Archives de catégorie : General

Grenoble, France : Perturbation d’un colloque de Frontex à l’université – 22 mars

sans attendredemain

Jeudi 22 avril, environ 150 personnes se sont rassemblées face au bâtiment IMAG de l’Université de Grenoble, dans lequel se tenait un colloque universitaire d’acteurs de la militarisation des frontières (Frontex, Euromed police, Europol, etc) qui s’intitulait « De Frontex à Frontex, vers l’émergence d’un nouveau corps européen de gardes côtes ». Etaient notamment présents le président d’Euromed police et le directeur des affaires juridiques de Frontex [1]. Slogans, table de presse et diffusion de tracts étaient au programme de cet après-midi.

Les organisateurs du colloque ont fait le choix de le maintenir sous haute surveillance policière, les entrées étant filtrées par des membres de la BAC.

Vers 16 heures, le groupe de plus d’une trentaine de personnes s’est dirigé vers la salle de conférence afin de perturber l’intervention du chef d’Euromed police, et d’interpeller les membres du colloque. Des participant.e.s ont alors ouvert les portes aux manifestant.e.s qui sont entré.e.s en scandant des slogans pendant une dizaine de minutes et laissant le temps de faire un tag dans la salle disant « FRONTEX tue ».

La police, en tenue anti-émeute est intervenue, frappant sans sommation les manifestant.e.s afin de les faire sortir. Bloquée contre un mur, des dizaines de personnes ont du faire face aux policiers sans pouvoir éviter les coups. De nombreuses personnes ont été blessées et certaines d’entres elles ont dû être hospitalisées. Il semble qu’il n’y ait pas eu d’arrestation.

[Résumé à partir d’articles de la presse locale et indymedia grenoble]

NdSAD:

[1] La présence au colloque d’Hervé Yves Caniard, le directeur de l’Unité des affaires juridiques de Frontex, ainsi que « la venue de Michel Quillé », ancien commissaire de police aujourd’hui aux manettes du projet Euromed Police IV [htXXs://www.euneighbours.eu/fr/south/eu-in-action/projects/euromed-police-iv]. Entendez par là un programme lancé en 2016 afin de renforcer la coopération « sur les questions de sécurité » entre les pays du sud de la Méditerranée et les États membres de l’Union européenne.

Valence sur Rhône manifestation du 22 mars un début plein d’entrain!

Selon les participant-es, nous étions plus de  4000 personnes dans les rues de Valence.
Nous remercions aussi les lycéen-n-es qui nous ont rejoints tout en lançant leur slogans, et des chansons
C’est d’ailleurs grâce à eux que les flics nous ont autorisés à nous diriger vers leur établissement, le lycée Camille Vernet, malheureusement le cortège de la manifestation est arrivé devant le lycée avec aucun élève à l’horizon. peut être l’administration a utilisé une porte latérale pour faire  sortir les élèves non gréviste
Ces lycéen-n -es nous racontaient que ce jeudi matin alors qu’ilelles commençaient  un blocage, leur directeur  disait qu’il leur était interdit de manifester. et en joignant les propos aux gestes il a appelé la maison poulagat 3 véhicules ….

Et je termine par une bise à nos potes du groupe Manbouss pour avoir joué en Live n’ Direct, pour les bonnes vibes et plein d’autres choses.

L’image contient peut-être : 5 personnes, personnes debout et plein air

5000 étudiant-es préparaient pour le samedi 24/:03 leur challenge annuel dirigé par L’AVE, selon un article du dauphiné du 23/03. Ceux ci vont avoir la bénédiction de la mairie LR et bénificier l protection de la police ( nationale et municipale)

Pont de Claix( 38800) un compteur non communicant à la place du linky

ce n’est pas les avocats qui font plier les grosses machines


Hier on m’a posé un compteur non-linky, une belle victoire bien médiatisée.

dauphiné libéré  Publié le 21/03/2018

Compteurs Linky au Pont-de-Claix : Julien Martin a fait plier Enedis

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Il avait le sourire ce mercredi matin, Julien Martin. Pourquoi ? Car son (long) combat contre Enedis touchait à sa fin. Dans la journée, des agents vont en brancher un compteur deuxième génération non communicant à la place du compteur Linky. Pour l’occasion, une grande table avec boissons et victuailles a été installée pour les accueillir, rue Stendhal, au Pont-de-Claix. « On est content de les voir, c’est une belle victoire, indiquait-il, soulagé. J’espère que cela poussera les gens à continuer à se battre ». Ce mercredi, il n’était d’ailleurs pas seul, une quarantaine de personnes étaient présentes pour le soutenir.

22 mars : Certains matins de printemps ont une fraîcheur de révolte

attaque.noblogs.org

extrait du Parisien / jeudi 22 mars 2018

Les cheminots et les fonctionnairesse rassemblaient ce jeudi après-midi à Paris [tandis que la manif appelée à Nation à 11h s’est scindée après quelques centaines de mètres en deux manifs sauvages et rageuses qui ont rejoint Gare de l’Est; NdAtt.] mais aussi dans près de 180 villes de France. De 320 000, selon le ministère de l’Intérieur, à 400 000, selon la CGT, manifestants étaient mobilisés.
Cette mobilisation a été suivie à la SNCF mais aussi dans les écoles ou le transport aérien. Etudiants et lycéens ont aussi initié une mobilisation ce 22 mars, jour du cinquantième anniversaire de la fronde étudiante qui a lancé les événements de mai 1968.

16h37. 40 000 manifestants défileraient à Paris, selon la CGT. Le syndicat estime à 400 000 le nombre total de manifestants en France.
16h13. Les débordements continuent. Selon un de nos reporters sur place, une agence bancaire a été « saccagée ». Les forces de l’ordre recourent toujours au canon à eau.
16h01. Le cortège des cheminots s’arrête à distance de la Bastille. Des éléments perturbateurs s’affrontent avec les forces de l’ordre en tête du rassemblement, sur le boulevard Beaumarchais. La police réplique au canon à eau et aux gaz lacrymogènes. Les manifestants doivent patienter le temps que ces échauffourées prennent fin.
15h47. Tensions en marge de la manifestation. Une agence d’assurance du boulevard Beaumarchais est prise pour cible par des casseurs encagoulés, brisant la vitrine et pénétrant dans les locaux. La police intervient.
15h30. De premiers débordements signalés. Selon une source policière, des jets de projectiles auraient eu lieu à destination des forces de l’ordre à hauteur du boulevard Beaumarchais, à Paris. Celles-ci auraient répliqué en usant de grenades lacrymogènes. Toujours selon la même source, un véhicule aurait été incendié dans le secteur environnant.
15 heures. Nouvelles dégradations. Après les incidents survenus en milieu de journée boulevard Voltaire, à Paris, de nouvelles dégradations sont commises en marge de la manifestation des cheminots.

Trois individus ont été interpellés en marge des manifestations, selon la préfecture. Celle-ci évoque notamment un « militant violent déjà connu des services ».

Filles du Calvaire. Pendant…

…et après

 

20minutes / jeudi 22 mars 2018

Des échauffourées ont éclaté jeudi matin entre jeunes manifestants et policiers dans l’est de Paris, a constaté un journaliste de l’AFP.
Parmi plusieurs centaines de jeunes partis de la place de la Nation pour rejoindre la gare de l’Est d’où doit s’élancer la manifestation des cheminots, des groupes souvent cagoulés se sont attaqués à deux agences bancaires et des panneaux publicitaires et ont jeté des projectiles sur les CRS. Peu avant midi, les policiers ont chargé ces manifestants et ont fait usage de gaz lacrymogènes.

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Nantes : Projectiles et peinture – et une pensée pour les morts pour la France

20minutes / jeudi 22 mars 2018

[…] Au moins 8.500 manifestants ont répondu présents selon les chiffres de la police, 10.000 selon les syndicats. Mais le défilé, encadré par un important dispositif de sécurité, s’est déroulé dans un climat particulièrement tendu. A 13h30, la situation était d’ailleurs toujours très confuse en centre-ville, où des affrontements ont lieu entre quelques centaines de manifestants et forces de l’ordre. Les transports en commun sont toujours coupés.
En fait, les choses ont dérapé à peine la manifestation engagée. Alors que de premiers slogans ont retenti (« Macron, tu sais quoi, tu finiras pas ton mandat » ou le plus traditionnel « Nantes, debout, soulève toi »), des projectiles et de la peinture ont été projetés sur la façade du commissariat, cours Olivier-de-Clisson.
Le cortège s’est ensuite remis en marche dans le calme, mais comme scindé en deux : plusieurs milliers d’étudiants, dont un groupe avait revêtu capuches et masques, ont ouvert la marche derrière leur propre banderole. Derrière, l’intersyndicale et les salariés ont défilé au son des camions.
La situation s’est de nouveau tendue au niveau de la préfecture, où les manifestants ont été accueillis par des lances à eau. « On continue d’avancer, on n’a pas peur d’être mouillés », scandait la foule. Les forces de l’ordre ont fait usage à plusieurs reprises de gaz lacrymogènes, provoquant des mouvements de panique. De nombreux pétards, fumigènes et projectiles ont fusé du côté des manifestants. A 13h30, sept d’entre eux avaient été interpellés, indique la police, qui fait état de dégradations et de tags sur du mobilier urbain.

 

Bâle, Suisse : Procès en appel contre un compagnon

https://non-fides.fr

Le 23 mars 2018 se tiendra un procès devant la cour d’appel de Bâle contre un compagnon anarchiste. Ce procès traite deux affaires remontant à quelques années.

Il s’agit d’une part d’une manif sauvage de la Freiestrasse à Bâle au printemps 2010. Lors de cette journée, quelques individus déterminés sont partis en laissant derrière eux des vitrines de magasins de luxe redécorées et détruites dans l’une des rues les plus friquées de Bâle. A cause de prétendues traces ADN prélevées sur des objets mobiles à proximité de cette rue, le compagnon est accusé d’avoir participé aux innombrables dégradations matérielles.

L’autre allégation s’inscrit dans le contexte d’une des nombreuses actions de perturbation de la « Marche pour la Vie » en 2013, un défilé de chrétiens conservateurs/réactionnaires et d’opposants à l’avortement à Zurich. Le rassemblement haineux des chrétiens fondamentalistes a lieu depuis plusieurs années dans différentes villes et est toujours perturbé par des actions diverses et sauvages. A ce sujet, le compagnon est accusé d’avoir bousculé un flic en civil qui s’apprêtait à arrêter une autre personne.

Dans le premier procès des deux affaires, le compagnon a été condamné à une peine incompressible de 18 mois de prison par le tribunal correctionnel de Bâle en septembre 2016. Décision a été prise de faire appel de ce jugement.

Nous soutenons le compagnon pour ses idées anarchistes, pas parce que nous croyons en son innocence. Nous ne faisons pas de séparation en « coupables » ou « innocents » parce que nous refusons ces catégories construites par l’État et la société. Toutes ces catégories sont utilisées par les dominants pour tous nous gérer et finalement nous maintenir dans les places qu’ils nous assignent.

Pour nous, les actes reprochés au compagnon, en plus d’autres actions directes diverses s’inscrivent dans le cadre d’une lutte pour un monde sans domination. En détruisant une vitrine chatoyante de la logique mercantile capitaliste ou en agissant de manière solidaire lors d’un contrôle de police ou lors d’une arrestation s’exprime un acte autodéterminé, qui démasque et attaque l’Etat et la société capitaliste, sexiste et oppressive. C’est donc dans la logique de n’importe quel Etat de s’attaquer avec acharnement, de poursuivre, de punir et d’enfermer les incontrôlables et leurs idées, qui s’opposent délibérément à lui et mettent à bas ses fondements. La répression ne frappe pas uniquement au moment spécifique du procès au tribunal. Elle est présente chaque jour sous toutes ses formes et ne cible pas seulement nous, subversifs. Elle se dirige également contre tous ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas se conformer à ses lois et à ses frontières, contre les défavorisés et les opprimés qui luttent pour survivre.

C’est pourquoi nous tous aurions pu être ciblé. Mais c’est notre ami et compagnon qui est visé ce 23 mars. L’attaque contre notre compagnon est une attaque contre des actions et des idées rebelles. Même s’ils tentent d’enfermer, d’isoler et de briser nos compagnons et nos semblables, les murs des prisons ne parviendrons pas à nous soumettre ni même à nous séparer d’eux. Nous avons d’innombrables façons d’exprimer notre solidarité.

[Traduit de l’allemand de Barrikade.info par Sans Attendre Demain.]

 

Valence sur Rhône le 22 Mars 14 h au champs de Mars. Manifestation …résistance et sabotage!

  les syndicats CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires soit l’intersyndicale appellent à 14h au champs de MarsManifestation de la Fonction publique, des cheminots, étudiants.

. EN 68 nous étions DANS LA RUE….LE 22, RETRAITéS, ON CONTINUE !!!!!!!


http://www.aubanar.lautre.net/

Mouvement du 22 mars !!!

jeudi, la rue devrait se rappeler au bon souvenir au  despote éclairé. 22 mars… souvenirs, souvenirs…

 JEUDI 22 MARS :

10h HÔPITAL/PRÉFECTURE PRIVAS

14h30 DEVANT SUPER U ANNONAY

15h CHAMP DE MARS AUBENAS

DANS LA DROME :

14h CHAMP DE MARS VALENCE

dans le GARD :

10h30 SOUS-PRÉFECTURE ALÈS

12h00 ESPLANADE MONT COTTON BAGNOLS/CÈZE

15h MAISON CARRÉE NÎMES

tract 22 mars de la Fédération anarchiste

Communiqué de la CNT :  Communiqué confédéral

Des condamnations pour trois des personnes arrêtées à Bure

attaque.noblogs.org

Le Monde / mardi 20 mars 2018

Trois personnes ont comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc. Deux d’entre elles ont été condamnées à trois mois de prison ferme et incarcérées.
Violences lors de l’évacuation du bois Lejuc [le 22 février; NdAtt.], dégradations ultérieures : le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc a condamné à trois mois de prison ferme et incarcéré, lundi 19 mars, deux opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse).

La condamnation d’un homme âgé de 24 ans à huit mois de prison dont cinq avec sursis avec une interdiction de territoire en Meuse et en Haute-Marne, a été accueillie par les vives protestations de la centaine de personnes qui ont assisté au procès. Il était poursuivi pour des faits qui se sont produits le 22 février, jour de l’évacuation du bois Lejuc – épicentre de la contestation au projet de Bure – par 500 militaires. Il était accusé d’avoir jeté un bidon d’essence enflammé en direction des gendarmes, ce qu’il conteste, et d’avoir incendié le bivouac où il se trouvait.
Le prévenu a reconnu avoir donné un coup de pied à un militaire, puis craché sur un second « par dégoût et mépris » lors de son interpellation. « Je venais de perdre une partie de ma vie dans les flammes de cette cabane et dans les ruines de tous les lieux habités, rasés ce matin-là », a-t-il expliqué.

Une femme, qui a refusé de se lever, de décliner son identité et de s’exprimer, a elle été condamnée à trois mois de prison ferme et incarcérée, conformément aux réquisitions du procureur. Elle faisait partie d’un groupe qui avait jeté des pierres, près du bois Lejuc, sur le véhicule d’un pépiniériste et de deux employés, ces trois personnes étant mandatées par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) qui porte le projet de stockage. Six autres personnes seront jugées pour ces faits ultérieurement.

Une autre femme, âgée de 30 ans, a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis pour rébellion lors d’une perquisition à la « maison de résistance », à Bure. Non assistée d’un avocat, elle a refusé de s’exprimer sur les faits.

Les trois opposants étaient également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre au prélèvement ADN. Trois autres personnes, interpellées lors de la perquisition de la « maison de résistance », seront jugées le 12 juin pour outrages et – ou – rébellion sur agent dépositaire de l’autorité publique.

Gênes, Italie : Sabotage incendiaire d’une antenne relais en solidarité avec les prisonniers anarchistes

[Communiqué revendiquant l’incendie d’une antenne relais sur les hauteurs de Righi à Gênes reproduit en intégralité ci-dessous].

Publié sur roundrobin.info, 14.03.2018

Nous vivons dans un monde où il est essentiel d’être connecté si nous voulons nous tenir au courant de notre époque et garder la cadence du rythme névrotique que nous offre la société moderne.

Les relations humaines sont brisées derrière les écrans. Sans Whatsapp tu es exclu de ton groupe d’amis… sérieusement.

Au travail, en famille, en couple, nous devons tous être disponibles en permanence: « envoie ta position précise », « envoie un selfie », « écoute ce message vocal ».

Bien que nous réalisons « peut-être » que nous restons beaucoup de temps à la maison, les liens deviennent de plus en plus virtuels et notre première pensée à peine rentré d’une journée de travail est d’allumer l’ordi, nous ne cherchons même pas à comprendre nous-mêmes ce qui ne tourne pas rond.

C’est un fait bien connu que la technologie et ses dérivés contrôlent complètement nos vies aujourd’hui, et il est nécessaire d’analyser pourquoi nous les avons acceptées.

Peut-être parce que nous nous abandonnons à quelque chose que nous considérons comme plus grand que nous, peut-être parce que nous en avons assez du quotidien insupportable qui nous est imposé, que l’utilisation frivole de la technologie allège notre journée ou peut-être même que nous la voyons comme quelque chose d’utile.

Une chose est sûre, c’est qu’elle est utile aux patrons!

Avant tout, la technologie et son arsenal produisent de l’aliénation.

Le vide issu de cette médiation est fonctionnel au pouvoir pour garder une mainmise ferme sur les rênes, et ce n’est pas un hasard si de nouvelles applis voient le jour, comme Youpol, qui transforment des citoyens frustrés en gardiens du pouvoir.

Le fait est que, pour une raison ou une autre, nous avons tous un écran devant nos yeux, petit ou grand selon les préférences.

Nous ne déléguons aucun choix à un objet en plastique ou en sillicone qui sont maintenant une extension rélle de notre corps et lors de moments de détente, nous comptons sur de vrais opiacés: séries TV, jeux en ligne, jeux de football…

Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est la lobotomisation dramatique de l’espèce humaine, nous transformant à la fois en « bourreaux et victimes ».

Pour se propager, ces nouvelles drogues ont besoin de structures (antennes, pylônes, antennes relais) et d’instruments (logiciels, panneaux de contrôle), diffués partout dans le pays. Ceci facilite les attaques et rend leur protection plus difficile aux autorités.

C’est donc pour ces raisons et mille autres que nous assumons la responsabilité de nos actions et revendiquons l’attaque d’une des principales antennes relais du réseau Telekom sur les hauteurs de Righi. Nombreux sont les caméras et détecteurs de mouvements défendant le monstre métallique en plus de la zone clôturée, mais avec la passion pour la liberté et un certain degré de détermination, il est possible de surmonter certains obstacles.

Une fois avoir placé tout ce qui était nécessaire, nous avons déclenché le détonateur… en un éclair, la lumière parasite de la ville est passé au second plan. 20 litres d’essence ont pris forme, puis nos yeux et nos coeurs se sont illuminés de joie!

Ceci étant dit et fait, nous ne sommes pas présomptueux au point d’affirmer que nous avons complètement disséqué et résolu les causes de l’aliénation que la société, à laquelle nous appartenons aussi, s’est rendu responsable matériellement, mais nous invitons tous ceux qui se sentent proches de telles pratiques à participer à la fête et à continuer à attaquer l’appareil techno-industriel.

Nous avons également été encouragés par les barbecues estivales d’antennes relais en France, en Angleterre et dans d’autres villes italiennes [1], y compris Gênes (et également ceux qui se sont attelé à traduire des textes en langues étrangères).

Ennemis de cette société et de ses serviteurs !

Solidarité avec tous les prisonniers de l’opération Scripta Manent, Ghespe, Lisa, Tamara Sol, Maurizio Alfieri, Davide Delogu et tous les rebelles incarcérés partout dans le monde !


NdT:

[1] On peut aller jeter un oeil sur cette page pour avoir un aperçu des incendies d’antennes relais

Valence 26000 Apéro à partir de 19 h et projection de » Nature, le nouvel eldorado de la finance « 

La projection dans le contexte de la Grande Tournée et parler de la NINA et Roybon

Mardi 20 Mars, au laboratoire

8 place st jean  valence

soirée cinéma, précédée d’un joyeux apéritif ­tapas.

« Nature, le nouvel eldorado de la finance » film documentaire d’investigation réalisé par Sandrine Feydel et Denis Delestrac, sorti en 2015

Les rapports s’empilent, les scientifiques s’alarment, la situation de la nature ne fait qu’empirer. « Et si les marchés économiques et financiers parvenaient à sauver la planète » ? Les financiers, dont Pavan Sukhdev qui a longtemps dirigé la Deutsche Bank à Bombay ,  les dirigeants des multinationales, les politiques, l’ONU, l’Europe, les grandes ONG ont déjà la réponse. Selon eux, il faut rendre la nature « visible » pour la respecter. Comment ? En donnant une valeur monétaire aux différents « services » qu’elle procure à l’homme, et en la gérant comme une entreprise.

Au  laboratoire 8 place st jean  valence

19 heures  : Ouverture de la séquence « apéritif ».

20 heures : Début de la projection

deux  textes avant la projection

du local au global,

la décroissance revisitée en PDF

du local au global c’est capital pour le capital en version PDF