Finalement, on apprend que six compagnons (au lieu des 5 annoncés initialement) ont été arrêtés lors de l’opération ‘Ice’. Deux d’entre eux ont été envoyés directement en taule. Les autres devraient sortir sous caution. Durant la matinée du vendredi 6 novembre, des compagnons se sont rassemblés en solidarité devant l’Audiencia Nacional.
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Le 4 novembre, la brigade d’information de la police nationale de Madrid a arrêté 5 personnes, membres du groupe anarchiste ‘Straight Edge’, accusés d’appartenance à une organisation criminelle à des fins terroristes, destructions et apologie de terrorisme.
Lors des perquisitions aux domiciles des compagnons, les flics ont mis la main sur du matériel servant selon eux à confectionner des engins explosifs, diverses quantités de poudre et de manuels pour fabriquer des bombes artisanales.
Cette énième opération policière envers le milieu anarchiste, baptisée cette fois-ci « Operacion Ice », est menée dans le cadre de l’enquête concernant l’attaque incendiaire de quatre agences bancaires de Madrid. Les flics les soupçonnent également d’être les auteurs de l’incendie d’un autre établissement bancaire et d’un centre commercial à Barcelone.
Les compagnons détenus comparaîtront devant l’Audiencia Nacional pour appartenance à une organisation criminelle à des fins terroristes, destructions et apologie de terrorisme. Quatre des compagnons arrêtés résident à Madrid, le cinquième résidant dans la municipalité madrilène de ‘Las Matas’.
En plus de ces 5 arrestations, les flics de la brigade d’information de Madrid ont mené plusieurs perquisitions de domiciles avec l’autorisation du Tribunal central n°3 de l’Audiencia Nacional. Lors de ces perquisitions, les flics ont trouvé de la poudre, ds mèches, des manuels pour confectionner des bombes artisanales et des engins explosifs. Les flics ont annoncé s’être aussi emparés de plusieurs documents et propagande relatifs aux Groupes Anarchistes Coordonnés (GAC), ce pourquoi plusieurs compagnons – dont Monica et Francisco – sont incarcérés.
A la suite des perquiz, les flics font le lien entre le groupe ‘Straight Edge’ et les GAC. Cette nouvelle vague d’arrestations contre les anarchistes est la cinquième depuis l’incarcération de Monica et Francisco pour l’attaque incendiaire de la basilique ‘Del Pilar’ de Saragosse. S’en est suivi l’opération Pandora le 16 décembre 2013, celle du 30 mars 2014 nommée « opération Pinata », ainsi que celle plus récente du 28 octobre dernier (qui serait la suite de la première opération), pour laquelle une personne est incarcérée.
[A partir de la presse espagnole]
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5 compagnons de plus, une même lutte !
Dans la matinée du 4 novembre 2015, la brigade d’information a fait irruption aux domiciles de cinq compagnons appartenant au collectif STRAIGHT EDGE MADRID, en perquisitionnant les logements et en s’emparant un matériel du collectif. Les perquiz se sont soldées par l’arrestation de cinq compagnons qui se trouvent détenus au commissariat de Moratalaz et ils ne pourront pas parler à un avocat jusqu’au jour suivant. On s’attend à ce qu’ils comparaissent devant la justice ce vendredi.
C’est une autre opération contre le mouvement anarchiste après le deuxième épisode qui vient de se dérouler de l’Opération Pandora, où des compagnons de Barcelone (des quartiers de Graçia, de Sant Andreu et de Sants) et de Manresa ont été arrêtées pour appartenance supposée aux GAC (Groupes Anarchistes Coordonnées) et dont l’une d’elles se trouve en détention préventive.
La même année, nous avons vécu il y a quelques mois à Madrid, à Barcelone, à Palencia et à Grenade la dénommée Opération Piñata durant laquelle la même chose s’est passée : des perquisitions de domiciles et de centres sociaux qui se sont soldées par l’arrestation de 15 personnes accusées “d’appartenance à une organisation terroriste”.
Idem en décembre dernier nous avons subi la même chose lors de l’Opération Pandora : la police a fait irruption dans 14 maisons et centres sociaux et les flics ont arrêté 11 anarchistes à Barcelone, à Sabadell, à Manresa et Madrid. Nous ne pouvons pas oublier nos compagnons enfermés depuis 2013, Monica et Francisco, qui dès le début ont été envoyés en prison sous le régime F. I. E. S (déclaré illégal par le Tribunal Supremo (sic, NdT)) accusés d’avoir placé un engin explosif dans la basilique del Pilar à Saragosse, sans blesser personne. […]
Face à la répression notre solidarité est une arme.
Solidarité avec les compagnons détenus !
Traduit de l’espagnol de contramadriz, 6/11/2015