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Valence ( 26000)Au laboratoire le 11 juillet 2018 la saint Ravachol

le 11 juillet  au laboratoire on sera présent dés 18h30 des textes et des  musiques( c’est selon ton  envie ),  une belle fête pour l’anarchiste Ravachol.. ( anecdote  historique; la guillotine se déplaçait en pièces détachées avec le bourreau, celle ci venait de Lyon pour aller à saint Étienne.. les compagnon-e- ont envoyés des lettres de menaces  , les policiers chargés de la protection du bourreau ont repéré trois individus  suspects qui sont descendus en gare de valence.. le voyage de l’exécuteur  a été modifié et la date du sacrifice a été transformée car il fallait aménager le parcours de Ravachol de la prison vers la machine car la pression des anarchistes augmentée pour empêcher l’exécution..)

François Claudius Kœnigstein, dit Ravachol (Ravachol, un de ses surnoms, est le nom de sa mère) est né le 14 octobre 1859 à Saint-Chamond (Loire, France). Miséreux, il était devenu anarchiste en pensant que l’origine de la misère et des inégalités sociales se trouve dans les fondements mêmes de la société capitaliste et hiérarchisée. Le refus de son sort le conduisit à voler les riches, d’abord sans violence, puis avec assassinat. Révolté par l’injustice de condamnations à l’encontre de militants anarchistes, il dynamite en mars 1892 le domicile de leur juge, puis de son substitut. Mais, reconnu dans un café à Paris, il est arrêté quelques jours après ces deux coups d’éclat. Il est condamné au bagne à perpétuité, pour ses attentats, le 26 avril 1892 ; puis le 21 juin suivant, il est condamné à la guillotine pour meurtres. Le 11 juillet 1892 à Montbrison, la célèbre machine à tuer lui tranche le cou.

Le texte suivant a été écrit par Ravachol pour être prononcé lors de son procès, le 21 juin 1892. Cela lui a semble-t-il été interdit. Voici ce que rapporte Emile Pouget dans un article intitulé “Ravachol” paru dans Le Père Peinard n°172 du 3-10 juillet 1892 :

« Ravachol avait une sacrée envie de coller son grain de sel dans la défense, non pour se défendre, mais pour s’expliquer. Y a pas eu mèche, nom de dieu ! A la quatrième parole, le chef du comptoir lui a coupé le sifflet. Sa déclaration n’est pas perdue, nom d’une pipe ! »


Si je prends la parole, ce n’est pas pour me défendre des actes dont on m’accuse, car seule la société, qui par son organisation met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable. En effet, ne voit-on pas aujourd’hui dans toutes les classes et dans toutes les fonctions des personnes qui désirent, je ne dirai pas la mort, parce que cela sonne mal à l’oreille, mais le malheur de leurs semblables, si cela peut leur procurer des avantages. Exemple : un patron ne fait-il pas des vœux pour voir un concurrent disparaître ; tous les commerçants en général ne voudraient-ils pas, et cela réciproquement, être seuls à jouir des avantages que peut rapporter ce genre d’occupations ? L’ouvrier sans emploi ne souhaite-t-il pas, pour obtenir du travail, que pour un motif quelconque celui qui est occupé soit rejeté de l’atelier ? Eh bien, dans une société où de pareils faits se produisent on n’a pas à être surpris des actes dans le genre de ceux qu’on me reproche, qui ne sont que la conséquence logique de la lutte pour l’existence que se font les hommes qui, pour vivre, sont obligés d’employer toute espèce de moyen. Et, puisque chacun est pour soi, celui qui est dans la nécessité n’en est-il pas réduit a penser :

Eh bien, puisqu’il en est ainsi, je n’ai pas à hésiter, lorsque j’ai faim, à employer les moyens qui sont à ma disposition, au risque de faire des victimes ! Les patrons, lorsqu’ils renvoient des ouvriers, s’inquiètent-ils s’ils vont mourir de faim ? Tous ceux qui ont du superflu s’occupent-ils s’il y a des gens qui manquent des choses nécessaires ?

Il y en a bien quelques-uns qui donnent des secours, mais ils sont impuissants à soulager tous ceux qui sont dans la nécessité et qui mourront prématurément par suite des privations de toutes sortes, ou volontairement par les suicides de tous genres pour mettre fin à une existence misérable et ne pas avoir à supporter les rigueurs de la faim, les hontes et les humiliations sans nombre, et sans espoir de les voir finir. Ainsi ils ont la famille Hayem et le femme Souhain qui a donné la mort à ses enfants pour ne pas les voir plus longtemps souffrir, et toutes les femmes qui, dans la crainte de ne pas pouvoir nourrir un enfant, n’hésitent pas à compromettre leur santé et leur vie en détruisant dans leur sein le fruit de leurs amours. Et toutes ces choses se passent au milieu de l’abondance de toutes espèces de produits ! On comprendrait que cela ait lieu dans un pays où les produits sont rares, où il y a la famine.

Mais en France, où règne l’abondance, où les boucheries sont bondées de viande, les boulangeries de pain, où les vêtements, la chaussure sont entassés dans les magasins, où il y a des logements inoccupés !

Comment admettre que tout est bien dans la société, quand le contraire se voit d’une façon aussi claire ?

Il y a bien des gens qui plaindront toutes ces victimes, mais qui vous diront qu’ils n’y peuvent rien.

Que chacun se débrouille comme il peut !

Que peut-il faire celui qui manque du nécessaire en travaillant, s’il vient a chômer ? Il n’a qu’à se laisser mourir de faim. Alors on jettera quelques paroles de pitié sur son cadavre. C’est ce que j’ai voulu laisser à d’autres. J’ai préféré me faire contrebandier, faux monnayeur, voleur, meurtrier et assassin. J’aurais pu mendier : c’est dégradant et lâche et c’est même puni par vos lois qui font un délit de la misère. Si tous les nécessiteux, au lieu d’attendre, prenaient où il y a et par n’importe quel moyen, les satisfaits comprendraient peut-être plus vite qu’il y a danger à vouloir consacrer l’état social actuel, où l’inquiétude est permanente et la vie menacée à chaque instant.

On finira sans doute plus vite par comprendre que les anarchistes ont raison lorsqu’ils disent que pour avoir la tranquillité morale et physique, il faut détruire les causes qui engendrent les crimes et les criminels : ce n’est pas en supprimant celui qui, plutôt que de mourir d’une mort lente par suite des privations qu’il a eues et aurait à supporter, sans espoir de les voir finir, préfère, s’il a un peu d’énergie, prendre violemment ce qui peut lui assurer le bien-être, même au risque de sa mort qui ne peut être qu’un terme à ses souffrances. Voilà pourquoi j’ai commis les actes que l’on me reproche et qui ne sont que la conséquence logique de l’état barbare d’une société qui ne fait qu’augmenter le nombre de ses victimes par la rigueur de ses lois qui sévissent contre les effets sans jamais toucher aux causes ; on dit qu’il faut être cruel pour donner la mort à son semblable, mais ceux qui parlent ainsi ne voient pas qu’on ne s’y résout que pour l’éviter soi-même.

De même, vous, messieurs les jurés, qui, sans doute, allez me condamner à la peine de mort, parce que vous croirez que c’est une nécessité et que ma disparition sera une satisfaction pour vous qui avez horreur de voir couler le sang humain, mais qui, lorsque vous croirez qu’il sera utile de le verser pour assurer la sécurité de votre existence, n’hésiterez pas plus que moi à le faire, avec cette différence que vous le ferez sans courir aucun danger, tandis que, au contraire, moi j’agissais aux risque et péril de ma liberté et de ma vie.

Eh bien, messieurs, il n’y a plus de criminels à juger, mais les causes du crime a détruire. En créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu’ils n’attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu’alors ils ne détruisaient aucunement le crime ; en vérité, les causes existant, toujours les effets en découleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd’hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naîtront. Que faut-il alors ? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant à chacun la satisfaction de tous les besoins ! Et combien cela est facile à réaliser ! Il suffirait d’établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et où chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins.

Alors on ne verra plus des gens comme l’ermite de Notre-Dame-de-Grâce et autres mendier un métal dont ils deviennent les esclaves et les victimes ! On ne verra plus les femmes céder leurs appas, comme une vulgaire marchandise, en échange de ce même métal qui nous empêche bien souvent de reconnaître si l’affection est vraiment sincère. On ne verra plus des hommes comme Pranzini, Prado, Berland, Anastay et autres qui, toujours pour avoir de ce métal, en arrivent à donner la mort ! Cela démontre clairement que la cause de tous les crimes est toujours la même et qu’il faut vraiment être insensé pour ne pas la voir.

Oui, je le répète : c’est la société qui fait les criminels, et vous jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer la société. Du coup, vous supprimeriez tous les crimes ; et votre œuvre, en s’attaquant aux causes, serait plus grande et plus féconde que n’est votre justice qui s’amoindrit à punir les effets.

Je ne suis qu’un ouvrier sans instruction ; mais parce que j’ai vécu l’existence des miséreux, je sens mieux qu’un riche bourgeois l’iniquité de vos lois répressives. Où prenez-vous le droit de tuer ou d’enfermer un homme qui, mis sur terre avec la nécessité de vivre, s’est vu dans la nécessité de prendre ce dont il manquait pour se nourrir ? J’ai travaillé pour vivre et faire vivre les miens ; tant que ni moi ni les miens n’avons pas trop souffert, je suis resté ce que vous appelez honnête. Puis le travail a manqué, et avec le chômage est venue la faim. C’est alors que cette grande loi de la nature, cette voix impérieuse qui n’admet pas de réplique, l’instinct de la conservation, me poussa à commettre certains des crimes et délits que vous me reprochez et dont je reconnais être l’auteur.

Jugez-moi, messieurs les jurés, mais si vous m’avez compris, en me jugeant jugez tous les malheureux dont la misère, alliée à la fierté naturelle, a fait des criminels, et dont la richesse, dont l’aisance même aurait fait des honnêtes gens ! Une société intelligente en aurait fait des gens comme tout le monde !

Ravachol

P.S. LA RAVACHOLE

Air de « LA CARMAGNOLE » et du « ÇA IRA ».

I
Dans la grand’ville de Paris (bis),
Il y a des bourgeois bien nourris (bis),
Il y a les miséreux,
Qui ont le ventre creux :Ceux-là ont les dents longues,
Vive le son, vive le son,
Ceux-là ont les dents longues,
Vive le son des explosions !
Refrain :
Dansons la Ravachole,
Vive le son, vive le son,
Dansons la Ravachole,
Vive le son De l’explosion !Ah, ça ira, ça ira, ça ira,
Tous les bourgeois on les saut’ra…
On les saut’ra !
II
Il y a les magistrats vendus (bis),
Il y a les financiers ventrus (bis),
Il y a les argousins,
Mais pour tous ces coquins,Il y a d’la dynamite,
Vive le son,
Vive le son,
Il y a d’la dynamite,
Vive le son
De l’explosion !
(Au refrain)
III
Il y a les sénateurs gâteux (bis),
Il y a les députés véreux (bis),
Il y a les généraux,
Assassins et bourreaux,Bouchers en uniforme,
Vive le son, vive le son,
Bouchers en uniforme,
Vive le son de l’explosion !
(Au refrain)
IV
Il y a les hôtels des richards (bis),
Tandis que les pauvres déchards (bis),
A demi morts de froid,
Et soufflant dans leurs doigts,Refilent la comète,
Vive le son, vive le son,
Refilent la comète,
Vive le son de l’explosion !
(Au refrain)
V
Ah ! nom de dieu, faut en finir ! (bis)
Assez longtemps peindre et souffrir ! (bis)
Pas de guerre à moitié !
Plus de lâche pitié !Mort à la bourgeoisie,
Vive le son, vive le son,
Mort à la bourgeoisie,
Vive le son d’l’explosion !
(Au refrain)

Parution le Mécréant juin 2018 libre(s) pensée(s)…

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Le Mécréant  juin 2018

Les lobbies religieux qu’elles qu’ils soient reconnus ou pas continuent ici  comme ailleurs  leur sale besogne de grignotage de la loi 1905 avec l’appui d’élus pour qui la laïcité est au mieux, un vain mot , au pire,  un obstacle au retour à la monarchie de droit divin.leur offensive est encouragée par le provisoire et fragile locataire de l’Élysée, désormais chanoine de Latran, , qui cherche à tout prix des alliés, caressant dans le sens  du poil, et le goupillon , et le sabre

la loi de programmation militaire, obéissant  aux ordres  atlantistes, prévoit une augmentation du budget des armées( on ne parle plus de défense…) d’1, 7 milliard d’euros par an jusqu’en 2022 et de 3 milliards d’euros jusqu’en 2025. un projet de » service national universelle » d’un mois dés 16 ans est annoncé,  » associatif, militaire, civique au sanitaire Une « occasion  de vie collective » censée e tenir lieu  de « creuset républicain ». Une consultation est prévue autour  de ce projet de « dressage précoce« (1) qui n’est pas sans évoquer les chantiers de jeunesse feu  le régime de vichy.

( 1)nous savons ce qu’il en est  des consultations  du docteur Macron: l’ordonnance est déjà rédigée..

 

Saint -Alban_d’Ay (07790), Ardèche : tags sur l’église du village.

dauphiné Libéré     06/07/2018

Photo Le DL

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la petite commune de Saint-Alban-d’Ay (Nord-Ardèche) a été vandalisée par un groupe d’individus armés de bombes de peinture rouge et noire. Plusieurs façades de bâtiments publics ont été taguées : la salle polyvalente, la poste ou encore la mairie. L’église a également été dégradée, à l’intérieur et à l’extérieur

Photo Le DL

.. Les gendarmes, alertés par des habitants, seraient intervenus aux alentours de 3 heures du matin. Une personne aurait été interpellée alors que les autres individus se seraient échappés.

Photo Le DL

voir aussi:attaque noblogs

Berlin (allemagne) SPIE voiture enflammée – solidarité de Berlin à Nantes!

SPIE voiture enflammée – solidarité de Berlin à Nantes!

Indymedia Nantes / jeudi 5 juillet 2018

Le message d’un jeune executé d’un flic dans un banlieu de Nantes nous a choqué. Nous avons enflammés une voiture de l’entreprise « Spie » en solidarité.

Le message d’un jeune executé d’un flic dans un banlieu de Nantes nous a choqués. Notre haine n’est pas explicaple.
Nous voulions montrées notre solidarité en enfamment une voiture d’une entreprise la nuit dernière que fait la machinerie de la prison fonctionner: SPIE.
Nous voulons montrer que nos luttes contre le système policière et autoritaire sont connectées. Nous voulons aussi encourager l’échange des idées anarchistes et de la solidarité plus souvent au-delà les frontières.
Force et Amour de Berlin à Nantes pour les jeunes dans les rues!
Contre le prison et pour une vie sans autorité!

Crest (26400) Tag contre le nucléaire

ricochets crest

Vers le carrefour de la Calade, les automobilistes roulant vers le centre ville de Crest ont enfin quelque chose d’intéressant à lire durant leur trajet ou pendant un bouchon :

Les élections passent,
Le nucléaire avance,
Les déchets restent !
Solidarité BURE !

 

Cruas ( 07 350) Boissons radioactives à la centrale de Cruas( Maj)

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France : Cruas  travaille beaucoup à son rayonnement

 

21 juin 2018

Il s’agissait d’un simple repérage visuel des robinets du bâtiment réacteur 4 le 10 mai 2018. Et pourtant, la personne qui s’est acquittée de cette tâche en est sortie contaminée par une particule radioactive. La particule coincée au niveau de sa barbe a été retirée, mais il a reçu en une seule fois plus du quart de la dose annuelle autorisée pour les travailleurs exposés aux rayons ionisants. Cette dose annuelle, de 500 millisiverts pour la peau, est un indicateur des effets biologiques des rayons sur un organisme vivant. Pour les travailleurs, elle est largement plus élevée que pour le reste de la population. La durée de l’exposition aux rayonnements émis par la particule radioactive et la position de celle-ci sur le corps sont des facteurs déterminants.

 

C’est par une communication de l’Autorité de sûreté nucléaire que l’on découvre l’incident, l’exploitant n’ayant rien annoncé sur site. Il faut dire que les problèmes sur le site nucléaire de Cruas ne manquent pas.sans que personne ne s’en rende compte,réacteur et fuite radioactive..Dans la nuit  du 1er avril, un puisard  de collecte d’effluents radioactifs déborde. En cause le mauvais réglage  d’une vanne , couplé au dysfonctionnement  des alarmes dans la salle de commandement.circonstance aggravante : la pompe prévue  pour éviter  le débordement  est en panne  de puis ….novembre 2017 et celle de secours , rend l’âme  au bout de trois heures Le dernier en date : une pollution de l’eau potable du site et de ses environs au tritium, un élément radioactif très difficile à contenir. Si l’industrie nucléaire l’a longtemps considéré comme inoffensif, des études récentes montrent que la toxicité du tritium a été sous-évaluée, notamment quand il est absorbé par l’organisme. Il pénètre alors dans l’ADN des cellules [1]. C’est une quantité de tritium près de 20 fois supérieure à la normale qui a été détectée dans plusieurs points de prélèvements souterrains un mois et demi plus tard lors d’un contrôle de routine, EDF découvre  que l’eau potable  de la centrale  crache des becquerels. Cela tombe plutôt mal  qu’au même moment  400 intérimaires du nucléaire  travaillent sur un des 4  réacteurs   de Cruas, à l’arrêt pour maintenance . En comptant  les salariés d’EDF 1300 personnes  doivent boire de l’eau minérale ,  L’accident à l’origine de cette pollution remonterait quant à lui au début du mois d’avril. Là encore aucune communication de la part d’EDF, qui n’a d’ailleurs déclaré l’événement que comme « intéressant » l’environnement, et non comme « significatif ». Étant donné que le travailleur s’est pris en une seule intervention plus du quart de la dose annuelle maximale autorisée, cette fois-ci l’exploitant ne peut pas ignorer l’événement, déclaré comme significatif pour la radioprotection et classé au niveau 1. Et cet événement démontre indéniablement que, même quand « tout va bien » et qu’il n’y a pas d’accident, des particules radioactives se baladent librement dans les bâtiments des réacteurs.

Savoureux becquerels: l’eau du robinet  n’affichait  que 70 becquerels par litre soit  111 fois moins que la limite de dangerosité  d’après les normes de l’organisation  mondiale de la santé(fixé après Fukushima )

 

Pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, la limite réglementaire de dose, pour douze mois consécutifs, est de 500 millisieverts [2] pour la peau.

Dans les jours qui ont suivi, la médecine du travail a estimé la dose reçue par l’intervenant sur la base d’hypothèses défavorables de durée d’exposition et de position de la particule. Ce calcul a conduit à estimer que la dose reçue dépasse, sur cette seule intervention, le quart d’une limite réglementaire annuelle d’exposition des travailleurs, sans dépasser toutefois la limite annuelle.

Du fait du dépassement du quart d’une limite réglementaire annuelle d’exposition pour un travailleur, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.

rédigé à partir plusieurs articles non locaux. Le silence du Dauphiné libéré s’explique sûrement par l’industrie touristique. Le  passage  prochain du tour de France  2018


[1 tr Le tritium a les mêmes propriétés chimiques que l’hydrogène, dont il est l’isotope radioactif. Le tritium est très difficilement confinable ; il traverse les métaux et le béton. Les militaires s’en servent dans la fabrication des bombes atomiques. Les réacteurs nucléaires rejettent des quantités importantes de tritium dans l’environnement

[2] Le Sievert est l’unité légale de dose qui permet de rendre compte de l’effet biologique sur un organisme vivant. Le Sievert n’est pas une quantité physique mesurable mais obtenue par le calcul. Pour les faibles doses, on utilise le milliSievert (symbole mSv) qui représente un millième de Sievert.

Turin – Mise à jour sur la répression à Turin

Entre le 27 et le 29 juin 2018, les mesures répressives imposées aux compagnx ont changé : Giada, Toxina, Fabi et Anto Lecce ont été liberé.es de l’obligation de signature quotidienne. Anto, Pise et Kam sont encore introuvables et cela ne change donc rien à leur situation. Greg a été libéré de l’assignation à résidence, il reste avec une interdiction de résidence sur Turin. Rappelons qu’en première instance en février 2018 une condamnation d’un an et trois mois avait été prononcée pour tuttx.
Le procès d’appel devrait avoir lieu en novembre.

N’abandonnez jamais
Liberx tuttx

https://roundrobin.info/2018/07/torino-aggiornamento-sulla-repressione-per-la-resistenza-contro-i-carabinieri-davanti-lasilo-occupato-dellanno-scorso/

 

 

 

Prison: nouvelles organisations du renseignement à compétence nationale

Prison:le renseignement bientôt  service  à compétence nationale

L’évasion spectaculaire de Redoine Faïd, survenue dimanche 1er juillet, vient reposer la question des moyens du jeune bureau central du renseignement pénitentiaire (BCRP), né en 2017. L’administration pénitentiaire (AP) n’a pas donné de détails sur le suivi dont le célèbre braqueur pouvait faire l’objet au-delà de son seul statut de détenu particulièrement signalé (DPS). La prévention de la criminalité organisée et des évasions sont historiquement au cœur des missions du BCRP. Or, la fuite de Redoine Faïd intervient quelques mois seulement avant une montée en puissance très attendue de ce renseignement pénitentiaire, alors qu’il est monopolisé depuis sa création par la question de la radicalisation et l’accélération des sorties des ex-djihadistes liés aux filières irako-syriennes.

Selon nos informations, au vu de la multiplication des risques, un changement de statut du BCRP a en effet été acté, il y a plusieurs mois, afin qu’il devienne un véritable « service à compétence nationale » et non plus un simple « bureau » comme il l’est aujourd’hui. Cette évolution organisationnelle devrait être officialisée dans le futur plan de lutte contre le terrorisme dont l’annonce a été repoussée à fin juillet. Le décret n’est pas encore signé. Il le sera d’ici à la fin de l’année. Mais, en pratique, la nouvelle architecture du BCRP sera opérationnelle à partir de septembre, en même temps que le déploiement de brouilleurs dans les établissements pénitentiaires les plus sensibles.

Lourde chaîne hiérarchique

Dès cet automne, le futur service national de renseignement pénitentiaire sera ainsi rattaché directement au directeur de l’AP, Stéphane Bredin. Une façon de l’extraire de la lourde chaîne hiérarchique en place dans cette administration de 40 000 agents, tout en cloisonnant plus efficacement la remontée d’informations. Une condition indispensable à un rapprochement avec la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dont le futur plan du gouvernent.doit aussi acter le rôle de grand chef de file de la lutte antiterroriste en France.La DGSI mettra ainsi à disposition ses agents spécialisés en matière pénitentiaire et ses outils de développement informatique.

Avant même l’évasion de Redoine Faïd, les faiblesses du BCRP étaient connues. Créé début 2017 dans un format très réduit par la précédente majorité, essentiellement pour répondre à l’urgence apolitique face à la menace djihadiste, le service n’a commencé a être réellement opérationnel qu’à l’été de cette même année. Sa montée en puissance s’est faite très rapidement. Le service s’est en effet retrouvé directement rattaché aux besoins de surveillance des quelques 500 détenus pour terrorisme ( condamnés ou en détention provisoire) et des 1200 autres incarcérés pour des faits de droit commun identifiés comme radicalisés.

Les renforts de personnels n’ont pas cessé depuis 2017. Mais des compétences manquent encore au jeune service. Quelques 35 recrutements sot prévus cette année, 38 en 2019, puis encore l’équivalent en 2020. Les profils recherchés sont surtout des officiers pour les établissements, des traducteurs et des analystes.

Le changement de statut du BCRP est une réponse au système actuel, jugée dépassé. Aujourd’hui les délégués au renseignements dans chque prison dépendent hiérarchiquement du chef d’établissement. Ils ont ensuite au dessus d’eux les cellules régionales du BCRP, elles-mêmes soumisent à l’autorité de chacune de directions interrégionales des services pénitentiaires, puis le bureau central. Un organigramme considéré trop administratif pour une matière opérationnelle rendue d’autant plus sensible qu’elle et recueilli en univers clos, et où une discrétion absolue vis -à-vis des sources essentiellement humaines.

Quelques incidents ont d’ailleurs montré les limites de cette organisation. Comme ce chef d’établissement qui a judiciarisé un peu trop tôt un cas que lui avait signalé son référent renseignements alors que la DGSI travaillait dessus. Ou, à l’inverse, un référent soucieux de confidentialité qui a pris une initiative sans en informer son chef d’établissement, lequel s’en est offusqué. Dans la future organisation, les personnes travaillant pour le renseignement pénitentiaire dépendront directement de la direction centrale, qui sera, elle, chargée des liens avec les services patrtenaires (DGSI ou autres).

Cette organisation a nécessité un peu de pédagogie, mais elle a fini par être admise en interne. Le directeur de l’administration pénitentiaire est déjà celui qui signe toutes les demandes d’écoutes proposées par le renseignement pénitentiaire ; transmises par la suite à Matignon.

Malgré toutes ses évolutions structurelles, le protocole pour les sorties de prison est lui, désormais bien établi.Le pilotage officiel revient depuis quelques jours à l’unité de coordination de la lutte antiterroriste(Uclat), rattaché directement au ministre de l’intérieur. L’Uclat chapeaute toujours les cellules animées en région par les préfectures. Les informations du renseignement pénitentiaire transmise en amont de la sortie pemettent de décider du service compétent (DGSI, renseignement territorial, etc.) et d’une éventuelle mesure coercitive complémentaire à prendre, telle que l’assignation à résidence, comme prévu dans la loi post-état d’urgence d’octobre 2017..

le journal le monde du 3 juillet 2018

Jean -Batiste Jacquin

et Élise Vincent

 

 

 

 

Besançon, France : Action contre les Center Parcs –

Mercredi 27 juin, le siège du Conseil Régional du Square Castan a pris quelques couleurs. Plusieurs slogans de couleurs vives ornaient les vieilles pierres du bâtiment : « NON AU CENTER PARCS, A POLIGNY COMME AILLEURS » ou encore « CREVE PIERRE ET VACANCES ».

Prendre pour cible cette institution va de soi quand on sait que le Conseil Régional finance à hauteur de 8 millions d’euros ce projet de centre de vacances dans le Jura, afin de satisfaire une fois de plus les besoins de l’économie mortifère et écocide.

Cette petite action s’inscrit dans le contexte de lutte à Roybon, où les opposant-e-s font face à la fois aux flics, aux milices citoyennes et fascistes.

Les responsables du désastre capitaliste ne sont pas des entités abstraites et intouchables, ils ont des noms et des adresses.

A nous de jouer !

[Publié sur indymedia Grenoble, samedi 30 juin 2018]