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Le refus de prélèvement ADN : Un délit perpétuel

Rassemblement de soutien le 5 avril à 14h devant le tribunal de Mende

Le 25 juillet 2014, Patrick est verbalisé par la gendarmerie pour détention et usage de stupéfiants (en l’occurrence des pieds de cannabis). Au cours de son audition à la gendarmerie, il refuse de se soumettre au prélèvement ADN. Il comparaît au tribunal de Mende le 2 octobre 2014, écope de 600 € d’amende pour le cannabis et est relaxé pour l’ADN.

 

Le procureur général fait immédiatement appel de la décision. Patrick est convoqué à la cour d’appel de Nîmes le 28 mai 2015, il est cette fois-là condamné à 1000 € d’amende pour le cannabis et à 2 mois de prison avec sursis pour le refus de prélèvement ADN. Il dépose un pourvoi en cassation, le 26 novembre 2015, sa demande d’aide juridictionnelle est rejetée, il dépose un recours contre cette décision, qui sera rejeté le 22 mars 2016. Ne pouvant payer un avocat en cassation, Patrick dépose un mémoire personnel le 27 avril 2016. Le 4 juin 2016, le conseiller rapporteur émet un avis défavorable, le pourvoi en cassation est définitivement rejeté le 5 octobre 2016, la condamnation en appel est donc validée.

Le 17 novembre 2017, Patrick est une nouvelle fois convoqué à la gendarmerie pour se soumettre au prélèvement ADN, il refuse encore. Le 14 décembre 2017, il reçoit un courrier lui ordonnant de payer son amende de 1000 € ainsi que 380 € de frais de justice. Le 25 janvier 2018, il est convoqué au tribunal en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Après avoir consulté son avocat, il refuse la CRPC.

Le 5 avril 2018, il est convoqué pour une audience en correctionnelle au tribunal de Mende.

Le refus de prélèvement ADN : un délit perpétuel

Non content de condamner les gens pour refus de prélèvement, l’État s’arroge par la loi la possibilité de réclamer de nouveau l’ADN de la personne dans un délai d’un an après exécution de sa peine. Si elle refuse encore de se soumettre, cette personne s’expose aux mêmes poursuites judiciaires qu’auparavant, avec bien sûr l’aggravation pour récidive.

L’acharnement de l’État à remplir le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) par tous les moyens (près de 3 millions de personnes fichées à ce jour) est bien révélateur des enjeux réels de ce fichier : le contrôle des populations pauvres et/ou « déviantes », marginalisées par le rouleau compresseur de l’économie capitaliste.

Le FNAEG est relié, grâce au super-logiciel AJDRCDS (Application judiciaire dédiée à la révélation des crimes et délits en série), à l’ensemble des différents fichiers policiers et judiciaires (80 en 2011, dont 45 non légiférés) et à tous les fichiers d’administration publique ou privée (Pôle Emploi, CAF, MSA, Impôts, Sécurité sociale, Base Élèves, opérateurs téléphoniques, banques, etc.). Il participe ainsi à ce maillage, de plus en plus serré, d’informations collectées, grâce à la massification de l’électronique et d’internet (les réseaux sociaux sont également passés au crible).

Les différentes lois antiterroristes de ces dernières années renforcent cet arsenal de contrôle. La loi d’octobre 2017 sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme en est le dernier acte.

L’État exerce une surveillance incessante sur nos vies

Il s’agit de préserver les valeurs essentielles qui fondent et entretiennent les inégalités sociales : respect de l’autorité, propriété privée, travail, morale bourgeoise. Son rôle n’est autre que de défendre la classe des possédants, ses intérêts et ses valeurs.

Ce ne sont pas les dérives d’un système qui glisserait vers un autre (fasciste ou totalitaire), c’est l’État démocratique qui adapte sa gestion de la population aux impératifs économiques, et développe des technologies de contrôle de plus en plus totalisantes qui, à leur tour, deviennent des marchés juteux.

Aujourd’hui, beaucoup sont écrasés et n’arrivent pas à relever la tête sous le poids de la machine judiciaire, chacun essaie de gérer son affaire au mieux tant que c’est possible. La frénésie législative de cette dernière décennie, en augmentant le nombre de crimes et délits, a logiquement augmenté le nombre de prévenus à la barre des tribunaux.

Actuellement, de plus en plus de gens résistent, refusent le fichage et font appel, parfois avec succès, à la Cour européenne des droits de l’homme (affaire Ayçaguer).

Le refus d’être enregistré dans le FNAEG est un acte d’insubordination et de protection face à la logique du fichage génétique.

Luttons pied à pied, collectivement, pour faire reculer cette loi liberticide. Des solidarités sont à construire et à multiplier pour sortir de l’isolement et du cloisonnement dans lesquels le système cherche à nous maintenir.

Lutter sur le seul terrain juridique ne suffit pas, des rapports de force sont à construire, en multipliant les mobilisations, en faisant circuler l’information, en organisant ensemble la résistance.

Ne nous laissons plus faire ! Rassemblement de soutien le 5 avril à 14h devant le tribunal de Mende

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Les procès à répétition coûtent cher, les soutiens financiers sont aussi les bienvenus.
Contact : carapace30(at)riseup.net

[Repris d’Exploités Énervés (Alès et environs).]

 

Turin ( italie)– 1998-2018: vingt ans sans – avec Sole et Baleno

Cette année à l’occasion des initiatives pour se souvenir de Sole et Baleno, nous avons décidé de descendre en ville, devant la prison de la Vallette, où nos camarades ont été enfermés en 1998 et où Baleno a trouvé la mort. Sole a décidé de le suivre alors qu’elle était en résidence surveillée, au mois de juillet suivant. Ils ont été accusés d’être les auteurs des sabotages contre le projet naissant  du TAV( train à haute vitesse Lyon Turin) dans le Val di susa.
Nous connaissons bien la prison de Vallette. Nous avons également été retenus à l’intérieur et à l’extérieur de ses murs nous revenons de plus en plus souvent, par solidarité, pour saluer des camarades et des compagnons que nous ne laissons pas seuls.
Une société divisée en classes ne peut concevoir qu’une prison pour encadrer ceux qui, par nécessité brutale ou par volonté de rébellion et de rédemption, violent les lois écrites par la domination . Parlons clairement, ceux qui appartiennent aux couches les plus pauvres de la population finissent en prison. Les riches en prison ça n’existent pas.Dans les années de boom économique, des centaines de milliers d’immigrants du sud et des régions les plus pauvres de la péninsule construisirent et travaillèrent dans les usines de Turin, construisirent et peuplèrent ses quartiers. Même aujourd’hui, les détenus d’origine sud représentent le pourcentage le plus élevé de prisonniers italiens. Le reste de la population carcérale est composée de nouveaux immigrants. Aujourd’hui, ils sont eux à payer la loi du dernier arrivé. Et cela provoque la douleur et le dégoût qui, ayant souffert du racisme et de l’inégalité sur leur peau, les déverse, encore plus féroces et inhumains, sur la peau d’une couleur légèrement plus sombre.
Parce que la société est elle-même une structure violente protégée par l’emprisonnement de la prison, et en elle les mêmes dynamiques de soumission se répètent.
Nous croyons qu’il est possible de surmonter notre condition d’opprimés seulement à travers le partage des luttes, ensemble, obstiné et borné. Contre chaque uniforme et chaque imposition, à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.En se solidarisant  avec ceux qui vivent la réalité des prisons tout en ne s’inclinant pas à faire hurler la punition.Toujours à côté de ceux qui continuent à choisir le chemin de la liberté.Pour un monde sans prison et sans exploitation, où l’unique dominante est la liberté et la joie d’être ensemble.SAMEDI 31 MARS 2018:Initiative anti – carcérale dans le quartier de Vallette à Turin.Rendez-vous à 11h, dans les jardins de Cavallotti (coin Corso Cincinnato du parcours toscan): défilé dans les rues du quartier avec passage sous les murs de la prison pour saluer les prisonniers *.De 14h au parc de la Vallette, au coin de la via Pianezza: interventions, musique, micro ouvert, info banquets. Tous connectés par radio avec les détenus *.DIMANCHE 1 AVRIL 2018:En Brosso à Valchiusella (Turin).A partir de 9h30 au cimetière de Brosso, preuve historique de résistance au Canavese. Après la marche habituelle à la Cavallaria, avec un panier-repas.Au retour, vers 18h, apéritif / dîner et musique dans la salle polyvalente de Brosso.N’OUBLIEZ PAS le 30 mars 2018  à 18h – 19hau laboratoire anarchiste, : venez et vous verrez!!!

NON DIMENTICHIAMO

CAEN(calvados) la police en roue libre, retour sur les violences policière le 22 Mars

[reçu par mail]

Salut

Ci joint le communiqué du CROC à propos de l’intervention policière de
nervis de la BAC à l’issue de la manif du 22 mars à Caen. joints
également la vidéos de résistances – même si on aime pas ça – qui ne
rend que partiellement compte de la violence de l’intervention qui a
débuté depuis un moment. A noter qu’ à ce moment il y a déjà pas mal de
blessé-e-s, un interpellé et des coups et menaces à gogos…

Tout se passe à l’issue de la manif où la BAC, parfois mal déguisée en
militants – avec des autoc de sud – a suivi un cortège plus offensif…
A la fin de celle-ci quelques lycéen-ne-s, étudiant-e-s et précaires
remontent vers l’AG du château. Là interv’ de la bac pour interpel’.
Dérapages, coups, flash balls, désencerclements, et menaces. Et pour les
compas de lutte embarqués un tabassage dans les véhicules et des
poursuites en prime. L’Etat dans sa grandeur…

Bien évidemment il ne s’agit pas de jouer les victimes tant tout cela
nous rappelle que le maintien de l’ordre c’est le maintien d’un
monde… Il s’agit juste de faire suivre l’info au moment où Etat,
groupes d’extrême droite et bourgeoisie lient leur intérêts pour
réintroduire l’usage des milices. A noter que dans leur empressement les
cognes avaient laissé leur véhicule portes ouvertes avec clés sur le
contact…

Anarchistement,
Un rétif.

Ci-joint le communiqué du CROC sur les violences policières commises le
22 mars lors des interpellations au château.

À diffuser. celui-ci en PDF

de la Prison des beaumettes au centre pénitentiaire de Valence

 note;  dauphiné libéré du 27/03 :Valence le syndicat  Ufap- Unsa  justice  se déchaîne contre les prisonniers: » la prison est une véritable passoire »: Le centre pénitentiaire de valence,pourtant flambant neuf et à la pointe de la technologie est une véritable passoire » Et   pourtant dehors  les fouilles des proches  au parloir des familles et les rondes de la police ( nationale , municipale) et des caméras vidéo et des » voisins vigilant »prêt à défourailler leur téléphone, pendant que certain-e-s anti carcéraux essayent  de discuter avec les proches des  prisonniers.Avec un sens profond de la solidarité., »Une définition de la solidarité, utilisé dans les années 70 entre autres par les membres du MI L( et faisant partie de la tradition illégaliste et anti-organisatrice anarchiste) , la conçoit comme l’approfondissement  et l’extension des luttes pour lesquelles  il y a eu représailles. Ainisi la solidarité  est lié à la lutte. »( extrait d de la revue Kalinov Most numero #1

..

https://mars-infos.org

Propos d’un prisonnier sur son quotidien aux Baumettes

Le texte qui suit a été écrit par Samy Miout, prisonnier au centre pénitentiaire de Marseille depuis février 2017

Fin août début septembre, Samy et sont co-détenu Abdelhalim avaient fait parlé d’eux pour s’être mis en grève de la faim afin d’alerter sur leurs conditions d’enfermement. Ce lundi 26 mars 2018, Samy passe en procès suite à des plaintes de l’administration pénitentiaire. C’est à l’occasion de son passage devant le tribunal qu’il a demandé que ce texte soit diffusé. [Les passages entre crochets sont des notes qui ont été rajoutées avec son accord par les personnes qui l’aident à le faire circuler].

En 2018 je me demande vraiment comment c’est encore possible de vivre enfermé dans une prison comme celle-ci, aussi dégradée que le sont les Baumettes historiques. Avec le temps on devient de plus en plus impatient et c’est pourquoi je vais expliquer cette incarcération qui me choque.
Le commencement c’est l’insalubrité. Les douches sont froides avec des champignons sur le sol. Les chauffages sont éteints. Les canalisations sont tellement vieilles qu’elles dégagent de mauvaises odeurs. Les chasses d’eau se cassent. Même les escaliers se sont effondrés… Il y a des trous dans les murs des cellules avec de l’humidité et des fils dénudés qui pendent. Les fenêtres sont cassées, le froid rentre. Les grillages derrière les barreaux nous maintiennent en permanence dans la pénombre ce qui à la longue provoque des problèmes de vue. [Ce sont des caillebotis, interdits par la réglementation européenne, mais la France préfère payer des amendes que de les enlever et continue d’en installer]. Les rats s’invitent partout. Des cafards pullulent jusque dans les frigos. Tout la nuit on entend le bruit des chats qui miaulent, je n’arrive pas à dormir, je n’en peux plus mais il faut faire avec…
Certains prisonniers sont enfermés à trois dans une cellule de 9m². Rien qu’à y penser cela me fait frissonner.
Dans la cour de promenade, il n’y a pas de préau, quand il pleut, on reste sous la pluie.
Depuis peu de temps, je travaille comme auxi nettoyage. Je croise des hordes de rats qui prolifèrent et n’hésiteront pas à investir la nouvelle prison, si ce n’est pas déjà fait. Il faudrait dératiser. Pour ce travail, je suis payé 1€98 de l’heure, dont une partie est prélevée pour les parties civiles.
Lorsque l’on fait des commandes auprès du service de cantine, les livraisons tardent voire n’arrivent jamais. Lorsque l’on met un drapeau à la porte pour appeler un surveillant, il faut parfois attendre plus de deux heures avant que ça soit pris en compte. Il n’y a pas d’interphone dans les cellules pour prévenir en cas de problème. Si tu as un souci de santé, il faut plus d’une heure pour aller à l’infirmerie, le temps de perdre sa vie. [L’unité de soin étant désormais située aux Baumettes 2, pour y accéder il faut prévenir un surveillant qui, si toutefois il accepte, doit ensuite escorter le prisonnier dans un long tunnel entre les deux prisons]. Les salles d’attentes de l’UCSA sont tellement pleines que l’on y est serrés comme des poulets en cage. Quand un détenu est malade ils disent que tant qu’il respire il n’y a pas d’urgence. Je suis seul dans ma cellule et j’ai déjà fait trois pneumothorax avec des risques de récidive. Une fois, ils m’ont remis dans une cellule brûlée non rénovée et, ce malgré mes problèmes de poumons, j’ai respiré les résidus de cramé.
J’ai perdu ma mère le 6 mai 2017, l’année où je suis rentré aux Baumettes. Je n’ai pas eu le droit de participer aux obsèques. Cela me choque car pourtant je leur avais donné les documents nécessaires. Ce manquement à mes droits a été avéré par le Défenseur des Droits dans un document qui m’a été envoyé.
Mon droit de correspondance, même avec mon avocat, n’est pas respecté, mes lettres ne lui parviennent pas. Des courriers qui m’ont été envoyé par des avocats et par le Défenseur des Droits, sensés être confidentiels, m’ont été donné ouverts, et ce malgré l’autocollant mentionnant la confidentialité.
J’ai été agressé par un surveillant le 1er août 2017. J’ai alors déclaré l’agression au chef du bâtiment, celui-ci a constaté que je crachais du sang et m’a promis que je pourrais aller à l’infirmerie. Le 3 août, je n’étais toujours pas allé à l’UCSA, j’ai alors pris un compte-rendu d’incident pour des dégradations commises en réaction. Ce CRI a été classé sans suite, sans doute car cela aurait trop éveillé l’attention sur l’agression que j’ai subie. Je n’ai pu me rendre que le 7 août à l’infirmerie mais les lésions n’étaient plus aussi apparentes et il n’a pas été possible de faire constater les blessures. Ma plainte, déposée le 8 août, est restée sans suite. Suite à ce dépôt de plainte, j’ai été convoqué par un brigadier qui m’a clairement dit que si je confirmais ma plainte j’en subirai les conséquences et que je vivrai un enfer. Il m’a par la suite été très difficile de récupérer les documents prouvant le dépôt de plainte, ils ont été dissimulés pendant plusieurs mois par l’administration qui a prétendu que c’était du au déménagement de prison.
Suite à la grève de la faim et de la soif que j’ai mené fin août au côté d’Abdelhalim Trazie-bi, puis de nouveau et à de nombreuses reprises, les gardiens m’ont exprimé leur énervement à propos des articles qui sont sortis dans la presse.
Alors que j’avais entamé une nouvelle grève de la faim pour faire valoir mes droits et demandé mon transfert, j’ai été de nouveau violenté par les surveillants le 15 octobre 2017. La veille, j’avais bloqué la serrure de la cellule parce que je me sentais menacé par d’autres prisonniers et par les gardiens. [Samy avait alors demandé à être placé au quartier d’isolement pour sa protection et même demandé à être enfermé au quartier disciplinaire, ce qui prouve qu’il avait vraiment le sentiment d’être en insécurité]. Ils m’accusent d’avoir dégradé ma cellule et me demandent de rembourser le matériel mais la cellule avait déjà été dégradée et je n’ai jamais signé aucun état des lieux. [Par ailleurs, il est à noter que le bâtiment A où se trouve la cellule en question a été vidé de ses occupants au début du mois et qu’il sera démoli cet été, comme le bâtiment B où se trouve actuellement Samy et les autres bâtiments des Baumettes historiques.] Ils prétendent que j’ai déclenché un incendie dans la cellule avec l’usage d’un dispositif explosif : c’est faux, j’ai utilisé un bout de drap. Après l’incendie, à mon retour de l’infirmerie, j’ai constaté que mes affaires, restées dans la cellule, m’avaient été dérobées car les surveillants avaient délibérément laissé la porte ouverte. Quand ils sont de nouveau intervenus pour me conduire au cachot, je suis tombé par terre car j’ai fait une détresse respiratoire. Ils m’ont mis des coups. J’ai fait effectuer un certificat médical le lendemain, j’ai déposé plainte contre X pour des violences commises lors de cette intervention, mais la plainte n’est jamais arrivé à destination. Aujourd’hui je suis accusé de les avoir insulté et menacé. Ils prétendent que j’ai formulé des menaces au nom de l’Islam, ce que je nie formellement, cela me paraît tout simplement inconcevable car je pense que c’est une religion de paix, incompatible avec la violence. [Dans d’autres établissements pénitentiaires également, la religion musulmane sert de véritable bouc-émissaire, sujet à tous les amalgames. Dorénavant, les surveillants qui portent plainte ou qui ont des rancœurs envers un prisonnier hésitent de moins en moins à le faire passer pour un « détenu radicalisé ».] Pour ses faits de dégradations et menaces, j’ai déjà été condamné par la commission de discipline, j’ai été placé au quartier disciplinaire, j’ai perdu 45 jours de remises de peine, et, maintenant, c’est le tribunal qui s’apprête à me pénaliser de nouveau.
Quoi qu’il en soit, quel que soit l’issue du procès, ce que j’espère c’est que je serai transféré hors des Baumettes, en espérant être incarcéré dans une prison qui respecte le règlement institué. Actuellement, même si mes rapports avec l’administration pénitentiaire se sont un peu améliorés, cela reste très dur au niveau émotionnel : le décès de ma mère, le coma de mon frère qui est encore hospitalisé, l’absence de mes enfants, etc. J’ai perdu quinze kilogrammes durant ma détention. Aucun personnel de l’état ne m’aide véritablement, je suppose que cela peut s’expliquer par la difficulté des conditions de travail et de détention dans cette prison et le réel manque de moyens qui rendent le travail difficile à exercer.
Ma dernière grève de la faim a été effectuée du 13 décembre au 9 janvier, j’ai passé les fêtes sans manger. Je n’ai été reçu par l’UCSA qu’en date du 3 janvier, treize jours après le début de la grève de la faim, ce qui a été avéré par le délégué du Défenseur des Droits. J’ai fait ça pour demander une nouvelle fois ma demande de transfert pour rapprochement familial car ici je manque de soutien.
La prison des Baumettes est tellement dure qu’on en arrive à se mutiler, à avaler des lames de rasoir, à se pendre… C’est la prison française où le taux de suicide est le plus important [chiffres de l’année 2017].
Tout ce que je viens de décrire n’est pas du tout digne d’humanité, nous sommes normalement privés de liberté mais là je comprends qu’on est en train d’enlever ma dignité. C’est pourquoi je suis révolté et le resterai jusqu’au jour où je serai libéré, afin que d’autres ne subissent pas de telles tortures psychologiques. J’espère que les nouvelles générations n’auront plus à vivre ce type d’enfermement. Suite à ses déclarations, je demande mon transfert dans l’urgence et mon placement sous protection judiciaire.

Samy Miout
numéro d’écrou 184030 / Centre Pénitentiaire de Marseille – Les Baumettes

Si vous souhaitez aider Samy à faire savoir ce qui se passe aux Baumettes : contactez-nous sur parloirlibre[at]gmail.com ou 0753131208.

Münich, Allemagne : Quelques collabos du système carcéral immobilisés

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Il y a quelques jours, nous avons traversé les rues en colère. Une écharpe sur son visage, un couteau dans la poche. Un véhicule de SECURITAS, pschitt, pschitt. Encore un véhicule de sécurité: pschitt, pschitt, pschitt Deux véhicules SPIE, impliqués dans la construction de prisons en France:pschitt, pschitt. Un véhicule de TELEKOM, qui fabrique et développe des technologies de surveillance pour la prison: même chose, des pneus crevés. Les véhicules de ces entreprises se trouvent dans toutes les villes, dans tous les quartiers. C’est facile d’attaquer. C’est pour tous ceux qui se battent contre le système carcéral. Force et salutations!

source: anarhija.infoI,et aussi sans attendre

 

Bure ( Meuse)Le harcèlement judiciaire dans l’interaction forte ?

De valence à Bure contre le nucléaire et son monde information:

Bilan de la répression un mois après l’expulsion

Depuis l’expulsion de la forêt, le 22 février dernier, une répression sans pareille s’abat sur les militants anti-Cigeo. Ce jour-là l’État s’est senti obligé de nous montrer son vrai visage en mobilisant plusieurs centaines de flics pour à tour de rôle venir jouer à la reconstitution de la campagne française sous occupation millitaire. Tout l’arsenal punitif s’est actionné : surveillance, condamnations judiciaires, emprisonnement, coups et blessures, intimidations, peur…

Aucun mot ne peut expliquer le bouillonnement d’émotion que nous ressentons, ce bilan restera le plus factuel possible.

Les informations sont incomplètes, nous savons combien de nos ami.es sont en prison mais nous n’avons pas connaissance ou nous n’avons pas enregistré de nombreux actes répressifs de la part de la police. Ces chiffres doivent donc être vus à la hausse, particulièrement sur le nombre de vérifications d’identités.

Du 22 février au 19 mars :

Plusieurs dizaines de contrôles routiers + fouilles du véhicule
1 nuit au commissariat en cellule de dégrisement et une amende pour visage masquée et ivresse sur la voie publique (personne arrêtée à 20 m de la maison)

73 vérifications d’identité, la plupart ayant duré 4 heures.

25 gardes à vues :

  • 8 gav de 24 heures
  • 17 gav de 48 heures
  • 5 comparutions immédiates
  • 2 détentions provisoires

Interdictions administratives :

  • 1 interdiction de Meuse et Haute-Marne
  • 1 interdiction de Meuse et Haute-Marne + pointage deux fois par semaine dans l’attente du procès
  • 6 interdictions de Meuse + pointage au comico toutes les 2 semaines dans l’attente de procès
  • 1 interdiction de Mandres-en-Barrois

Peines des procès passés pour des faits ayant eu lieu à partir du 22 février :

  • 3 mois de prison ferme avec mandat de dépot (1 mois déjà fait en détention provisoire) + 5 mois de prison avec sursis et 18 mois d’obligation de travailler, d’interdiction de territoire de la Meuse et de la Haute-Marne (alors qu’il avait un hébergement à Bure).
  • 3 mois de prison ferme avec mandat de dépot
  • 4 mois de prison avec sursis après 1 mois de provisoire
  • 3 mois de prison avec sursis + 1 an d’interdiction de Meuse et Haute-Marne

Jeudi 8 mars, un camarade arreté à Bure il y a quatre mois, écoppe de 8 mois fermes supplémentaires (après avoir déjà passé 4 mois en prison pour une autre affaire) + 4 mois de prison avec sursis + 2 ans de mise à l’épreuve avec obligation de suivi psychologique et obligation de suivre une formation ou d’avoir un emploi

Procès à venir pour des faits ayant eu lieu à partir du 22 février :

  • 3 avril 2018 : 1 personne en procès au TGI de Bar le Duc à 15h (procédure de comparution immédiate avec demande de délai). Le procureur avait demandé sa mise en provisoire jusqu’à son procès, la juge lui a mis un contrôle judiciaire (pointe 2 fois par semaine dans le commissariat de son lieu d’hébergement) avec interdiction de territoire de la Meuse et de la Haute-Marne.
  • 27 avril 2018: une personne en procès au TGI de Bar le Duc. Un peu moins de 24h de garde à vue. Procès pour refus de se disperser après sommation, participation à une manif interdite. Procureur en charge : Olivier Glady.
  • 23 mai 2018 : 12 personnes en procès :

– Procès de 6 personnes arrêtées à la manif du 4 mars. 48h de garde à vue. Procès pour participation à un attroupement après sommations avec visage dissimulé, certaines personnes pour refus de sygnalétique et d’adn. Procureur en charge : Olivier Glady.
– Procès de 6 autres personnes arrêtées à la balade en forêt le 14 mars. 48h de garde à vue. Procès pour participation à un attroupement en vue de la préparation de violences volontaires contre les personnes ou de destruction ou dégradation de bien (et beaucoup de phrasées de décoration). Procureur en charge : Olivier Glady.

  • 12 juin 2018: 3 personnes en procès au TGI de Bar le Duc pour outrage (suite à l’expulsion du bois lejuc)

Arretés préfectoraux :

De nombreux bouts de papier remplis de pouvoir tous plus époustouflants les uns que les autres sont apparus sur le site de la préfecture jours après jours.

  • Du 22 février au 26 février : arrêté préfectoral d’interdiction de circulation des piétons et automobilistes sur divers chemins autour du Bois Lejuc
  • Les 2,3,4,5 mars : arrêté préfectoral d’interdiction de manifestation, interdiction de circulation en véhicule et de stationement sur les communes de Bure et Mandres, interdiction de survol
  • Du 22 février au 22 mars : interdiction de transports de matériaux combustibles et pyrotechniques, interdiction de transports de matériaux de constructions : bois, paille…

Si on additionne, suite aux arrestations de ces 30 derniers jours, cela donne 1300 heures de mise en cellule (gardes à vue + vérifications d’identité), 18 mois de prisons distribué et 17 procès ces deux prochains mois.

À cela nous rajouterons :
– Les menaces de procès et de perquisitions aux voisin.es qui soutiennent la lutte
– L’instruction en cours qui n’a encore mis personne en charge et mettra d’ici quelques mois / années des personnes à charge. Pour inf o: mettre une personne à charge leur oblige à ouvrir l’accès au dossier d’instruction, c’est une stratégie de nous laisser dans le flou au sujet du contenu (ou du vide) de ce dossier. En attendant ça leur donne plus de pouvoir pour réouvrir d’anciens dossiers ou pour lancer des perquisitions quand ils le souhaitent par exemple.
– Et tous les anonymes qu’on ne connait pas directement mais qui subissent le harcélement policier/judiciaire de la Meuse sous occupation étatique. (amendes, procès divers).Un exemple sur indymedia Nantes

Brochure Ce qui crépite – Dialogue à ciel ouvert sur la révolte et ses souffles

https://sansattendre.noblogs.org

« Qu’est-ce qui fait que tu te révoltes ? Qu’est-ce qui me pousse vers l’agir ? C’est quoi tes carburants : La rage ? Le dégoût ? La joie ? La tristesse ? Est-ce que tu penses que la révolte c’est surtout une histoire de tripes et d’affects ? Et « révolté× », c’est une identité ou un état ponctuel ? Pis d’ailleurs, très honnêtement, la rage tu connais ? »

Publier ce texte aujourd’hui, c’est une manière de diffuser des aspirations, de partager des doutes, de parler de nos envies destructrices, de s’attaquer à quelques évidences. On le fait aussi parce qu’on a la « prétention » de trouver le rendu intéressant et qu’on se dit qu’éventuellement, ça pourrait nourrir ailleurs.

Brochure éditée par Les Epineuses [dispo sur le site ou en cliquant sur la couverture ci-dessus

Clavière [Italie] il n’y a pas de frontière qui résiste à la solidarité(Mise à jour)

L’image contient peut-être : neige et plein air

Les passages clandestins d’exilé·es sont de plus en plus difficiles au col de Montgenèvre, près de Briançon : les migrant·e·s venant d’Italie arrivent plus nombreu·ses que cet hiver, et ne peuvent passer rapidement la frontière française. Jeudi soir, onze d’entre elleux, dont quatre femmes et trois enfants, ont passé la nuit dans la salle paroissiale, sous l’église de Clavières, située à deux kilomètres de la frontière française.

Illes ont été rejoint par une quarantaine d’autres vendredi, et une quinzaine samedi, ce qui aurait pu créer une situation humanitaire dramatique. Environ vingt personnes vivant des deux côtés des Alpes les soutiennent, sans appartenir aux associations d’aide aux migrant·e·s habituelles qui ont été beaucoup citées par les médias à propos de Briançon depuis décembre. Une vingtaine d’exilé·es ont décidé de passer en France à pied dans la journée, par leurs propres moyens.

L’État italien, resté passif cet hiver, a envoyé la police antiémeute contrôler ces passages en fin d’après-midi.


Deuxième communiqué de Chez Jésus

Vous recevez ce communiqué en raison de la situation préoccupante sur la frontière briançonnaise.

Depuis jeudi, nous occupons une salle à l’église de Clavières. À la frontière la situation s’est complexifiée ces dernières semaines. Le flux de personnes arrivant à la frontière est toujours plus important et les actions de solidarité mises en œuvre ces derniers mois ne sont plus suffisantes. Pour cela, nous ressentons encore plus le besoin de soulever le réel problème qu’est la frontière. Nous avons aussi occupé ces locaux de l’église car la nécessité d’avoir des temps et des espaces pour s’organiser et parler avec les personnes, arrivant chaque jour par dizaines pour traverser cette frontière, se fait de plus en plus sentir.

Dans le même temps, cette occupation ne veut pas invoquer une intervention des pouvoirs publics qui pourraient nous donner une réponse partielle d’accueil que la plupart de ces personnes fuient.

Nous préférons nous organiser en auto-gestion. Nous ne voulons pas « gérer » des personnes. Au contraire, nous voulons chercher la complicité avec celles et ceux qui se battent pour leur propre liberté de mouvement, à l’inverse du système d’accueil que nous connaissons qui ne fait rien d’autre que de légitimer le dispositif au frontière.

Nous vous invitons toutes et tous à nous rejoindre pour un repas partagé. Rendez-vous demain dimanche 25 mars chez Jésus (sous l’église de Clavières) à partir de midi.

C’est cool si vous pouvez apportez votre repas, des couvertures, des gants, des écharpes, etc.

[Publié le 25 mars 2018 sur Indymedia Grenoble]

L’image contient peut-être : 9 personnes, personnes souriantes, foule, ciel et plein air
 Aujourd’hui samedi 24 à 18 heures, à l’église de clavière

 

Au cours des derniers mois dans ces montagnes, nous avons été en mesure d’apporter des pratiques de solidarité qui ont empêché les gens de mourir de froid dans la neige en essayant de passer la frontière.

En montagne la neige d’hiver n’est pas une urgence.

Les températures sous zéro ne sont pas une urgence.

La dissolution des neiges au printemps n’est pas une urgence.

L’urgence est créée par une ligne imaginaire appelée frontière qui décide où la liberté des personnes commence et se termine, et par ceux qui la légitiment et défendent.

Il est temps d’arrêter de cacher le vrai problème : Nous avons pris quelques espaces pertinents à l’église de clavière, non seulement pour donner refuge aux personnes qui, en nombre croissant, arrivent près de la frontière, mais surtout pour essayer de nous organiser ensemble à qui Les frontières les subissent sur leur propre peau.

Rendez-vous ce soir à partir de 18 h pour discuter des initiatives à lancer dans les prochaines heures.
Nous invitons tous * Les / les solidaires à passer par claviere même pendant la journée (ils servent de la nourriture, des vestes, des bottines, des gants et des chapeaux).

Il n’y a pas de frontière qui tienne face à la solidarité.

 Pierre par Pierre Brisons les frontières

De plus en plus de monde pour la manifestation contre les frontières, la flicaille a mis en place un engin qui balance la neige( une sorte de camion anti émeute) contre les manifestant-es du côté italien.  Complicité avec les manifestant-es  du Montgenèvre

ce texte composé à partir de squat. net et de SMS, de coups de téléphone des camarades italien du Val de Susa

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Lyon (69003) Capitalocène et financiarisation de la nature : Rencontre, film, débats le 31 mars 15 h, MJC Jean Macé

Bonjour,

 

Le groupe « Center Parcs  : Ni ici ni ailleurs » de Lyon organise le 31 mars l’évènement suivant.


Merci de faire suivre,

 

HM

 

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En attendant le passage à Lyon, le 25 avril de la grande tournée contre les Center Parcs…

 

Dérèglement climatique, Anthropocène , Capitalocène, financiarisation de la nature : les derniers maux de la planète ?

 

Rencontre, projection et débats avec les auteurs, samedi 31 mars à partir de 15 h
, Salle des Rancy, 249 rue Vendôme Lyon 03

 

Le dérèglement climatique par l’accumulation de gaz à effet de serre et par les pollutions se manifeste de plus en plus souvent et violemment. 
Les premières conséquences visibles par tous sont l’augmentation des catastrophes dites « naturelles » (ouragans, sécheresses, inondations…), des famines, et des réfugiés climatiques qualifiés « d’économiques ».

 

Les secondes sont les atteintes à la biodiversité, l’extinction des espèces végétales, animales et peut-être même à la fin la disparition de la nôtre.
Cette situation montre que nous sommes entrés dans une nouvelle ère, l’anthropocène, terme, définissant le rôle de l’espèce humaine dans ces changements.

 

Cependant l’humanité dans son ensemble est-elle responsable de ces bouleversements observables au quotidien comme dans la glace polaire ?

 

La révolution industrielle a provoqué une augmentation vertigineuse des émissions de CO2. C’est ce que montre Armel Campagne dans son ouvrage Le Capitalocène (éd. Divergences, 2017) dans lequel il remonte aux causes historiques et sociales du dérèglement climatique. Elles sont liées à l’essor et la dynamique du capitalisme dit  « fossile » d’abord anglais puis français et européen qui a privilégié le charbon . Il propose avec d’autres un nouveau concept, le Capitalocène, mettant directement en cause le capitalisme, système de production qui a conquis la planète et la détruit avec constance.

 

Fort de sa capacité à se renouveler et à s’étendre sans limites, le capitalisme sait tirer profit des désastres écologiques qu’il a lui-même causés. Ces dernières décennies ont vu émerger un tout nouveau marché spéculatif celui de la financiarisation de la nature  sous le prétexte hypocrite de protéger plus efficacement l’environnement en lui donnant un prix.

 

Le film de S.Feydel et D. Delestraint (Nature, le nouvel Eldorado de la finance, 2014) décortique les mécanismes mis en place par les banquiers, financiers, grands patrons, ONG et politiques pour transformer les écosystèmes en produits financiers tout en entravant toute action politique remettant en cause les fondements du désastre écologique actuel. 
Les « bio-banques» vendant les droits à détruire une espèce en faisant du profit, les marchés carbone « protégeant » les forêts ougandaises en affamant les populations locales, les spéculations sur les assurances sur les catastrophes naturelles, se développent dans l’indifférence générale.

 

 

Vers quel avenir nous conduit le capitalisme « fossile » et quel impact aura la financiarisation du vivant ?

 

Faut-il rendre l’idéologie capitaliste seule responsable de la situation, nous dédouanant ainsi de notre participation individuelle et collective ?
Une remise en cause de notre mode de vie est vitale.

 

Comment y arriver : en restant dans ce système ou en mettant à bas la pyramide sociale ?

 

Bar, zakouskis et stand de livres prévus.

 

 

 

Déroulé

 

15 h – 17 h projection de « la Nature nouvel eldorado de la finance » (1 h 30) et questions réponses avec la réalisatrice, Sandrine Feydel.

 

17 h – 17 h 30 : pause : bar et table de presse

 

17 h 30 -18 h 30 : intervention d’Armel Campagne et échanges

 

18 h 30 – 19 h 30 et plus… : débat avec les deux invités

 

 

Rencontre organisée par la NINA Lyon dans le cadre de la grande tournée contre les Center Parcs du 8 au 29 avril 2018 et la MJC Jean Macé

 

site : http://nina-lyon.tk/

 

 

Barsac ( 26150) : fête de soutien aux migrant.e.s le samedi 24 mars

note  les bénévoles du CAO d’Allex ont reçu une note de la part de la direction de  cet établissement leur signifiant  que par la décision du préfet  de la Drome que cette structure fermera dés septembre 2018

L’association « Voies Libres Drôme », association qui a pour but d’organiser, d’informer, de promouvoir l’accueil et d’informer et sensibiliser sur la réalité des la situation des exilé.e.s, organise sa fête de soutien pour les migrant-e-s le samedi 24 mars à la salle des fêtes de Barsac.

A partir de 14h, infokiosques, stand micro-édition et autres artisanats, contes, jeux en bois et maquillage pour les drôles, chorale militante et plus encore !

De 17h à 19h, atelier d’écriture, projection de films courts et discussion sur la thématique de l’accueil et des politiques migratoires.

A partir de 20h, Prog sympa et originale, scène ouverte, concerts des Boy espoir de Kaloum et du Tarafs des 3 becs, DJ

Buvette/resto sur place, entrée et adhésion à prix libre.

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