Cette année à l’occasion des initiatives pour se souvenir de Sole et Baleno, nous avons décidé de descendre en ville, devant la prison de la Vallette, où nos camarades ont été enfermés en 1998 et où Baleno a trouvé la mort. Sole a décidé de le suivre alors qu’elle était en résidence surveillée, au mois de juillet suivant. Ils ont été accusés d’être les auteurs des sabotages contre le projet naissant du TAV( train à haute vitesse Lyon Turin) dans le Val di susa.
Nous connaissons bien la prison de Vallette. Nous avons également été retenus à l’intérieur et à l’extérieur de ses murs nous revenons de plus en plus souvent, par solidarité, pour saluer des camarades et des compagnons que nous ne laissons pas seuls.Une société divisée en classes ne peut concevoir qu’une prison pour encadrer ceux qui, par nécessité brutale ou par volonté de rébellion et de rédemption, violent les lois écrites par la domination . Parlons clairement, ceux qui appartiennent aux couches les plus pauvres de la population finissent en prison. Les riches en prison ça n’existent pas.Dans les années de boom économique, des centaines de milliers d’immigrants du sud et des régions les plus pauvres de la péninsule construisirent et travaillèrent dans les usines de Turin, construisirent et peuplèrent ses quartiers. Même aujourd’hui, les détenus d’origine sud représentent le pourcentage le plus élevé de prisonniers italiens. Le reste de la population carcérale est composée de nouveaux immigrants. Aujourd’hui, ils sont eux à payer la loi du dernier arrivé. Et cela provoque la douleur et le dégoût qui, ayant souffert du racisme et de l’inégalité sur leur peau, les déverse, encore plus féroces et inhumains, sur la peau d’une couleur légèrement plus sombre.
Parce que la société est elle-même une structure violente protégée par l’emprisonnement de la prison, et en elle les mêmes dynamiques de soumission se répètent.Nous croyons qu’il est possible de surmonter notre condition d’opprimés seulement à travers le partage des luttes, ensemble, obstiné et borné. Contre chaque uniforme et chaque imposition, à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.En se solidarisant avec ceux qui vivent la réalité des prisons tout en ne s’inclinant pas à faire hurler la punition.Toujours à côté de ceux qui continuent à choisir le chemin de la liberté.Pour un monde sans prison et sans exploitation, où l’unique dominante est la liberté et la joie d’être ensemble.SAMEDI 31 MARS 2018:Initiative anti – carcérale dans le quartier de Vallette à Turin.Rendez-vous à 11h, dans les jardins de Cavallotti (coin Corso Cincinnato du parcours toscan): défilé dans les rues du quartier avec passage sous les murs de la prison pour saluer les prisonniers *.De 14h au parc de la Vallette, au coin de la via Pianezza: interventions, musique, micro ouvert, info banquets. Tous connectés par radio avec les détenus *.DIMANCHE 1 AVRIL 2018:En Brosso à Valchiusella (Turin).A partir de 9h30 au cimetière de Brosso, preuve historique de résistance au Canavese. Après la marche habituelle à la Cavallaria, avec un panier-repas.Au retour, vers 18h, apéritif / dîner et musique dans la salle polyvalente de Brosso.N’OUBLIEZ PAS le 30 mars 2018 à 18h – 19hau laboratoire anarchiste, : venez et vous verrez!!!
Nous connaissons bien la prison de Vallette. Nous avons également été retenus à l’intérieur et à l’extérieur de ses murs nous revenons de plus en plus souvent, par solidarité, pour saluer des camarades et des compagnons que nous ne laissons pas seuls.Une société divisée en classes ne peut concevoir qu’une prison pour encadrer ceux qui, par nécessité brutale ou par volonté de rébellion et de rédemption, violent les lois écrites par la domination . Parlons clairement, ceux qui appartiennent aux couches les plus pauvres de la population finissent en prison. Les riches en prison ça n’existent pas.Dans les années de boom économique, des centaines de milliers d’immigrants du sud et des régions les plus pauvres de la péninsule construisirent et travaillèrent dans les usines de Turin, construisirent et peuplèrent ses quartiers. Même aujourd’hui, les détenus d’origine sud représentent le pourcentage le plus élevé de prisonniers italiens. Le reste de la population carcérale est composée de nouveaux immigrants. Aujourd’hui, ils sont eux à payer la loi du dernier arrivé. Et cela provoque la douleur et le dégoût qui, ayant souffert du racisme et de l’inégalité sur leur peau, les déverse, encore plus féroces et inhumains, sur la peau d’une couleur légèrement plus sombre.
Parce que la société est elle-même une structure violente protégée par l’emprisonnement de la prison, et en elle les mêmes dynamiques de soumission se répètent.Nous croyons qu’il est possible de surmonter notre condition d’opprimés seulement à travers le partage des luttes, ensemble, obstiné et borné. Contre chaque uniforme et chaque imposition, à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.En se solidarisant avec ceux qui vivent la réalité des prisons tout en ne s’inclinant pas à faire hurler la punition.Toujours à côté de ceux qui continuent à choisir le chemin de la liberté.Pour un monde sans prison et sans exploitation, où l’unique dominante est la liberté et la joie d’être ensemble.SAMEDI 31 MARS 2018:Initiative anti – carcérale dans le quartier de Vallette à Turin.Rendez-vous à 11h, dans les jardins de Cavallotti (coin Corso Cincinnato du parcours toscan): défilé dans les rues du quartier avec passage sous les murs de la prison pour saluer les prisonniers *.De 14h au parc de la Vallette, au coin de la via Pianezza: interventions, musique, micro ouvert, info banquets. Tous connectés par radio avec les détenus *.DIMANCHE 1 AVRIL 2018:En Brosso à Valchiusella (Turin).A partir de 9h30 au cimetière de Brosso, preuve historique de résistance au Canavese. Après la marche habituelle à la Cavallaria, avec un panier-repas.Au retour, vers 18h, apéritif / dîner et musique dans la salle polyvalente de Brosso.N’OUBLIEZ PAS le 30 mars 2018 à 18h – 19hau laboratoire anarchiste, : venez et vous verrez!!!