Archives de catégorie : General

bibliothéque du laboratoire:ou­vriers contre le tra­vail : un livre de +:Bar­ce­lone et Pa­ris pen­dant les Fronts po­pu­laires par Michael Seidman

un autre livre la bibliothèque du laboratoire anarchiste

Ou­vriers contre le tra­vail : Bar­ce­lone et Pa­ris pen­dant les Fronts po­pu­laires par Michael Seidman

Mi­chael Seid­man montre la conti­nui­té de la ré­sis­tance au tra­vail, en grande par­tie igno­rée ou sous-es­ti­mée par les théo­ri­ciens et his­to­riens du XXe siècle. Au mo­ment des Fronts po­pu­laires, les ou­vriers ont per­sé­vé­ré dans leurs pra­tiques an­té­rieures qui don­naient dé­jà le ca­rac­tère ex­té­rieur, uti­li­taire du sens de leur tra­vail : des re­fus di­rects et in­di­rects, par l’ab­sen­téisme, le cou­lage de ca­dence, le vol, la grève, etc.

Au mo­ment où s’est po­sée la ques­tion du contrôle ou­vrier, ré­vo­lu­tion­naire ou ré­for­miste, du pro­cès de pro­duc­tion, les luttes quo­ti­diennes sur le lieu de tra­vail, à Pa­ris et Bar­ce­lone, étaient des faits de ré­sis­tance :

« La ré­sis­tance était aus­si un phé­no­mène conjonc­tu­rel et cy­clique, mais les re­fus sont res­tés une part in­trin­sèque de la culture ou­vrière et sont ap­pa­rus à dif­fé­rentes pé­riodes avec di­verses di­vi­sions du tra­vail. Pen­dant les Fronts po­pu­laires, les ou­vriers se ré­vol­taient contre un en­semble de dis­ci­plines, y com­pris celles im­po­sées par les or­ga­ni­sa­tions ou­vrières. Les sa­la­riés sou­hai­taient cer­tai­ne­ment contrô­ler leurs lieux de tra­vail, mais gé­né­ra­le­ment afin d’y tra­vailler moins. On peut sup­po­ser que la façon d’éli­mi­ner la ré­sis­tance n’est pas le contrôle ou­vrier sur les moyens de pro­duc­tion mais plu­tôt l’abo­li­tion du tra­vail sa­la­rié lui-même. »

Il nous est alors pos­sible de voir, dans ces af­fron­te­ments entre ou­vriers et or­ga­ni­sa­tions ou­vrières, des col­lec­ti­vi­tés bar­ce­lo­naises aux usines aé­ro­nau­tiques pa­ri­siennes, la contra­dic­tion in­terne des mou­ve­ments de Front po­pu­laire, qu’ils aient été ré­vo­lu­tion­naires ou ré­for­mistes. L’im­pos­si­bi­li­té d’un triomphe de la classe du tra­vail, en tant que telle, se ma­ni­feste sous la forme la plus em­pi­rique. C’est la faillite d’un pro­gramme ou­vrier dans ses propres termes, alors som­mé de se réa­li­ser dans un mo­ment cri­tique.

Mi­chael Seid­man est pro­fes­seur d’his­toire à l’uni­ver­si­té de Ca­ro­line du Nord, Wil­ming­ton aux États-Unis, spé­cia­liste de l’his­toire contem­po­raine française et es­pa­gnole. L’au­teur a éga­le­ment pu­blié Re­pu­blic of Egos: A So­cial His­to­ry of the Spa­nish Ci­vil War (2002), The Ima­gi­na­ry Re­vo­lu­tion: Pa­ri­sian Stu­dents and Wor­kers in 1968 (2004), The Vic­to­rious Coun­ter­re­vo­lu­tion: the Na­tio­na­list Ef­fort in the Spa­nish Ci­vil War (2011) et Trans­at­lan­tic An­ti­fas­cisms: from the Spa­nish Ci­vil War to the End of World War II (2018).

 continuer à lire l’introduction ici

Mexique: Invitation du prisonnier anarchiste Fernando Bárcenas à l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque Xosé Tarrío González

Lettre ouverte aux autres prisonniers en prison externe.
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Nous adressons un salut fraternel à tous ceux qui ont été attentifs ces dernières années aux batailles qui ont eu lieu non seulement dans les prisons physiques, mais surtout dans cette grande prison à ciel ouvert que beaucoup appellent la société …

Car ici, à l’intérieur des murs, nous participons aussi à cette guerre, une guerre que nous ne voulons pas, mais qui nous a été imposée par la condition sociale à laquelle nous appartenons.

À cet égard, je suis ici pour transmettre ces mots … parce que, comme beaucoup d’entre vous, nous sommes opposés à cette machine gigantesque qui veut dépersonnaliser, effacer nos rêves et nos désirs les plus profonds pour transformer ce monde en une prison de sécurité maximale

Parce que nous sommes fermement convaincus qu’il n’y a pas de solution pacifique, et dans ce scénario, la seule façon de parvenir à la liberté est de construire de nouvelles réalités en dehors du système d’exploitation économique.

Ainsi, au sein de ce centre d’extermination appelé la prison du nord, nous avons décidé de mettre fin à l’attitude de victimisation, de répondre à la nécessité de construire un espace séparé pour tisser des réseaux de solidarité et organiser nos petites forces pour combattre la dévastation de l’appareil de contrôle.

Nous ne continuerons pas avec l’ancienne dynamique de faire des demandes à ceux qui administrent notre mort, parce que nous ne voulons pas être entendus par les puissants, nous ne voulons pas être acceptés ou participer au pouvoir.

Nous sommes absolument opposés à cette logique qui, au lieu de provoquer des fissures dans l’appareil, le renforce en lui donnant un aspect plus «humain», comme diraient de nombreux «humanistes de gauche».

Voilà pourquoi nous avons fait appel à la solidarité de tous, parce qu’il est vous qui parler et nous disons que nous sommes ici avec nos petites forces, résister à l’extinction que nous condamnons de la ville parce que plusieurs prototypes.

Nous savons qu’il ya beaucoup dans toutes les régions, même si elles se sentent en danger, sous la menace d’extinction par les technologies de contrôle … et c’est la raison pour laquelle nous vous invitons à suivre le chemin de la liberté, tout le monde de sa place, et selon ses moyens et possibilité, mais qu’en reliant nous donnons voix à une seule révolte qui s’étend à couvrir de flammes tous les coins de l’empire …

Par conséquent, nous vous invitons à participer à cette guerre en proposant une action simultanée le 28 Avril, ce jour-là, il y aura une manifestation devant cette prison avec l’intention de présenter les dons de livres pour la bibliothèque Xosé González Tarrío pendant que nous à l’intérieur nous allons mener une activité anti-carcérale pour inaugurer l’espace …

Par conséquent, nous envoyons tous ceux qui possèdent du matériel et des livres pour les amener le 28 avril de l’année 2018, devant la prison du nord où tous les livres seront collectés, en demandant qu’ils fassent tous partie du même don.

Notre lutte quotidienne est pour la destruction de toutes les formes de domination et pour la démystification de la prison, en précisant que la prison est présente partout pour l’attaquer de divers fronts; c’est donc une invitation ouverte non seulement à ceux qui souhaitent participer au 28 Avril, mais aussi à tous ceux qui souhaitent ce jour-là ou tout autre prolonger la révolte et exprimer leur colère ou de dégoût devant l’appareil de domination, l’organisation d’une initiative, faire une action de sabotage par écrit ou petit, car il est important d’étendre les contradictions et donner une voix à la révolte de se propager à une insurrection générale qui va détruire la puissance centralisée … joug commun que nous portons tous sur leurs épaules.

Continuons la guerre, jusqu’à ce que tout le monde soit libre …

Avec amour et force

Fernando Bárcenas

Dernière nouvelles des 3 de Briançon

L’image contient peut-être : plein airLibération sous contrôle judiciaire des trois de Briançon avec obligation de signature  tous les jours au commissariat et rester dans le département de Marseille pour eleonora, Théo et Bastien
. Tous et toutes libres

Autrans-Méaudre(38112) le 5 mai contre linky ( discussions,stands, jeux d’adulte)

Depuis fin 2015, Enedis  remplace de gré ou de force nos compteurs électriques par le capteur communicant Linky. Les compteurs de gaz et d’eau deviennent eux aussi des mouchards électroniques.

Le samedi 5 mai 2018, nous, collectifs anti-Linky et anti-capteurs communicants de la région Rhône-Alpes-Auvergne, invitons la population à manifester son refus et sa détermination sur le plateau du Vercors.

Une chaîne humaine sur le Vercors pour affirmer notre volonté d’un monde avec contact

Rendez vous à 11 h sur le parking des pistes de ski alpin à Méaudre (D106K)

§  Chaîne humaine à 13 h ;
§  Atelier discussion à 15h : marché de l’électricité (concurrence, renouvelables, voiture électrique), « transition énergétique » et gaspillage ;
avec le collectif Ecran Total ( qui réunit des personnes de différentes professions
autour de la critique de la gestion du travail et de nos vies à travers la
technologie numérique et l’outil informatique) nous tiendrons un stand d’infos. une lecture supplémentaire ( texte d’Ecran Total en soutien au anti-linky)au cas où
vous auriez envie de rester encore un peu le nez collé à votre écran.

§  Stands, informations juridiques et pratiques toute la journée ;
§  Pique-nique, buvette et restauration sur place.

Nous voulons préserver ce qu’il reste de vivant sur cette planète, ce qui reste d’humain en nous et de libre dans nos vies.

Fréquences Vercors, Grenoble-Anti-Linky, Info Linky Sud-ouest lyonnais, Stop Linky Chambéry, Stop Linky 74, Stop Linky Lyon, CLACC Léman,
Info Linky Soucieu en Jarrest, Stop Linky Gazpar 42, et les collectifs anti-Linky de Rhône-Alpes Auvergne…

Linky, un seuil à ne pas franchir ici en PDF

 

La CNT26 rejoint l’appel à la grève dans l’éducation de jeudi 3 mai

[reçu par mail]

Suite à l’appel de la CNT pour la construction indispensable d’une Grève
générale (voir tract du 1 mai en PJ) puis en rejoignant l’appel
départemental du SNES26 pour une journée de grève après demain, nous, la
CNT26, appelons aux travailleuses et travailleurs de l’éducation, ainsi
qu’aux lycéen-nes et parents d’élèves à un rassemblement ce jeudi 3 mai à
Valence à 10h devant la DSDEN.

Le 5 avril déjà, la CNT26 en partenariat avec SUD-éducation, avec les
précaires de l’éducation et les élèves mobilisé-es du Lycée Camille
Vernet, nous étions déjà en grève contre les conditions de vie exécrables
des précaires de l’éducation et contre Parcoursup et son monde de
sélection exclusive. En PJ, vous trouverez le CR de l’audience que l’on a
eu ce jour-là avec la DASEN.

Après le rassemblement de 10h ce jeudi 3 mai, il y aura un départ en
covoiturage pour la manif académique à 14 heures au Rectorat à Grenoble.

Par ailleurs, il est indispensable que se tient dès que possible une
réunion intersyndicale de l’éducation pour informer les collègues, les
jeunes et les parents, et pour construire un mouvement capable de rester
dans la lutte à travers la création de caisses de solidarités et des
actions pour les alimenter.

Veuillez bien svp diffuser cet appel.

C’est ensemble que l’on va lutter…
Et c’est ensemble que l’on va gagner!

tract du premier mai

A propos du documentaire ‘‘Ni Dieu, ni Maître, une histoire de l’anarchisme’’ : L’épisode d’Haymarket

[reçu par mail]

IOn peut télécharger le flyer d’appel à cette discussion ici :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2018/02/haymarket.pdf
Il sera également possible, lors de cette discussion, de débriefer
ensemble la dernière manif du 1er mai à Paris.

l y a maintenant un peu moins d’un an était diffusé sur Arte le
documentaire Ni Dieu ni Maître – Une histoire de l’anarchisme de Tancrède
Ramonet. Dans une période de misère politique, alors que la mainmise sur
l’histoire des luttes et des mouvements révolutionnaires reste le dernier
bastion auquel s’accroche le vieux Parti Communiste, ce documentaire qui
se présente comme une « réhabilitation de l’anarchisme » (!) a été
accueilli plutôt positivement dans les milieux militants et
institutionnels. En période de disette, tout n’est pas pour autant bon à
prendre. S’il nous a semblé nécessaire de réaliser une lecture critique de
cette « histoire de l’anarchisme » tout public, au-delà des imprécisions
et des erreurs grossières qui perlent ce documentaire de bout en bout,
c’est d’abord pour ce que ce travail véhicule comme lecture identitaire de
l’anarchisme, mais également parce que son optique est la réhabilitation
de celui-ci dans le cadre de l’historiographie stalinienne à la française,
opérant ainsi la liquidation de ce qu’il peut en rester de subversif pour
aujourd’hui.

Nous proposons plus spécifiquement ce soir, de discuter de ce que les
auteurs de ce documentaire font aux évènements d’Haymarket Square en 1886
à Chicago, épisode historique et insurrectionnel qui servira jusqu’à nos
jours de symbole du 1er Mai. Nous verrons comment, celles et ceux que l’on
nous présente dans le documentaire comme dans de nombreux fascicules
libertaires ou d’Etat, comme de doux agneaux, martyrs intégraux de la
cause des travailleurs, innocents dans l’âme : les dits « martyrs » de
Haymarket, étaient en fait, comme beaucoup d’autres insurgés de ces temps
agités, de simples anarchistes et révolutionnaires, ni innocents ni
coupables, ni héros ni martyrs, qui ce jour-là, avaient pris la décision
courageuse d’une tentative insurrectionnelle armée à Chicago. Tentative
qui se soldera par un échec, et la mise à mort tragique de plusieurs des
participants, assassinés par la justice. Un épisode malmené par de
nombreux historiens, qu’ils soient universitaires ou libertaires, souvent
malmené par les révolutionnaires eux-mêmes, que ce soit par ignorance
(entretenue par un mouvement libertaire organisé amorphe et content de
lui, mais à l’article d’une mort certaine), ou par préférence d’une
version victimaire et édulcorée d’un épisode qui devrait plutôt inspirer
la fierté que la réécriture innocentiste et légitimiste.

Une toute autre « version » : la vérité, porteuse d’un autre monde, dans
laquelle ce ne sont pas des flics et des complots qui posent des bombes,
mais bien les révoltés, pourra s’exprimer ce soir contre la démarche de
muséification et de javellisation bourgeoise de l’histoire des luttes à
l’œuvre dans ce documentaire comme dans toute dynamique de «
réhabilitation » de la violence révolutionnaire aux yeux de l’État et de
la bourgeoisie.

A travers cette réduction de l’anarchisme — comme on réduit une tête chez
les Jivaros —, c’est la perspective révolutionnaire en elle-même qu’on
travaille à liquider, quelle que soit la manière dont on peut la formuler
et la concevoir. C’est la nature subversive de l’anarchisme (que l’on
retrouve chez les insurgés d’Haymarket) et la nécessité révolutionnaire
face aux alternatives post-capitalistes et para-étatiques (promues dans ce
documentaire) que l’on attaque pour mieux les enterrer sous des piles de
vieux livres.

Nous proposons un moment de discussion autour de toutes ces questions le
samedi 5 mai 2018 à 19h à la bibliothèque révolutionnaire Les Fleurs
Arctiques, 45 Rue du Pré Saint-Gervais, 75019 Paris – Métro Place des
Fêtes (lignes 7bis et 11 du métro).

Gap, France : Pour écrire aux trois personnes en détention provisoire

[reçu de Marseille par mail]

Desolée L.., je NE m occupe PAS d’eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!plein de « militants-camarades » apparaissent tout á coup pour eux, même appels á rassemblements etc… Et JAMAIS PERSONNE pour les prisonniers de droit commun , pour les soit disant « non militants »les « militants » sont bien entourés par les « chers camarades » — déjà on a fait trooop quand on leur a fait passer des messages MERCI á la solidarité des prisonniers non-militants , ceux qui n’ont JAMAIS le soutiens de militants de l extérieur……

 


Deux suisses de 23 et 26 ans ainsi qu’une italienne ont été placées en détention provisoire pour les manifs du week-end des 28 et 29 avril (la première samedi à Gap et la deuxième entre Clavière et Briançon). Les juges du tribunal ont suivi les réquisitions du parquet, qui demandait leur placement en détention provisoire en attente de leur jugement au 30 mai à 8h30. Les trois avaient refusé la comparution immédiate pour préparer leur défense mais l’Etat a justifier leur placement en détention préventive aux Baumettes à Marseille en raison de « l’insuffisance des garanties de représentation et pour prévenir toute réitération des faits ». Jeudi 3 mai aura lieu une première demande de mise en liberté conditionnelle: l’audience se tiendra à Gap et les 3 incarcéré.e.s aux Baumettes ne seront pas transféré.e.s.

Pour leur écrire:

  • Theo Buckmaster, n° d’ecrou 188398
  • Bastien Stauffer, n° d’ecrou 188399
  • Eleonora Laterza, n° d’ecrou 188381

Centre pénitentiaire de Marseille-Baumettes, 239 Chemin de Morgiou, 13009 Marseille.


On apprend par la même occasion que les flics continuent leurs enquêtes pour retrouver plusieurs autres personnes dans le cadre de ces deux manifestations: « d’autres auteurs de passage en force de la frontière dimanche sont recherchés, tout comme ceux à l’origine de rébellion et violences en réunion sur des policiers commises dans la soirée du 22 avril à Briançon en marge de la manifestation. Deux policiers du commissariat de Briançon ont été blessés lors d’une tentative d’interpellation d’un suspect qui a pu prendre la fuite à cause de l’intervention violente de plusieurs manifestants ». Concernant la journée de samedi, il est fortement probable que les investigations ciblent les personnes impliquées dans l’attaque groupée et spontanée contre un maton, qui a tenté d’interpeller un.e des manifestant.e.s en train de taguer les murs de la taule. D’autres manifestants et un autre agent pénitentiaire sont également intervenus pour empêcher qu’ils prennent davantage de coups. Le maton qui s’est improvisé flic souffre notamment de fractures d’un doigt de pied et d’un doigt à la main gauche, ainsi que d’un hématome frontal. Les deux agents ont également été la cible de jets d’objets.

sans attendredemain

Turin (italie) : Camille part en cavale

D’autres (belles) aventures

Observer les rues et forger des choix. Avec un cœur battant d’amour et de complicité pour beaucoup d’entre vous, je vous envoie un au revoir profond et souriant. Non sans «obstacles» affectifs et désirs de projectualité avec beaucoup, j’ai décidé de me soustraire à obligation de signatures quotidiennes* (que j’avais après une période d’emprisonnement et d’assignation à domicile qui a duré neuf mois).

Le sentiment de se sentir compagnonne, en plus de la colère qui brûle et qui est partagée avec nos corps, est pour moi la continuité et la constance (malgré la distance choisie ou subit). Alors je vous dit … on se verra pour d’autres (belles) aventures …

400 bisous intenses et 24000 coups précis.

kam

Camille nous a laissé cet au revoir on après avoir décidé de violer la mesure de contrôle judiciaire à laquelle elle était soumise depuis quelques mois, et après avoir déjà purgé pour la même procédure 9 mois entre la détention carcérale et domiciliaire. Elle a décidé de partir et la savoir libre d’aller où elle veut remplit nos cœurs de joie.

macerie @ 16 avril 2018

https://www.autistici.org/macerie/?p=33096

 

Plus d’infos: https://mars-infos.org/turin-operation-repressive-7-2505

*

Gap (hautes Alpes) – le 3 mai audition pour la demande de mise en liberté

Le 22 avril plus de deux cent personnes ont marché ensemble de Clavière à Briançon. Nous avons traversé la frontière italo-française en réponse à la militarisation croissante du territoire et à la présence infâme de Génération Identitaire, organisation fasciste qui aujourd’hui collabore avec la police pour contrôler les chemins. Durant cette journée, aucune personne a été obligée de se cacher et à risquer sa sécurité pour passer la frontière.

A la fin de la manifestation, six personnes ont été arrêtées par les gendarmes et la police et mises en garde à vue. Trois d’entre elles, Eleonora, Théo et Bastien, sont détenues dans la prison de Marseille avec l’accusation d’aide à l’entrée de personne en situation irrégulière en bande organisée, en attendant le début du procès, le 31 de mai à Gap.

Jeudi 3 mai aura lieu l’audience où le juge s’exprimera sur la demande de libération présentée par les avocats.

En vue de ce jour et du début du procès, nous appelons à se mobiliser en solidarité avec les camarades détenu-es et contre les frontières. Nous invitons tous et toutes à agir dans ses quartiers et territoires, chacune et chacun avec ses moyens et pratiques.

Cet appel réaffirme avec force que si nous sommes accusé-es de solidarité, nous devons répondre que nous sommes toutes et tous coupables !

Ele, Théo, Bastien

Libres toute de suite !

Toutes et tous libres !

Hurriya

Valence ( 26000)Soirée spectacles 4 MAI :  »La fin du moule »

[reçu par mail]

Réservez votre soirée de Vendredi, et n’hésitez pas à relayer l’info (par mail, sur vos réseaux sociaux, par pigeons voyageurs…) !!

 

deux assos (Les itinerrances des poissons rouges  & Valence Atelier Libre ) se lient pour co-organiser une soirée spectacles le
VENDREDI 4 mai (c’est tout bientôt).
L’idée est de faire venir à Valence deux spectacles qui nous ont touchées, intriguées, émues pour les partager avec vous !
Ces deux spectacles nous évoquent le paradoxe entre nos individualités fleuries, singulières et la norme, les injonctions quotidiennes qui voudraient nous faire entrer dans un moule commun. C’est après un brainstorming musclé qu’on en est arrivées à dire qu’on avait envie de parler de  »la fin du moule » !
on aura donc le plaisir d’accueillir : (tadaaaa, roulements de tambour)

 FOUCADE par la cie Les Emplumées


Solo Cru et Sucré de pudeurs à géométries variables pour clown bouffonne. Foucade est impatiente et déroutante, sauvage et sincèrement corrosive comme pourrait être un enfant nu, une femme macho, un amant passionné, une mère fêlée, une vieille bancale ou un nain fou.C’est une ode au joyeux plaisir, à l’Amour, du cru vivant, une digression brute et singulière du quotidien.

HYBRIDE par la cie La petite Agitée


Les mots se tissent, se modulent, et s’inventent.  L’écriture est brute et poétique. Une révolte.Un cri. Un feu ardent. Le texte d’Hybride est craché d’un bloc à la création, comme une évidence. Puis il mute, il se précise.Il est né de l’envie pressante de crier la rage. Comme une évidence.

repas végan confectionné avec amour par Catalyse
bon sang ce qu’on a hâte !!
Alors si l’envie vous prend de venir partager ce moment en coulisses avec nous, on sera vraiment très contentes !!