Archives de catégorie : General

Lyon Des employé-es des hospices civil de Lyon à la Croix Rousse poursuit sa mobilisation contre le transfert de son service de greffe du foie

[reçu par Mail]

 

Peste zadiste à l’hosto

Bonjour,

je ne résiste pas ua plaisir de vous transmettre cette information parue dans la presse locale.

lisez attentivement ce qui est en gras.
On peut aussi signer la pétition et faire un tour à la manif aux flambeaux du 25 janvier à 16 h
Amicalement j-P

https://www.lyonmag.com/article/93090/l-hopital-de-la-croix-rousse-a-lyon-poursuit-sa-mobilisation-contre-le-transfert-de-son-service-de-greffe-du-foie
 »

La gouvernance des Hospices civils de Lyon (HCL) s’était attirée les foudres du personnel de l’hôpital de la Croix-Rousse avec cette décision.

Le personnel de l’hôpital de la Croix-Rousse (ou GHN, pour Groupement hospitalier nord) ne décolère pas. Après une grève à la mi-décembre et une période de calme relatif autour des fêtes de fin d’année, les employés du GNH reprennent leur mobilisation. En ligne de mire : la décision de la gouvernance des HCL de transférer le service de transplantations hépatiques du GHN vers l’hôpital Édouard-Herriot. « Nous, acteurs de l’hôpital de la Croix Rousse, continuons à nous battre pour que la filière (…) ne soit pas détruite et morcelée« , explique le personnel dans un communiqué.

 

Deux nouvelles actions sont prévues pour manifester ce mécontentement grandissant, alors que l’établissement hospitalier a été déclaré Zone à défendre (ZAD) par une partie de son personnel. Une série de nuits blanches est ainsi prévue, dont la première aura lieu le mardi 15 janvier. Le 25 janvier, ensuite, une descente au flambeau sera organisée, de la colline vers le siège des HCL, situé sur le quai des Célestins dans le 2e arrondissement de Lyon. Le personnel a pour but de « se faire entendre« , prévient-on. Et ces actions « ne vont pas s’interrompre tant que la gouvernance HCL ne sera pas revenue à la raison« .

 

Par ailleurs, une pétition sur le site change.org est toujours en ligne et comptabilise pas loin de 9 000 signatures. Une page de soutien a également été créée sur Facebook.

Valence: un centre pénitentiaire bloqué depuis le début de la grève( Mise à jour)

France bleu Drome Ardèche    le 23 /:01/ 2018

A la prison de Valence, des détenus refusent de regagner leurs cellules

Les ERIS (équipes régionales d’intervention et de sécurité), ont été appelées pour rétablir l’ordre dans l’établissement. La tension est palpable à l’intérieur, depuis le début du mouvement de grève des surveillants de prison, qui perturbe le fonctionnement du centre pénitentiaire.

Les ERIS arrivent à la prison de Valence pour tenter de rétablir l'ordre chez les détenus

Valence, France

Ce midi, des détenus du centre pénitentiaire de Valence ont refusé de regagner leurs cellules, à l’issue de la promenade.

La tension était palpable à l’intérieur de la prison, avec la grève des surveillants. Le mouvement des gardiens entraîne un fonctionnement à minima du centre, (pas de visite, pas d’activité, heures des repas non tenues, promenades limitées) et ça crée une crispation chez les détenus.

Dans la nuit de lundi à mardi, un détenu a mis le feu à son matelas. Deux surveillants ont été légèrement intoxiqués et conduits à l’hôpital avant de reprendre leur service.

Ce mardi, plusieurs prisonniers ont refusé de quitter la cour, à la fin de la promenade. Le recensement de ces détenus réfractaires est en cours. Il pourrait y en avoir une soixantaine.

Intervention des ERIS

Les ERIS, les équipes régionales d’intervention et de sécurité, (qui sont chargées d’intervenir en cas de tension dans les prisons), sont arrivées sur place peu après 13h30. Une demi-douzaine de voitures au total. Les agents vont tenter de ramener à la raison les détenus qui profitent du sous-effectif actuel pour se rebeller.

Refus des réquisitions

Car le centre pénitentiaire de Valence est en sous-effectif actuellement. Nombre de gardiens de prison sont grévistes, et (comme lundi) même ceux réquisitionnés ont refusé de prendre leur poste. La préfecture a donc envoyé 15 gendarmes en appui à l’intérieur (ils étaient 7 la veille).

Des gendarmes appelés en appui dans la prison de Valence pour faire fonctionner le centre pénitentiaire, ce mardi - Radio France

le Dauphiné libéré Publié le 23/01/2018 à 06:02  ouvre les soutes de l’extrême droite :

Le chiffre est tenu secret ( c’est faux) par l’administration pénitentiaire.

 la rumeur de l’extrême droite« Mais, selon nos informations, entre 30 et 50 détenus radicalisés sont sous les verrous au centre pénitentiaire de Valence. Difficile d’être plus précis, mais cela donne une idée en proportion sur cet établissement qui compte actuellement environ( sic) 460 détenus » (maison d’arrêt et maison centrale).

Piqûre de rappel: les vaccins contraints, ça craint

note:  » lorsque j’ai entendu cette nouvelle , je ne veux plus rester en France…. »Ces vaccins concerneront les jeunes enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018.

http://www.oclibertaire.lautre.net

La ministre et les onze vaccins

Dès janvier 2018, onze vaccins  sont  obligatoires, au lieu des trois précédemment prescrits – diphtérie, tétanos et polio. Pourquoi pareil emballement gouvernemental pour les imposer, alors que l’inoculation de ces trois seuls vaccins (en rupture de stock) semblait faire consensus chez les parents et les médecins ?

Une précipitation
dans la continuité

Marisol Touraine, ministre socialiste du précédent gouvernement, n’a pas eu le temps de passer sa réforme sur l’« obligation vaccinale » censée remédier « à la défiance des Français contre les vaccinations ». Le temps du « calendrier » politique et parlementaire lui a fait défaut. Aussi, dès le 17 mai, elle a invité A. Buzyn, la nouvelle ministre de la Santé, à reprendre son texte de loi étendant l’obligation vaccinale. En janvier 2016, elle avait déjà missionné le Pr Fisher pour piloter un « comité citoyen » (voir l’encart) ; et, après une consultation « citoyenne », en décembre, son rapport préconisait de rendre obligatoires les onze vaccins et recommandait de supprimer la distinction entre « obligatoire et recommandé ». Lors de la remise des clés du ministère, M. Touraine a déclaré à sa remplaçante : « Je suis convaincue que c’est cela qui doit être engagé (…). Je suis heureuse de vous transmettre le flambeau »
L’arrêt de la commercialisation du vaccin du DTP, en 2008, avait forcé les parents à opter pour des vaccins « hexavalents » – un combiné des vaccins obligatoires et de ceux contre la coqueluche, l’hépatite B et la méningite, provenant des laboratoires Sanofi et GSK… et remboursé par l’assurance-maladie depuis 2006. On comprend mieux alors la pénurie du vaccin du DTP qui a été organisée après 2008 : si celui-ci coûtait 6 ou 7 euros, son « remplaçant » vaut 40 euros.

Mais pourquoi l’ancienne ministre a-t-elle montré autant d’enthousiasme envers sa remplaçante ? M. Touraine, candidate nationale du PS aux législatives, a été désavouée par ses instances locales, qui lui reprochaient son double jeu. Comme tant d’autres de ses collègues ministres et socialistes, elle lorgnait vers E. Macron qui, reconnaissant, s’est bien gardé de présenter un-e candidat-e En Marche face à elle. Réjouissons-nous, elle a été battue. Quoi qu’il en soit, sa joie de « transmettre le flambeau » a été partagée par les labos pharmaceutiques, rassurés : la nouvelle ministre était du sérail.

Le jackpot des labos

« Il ne faut pas que l’obligation vaccinale portée à onze devienne le nouveau jackpot des laboratoires pharmaceutiques », a dit Michèle Rivasi, députée européenne d’EELV. Et on peut légitimement s’interroger sur la précipitation de la ministre de la Santé à adopter cette mesure. Pourquoi ne pas remettre sur le marché le DTP sans adjuvants aluminiques et laisser, après information et recommandation sur les autres vaccins, les parents libres de choisir entre les deux, en concertation avec leur médecin ou pédiatre traitant ? Pourquoi cette précipitation alors qu’en Europe 18 Etats n’ont aucune politique d’obligation sans que les épidémies ni la mortalité infantile y soient plus élevées qu’en France ? Il n’y a pas chez eux d’obligations mais de fortes recommandations : 96 % des enfants sont ainsi vaccinés en Suède. Doit-on voir dans l’injonction de la ministre l’aboutissement de l’amitié qui lie Macron à S. Weinberg, président du principal producteur de vaccins français : Sanofi ? Une amitié fort ancienne qui s’est traduite par le soutien indéfectible du second au premier, tout au long de la dernière campagne présidentielle.
Comment croire à la neutralité d’A. Buzyn, professeure de médecine, spécialiste de la moelle osseuse, qui lors de prestations ou congrès est promotionnée ou rémunérée par des labos ? Comme l’a souligné avec humour Le Canard enchaîné : « N’y aurait-il pas un léger conflit d’intérêts ? » Et la ministre de répondre : « Il n’y a aucun problème à ce que les scientifiques qui évaluent les médicaments soient en même temps payés par l’industrie qui les fabriquent. » La question peut être débattue, mais ces « médecins experts » qui deviennent ministres peuvent-ils ou elles être partie prenante et juges ? Ne peut-on y voir, comme le soulignait M. Rivasi, un renvoi d’ascenseur, avec dans la cabine 110 millions d’euros par an de profit pour les labos ?

Dès janvier 2018, le gouvernement a rendu les onze vaccins obligatoires sous couvert de « préoccupation de la santé des Français », faisant fi des remarques, critiques ou dénonciations émanant du corps médical lui-même. De même, il ignore le fort courant « vaccino-sceptique ». Sans doute y voit-il encore l’expression des « fainéants » et « extrémistes » qu’il abhorre. Il est vrai que s’expriment là ceux et celles qui n’ont pas de conflit d’intérêts avec les labos pharmaceutiques, et qui voient les 110 millions de nos cotisations sociales qui sortiront de nos portefeuilles, via l’assurance-maladie, pour remplir la tirelire des actionnaires sangsues de Sanofi ou d’autres.

La défiance contre les politiques
vaccinales

41 % des Français s’interrogent sur les vaccins. Certes, ces interrogations et objections sont multiples et diverses, allant du « complotisme » aux préoccupations de parents ou aux réfutations scientifiques fondées sur les effets secondaires de certains vaccins. Mais pareilles méfiance et défiance ne sont pas tombées du ciel. Elles prennent leur source dans les scandales à répétition de ces dernières décennies, qui ont mis à nu les connivences entre les labos et un certain monde médical qui nous régente. Ces scandales ont illustré le pouvoir de pression des trusts sur les politicien-ne-s de bas étage qui prétendent nous gouverner, visible jusque dans les sphères de l’Organisation mondiale de la santé.

Depuis les années 20, on nous disait que les adjuvants à base de sels d’aluminium ajoutés aux vaccins par les labos ne posaient pas problème. Aujourd’hui, ils sont mis en cause dans la maladie du muscle : la myofasciite à macrophages ; et il existe d’autres vaccins sans alumine, voire sans adjuvants. Mais la ministre de la Santé ne répond aux questionnements des professionnels de santé ou aux inquiétudes des parents que par l’obligation des onze vaccins.

De 1994 à 1998, une campagne gouvernementale massive fut organisée pour vacciner contre l’hépatite B, maladie grave transmise sexuellement ou par le sang (transfusion). L’injonction concerna un tiers de la population française. Des individus déclarèrent des scléroses en plaques – une maladie du système nerveux aux causes encore mal comprises. Quelques professionnels de santé et parents de vaccinés y virent un rapport de cause à effet , mais, là aussi, le gouvernement était plus soucieux de réduire les budgets de la recherche et de la santé publique que de répondre aux questions posées.

Comment ne pas perdre
confiance ?

En 2009, R. Bachelot, ex-pharmacienne ayant eu des liens très étroits avec les labos, était ministre de la Santé sous Sarkozy. La grippe au virus H1N1 était annoncée comme « pandémique » (3). Branle-bas de combat, vaccination de masse et surtout bonne aubaine pour les labos qui, devant l’urgence annoncée, haussent leurs tarifs. Cette grippe se révélera rapidement inoffensive., et, sur les 94 millions de doses commandées, seules 6 millions d’entre elles furent utilisées. Bref, un scandale de plus – de 2 milliards d’euros. Le gouvernement racheta les doses restantes et dédommagea les labos, à la satisfaction de leurs actionnaires. Une facture qui, bien sûr, fut payée par le contribuable. On peut comprendre, avec de tels ratés, l’incompréhension et la suspicion croissante envers les politiques de vaccination.

Voici peu, avec l’affaire du Mediator, c’est le docteur I. Frachon qui, après un parcours du combattant, a ouvert des espaces de résistance. Son combat contre les laboratoires Servier a ébranlé l’édifice du fric et de la science corrompue. Actuellement, c’est le scandale du glyphosate qui illustre la difficulté de faire prévaloir la santé des populations sur les profits des trusts et l’avidité de leurs actionnaires. De telles affaires propagent durablement un doute dont s’emparent des farfelus sur le Net pour diffuser des rumeurs et de fausses informations. Des « vaccino-sceptiques » oublient qu’un vaccin n’est pas en soi un médicament : il sert à prévenir dans un contexte donné ou devant une menace définie ; et, comme dans toute prescription, il peut y avoir des contre-indications et des effets secondaires néfastes voire dramatiques. Pour autant, notre réflexion doit continuer de se situer dans un contexte de sauvegarde collective. C’est pour cela que la transparence de l’information doit être maximale, afin que le rapport bénéfices/risques d’une inoculation soit consciemment partagé.

L’industrie du vaccin :
une industrie comme une autre

200 vaccins sont aujourd’hui développés dans les labos, contre quelques dizaines voici quelques années. Le marché mondial des vaccins est passé de 6 milliards en 2006 à 12 milliards en 2012 et 56 milliards en 2017. Jusque dans les années 90, en France, la vaccination était assurée par le service public, loin de l’idée de rentabilité. Depuis, la vente de ce secteur au privé et l’arrivée de la biotechnologie ont boosté ce créneau économique. Et, bien que minime par rapport au marché du médicament en général, il reste florissant et très prometteur – malgré l’essor des vaccins « low cost » venant de la Chine et de l’Inde.

« La vaccination ça ne se discute pas », déclarait hier M. Touraine, et c’est sans doute ce que pense A. Buzyn aujourd’hui. Une position idéologique et dogmatique qui sied mal au domaine scientifique, qui devrait rester ouvert à toute remise en cause ou critique fondée. Quiconque émet un doute face à la politique vaccinale se voit taxer d’« antivaccinal », ce qui peut le pousser dans les filets des charlatans qui ont le vent en poupe sur les réseaux sociaux. Par exemple Andrew Wakefield, auteur en 1998 d’une étude truquée sur les liens entre le vaccin ROR et l’autisme.Ou encore le Pr H. Joyeux, ancien cancérologue mais aussi ex-président de Famille de France, qui s’est opposé au mariage pour tous et a tenu des propos réactionnaires contre les homos, la pilule et l’avortement, etc. Sans oublier qu’aux Etats-Unis le courant antivaccin, très influent notamment chez les républicains, a trouvé son héraut avec un Président Trump qui déclare entre autres : « La vaccination est la plus grande imposture de tous les temps. »

Le passage en force des onze vaccins obligatoires favorise ainsi une opposition contre lui mêlant de simples sceptiques, des parents inquiets ou désemparés, des professionnels qui dénoncent la généralisation inutile de cette politique vaccinale et les antivaccins – alors qu’un débat, une écoute et de la transparence sur la vaccination pourrait aider à rétablir une confiance. Michèle Rivasi, qui se déclare vaccino-sceptique, avait accepté de débattre  avec l’arnaqueur Wakefield à Bruxelles, mais, ayant été désavouée par son groupe parlementaire, le débat n’a pas eu lieu. « Je suis envahie par les pro, les anti, les lobbies (…). J’ai l’impression d’être instrumentalisée d’un côté comme de l’autre », a-t-elle dit. A-t-elle vraiment été instrumentalisée ? Comment pouvait-elle ignorer les « gamelles » de Wakefield ?
Comment le gouvernement peut-il convaincre quand aucune action n’a été prise à l’encontre de ceux qui ont programmé la pénurie du vaccin DTP depuis 1998, quand sa ministre de la Santé passe en force l’obligation des onze vaccins sans information sur qui paiera et combien cela coûtera ? Comment pourrait-il « œuvrer pour le bien-être des Français » et être audible, quand les ministres de la Santé successifs conduisent la même politique en effectuant de sévères coupes dans les budgets de la recherche publique de santé ? Pour 2018, encore 1,6 milliard d’euros d’économies demandé à l’hôpital public, qui se traduira par la suppression de lieux de soins, de personnel et de moyens de travail pour lui, par une augmentation de 2 euros du forfait hospitalier (porté à 20 euros par jour). Doit-on s’étonner de cette défiance vaccinale individualiste lorsque ce sont les gouvernements qui détériorent chaque jour les solidarités collectives encore existantes, en s’attaquant au monde du travail, aux retraités (augmentation de 1,7 point pour la CSG…), à l’assurance-chômage et à la Sécurité sociale ? En agitant son obligation vaccinale, la ministre de la Santé ne fait que renforcer les réflexes de défiance individualistes, au détriment de réflexions collectives d’où pourraient naître des solidarités collectives.

MZ. Caen, le 23/10/17

Publication : Sortie de KAIROS n°2 – Janvier 2018

En grec ancien, kairos désigne l’idée du moment opportun à saisir, ce l’occasion favorable, de l’instant propice qui permet le réussite d’une action au milieu des aléas du monde et des incertitudes des circonstances extérieures. pour cela, il est nécessaire de passer à la pratique, d’apprendre à saisir ce kairos, d’une part en cherchant à le reconnaitre sans se cacher derrière l’alibi facile des circonstances, d’autre part en se préparant à agir afin de ne pas laisser s’échapper cette occasion.
En somme, ce journal est un outil pour sortir de la pure abstraction des idées et inscrire notre discours dans une perspective pratique, dans une volonté de propager l’action offensive anarchiste et de tendre vers l’insurrection et le bouleversement de ce monde… »

Le n°2 au format PDF

Les anciens numéros disponibles sur le blog: kairosjournal.noblogs.org

Valence centre pénitentiaire la droite locale apporte le soutien aux surveillants( M.A.j)

note:les familles de prisonniers qui ont des parloirs non accessibles depuis  le début du mouvement de grève n’a  reçu aucun soutien .Dés lundi 22 à 19h  c’est possible de passer au laboratoire pour en discuter et construire.. Selon la discussion on continuera dans ce lieu les jours suivant.( voir l’affichage  )


france bleu drome Ardèche   22 janvier 2018 à 11:25

Le maire LR de Valence, Nicolas Daragon, est passé en début de matinée apporter son soutien aux surveillants grévistes.Depuis, les manifestants n’ont pas levé le camp. Ils entendent rester jusqu’en début d’après-midi.Les manifestants sont restés sur place jusque vers 17h.. Les gardiens de prison de Valence se sont donné rendez-vous à 6h. Ils ne comptent pas céder.Face au manque de personnel, 7 gendarmes ont été envoyés en soutien à l’intérieur de la prison où la tension chez les détenus était palpable. Les militaires s’occupent de la continuité du service pénitentiaire: distribution des repas, promenade des prisonniers, etc.


 

une dizaine de cars  de gendarmes ont été vus ce matin roulant   en direction vers le centre pénitentiaire de valence

valence ( 26000) infos de la ZAD de Notre dame des landes

Notre-Dame-des-Landes !


on relaie et on  informe  et tu peux  trouver aussi l’infos, ce n’est pas sur face de bouc mais là
indymedia nantes :Mis a jour : le dimanche 21 janvier 2018 à 14:05

À propos de la présence des flics autour de la #ZAD de #NDDL

 

Quelques infos vite fait…

Alors que pour les opposant·e·s au projet sont en train de continuer à travailler sur l’avenir de la ZAD, l’État, qui dit vouloir privilégier le dialogue a envoyé au moins 700 GM pour se relayer dans les allentours de la ZAD, et des CRS à Nantes et à Rennes.

Gm_sur_la_zad-medium

La préfecture a par ailleurs publié 5 arrêtés (source) pour la période du 18 au 25 janvier 2018 :

  • Arrêté préfectoral du 17 janvier 2018 portant interdiction temporaire de transport de carburant, d’accélérateur,de carburant et de gaz
  • Arrêté préfectoral du 17 janvier 2018 portant interdiction temporaire de transport de matières dangereuses
  • Arrêté préfectoral du 17 janvier 2018 portant interdiction temporaire de transport de matériaux combustibles
  • Arrêté préfectoral du 17 janvier 2018 portant interdiction temporaire de transport d’explosifs, de produits inflammables,d’artifices et de pétards
  • Arrêté préfectoral du 17 janvier 2018 portant interdiction temporaire de port et de transport d’objet pouvant constituer unearme par destination, d’arme de chasse et de munitions

Nul doute que des arrêtés de ce type seront publiés chaque semaine. Vous pouvez consulter cette page pour vérifier : http://www.loire-atlantique.gouv.fr/Publications/Recueil-des-actes-administratifs-RAA-en-Loire-Atlantique/2018

Ces arrêtés vont évidemment être accompagnés de réquisitions du procureur de la république pour autoriser les contrôles d’identité et la fouille des véhicules, comme c’était le cas pendant la tentative d’expulsion et 2012 et les mois d’occupation militaire qui ont suivi. Les réquisitions concernant la fouille des véhicules doivent être renouvelées toutes les 24 heures (article 78-2-2 du code de procédure pénale) et indiquer les lieux et la période de temps concernée. On est donc en droit de demander à voir cette réquisition et d’en vérifier la validité.

« Toutefois, la visite des véhicules spécialement aménagés à usage d’habitation et effectivement utilisés comme résidence ne peut être faite que conformément aux dispositions relatives aux perquisitions et visites domiciliaires » (extrait de l’article 78-2-2 du code de procédure pénale)

Ressources utiles :

CAEN (calvados)[CAUSERIE] samedi 27 janvier, à 17h autour de mai 68.

[reçu par mail]

Salut,

Dans le cadre du cycle de causeries sur l’anarchisme, nous organisons un
débat autour de Mai 68 à la pétroleuse le 27 janvier prochain. une
intervention de Jean-Pierre Duteuil, auteur de mai 68, un mouvement
politique et acteur du mouvement à Nanterre permettra d’introduire la
discussion. Tout cela se poursuivra par une auberge espagnole.

REDUIT A UNE SIMPLE DIMENSION CULTURELLE, elle-même vidée de tout
contenu subversif, par ceux et celles qui veulent éradiquer toute idée
de révolution et de critique du capitalisme, Mai 68 ne fut pas un
accident de l’Histoire sans suite. Pour de nombreux ouvriers, Mai 68
commence dès 1966 avec les révoltes à Caen, en Lorraine, à Fougères, à
Redon ou à Saint-Nazaire ; avec un mouvement paysan en pleine mutation
qui redécouvre l’affrontement avec la police ; avec un mouvement lycéen
qui émerge plus d’un an avant les fameux événements. Sans en prévoir ni
les formes ni le déroulement, il fallait être aveugle pour ne pas voir
que de grandes choses se préparaient. La France ne s’ennuyait pas, la
lutte des classes n’était pas rangée au rayon des antiquités, la classe
ouvrière n’avait pas fait ses adieux. Mai 68, ce furent aussi de nouvelles formes
d’organisation que l’on retrouvera tout au long des quarante années qui
suivront : les Comités d’action, avec la volonté d’autonomie et la
défiance vis-à-vis des structures syndicales et politiques. Autant
dire, qu’après les luttes et les expériences de luttes qui du CPE à la
lutte dite contre la loi travail ont vu ré-émerger des formes
d’auto-organisation, cela reste toujours d’actualité ! En 68 s’était
ouvert une période de « divorce entre la classe politique, les médias,
les intellectuels d’un côté et la société civile de l’autre », comme ils
disent. Eh bien, tant mieux ! Face aux 10 millions de grévistes de 68,
le pouvoir gaulliste, la bourgeoisie et les bureaucraties syndicales et
politiques ont vacillés. 60 ans après qu’en reste-t-il ? Cette causerie
sera l’occasion d’en débattre, avec Jean-Pierre Duteuil, au Mouvement du
22 mars à l’époque et aujourd’hui militant de l’Organisation Communiste
Libertaire (OCL). La discussion sera suivie d’une auberge espagnole. On
apporte et partage ce que l’on veut et peut. Parce que les causeries
sont aussi l’occasion d’échanges moins codifiés, autour d’une bouffe ou
d’un godet, histoire que les langues se délient.

En pièce jointe fly et affiche.

Anarchistement,
un apache.

pièce jointe en PDF

italie: Sur ce qui est des événements de Naples

croix noir anarchiste

le 11 janvier 2018

A propos des faits de Naples

La pacification des mouvements politiques a provoqué la disparition presque totale  de toute aspiration révolutionnaire dans notre société, remplacée par une course frénétique pour occuper les places confortables et chaleureuses qu’offre le pouvoir. Cela a conduit à une lutte acharnée, souvent sans merci, pour se joindre à l’actuelle politique, qui pour de troubles intérêts de pouvoir se trouve élevé au rang de révolutionnaire afin de garantir aux politiciens «antagonistes» une zone d’acceptabilité politique au sein des institutions. En conséquence, nous assistons à l’annulation volontaire de toute forme d’opposition en faveur de la concertation et souvent de la collaboration avec un système politique qui, jusqu’à récemment, était considéré comme hostile. Tous ces éléments représentent des faits tangibles qui ont des répercussions négatives sur ce qui reste du mouvement révolutionnaire ou insurrectionnel, si vous préférez.

Dans un contexte similaire, les dernières poches de résistance, ceux qui persistent à considérer la destruction de ce système politique et économique comme inéluctable, sont beaucoup plus facilement identifiables et attaquables par l’appareil répressif étatique.

L’énorme quantité de ressources que la police et la magistrature ont à disposition peut être utilisée entièrement et avec une résistance réduite aux conditions minimales pour anéantir un ennemi social qui de fait de voit ses espaces de manœuvre de plus en plus réduit.

Plus précisément, le mouvement anarchiste est le plus durement touché par l’attaque répressive déclenchée par l’État. Tout cela est rendu possible aussi par l’utilisation massive de soi-disant délits associatifs qui se sont constamment adaptés à la structure sociopolitique de la société.

En ce moment même, des dizaines de compagnons se retrouvent à purger des peines de prison, assignés à résidence ou contraints à la cavale, beaucoup sont soumis à diverses formes de mesures de précaution tels que l’obligation de pointage, des obligations de résidence (interdiction de quitter le territoire, ndT), surveillance spéciale, etc. et un nombre indéterminé, certainement très élevé, fait l’objet d’une enquête par les différents parquets dispersés dans toute l’Italie. Parmi ceux-ci, le procureur de Naples, qui a fait tout un foin pendant des années sans grand succès pour donner son infâme contribution, a fait entendre sa voix au début de décembre.

Suite à deux enquêtes réunies en une procédure, l’une en 2010 et l’autre en 2011, l’arrestation de vingt camarades et camarades anarchistes a été demandée. Les enquêteurs émettent l’hypothèse d’une cellule, active à Naples et avec des liens en Grèce et en Espagne, liée à la FAI / FRI et que les magazines La Miccia, Blasphemia et le blog d’Arraggia sont les outils de propagande que l’organisation utilise pour divulguer leurs communiqués de presse et leurs revendications.

L’accusation pour tous est l’association subversive (270 bis) et, pour une compagnone, de delits spécifiques concernant la possession et l’usage d’explosifs. En outre, a été demandé le recours qu sequestre préventif du Centre d’études libertaires, qui depuis les années 1970 a accueilli le groupe anarchiste Louise Michel, et l’espace anarchiste 76A, considéré comme les bases logistiques de la cellule napolitaine.>

L’auteur de l’enquête est Catello Maresca de la DDA (direction antimafia, ndT), au sein duquel il est devenu célèbre pour avoir arrêté plusieurs chefs de la mafia liés au clan Casalesi. Maintenant, après les huit années de séjour canonique dans l’anti-mafia, il a été muté à l’antiterrorisme et donc il a jugé bon, pour maintenir un certain style, de poursuivre les anarchistes.

Lui, comme les autres magistrats, est ravi d’écrire des livres dans lesquels il nous montre au commun des mortels les opérations «très importantes» qu’il a accomplies. Dans l’un d’eux, il a collaboré avec Leandro Del Gaudio, connu par  nous parce qu’il utilisait souvent le journal qu’il écrit, Il Mattino, pour jeter un peu de la merde sur les anarchistes napolitains. Et cela ne l’a pas empêché de divulguer la nouvelle de la procédure contre les anarchistes, manifestement influencé par son ami Catello à la recherche d’un minimum de visibilité médiatique.

L’enquête est toujours ouverte, donc nous n’avons pas encore eu l’occasion de lire la considérable quantité de papier qui concernent le proces ouvert contre nous (la seule requête du Proc. a plus de 1500 pages). Nous ne connaissons pas, par exemple, la véritable ampleur de l’ensemble de l’opération. En particulier, nous ne connaissons pas le nombre total de suspects parce qu’il est plausible que pour d’autres camarades aucune mesure de précaution n’ait été demandée.De plus, nous ne savons pas sur quelle base repose l’hypothèse investigatrice de notre magistrat zélé.

L’une des rares choses que nous savons est que, en premier lieu, la demande a été rejetée par un GIP (équiv. juge d’instruction, ndT) qui n’a pas considéré valide les éléments en sa possession pour valider les arrestations. Jamais auparavant l’autorité du ministère public ne fait appel de l’appel parce qu’il ne peut accepter que quiconque soit autorisé à faire échec au travail qu’il a accompli avec tant de diligence. Une des étoiles les plus brillantes du firmament de nos inquisiteurs ne tolère pas les défaites, pour lesquelles, semble-t-il, il n’abandonnera pas jusqu’à la fin.

En amont de tout raisonnement, l’expérience nous enseigne que l’un des principaux objectifs de ces opérations est de désintégrer, voire d’éradiquer, un groupe de camarades actifs du territoire sur lequel il agit.

Dans notre cas, ils ont eu tort de faire les calculs. Nous n’avons pas l’intention de faire un pas en arrière. Nous continuerons notre parcours politique et existentiel face à ceux qui voudraient que nous soyons muets et soumis.

La date de l’audience d’appel a été fixée au 14 décembre et a ensuite été reportée au 22 février en raison d’un défaut de notification.

Des mises à jour suivront dès que nous aurons la possibilité d’avoir des informations plus détaillées.

QUELQUES ANARCHISTES À NAPLES

 traduction par attaque noblogs.org : roundrobin.info

CAEN Texte diffusé à la manif de Ouistreham (migrant-e-s).

salut,
voici un texte autour de la situation des migrants et migrantes et de la
lutte en cours, qui sera diffusé ce samedi à la manif de Ouistreham, RDV
à 14h30 sur le port. Une version anglaise est disponible.
Une discussion sur ce sujet est organisée à la Pétroleuse mercredi 31
janvier à 18h.

L’urgence est un paravent à la merde

« Je veux partout, dès la première minute, un traitement administratif qui permette de déterminer si on peut aller vers une demande d’asile ou non », Emmanuel Macron, Orléans, juillet 2017.

« Ce que nous voulons c’est un centre d’accueil. Ça s’appelle CAO, centre de répit, comme on veut… on ne peut pas faire en sorte qu’à partir du moment où ils ont préenregistré une demande, on ne soit pas en capacité de leur permettre d’aller au bout d’une démarche », Un avocat proche de Roya Citoyenne à Nice matin, juin 2017. Traduction : nous voulons des taules où parquer les migrants et migrantes et favoriser le fichage.

Nous savons qu’il y a des situations d’urgence et de simples conditions de survie à essayer d’améliorer, particulièrement en ce moment, et qu’il est bien difficile de lutter ensemble, avec ou sans papiers, tant nous ne vivons pas la même chose. En outre, une bonne partie des migrants et migrantes aspirent à partir le plus vite possible d’ici pour rejoindre l’Angleterre. Il est donc difficile de créer des bases de lutte commune.

Il est toutefois impossible pour nous de nous contenter d’en rester là. Un toit, des fringues, et même de potentiels papiers, sont déjà beaucoup, mais ne résoudront jamais les causes de cette situation. C’est pourquoi nous comptons participer à cette lutte en mettant en cause l’existence même des frontières et des Etats. Il n’y aura jamais de liberté de circulation, si ce n’est pour les riches, tant qu’ils existeront.

En outre, la condition qui est faite aux jugés indésirables par les gens au pouvoir et leurs complices sert d’abord à maintenir un ordre existant merdique, et annonce les modes de gestion et de répression de tout pas de côté et de toute révolte. Les indésirables, toujours plus nombreux et nombreuses dans le monde d’aujourd’hui, sont les cobayes de la répression et de l’administration de nos vies sacrifiées au nom du fric et d’un progrès qui nous mène au désastre. Si une lutte a ses spécificités, elle ne peut pas être séparée tant la domination est partout et se renforce. Les flics et les juges répriment et enferment, les politicards (de gauche comme de droite) décident à la place des gens, les médias mentent et justifient l’injustifiable, les patrons exploitent et profitent. Europe Ecologie Les Verts, dont une sénatrice a été invitée à visiter un squat caennais de migrants et migrantes, a par exemple participé à des gouvernements qui se vantaient de faire mieux que la droite en termes de reconduite à la frontière. Qu’aurions-nous à faire avec ce genre de personnes dans cette lutte ? C’est bien pour cela que toute lutte doit être autonome des organisations politiques et syndicales.

L’Etat annonce en ce moment un tour de vis supplémentaire sur toutes les franges sociales. Pour les migrants et migrantes, ce sera davantage de reconduites aux frontières et d’enfermements (en doublant le temps de la rétention administrative et en augmentant le nombre de places dans leurs taules), pendant que l’Etat continue de défendre les régimes autoritaires qui lui sont favorables en Afrique et ailleurs. Elle entend faire de plus en plus participer les associations à sa politique, en proposant des hébergements et autres centres d’accueil, où les migrants et migrantes seront fichés et triés, pris dans la machine à expulser. Certaines associations y sont mêlées depuis déjà bien longtemps, tels la Croix-Rouge, Emmaüs, ADOMA et bien d’autres encore. A la dernière manif à Ouistreham, un bien étrange slogan est d’ailleurs apparu, appelant à l’aide les pouvoirs publics pour fournir un hébergement d’urgence : pour leur donner une bonne occasion de ficher des gens qui essaient de s’y soustraire ?

Nous sommes plusieurs à avoir participé à l’Assemblée générale de lutte contre toutes les expulsions et à ses ouvertures de squat, puis à l’avoir quitté suite à des divergences, notamment en opposition à un certain esprit gestionnaire et paternaliste qui s’est développé de plus en plus. On ne veut pas lutter à la place des gens, mais avec elles et eux. Nous sommes tous et toutes déterminés à ne pas laisser en paix les gens qui décident de laisser crever, de parquer, ficher, faire la chasse à des personnes parce qu’elles n’ont pas le bon bout de papier et essaient de trouver un endroit où vivre un peu plus dignement.

Au moment où sept camarades et compagnon-nes passent en procès, accusés d’avoir contribué aux sabotages de la machine à expulser (dégradations de locaux de collabos, à savoir Air France qui reconduit aux frontières, Bouygues qui construit les taules, la SNCF qui balance aux flics), nous tenons à affirmer notre détermination à nous opposer à l’ordre existant, par l’auto-organisation et l’action directe.

Des révolté-es.

Le tract distribuer  dans la manif: pour imprimer et diffuser autour de soi  ici en  PDF
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La lutte contre la machine a expulser en procès… le  tract pour imprimer et diffuser ici