Archives mensuelles : novembre 2014

Le bal des ordures et des pacificateurs suite à l’assassinat policier de Rémi [complément dromois]

A 37 ans de distance le frère de vital Michalon continue à  condamner les violences des manifestants . Par contre il demande l’interdiction des grenades offensives.dans l’article du parisien libéré du 30 octobre.Dans le dauphiné libéré encore un communiqué: »la mort de vital n’a pas servi de leçon » dans celui c il continue le combat de tout ses proches qui ont toujours condamné les manifestants radicaux » et je précise bien que nous ne supportant pas pour autant les casseurs qui ont profité de ces deux manifestation à 37 ans d’écart  pour commetttre des exactions » cet individu rejoint toute une cohorte de pacificateurs voir sur les » brèves du désordre » dans le site cette semaine

A 37 de distance la même question

http://cettesemaine.free.fr/spip/IMG/jpg/2-334.jpg

: » faudra t’il arriver armée de fusil dans une manifestation »se pose pour certaines personnes  rencontré ici qui n’ont pas connu les années 80 et la lutte armée . On est ici  toujours contre  cette forme d’organisation  clandestine de type  marxiste léniniste.Emmanuel Michalon ferme ta gueule: » tu n’as jamais rien compris » c’est grâce à toi et tes proches que les grendes offensives continuent à tuer. Nous sommes aussi contre les récupérateurs radicaux .

Solidarité  avec des inculpés::

Rennes : « association de malfaiteurs » pour des manifestants présumé
(Le 2 novembre 2014)

Manifestations de Rennes. Poursuivis pour vols et association de malfaiteurs

Le Télégramme, 2 novembre 2014

Deux hommes, notamment soupçonnés d’avoir voulu préparer des actes de dégradations lors de la manifestation de jeudi soir à Rennes, ont été présentés, hier, au parquet.

Au cours de la soirée de jeudi, une manifestation dénonçant la mort du jeune Rémi Fraisse, à Sivens (Tarn) avait été le théâtre de dégradations dans le centre-ville de Rennes. Dans la matinée, les deux hommes, âgés de 21 et 30 ans, avaient été arrêtés en flagrant délit de vol dans un magasin de bricolage. Ils venaient de dérober des gants et des masques de protection contre la fumée. La perquisition menée chez l’un d’entre eux avait permis aux enquêteurs de découvrir selon le parquet « du matériel susceptible de pouvoir soit permettre de commettre des dégradations soit d’en faciliter la commission » comme une masse. Ils ont été présentés, samedi matin au parquet de Rennes, à l’issue de leur garde à vue. Tous deux sont poursuivis pour vols en réunion et, suite au matériel découvert lors de la perquisition, pour association de malfaiteurs en vue de la commission de destructions, de dégradations.

Laissés libres sous contrôle judiciaire, ils seront convoqués le 24 novembre prochain devant le tribunal. À noter que l’une des trois personnes arrêtées lors de la manifestation de jeudi soir a également été déférée vendredi. Interpellé en possession d’un couteau, ce jeune âgé de 20 ans, laissé libre sous contrôle judiciaire, sera lui convoqué en novembre devant la justice pour participation à un attroupement armé en ayant le visage dissimulé et port d’arme.

[Lutte contre le barrage de Sivens] Nantes, Toulouse, Dijon, Lille : acide contre grenades, commerces attaqués, etc.

lu sur cette semaine

http://cettesemaine.free.fr/spip/IMG/jpg/2-335.jpg

Dijon, poste de police municipal passé à la peinture

manifestations pour Rémi Fraisse : violences à Toulouse et Nantes, plusieurs interpellations

Le Monde.fr avec AFP | 01.11.2014 à 19h05

Six jours après le décès du le militant écologiste, Rémi Fraisse, tué par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme sur le site du barrage de Sivens, plusieurs manifestations « contre les violences policières » se tenaient samedi 1er novembre en France. Des rassemblements étaient notamment prévus à Dijon, à Lille ou encore à Nice.

A Nantes et Toulouse, des violences ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Au moins cinq personnes ont été blessées à Nantes et des bouteilles d’acide ont été lancées par des manifestants contre les forces de l’ordre, selon le préfet de Loire-Atlantique. 16 personnes ont été interpellées, selon la chaîne d’information Itélé. A Toulouse, des échauffourées ont eu lieu dans le centre-ville, au moins six personnes ont été interpellées à Toulouse, selon un photographe de l’Agence France Presse.

La manifestation dégénère à Nantes

La manifestation a commencé à dégénérer dans l’artère principale de Nantes, sur le cours des 50-Otages. Les heurts se poursuivaient en début de soirée entre manifestants et forces de l’ordre. Un protestataire a été atteint par un coup de matraque dans la tempe et deux autres ont été atteints aux jambes par des éclats de grenades de désencerclement. Deux membres de forces de l’ordre ont été légèrement blessés selon la préfecture.

Le préfet de la Loire-Atlantique, Henri-Michel Comet, a affirmé en début de soirée que les manifestants avaient « lancé des bouteilles remplies d’acide sur les forces de sécurité ». « Un policier a été blessé par l’une de ces bouteilles », a-t-il précisé. L’agent a été touché à la main, précise une source préfectorale.

Le défilé avait démarré vers 14 h 45, lorsqu’un cortège de plusieurs centaines de personnes est parti de la préfecture, arborant deux banderoles portant « Solidarité contre les violences policières » et « 22 février, 3 yeux perdus. 26 octobre, un mort », en référence à une importante manifestation qui s’était déroulée le 22 février à Nantes contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Des protestataires avaient le visage masqué et défilaient aux cris de « La police mutile, la police assassine » ou « Flics, porcs, assassins ». Passant devant l’important dispositif policier, ils ont scandé « assassins » et « police nationale, milice du capital ».

De premiers incidents ont été observés après des jets d’objets, dont des œufs et des chaises, en direction des forces de l’ordre. Ces dernières ont répondu par des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes.

A la suite des violences de lundi dernier, lors d’une précédente manifestation, plusieurs organisations opposées à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont Europe Ecologie-Les Verts (EELV), l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport (Acipa) et le Collectif d’élus doutant de la pertinence de l’aéroport (Cedpa), principales associations institutionnelles d’opposants, se sont désolidarisées de l’appel à manifester samedi.

Des commerces vandalisés à Toulouse

A Toulouse, où un autre rassemblement se tenait pour la mort de Rémi Fraisse, quelque 1 000 manifestants se sont rassemblés dans le calme en début d’après-midi dans le centre-ville, selon le correspondant du Monde, Philippe Gagnebet. Les alentours de la place du Capitole étaient bouclés par des barrages policiers. La manifestation a ensuite dégénéré et les policiers ont tenté de disperser les manifestants, rapporte notre correspondant.

Sur une grande artère du centre-ville, la devanture d’une agence bancaire a été brisée à la masse, des distributeurs automatiques bancaires vandalisée, des poubelles incendiées. Peu avant 17 heures, quelque 300 manifestants se sont déplacés vers une grande artère du centre, survolée par un hélicoptère des forces de l’ordre. Les CRS ont essuyé des tirs de canettes de bière et de pierres, pendant qu’une partie des commerces fermaient. Aux abords du palais de justice, les forces de l’ordre coursaient différents groupes de jeunes qui incendiaient des poubelles.

Dans le quartier Esquirol, les CRS ont affronté plusieurs dizaines de jeunes gens décidés à en découdre. Au moins six personnes ont été interpellées, a constaté un photographe de l’AFP.

Rassemblements prévus dimanche

Un sit-in pacifique doit être organisé à Paris, au pied de la Tour Eiffel, organisé par l’ONG écologiste France Nature Environnement, à la mémoire de Rémi Fraisse. Les forces de l’ordre craignent néanmoins que des personnes se rendent place Stalingrad pour un rassemblement sauvage vers 15 heures. Le site Paris-luttes.info appelle en effet à manifester dimanche à Stalingrad et invite ses militants à revenir « avec vos casques de moto, de vélo ou de trottinette » pour dénoncer les violences policières.

Une marche silencieuse est également envisagée pour dimanche après-midi à 14 heures sur le site du barrage de Sivens (Tarn).


Affrontements à Toulouse

Libération/AFP, 1 novembre 2014

A Toulouse, plusieurs centaines de personnes ont commencé à se réunir en début d’après-midi place du Capitole. Un rassemblement silencieux, sans prise de parole, qui a drainé des zadistes, des militants écologistes, des antifascistes, de tous les âges. Camille, qui a élu domicile sur la ZAD de Sivens depuis deux mois, voulait « rendre hommage à Rémi » et « dénoncer les violences policières » qu’il a pu « constater depuis deux mois ». Cyril, venu avec sa compagne, ne s’est lui jamais rendu à Sivens, mais il souhaitait dire son opposition à un « barrage inutile » et dénoncer le pouvoir socialiste, « tout sauf à gauche ». Quant à François Simon, vice-président EE-LV de la région Midi-Pyrénées, il voyait dans le décès de Rémi Fraisse un triste parallèle avec celui de Vital Michalon en 1977. « A chaque fois, il faut des morts pour que le pouvoir évolue. » Et de constater la « fracture » entre les responsables politiques et « la jeunesse d’aujourd’hui », qui s’engage sur des « combats politiques avec ses moyens. »

A partir de 16 heures, des militants antifascistes ont entrepris de faire démarrer un cortège dans les rues de Toulouse. Mais le rassemblement n’étant pas déclaré en préfecture, les forces de l’ordre n’ont pas tardé à intervenir, tandis que les manifestants scandaient « Rémi, ni oubli ni pardon », « Un flic, une balle, justice sociale », ou encore « Flics : porcs, assassins ! ».

L’intervention des gendarmes s’est avérée délicate dans les petites rues piétonnes cernant la place du Capitole. Peu à peu repoussés vers la Garonne, les manifestants ont été une première fois dispersés aux abords du palais de justice vers 17h15, après des jets de pierres et de bouteilles en verre. Les forces de l’ordre ont utilisé à plusieurs reprises des grenades lacrymogènes, tentant avec l’appui d’un hélicoptère de repérer les mouvements de la foule. Certains manifestants, cagoulés et masqués, ont tagué des slogans anarchistes sur les murs. Quelques-uns s’en sont pris à des vitrines de commerces, notamment une agence immobilière. Des poubelles ont aussi été embrasées.


Mort de Rémi Fraisse : incidents à Dijon

AFP, 01/11/2014 à 19:43

Des vitrines cassées au marteau et de nombreux tags sur les façades du centre-ville : une manifestation contre « les violences policières » et « en mémoire de Rémi Fraisse » mort le 26 octobre sur le site du barrage contesté de Sivens, a dégénéré samedi à Dijon, selon la préfecture.

Environ 250 personnes avaient pris part dès 17H00 à ce rassemblement non déclaré dans la rue principale de la capitale bourguignonne, où une compagnie de CRS avait été déployée.

Les manifestants ont ensuite arpenté les rues. Au fil du parcours, un « noyau dur » composé d’une « vingtaine de casseurs » cagoulés a commencé à briser des vitrines de magasins à coups de marteau, protégés des regards par la fumée des très nombreux fumigènes, a relaté à l’AFP la préfecture. Une dizaine de commerces ont été touchés.

Des manifestants ont également couvert de tags de nombreuses façades du centre-ville et mis le feu à quelques poubelles.

La manifestation s’est ensuite dispersée vers 18h30 sans autre incident. Il n’y a eu aucune interpellation.


Hommage à Rémi Fraisse : démonstration de force à Lille « contre la violence d’État »

La Voix du Nord, 01/11/2014

On les attendait place de la République, à Lille, à partir de 18 heures, ce samedi. Les militants de différents syndicats et mouvements autonomistes, tout de noir vêtus, souhaitant rendre hommage à Rémi Fraisse se sont finalement regroupés place du général de Gaulle, à partir de 14h30. En milieu de journée, le siège du Parti Socialiste à Lille, rue Lyderic, a été attaqué avec des billes d’acier par des manifestants.

Après une heure sur place, le cortège – moins d’une centaine de personnes – s’est soudain mis en branle. À partir de là, l’effet de surprise a compensé le nombre. En pleine heure d’affluence, pétards assourdissants et peinture se sont mis à pleuvoir. Sur la Chambre de commerce et d’industrie, tout comme sur la boutique Orange ou encore l’agence Caisse d’Épargne de la rue Neuve, bondée. Au passage, des badauds ont été aspergés, alors que d’autres tressaillaient ou pressaient le pas au son des détonations. Rue du Molinel, une fusée a également atteint une fenêtre d’appartement avant d’atterrir sur le trottoir.

Le Parti Socialiste en ligne de mire

Les protestataires ont progressé en distribuant des tracts, appelant les passants à « la révolte ». Ils surveillaient également la police, adaptant leur trajet aux différents dispositifs. Le siège du Parti socialiste, rue Lyderic, a été tagué et a reçu des projectiles. Il a également été couvert de l’inscription : « Rémi, ils paieront ! » La police a ramassé des billes d’acier.

En début de soirée, à 19h, une trentaine de manifestants réunis dans le calme rendaient à nouveau hommage à Rémi Fraisse place de la République avec des banderoles posées sur le sol et des cierges sur les marches de la fontaine de la Place.

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Anarchiste autonome de Moscou sur la guerre en ukraine

Moscow Autonomous Action on the Ukrainian war

This text was written as an answer to our foreign friends’ questions about situation in the Eastern Ukraine and Russian anarchists’ attitude towards that. We hope it will be of use to everybody interested in these matters.

The situation is complex and controversial and you should understand that the text below does not (and can’t) reflect the opinion of all Russian anti-fascists and anti-capitalists. We discussed this within our group, but even here we have a couple of contradicting points of view.

Anyway, our organization (« Autonomous Action« ) mostly agrees to this anti-war statement of left-wing movements. We do not support Ukrainian government (neither government, in fact), and undoubtedly there are some harsh nationalist tendencies in the Ukraine today. However, even less is our support for Russian government and for so called ‘Novorossiya republics’. It seems that fascists are fighting each other at both sides in this war, backed by capitalists. Additionally, for Putin this war is a chance to distract Russian people from financial crisis and recession in country’s economic system, while for Poroshenko the war is useful as a way to channel people’s strive for changes into patriotic madness, instead of trying to continue what had started in Maydan and establish real self-government.

Concerning the attitude of Donbass people, we would say that most of them do not want anything except ‘stop bombing us, both of you‘. Leaders of pro-Russian paramilitares several times told in public that « Donbass people don’t want to fight, that’s why Russia must directly invade« . In fact, politically passive population is characteristic for many exUSSR territories. However, it is known that in the spring of 2014 opinion polls showed that only about 20% of Donbass people supported separating from the Ukraine and joining Russia. Of course, right now it is very difficult to conduct any opinion polls in war-torn land. Moreover, tens of thousands left Donbass as refugees – both to Russia and to western Ukraine.

We do not support the view that Donbass war is some kind of ‘resistance against Ukrainian fascists’. As stated before, there are nationalist tendencies in contemporary Ukraine, but hardly more than in any other exUSSR country. In Russia, patriotic, imperialist and outright fascist propaganda is at least as often heard as in the Ukraine or even more. And pro-Russian ‘people’s republics’ of Donbass mimic this. Judging by what we know from there, there is no sign that any changes happen there which can be considered ‘leftist’ or at least ‘social democratic’. Vice versa, they keep issuing ‘laws’ like prohibiting homosexual relations or establishing ‘dominant role’ of Orthodox Church in the region. The rhetoric of their leaders is exactly what you call ‘red-brownism’: a paradoxical mixture of right-wing conservatism and Soviet-like imperialism. We know about cases of ethnic cleansing under their rule: at least it happened with Jews and Roma people. So, it comes as no surprise that European fascists are joining them.

Thus, we believe that ‘anti-fascist struggle’ is here a simple label, which does not have anything to do with the reality. And the reality is that these ‘republics’ are an attempt of Russian imperialists to back pro-Russian nationalist groups in the region and to provide them with weapon, equipment and lately with armed forces in order to create havoc there. The final aim is, perhaps, to use the situation as a tool in stopping the Ukraine from joining NATO, and, as stated before, in distracting attention of Russian population towards some external enemy. It is ironic that at the same time Russian laws proclaim any call to separatism to be a grave crime, and you can be sent to prison for several years if you demand a referendum like the one conducted in the Crimea in March 2014.

It’s difficult to say anything about left or anti-capitalist resistance in Donbass right now. The region is in the hands of tens or hundreds of paramilitary groups, only very loosely united under self-proclaimed ‘ministers’ and ‘governors’. It is very possible that some local leaders  can stick to left-wing political views. However, there are no signs from them, no clear political statements. Additionally, it’s obvious that the region is under heavy Russian influence (enough to say that large part of military leaders are Russian citizens), and of course Putin is not very much interested in real anti-capitalist resistance there. Nationalists, monarchists and Orthodox zealots are much better for him.

We understand that Putin’s propaganda really works well on people in the Western countries, because they are sick and tired of their own leaders and Putin looks like ‘hooligan’ who threatens these leaders and scares them.  This propaganda already drove some international fighters to Donbass republics. However, we, living under Putin’s regime, would like to warn you against thinking about him as some kind of Che Guevara. He is not. Contemporary Russian elite is a rather plain company of rich capitalists, mostly united around persons who are either Putin’s old friends or somehow related to Russian secret service (‘Federal Security Service’, FSB). It would be absurd to think that they are progressive from any point of view. They simply want to stay in power for as long as they could, because in case they lost this power, they would be immediately sent to trial (corruption among the authorities is immense here), and they clearly understand that. That’s it.

Having said that, it is important to emphasize that Russian anti-fascists (even those who were considered to be left-wing or anti-authoritarian) do not have a unified point of view on the Ukraine war. Some believe that even these right-wing Novorossiya republics are better than ‘Ukrainian fascists’. Several antifa groups declared themselves ‘Russian patriots’, and, to our mind, are now a kind of ‘left-wing fascists’. We know of at least one Russian militant antifa who was killed while fighting for Novorossiya. At the same time, several Ukrainian anarchist anti-fascists fought against Novorossiya, within Ukrainian volunteer squads. Sadly, it looks like the whole notion of ‘anti-fascism’ is so much worn out in propagandistic use (from both sides of the conflict), that it is impossible to seriously apply it to anything or anybody.

Autonomous Action – Moscow

This text was written as an answer to our foreign friends’ questions about situation in the Eastern Ukraine and Russian anarchists’ attitude towards that. We hope it will be of use to everybody interested in these matters.

The situation is complex and controversial and you should understand that the text below does not (and can’t) reflect the opinion of all Russian anti-fascists and anti-capitalists. We discussed this within our group, but even here we have a couple of contradicting points of view.

Anyway, our organization (« Autonomous Action« ) mostly agrees to this anti-war statement of left-wing movements. We do not support Ukrainian government (neither government, in fact), and undoubtedly there are some harsh nationalist tendencies in the Ukraine today. However, even less is our support for Russian government and for so called ‘Novorossiya republics’. It seems that fascists are fighting each other at both sides in this war, backed by capitalists. Additionally, for Putin this war is a chance to distract Russian people from financial crisis and recession in country’s economic system, while for Poroshenko the war is useful as a way to channel people’s strive for changes into patriotic madness, instead of trying to continue what had started in Maydan and establish real self-government.

Concerning the attitude of Donbass people, we would say that most of them do not want anything except ‘stop bombing us, both of you‘. Leaders of pro-Russian paramilitares several times told in public that « Donbass people don’t want to fight, that’s why Russia must directly invade« . In fact, politically passive population is characteristic for many exUSSR territories. However, it is known that in the spring of 2014 opinion polls showed that only about 20% of Donbass people supported separating from the Ukraine and joining Russia. Of course, right now it is very difficult to conduct any opinion polls in war-torn land. Moreover, tens of thousands left Donbass as refugees – both to Russia and to western Ukraine.

We do not support the view that Donbass war is some kind of ‘resistance against Ukrainian fascists’. As stated before, there are nationalist tendencies in contemporary Ukraine, but hardly more than in any other exUSSR country. In Russia, patriotic, imperialist and outright fascist propaganda is at least as often heard as in the Ukraine or even more. And pro-Russian ‘people’s republics’ of Donbass mimic this. Judging by what we know from there, there is no sign that any changes happen there which can be considered ‘leftist’ or at least ‘social democratic’. Vice versa, they keep issuing ‘laws’ like prohibiting homosexual relations or establishing ‘dominant role’ of Orthodox Church in the region. The rhetoric of their leaders is exactly what you call ‘red-brownism’: a paradoxical mixture of right-wing conservatism and Soviet-like imperialism. We know about cases of ethnic cleansing under their rule: at least it happened with Jews and Roma people. So, it comes as no surprise that European fascists are joining them.

Thus, we believe that ‘anti-fascist struggle’ is here a simple label, which does not have anything to do with the reality. And the reality is that these ‘republics’ are an attempt of Russian imperialists to back pro-Russian nationalist groups in the region and to provide them with weapon, equipment and lately with armed forces in order to create havoc there. The final aim is, perhaps, to use the situation as a tool in stopping the Ukraine from joining NATO, and, as stated before, in distracting attention of Russian population towards some external enemy. It is ironic that at the same time Russian laws proclaim any call to separatism to be a grave crime, and you can be sent to prison for several years if you demand a referendum like the one conducted in the Crimea in March 2014.

It’s difficult to say anything about left or anti-capitalist resistance in Donbass right now. The region is in the hands of tens or hundreds of paramilitary groups, only very loosely united under self-proclaimed ‘ministers’ and ‘governors’. It is very possible that some local leaders  can stick to left-wing political views. However, there are no signs from them, no clear political statements. Additionally, it’s obvious that the region is under heavy Russian influence (enough to say that large part of military leaders are Russian citizens), and of course Putin is not very much interested in real anti-capitalist resistance there. Nationalists, monarchists and Orthodox zealots are much better for him.

We understand that Putin’s propaganda really works well on people in the Western countries, because they are sick and tired of their own leaders and Putin looks like ‘hooligan’ who threatens these leaders and scares them.  This propaganda already drove some international fighters to Donbass republics. However, we, living under Putin’s regime, would like to warn you against thinking about him as some kind of Che Guevara. He is not. Contemporary Russian elite is a rather plain company of rich capitalists, mostly united around persons who are either Putin’s old friends or somehow related to Russian secret service (‘Federal Security Service’, FSB). It would be absurd to think that they are progressive from any point of view. They simply want to stay in power for as long as they could, because in case they lost this power, they would be immediately sent to trial (corruption among the authorities is immense here), and they clearly understand that. That’s it.

Having said that, it is important to emphasize that Russian anti-fascists (even those who were considered to be left-wing or anti-authoritarian) do not have a unified point of view on the Ukraine war. Some believe that even these right-wing Novorossiya republics are better than ‘Ukrainian fascists’. Several antifa groups declared themselves ‘Russian patriots’, and, to our mind, are now a kind of ‘left-wing fascists’. We know of at least one Russian militant antifa who was killed while fighting for Novorossiya. At the same time, several Ukrainian anarchist anti-fascists fought against Novorossiya, within Ukrainian volunteer squads. Sadly, it looks like the whole notion of ‘anti-fascism’ is so much worn out in propagandistic use (from both sides of the conflict), that it is impossible to seriously apply it to anything or anybody.

Autonomous Action – Moscow