque rares personnes se posent la question de la présence des cagoulés et veulent protester face à ce déploiement de force à l’intérieur. On était malheureusement pas assez nombreux face aux CRS, quelque acte de colère ont été effectué .
le maire de valencea pris un arrêté N° 2015/N°RD 15102037 qui interdit le stationnement du 7 novembre 2015 de 22h au dimanche 8 novembre à 17h. Cet arrêté a été affiché après 22h , en effet la fourrière municipale a enlevé les voitures à côté de la Maison d’arrêt à 22h30. Les Eris sont toujours présent à 12h le 8 novembre sur le parking attenant à la maison d’arrêt.Les CRS sont intervenus vers 10h du matin dans le quartier de fontbarlette.

Rage!!!!
La prison de l’avenue de Chabeuil vous maudit
Détruisons la prison

Hautes Alpes: grande marche pour défendre notre vallée

Le collectif le laboratoire indique un texte distribué du rassemblement 19-20 septembre 2015 qui compléte cet appel au rassemblement du Dimanche 8 novembre

LES MASQUES TOMBENT, PÉTONS UN CÂBLE
(à bas la THT !)
Sous prétexte de rénovation du réseau électrique, RTE et l’Etat imposent la création de 2 nouvelles lignes à très haute tension (225000V) dans la haute vallée de la Durance.
Ces projets s’inscrivent dans les plans européens de développement d’un grand réseau pour servir le marché capitaliste de l’électricité. Ce réseau permettra une plus grande fluidité des échanges marchands comme le prône l’idéologie du libéralisme, qu’on n’aime pas du tout.
Ailleurs aussi, de pareils projets voient le jour et des personnes s’y opposent. Par exemple à Saint Victor et Malvieu dans l’Aveyron contre la réalisation d’un transformateur, à Lille Arras, dans la Manche, etc.
Depuis plusieurs années, RTE et l’État travaillent à l’acceptabilité de leur projet. Celle-ci passe par un processus sournois dit de « concertation ». L’enquête d’utilité publique avait pour seul but de légitimer des décisions arrêtées par avance, sous couvert de prendre en compte l’avis de chacun-e.
Une mascarade !
VENEZ VOIR LA DESTRUCTION DE NOS FORÊTS

RTE A COMMENCÉ LES CHANTIERS DE DÉFRICHEMENT, EN VUE DE L’IMPLANTATION
DES 2 LIGNES TRÈS HAUTE TENSION DE 225 000 VOLTS, DEPUIS 2 SEMAINES
ENVIRON.
affiche de la marche

POUR VOUS RENDRE COMPTE DE CE MASSACRE , LES COLLECTIFS ANTI-THT VOUS
INVITENT À UNE
:

GRANDE MARCHE POUR LA VALLEE
LE DIMANCHE 8 NOVEMBRE À 10 H30
STATION DE RÉALLON (Nichée dans le cirque des Aiguilles de Chabrières, à la porte du Parc national des Ecrins, la station de Réallon surplombe le lac de Serre-Ponçon).allez au PARKING CÔTÉ GAUCHE

NOUS MONTERONS PAR LA PISTE DE JOUBELLE (30MN DE MARCHE FACILE) POUR ALLER
VOIR UN CHANTIER.
Ensuite nous pourrons pique-niquer ensemble.

Après ce repas tiré des sacs, nous prendrons un temps de dialogue et
d’échanges pour décider des actions à venir.

Fin de la réunion vers 15 h environ.
[…]

LE NOMBRE FAISANT LA FORCE…SOYONS NOMBREUX

INFO À DIFFUSER AU MAXIMUM

CONTACT PAR MAIL: COLLECTIF-DES-PUYS@RISEUP.NET
Contact par téléphone: 06 73 35 87 33

[Madrid, Espagne] Six anarchistes arrêtés lors de l’opération ‘Ice’ (4 novembre 2015) / Deux compagnons envoyés en taule

Finalement, on apprend que six compagnons (au lieu des 5 annoncés initialement) ont été arrêtés lors de l’opération ‘Ice’. Deux d’entre eux ont été envoyés directement en taule. Les autres devraient sortir sous caution. Durant la matinée du vendredi 6 novembre, des compagnons se sont rassemblés en solidarité devant l’Audiencia Nacional.

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Le 4 novembre, la brigade d’information de la police nationale de Madrid a arrêté 5 personnes, membres du groupe anarchiste ‘Straight Edge’, accusés d’appartenance à une organisation criminelle à des fins terroristes, destructions et apologie de terrorisme.

Lors des perquisitions aux domiciles des compagnons, les flics ont mis la main sur du matériel servant selon eux à confectionner des engins explosifs, diverses quantités de poudre et de manuels pour fabriquer des bombes artisanales.

Cette énième opération policière envers le milieu anarchiste, baptisée cette fois-ci « Operacion Ice », est menée dans le cadre de l’enquête concernant l’attaque incendiaire de quatre agences bancaires de Madrid. Les flics les soupçonnent également d’être les auteurs de l’incendie d’un autre établissement bancaire et d’un centre commercial à Barcelone.

Les compagnons détenus comparaîtront devant l’Audiencia Nacional pour appartenance à une organisation criminelle à des fins terroristes, destructions et apologie de terrorisme. Quatre des compagnons arrêtés résident à Madrid, le cinquième résidant dans la municipalité madrilène de ‘Las Matas’.

En plus de ces 5 arrestations, les flics de la brigade d’information de Madrid ont mené plusieurs perquisitions de domiciles avec l’autorisation du Tribunal central n°3 de l’Audiencia Nacional. Lors de ces perquisitions, les flics ont trouvé de la poudre, ds mèches, des manuels pour confectionner des bombes artisanales et des engins explosifs. Les flics ont annoncé s’être aussi emparés de plusieurs documents et propagande relatifs aux Groupes Anarchistes Coordonnés (GAC), ce pourquoi plusieurs compagnons – dont Monica et Francisco – sont incarcérés.

A la suite des perquiz, les flics font le lien entre le groupe ‘Straight Edge’ et les GAC. Cette nouvelle vague d’arrestations contre les anarchistes est la cinquième depuis l’incarcération de Monica et Francisco pour l’attaque incendiaire de la basilique ‘Del Pilar’ de Saragosse. S’en est suivi l’opération Pandora le 16 décembre 2013, celle du 30 mars 2014 nommée « opération Pinata », ainsi que celle plus récente du 28 octobre dernier (qui serait la suite de la première opération), pour laquelle une personne est incarcérée.

[A partir de la presse espagnole]

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5 compagnons de plus, une même lutte !

Dans la matinée du 4 novembre 2015, la brigade d’information a fait irruption aux domiciles de cinq compagnons appartenant au collectif STRAIGHT EDGE MADRID, en perquisitionnant les logements et en s’emparant un matériel du collectif. Les perquiz se sont soldées par l’arrestation de cinq compagnons qui se trouvent détenus au commissariat de Moratalaz et ils ne pourront pas parler à un avocat jusqu’au jour suivant. On s’attend à ce qu’ils comparaissent devant la justice ce vendredi.

C’est une autre opération contre le mouvement anarchiste après le deuxième épisode qui vient de se dérouler de l’Opération Pandora, où des compagnons de Barcelone (des quartiers de Graçia, de Sant Andreu et de Sants) et de Manresa ont été arrêtées pour appartenance supposée aux GAC (Groupes Anarchistes Coordonnées) et dont l’une d’elles se trouve en détention préventive.

La même année, nous avons vécu il y a quelques mois à Madrid, à Barcelone, à Palencia et à Grenade la dénommée Opération Piñata durant laquelle la même chose s’est passée : des perquisitions de domiciles et de centres sociaux qui se sont soldées par l’arrestation de 15 personnes accusées “d’appartenance à une organisation terroriste”.

Idem en décembre dernier nous avons subi la même chose lors de l’Opération Pandora : la police a fait irruption dans 14 maisons et centres sociaux et les flics ont arrêté 11 anarchistes à Barcelone, à Sabadell, à Manresa et Madrid. Nous ne pouvons pas oublier nos compagnons enfermés depuis 2013, Monica et Francisco, qui dès le début ont été envoyés en prison sous le régime F. I. E. S (déclaré illégal par le Tribunal Supremo (sic, NdT)) accusés d’avoir placé un engin explosif dans la basilique del Pilar à Saragosse, sans blesser personne. […]

Face à la répression notre solidarité est une arme.

Solidarité avec les compagnons détenus !

Traduit de l’espagnol de contramadriz, 6/11/2015

Contre ce monde militarisé, sortons du troupeau !

Edito du journal sédition

Le journal ‘Séditions” part avec l’idée de renouer avec l’agitation urbaine dans une perspective anarchiste. Il n’a pas vocation à promouvoir une quelconque organisation, qu’elle soit formelle ou informelle, fusse-t-elle anarchiste. Il ne rentre pas non plus dans la démarche qui consiste à créer des alternatives au sein d’un monde qui nous écrase sous son autorité. Nous luttons pour la liberté totale de tous les individus et donc en dehors du champ de la politique: nous ne cherchons pas à rendre ce système de fric et d’autorité plus juste.

La ville change. Promoteurs immobiliers, entreprises du BTP, architectes, mairie, commerçants et associations d’artistes investissent les quartiers dans l’intérêt des riches et de l’Etat. Le besoin se faisait ressentir de mettre au centre des discussions les restructurations de l’Etat et du capitalisme qui, jour après jour, modifient notre environnement, nos lieux de vie et d’errance, nos trajets quotidiens.

Afin que tout ce système d’exploitation et d’oppression soit bien huilé, l’Etat déploie sans cesse plus de moyens – tant technologiques qu’humains – de contrôle et de surveillance sur chacun d’entre nous. Le pouvoir a toujours cherché à diviser les exploités et dominés en catégories et à les monter les uns contre les autres (communautarismes religieux, ethniques) pour mieux les souder autour de ses concepts merdiques de nation et de patrie (« Unité Nationale » de l’après-« Charlie »).

Souffler sur les braises encore chaudes d’attaques qui visent concrètement à se débarrasser de l’autorité du fric et de l’Etat, tel est le projet de ce journal.

Pour contribuer au journal, envoyer un article, une brève: seditions[at]riseup.net

Contre ce monde militarisé, sortons du troupeau !

2015/11/04 12:36

Les 7 et 8 octobre derniers, la mairie avait prévu de laisser place à l’armée afin qu’elle puisse exhiber sa puissance et draguer le public. L’armée, cette école de la soumission, de l’autorité et du crime, s’incruste dans chaque aspect de notre vie quotidienne: spots de pub télévisés et radiophoniques, campagnes d’affichage publicitaire omniprésentes dans l’espace urbain, banderoles de recrutement sur ses nombreux bâtiments, articles de propagande dans la presse, régionale comme nationale, jusqu’à être présente sur les sachets en papier des baguettes de pain.

Afin d’en assurer la promotion, le journal de la mairie (le ‘Besançon Votre Ville’ d’octobre 2015) a consacré un dossier spécial, dans lequel est évoquée l’implantation historique de l’armée à Besançon (des bâtiments dans les quatre coins de la ville, des milliers de foyers et de salariés, etc…), tout en détaillant son budget colossal, ses effectifs supplémentaires à venir, ses moyens matériels et humains pour terroriser, opprimer et massacrer les populations. Cela suffisait pour s’opposer directement à toute cette merde qui prenait place devant la mairie.

tDans la semaine du 3 au 9 octobre, il y a eu de l’agitation contre l’armée et tout ce qu’elle maintient. Des affiches ont été collées, des tracts ont été distribués. La veille de leur grande fête, des tags ont été inscrits dans le quartier ‘Battant’ et à plusieurs endroits de la ville : « l’armée, ça pue, ça pollue et ça rend con », « à bas l’armée », « Ni nations ni frontières – A bas l’Etat et ses uniformes », « L’armée vous aime à mort », « plutôt vandale que caporal », « plutôt fainéant que sergent », « nique les chefs », « Soyons sauvages, pas vigiles »… La caserne ‘Ruty’ située rue Bersot a également été souillée de peinture rouge, tout comme le panneau à l’entrée du centre de recrutement (CIRFA) situé juste à côté. Les autorités n’ont bien sûr pas tardé à tout effacer et à tout enlever. Le jeudi 8 octobre, plusieurs irruptions – d’étudiants pour la plupart – ont perturbé le bon déroulement de cet événement militariste : par des slogans contre l’armée ; par des prises de parole au mégaphone en mémoire de Rémi Fraisse (opposant au barrage du Testet, tué il y a presque un an dans le Tarn lors d’affrontements avec les gendarmes) ; ou encore par la suspension de deux banderoles (« Vivez l’horreur, engagez-vous » & « A bas l’armée ») aux grilles du bâtiment ‘Arsenal’ de la fac de lettres, situé à deux pas de leur événement. A la fin de la manif organisée contre le serrage de ceinture général imposé par l’Etat et les patrons (tandis qu’il existe des secteurs pour lesquels l’Etat saigne drastiquement les budgets, les forces de l’ordre bénéficient au contraire de moyens faramineux, la police et l’armée en tête), un petit groupe a de nouveau tenté de le perturber, mais il est tombé sur plusieurs rangées de flics qui protégeaient les militaires aux deux extrémités du parvis de la mairie. Les personnes qui passaient par là ont bien vu que ce qui devait être une grande fête des armées a nécessité une protection rapprochée pour qu’elle puisse se dérouler sans trop d’encombres…

Par ailleurs, un tractage à l’endroit où se tenait cette opération de com’ de l’armée a eu lieu dans l’après-midi du mercredi 7 octobre 2015. Les anti-militaristes qui diffusaient des tracts ont aussi subi un petit coup de pression de la part des flics, qui les ont retenus un petit quart d’heure, le temps d’un contrôle d’identité. Sur ordre de la hiérarchie policière, les tracts leur ont été confisqués. Voici son contenu :

Refusons la militarisation de nos vies !

Les 7 et 8 octobre prochains, l’armée fera une démonstration de force dans Besançon sous le nom « les armées dans la cité ». Défilés militaires, chants et fanfares militaristes, exhibition de leurs engins de mort, stands de recrutement…, la totale !

Le but de l’opération est de redorer l’image de cette institution – historiquement omniprésente à Besançon – afin d’endoctriner dans ses rangs de nouveaux jeunes (la plupart sans emploi), en plus de s’assurer du soutien continu de la population à l’armée. Celle-ci sème torture, bombardements et meurtres à l’encontre des civils pour maintenir les intérêts capitalistes nationaux par-delà les frontières. Ces atrocités sont inhérentes à son fonctionnement : les cas de viols d’enfants et de femmes en Centre-Afrique commis par ces soldats sont hélas récurrents lors de leurs interventions. La récente affaire timidement médiatisée et présentée comme un fait isolé ne constitue en rien une exception, mais s’inscrit parmi les multiples formes de la terreur des démocraties néo-colonialistes. La guerre d’Algérie, les exactions au Rwanda et la présence militaire française en Afrique Noire (Niger, Tchad, etc..) ont servi et servent encore au pillage de nombreuses ressources (pétrole, uranium, gaz, caoutchouc…). A la suite des attentats de janvier 2015 à Paris, l’Etat a instauré « l’opération Sentinelle » – la version renforcée du plan ‘Vigipirate’ en application continue depuis 1995 – qui a mobilisé 10.000 militaires. Actuellement, 7000 d’entre eux sont toujours mobilisés, patrouillant essentiellement devant les lieux de culte, dans les gares mais aussi dans les centres commerciaux, ainsi que devant les sièges d’institutions économiques et politiques. 2500 postes sont prévus juste pour la période 2015/2016 et un budget de 3 milliards d’euros est versé à la ‘Défense’ pour les trois ans à venir (soit un milliard par an).

Dans un contexte actuel où des gens fuient par milliers la misère, les persécutions politiques/religieuses et les guerres, l’Etat a besoin d’agrandir sa réserve pour protéger ses frontières face à l’afflux de migrants et ainsi contrôler ses portes d’entrée depuis les pays de transit. Au niveau européen, l’agence ‘Frontex’ coordonne les Etats-membres, les finance massivement et les renforce sur les plans technologiques, logistiques et humains dans le but de repousser les migrants vers la mort.
Cette démonstration militaire entend célébrer et justifier la militarisation des villes pour le « bien » de la population face à la « menace terroriste islamiste ». Depuis les attentats de janvier dernier à Paris, celle-ci est un spectre bien utile pour maintenir la ferveur et l’unité patriotique parmi les dominés et exploités contre un ennemi « commun » alors que l’Etat et les riches nous saignent toujours autant.

A Besançon, l’armée c’est 5000 emplois et 1800 foyers, de multiples bâtiments présents partout dans la ville. Cet arsenal militaire s’additionne à l’ensemble des forces de police municipale et nationale, qui ont vu dernièrement leurs effectifs respectifs augmenter (38 policiers supplémentaires prévus : 12 de la police nationale depuis la rentrée de septembre avec un formation d’intervention anti-émeute et 26 de la police municipale qui seront progressivement créés jusqu’en 2017). Ces différentes démonstrations du maintien de l’ordre traduisent les craintes du pouvoir quant à d’éventuelles révoltes populaires.

Contre l’armée ! Opposons-nous à cette parade d’assassins en uniforme pendant ces deux jours ! Ces installations et bâtiments ne sont pas hors de portée pour qui veut exprimer sa rage contre cette société militarisée !

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Chaque année, les Etats organisent parades et cérémonies militaires pour commémorer leurs guerres sanguinaires passées tout en cautionnant celles en cours et en préparant le terrain pour celles à venir. Ces cérémonies fréquentes, qui servent à l’Etat à réaffirmer sa force et le poison de l’unité nationale, sont autant d’occasions qui s’offrent à nous pour manifester notre refus de leurs guerres, qu’elles soient menées à l’extérieur pour les intérêts économiques des Etats, contre l’immigration ou pour maintenir la paix sociale à l’intérieur des frontières…

Du côté de la Suisse, il y a eu récemment quelques coups portés aux infrastructures militaires. Plusieurs véhicules de patrouille aux frontières ont été attaqués lors d’une manifestation contre l’armée le 18 septembre 2015 à Bâle. Celle-ci a été organisée contre un exercice militaire qui se tenait dans la ville pendant plusieurs jours, visant à entraîner les forces militaires, à améliorer le contrôle et la surveillance des frontières, mais également à parer à toute tentative de révolte et de soulèvement contre l’Etat et le capital. Quelques jours plus tard dans les environs de Zürich, ce sont 9 véhicules de l’armée qui ont été incendiés sur la base logistique militaire d’Hinwil. Les pompiers ont malheureusement réussi à extraire des flammes 14 véhicules de ce magnifique sabotage. Autre exemple, en Belgique cette fois-ci : un véhicule garé à l’intérieur du camp militaire d’Amay a été incendié. Le véhicule, qui appartenait à un militaire, a été entièrement détruit. Etant donné qu’il était garé près des édifices, le feu a occasionné quelques dégâts aux châssis d’un bâtiment. En France aussi, plusieurs actions directes montrent que l’armée n’est pas intouchable : à Valence (Drôme) le 8 juillet 2015, des militaires en patrouille ‘Vigipirate’ dans le quartier de « Fontbarlettes » sont attaqués à coups de pierres. Leur véhicule perd une vitre et dans la foulée le commissariat de police est la cible d’une tentative d’incendie; entre le 20 et 21 juin 2015 à Toulouse, le centre de recrutement de l’armée (CIRFA), situé en plein centre-ville rue d’Aubuisson, s’est fait défoncer toutes ses vitres ; dans la nuit du 26 au 27 octobre 2014 à Saint-Denis (93), même sort pour celui de la rue Gabriel Péri, le plus important d’Ile-de-France en terme de recrues. Le communiqué revendiquant l’action dit : « Tous les pouvoirs sont assassins. Nous ne ferons pas leurs guerres, nous ne les laisserons pas en paix. Guerre sociale pour la liberté (signé : des déserteurs belliqueux). » Dans la nuit du 19 octobre à Münich (Allemagne), un véhicule civil de la Bundeswehr est incendié, causant 30.000 euros de dégâts. Fin octobre à Rennes, le centre de recrutement de l’armée, situé au 2 rue de la mabilais, est attaqué en réponse à l’assassinat par les gendarmes de l’opposant au barrage du Testet, Rémi Fraisse, il y a tout juste un an : les véhicules garés sur le parking se font crever les pneus et leurs serrures engluer. En guise de conclusion : si « l’armée te tend la main », elle reste pourtant à portée de main de chacun !

Author: extrait du Journalsedition N°5s
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N°5

Valence La nouvelle prison a en plus des plans, des noms de société de vampires,et un archithecte

des plans partielsde la nouvelle prison
« Un prison avec une rue et une place de village » voilà le titre choisit par la journaliste du dauphiné libéré ( paru le 15 octobre 2015)
cette article de propagande du nouveau centre pénitentiaire finalement terminé depuis juin 2015.
L’administration pénitentiaire a laissé tout l’été, les prisonnières ont déménagé en juin vers Corbas, saint quentin fallavier ou saint étienne, les prisonniers dans la maison d’arrêt de l’avenue de Chabeuil. Plusieurs révoltes individuels ont éclairée ce dernier été dans cette MA qui avait vu défiler des anarchistes par exemple Merchet, 26 ans, tonnelier du Vaucluse, déjà condamné pour vols dans diverses églises des environs de Romans, était accusé de propagande anarchiste dans la prison de Valence, de menaces de mort et d’apologie au crime. Les débats ont eu lieu à huis-clos, ce qui a beaucoup contrarié le prévenu, l’auditoire et les nombreux socialistes accourus de Valence et de Romans. Il avait préparé un long papier pour sa défense. Le tribunal a condamné Merchet a deux ans de prison et 2 000 francs d’amende. En quittant le palais, le condamné a crié : « Au revoir, camarades ! » et plusieurs autres compagnons…. Combien de compagnon-e-s ont crié-e-s et se sont révolté-e-s dans cette sinistre bâtisse. Mais n’oublions pas la manignifique émeute de 1974 qui a secoué la taule.saluée comme il se doit par une manifestation de solidarité avec slogans et rage contre ce monde carcéral
Mais maintenant l’architecte Bernad Hemery Pdg de synthése architecture, ce bourgeois( spécialiste en cage pour les humains) se glorifie d’avoir imaginé 15 prisons en 25 ans. « On a fait la prison avec du soleil , pas avec du béton »raconte le PDG de synthèse architecture.Construit des cages, récolte notre rage ! Ça et là des pots de fleurs « dans les espaces vert aménagé », l‘équipe d’architecte ont apporté une attention particulière aux couleurs pour permettre aux surveillants de se repérer dans les locaux de ce centre pénitentiaire pour 500 personnes qui va très prochainement pouvoir enterrer des gens vivants le dauphiné atteint des limites grotesque,en méritant de récolter notre rage

Nous pourrons être libres dès lors que la menace de la prison ne pèsera plus sur personne…

A bas la société carcérale, l’Etat et toute autorité !

Haute Durance (05)RTE dégage ! et remballe tes lignes THT, ton nucléaire et son monde !

Compte-rendu de la lutte -vendredi 30 octobre 2015.

Posted on 01/11/2015
Le lundi matin nous étions une dizaine à nous rendre sur le chantier de la THT au-dessus de St-Apollinaire, pour empêcher le déboisement.

Sur le sentier d’accès, l’entrée du chantier est indiquée par un panneau peu explicatif…

Sur place on découvre deux machines à l’arrêt.

Le bûcheron présent nous indique qu’elles sont en panne suite à un sabotage ! Du sucre versé dans les réservoirs à gasoil et de liquide de refroidissement aurait endommagé le matériel. Ce n’est qu’après 1 à 2 heures de fonctionnement que les ouvriers ont constaté les dégâts!

Heureux de savoir que le chantier est mis en échec, nous décidons d ‘aller faire un tour dans la zone de travaux pour évaluer les coupes qui ont ravagé la pinède. On découvre l’arrêté préfectoral au milieu du chaos. Presque tout le bois est coupé sur ce tronçon, mais les arbres n’ont pas encore été évacués.

Sur le retour nous croisons le responsable RTE Miloud Chenef qui lance vers nous «”les responsables sont ici” » . Le patron de l’entreprise d’exploitation forestière Gandelli chargée des travaux de déboisement est également présent. Quelques mots distants s’échangent entre les deux camps.

Les gendarmes arrivés sur les lieux pour constater l’infraction veulent nous contrôler. On refuse et après discussion nous arrivons à partir sachant tout de même que les plaques de nos voitures sont relevées sur le parking. Un point de contrôle est déployé un peu plus bas sur la route, la plupart d’entre nous y échappe.

Nous partons avec la ferme détermination de poursuivre les blocages dès lundi matin !

Soyons nombreux et motivés !

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Compte-rendu blocage mardi 3 novembre

posted on 04/11/2015
Ce mardi matin nous étions une quarantaine dès 7h15 sur le parking de la
station de Réallon pour aller bloquer le chantier de déboisement.
Une fois sur le chantier, vers 8h, les engins étaient déjà en action.
Nous bloquerons le travail des engins à 2 endroits, dans un premier
temps, puis sur d’autres par la suite, le travail des engins reprenant
dès que nous nous éloignons.
Sur l’aire de stockage du bois, une vingtaine de gendarmes nous
attendent pour effectuer des contrôles d’identité en indiquant qu’au cas
où on ne la donnerai pas ce serait 4 heures au poste. Les gendarmes
montent à travers les bois pour chercher ceux qui s’y trouvent. Il nous
est indiqué que nous risquons des poursuites en cas d’obstruction au
déboisement mais rien tant que nous nous tenons à distance des engins.
Vers 10h30, un huissier arrive, nous partirons quelques minutes plus tard.
Une fois de retour sur le parking, les gendarmes repartent également,
certainement en direction des Puys où une autre équipe bloquait aussi le
chantier.
Un véhicule de gendarme reste quand même sur place, un peu à
l’écart pour surveiller que nous ne remontions pas sur le chantier.
Il semblerait qu’au dernier moment 2 personnes se soient faites
embarquer par les gendarmes, information restant à confirmer.

Note: 3 personnes ont été embarquées et relâchées au bout d’une heure (contrôle d’identité)

Synthèse de la publication du blog http://notht05.noblogs.org
Pour contacter les différents collectifs no-tht 05 de la vallée : _notht05@riseup.net_

Journalistes & médias : les raisons d’une inimitié

note: il toujours bon de se rappeler cette réflexion . encore une fois le dauhiné libéré dans son édition du 4 /11/2015 déverse sa bile contre le jeune homme qui a tenté de faire la belle de la maison d’arrêt de valence.
il évoque l’accusation judiciaire contre le jeune prisonnier en préventive .
Le médias en question dresse un portrait psychologique au moment des faits survenus dan la cour de promenade en prison et la réaction des autres prisonniers en face de l’exploit sportif de celui qui a tenté de faire l’évasion.La matonerie collabore avec le journal, encore une fois c’est flagrant
Bonne lecture de ce texte qui prends une position qui lors des débats entre révolté-e-s en lutte contre ce monde récolte un silence gêné parfois une colère sourde contre cette prise de position

Humains !

Vous n’avez qu’un ennemi. C’est le plus dépravé de tous. La tuberculose et la syphilis sont des fléaux terribles qui font souffrir l’homme. Mais il existe un fléau plus dévastateur que la peste qui ravage le corps et l’âme de l’homme, une épidémie incomparablement plus terrible, plus sournoise et plus pernicieuse : j’ai nommé la presse, cette catin publique. Toute révolution, toute libération de l’homme manque son but si on ne commence pas par anéantir sans pitié la presse. Tous les péchés seront remis à l’homme, mais le péché contre l’esprit ne lui sera jamais pardonné. Anéantissez la presse, chassez de la communauté des humains ces maquereaux à coups de fouet, et tous vos péchés vous seront remis, ceux que vous commettez et ceux que vous n’avez pas encore commis. Pas une réunion, pas une assemblée d’êtres humains ne doit se dérouler sans que retentisse la déflagration de votre cri : Anéantissez la presse !

Ret Marut, Der Ziegelbrenner n°15, 30 janvier 1919.

La question n’est pas la plus ou moins grande correction d’un journaliste en particulier, mais au contraire le rôle en soi de l’appareil médiatique. Les médias ont en effet la prétention d’être la représentation totale de la réalité. En témoigne ce simple fait : pour eux, celui qui refuse de parler avec les journalistes « ne veut communiquer avec personne ». Comme s’il était impossible de communiquer de manière directe, sans le filtre de la presse, de la radio ou de la télévision. C’est la même attitude qu’ont les autorités politiques : celui qui refuse tout rapport avec elles refuse, selon elles, tout dialogue avec les gens. Pourtant, malgré les progrès constants de la domestication sociale, le monde n’est pas uniquement peuplé d’autorités, de flics et de journalistes. Mieux même, c’est justement au-delà et contre leur pouvoir que commence le dialogue réel.

Les médias font ainsi partie intégrante de la domination. Tout comme elle, ils font participer, ils excluent, ils récupèrent et ils répriment en même temps.

Ils font participer
. Chacun doit croire que la seule réalité est celle que journaux et télévisions façonnent tous les jours, la réalité de l’Etat et de l’économie. Les médias sont un instrument indispensable pour imposer le consensus. Ils sont la version moderne du mythe, c’est-à-dire la représentation qui unit exploités et exploiteurs. Les médias socialisent les gens.

Ils excluent. Les pensées et les actions hostiles à cette société ne doivent pas apparaître. Il faut les taire, les falsifier ou les rendre incompréhensibles. Les taire quand leur existence même est une attaque contre l’ordre établi. Les falsifier quand ce qu’on ne peut pas taire doit être opportunément reconstruit. Les rendre incompréhensibles quand il est nécessaire d’accorder à la révolte quelques vérités partielles afin que s’évanouisse leur sens global. Les médias enlèvent à tous les sans-pouvoir tout moyen d’expression autonome. L’unilatéralité de l’information est le contraire de la communication entre individus.

Ils récupèrent. Ils invitent à dialoguer avec les institutions, ils créent des porte-parole et des leaders, ils intègrent toutes les idées et les pratiques subversives une fois qu’elles ont été rendues inoffensives en les séparant de leur contexte, en les faisant consommer sans les vivre, en les étouffant dans l’ennui du déjà-vu.

Ils répriment. Ils collaborent avec la police en dénonçant et calomniant, ils lui préparent le terrain avec des menaces opportunes, ils en justifient publiquement le travail. Parfois, ils répriment en donnant raison – ce que quelqu’un appelait la « répression laudative » –, c’est-à-dire en présentant comme subversif ce qui ne l’est pas, lointain ce qui est au coin de la rue, terminé ce qui vient tout juste de commencer.

Bien souvent, on ne saisit des médias que l’oeuvre de falsification et de répression, c’est-à-dire les aspects les plus ouvertement calomniateurs et criminalisants. Mais la rage contre le mensonge journalistique a alors le souffle court, en pouvant facilement être liquidée dans des périodes moins conflictuelles par une série d’articles suffisamment corrects. Le problème n’est pas l’honnêteté de tel ou tel journaliste ou la fidélité des articles, mais bien l’action sociale des médias. Dans la machine médiatique, les qualités intellectuelles et les normes déontologiques sont emportées par la masse des informations, par un « totalitarisme du fragment » qui est le véritable visage des infos. L’intelligence critique se construit à travers l’association, l’analogie et la mémoire. Les infos, au contraire, sont le produit de la séparation, du détail, de l’éternel présent. La passivité médiatique n’est que le reflet de la passivité salariale et marchande. On le sait, la vie qui nous échappe revient au galop sous forme d’image et de scoop. Plus on est informés, moins on connaît, c’est-à-dire moins on vit.

Personne ne peut faire aujourd’hui de la politique sans vendre sa propre image. Celui qui ne veut pas rompre avec la représentativité politique sous toutes ses formes (y compris celles qui sont antagonistes), ne peut pas rompre avec la représentation médiatique. Il pourra insulter les journalistes pendant quelques semaines, dans l’impossibilité de faire autrement, puis il recommencera à dialoguer. Pour négocier avec le pouvoir, les médias sont nécessaires. Ce sont eux-mêmes – et les faits récents le confirment – qui poussent au dialogue, favorisant ainsi la répression de ceux qui ne dialoguent pas avec leurs ennemis. Dans le bavardage du consensus, le fichage policier commence contre celui qui se tait. C’est pourquoi couper court avec la presse et la télévision, ainsi qu’avec les images et les étiquettes qu’elles nous collent, signifie couper court avec la politique.

La conclusion ne peut pourtant pas être celle de l’autisme de ghetto, mais celle d’une rébellion qui se donne ses propres moyens de communication autonome.

(Extrait du Loup Garou n°3, Paris, février 1999 et de Si raccoglie ciò che si semina, Rovereto (Italie), novembre 2003)
Critique de la prison et son monde

Valence [Drôme] : Plans partiels du nouveau centre pénitentiaire

Indymedia Nantes / mardi 3 novembre 2015

A l’occasion de l’ouverture du nouveau centre pénitentiaire de Valence, et du transfert prévu dans les semaines à venir des prisonniers de la maison d’arrêt, voici une modeste contribution pour continuer à mettre des grains de sable dans les rouages de leur machine de mort.

Plans du réseau CVC sous sol zone 2 / réseau EXE PB niveaux rez de chaussée / réseau de plomberie du sous sol du Quartier Maison Centrale du Centre Pénitentiaire de Valence.

Participants à ces travaux (figurant sur les plans) : Helios / Spie Batignolles / Betom Ingénierie / Socotec / Synthèse Architecture / Sites et Cités / Gepsa/ Sastec Ile de France / Cofely Axima
les plan peuvent être lu sur le site ici

All matons are bastards

Contre toutes les enfermements, et le monde qui en a besoin

A bas toutes les prisons

Beau comme une prison qui brûle…

Valence ( Drôme)un détenu tente de faire la belle par les toits( mise à jour)

toutes ces informations dans le Dauphiné libéré du 3 novembre
Lundi 2 novembre 2015 un homme de 20 ans commence à faire une évasion par les toits de la maison d’arrêt de l’avenue de Chabeuil .Saluons sa prouesse technique sauté de toit en toit avec tous ce qui compte de la police valentinoise groupe d’intervention départemental, la B.A.C, trentaine de policiers, et les policiers municipaux. Les environs de la prison était bloqués, l’avenue chabeuil interdite à la circulationl’ évadé s’est constitué prisonnier devant l’ampleur du soutien qu’a bénéficié la matonnerie. Il est immédiatement transféré au commissariat de valence pour le faire parler de ses soutiens (soit extérieur soit intérieur).On vous tiendra informé des suites judiciaires de cette évasion
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selon le compte rendu d’audience du dauphiné libéré du 3/11/ 2015 à 18h12 et quelques renseignements d’un anti carcéral

« Un homme de vingt ans, en prison dans le cadre d’une affaire criminelle, a été condamné mardi après midi à six mois de prison ferme pour tentative d’évasion. Hier à Valence, il a sauté de la cour de promenade à un petit toit à côté de la cour de promenade et delà il est monté sur le toit de la maison d’arrêt pour tenter de sauter dans la rue. Mais face au déploiement de toute les flicailles présentent dans les rues avoisinantes et du parking attenant , il a renoncé et a été maîtrisé par les matons et les Eiris. »

vive la belle!!!
liberté !!!
contre la prison et son monde
contre le nucléaire et son monde

une immense joie face à cet exploit sportif. vive la liberté, il reste encore de à perturber le transfert des prisonniers vers le nouveau centre pénitentiaire. D’après nos informations les flics et les matons envisagent celui -ci de nuit

Brochures: OGM : fin de partie (par Quelques ennemis du meilleur des mondes)

il est bon de rappeler aujourd’hui le désastre du procés de valence le collectif le laboratoire a refusé à participer à la messe médiatique.Nous étions mis à l’index et interdit par le public et les organisateurs de prise de parole à valence et à Romans. Aujourd’hui pour notre part cette brochure toujours actuelle parue après qu’ à LA SATISFACTION GÉNÉRALE de la classe politique,la loi européenne, applaudie par les Verts, qui réglemente l’étiquetage et les modalités de mise sur le marché des OGM va être appliquée.
introductionde la Brochure:
Il s’agit ici de rendre compte de ce que nous avons trouvé sur notre chemin en cherchant à combattre les OGM et, au-delà, le monde qui les a produits : une fois
de plus, nous avons été confrontés à la misère de l’époque, camouflée en mouvement social et citoyen regroupant, entre autres, les traditionnels conseillers du prince, médiateurs improvisés et autres médiatiques. On a ainsi vu défiler en France, autour de la question de l’agriculture transgénique, d’abord un petit syndicat agricole minoritaire désireux de participer à la cogestion du désastre agricole européen ; puis des associations de consommateurs indignées, des multinationales de l’écologie et, plus tardivement, une poignée d’hommes
d’État. Ce petit monde armé essentiellement de caméras a prétendu s’opposer aux OGM en négociant des conditions acceptables à leur mise en place. Il a, en
fait, travaillé à désarmer les raisons d’une colère et les moyens d’une contestation.
Paris, 2004.
lire la suite sur le site de l’ACNM