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Madrid, Espagtne: quel futur?Contre toutes les nuisance du monde techno- industriel

Madrid, Espagne : Quel futur ? Contre toutes les nuisances du monde techno-industriel

APPEL À UNE SEMAINE DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET TOUTES LES NUISANCES DU 20 AU 27 SEPTEMBRE

Diverses institutions, groupes écologistes, organisations syndicales, groupes étudiants, réunis sous le nom de ´Fridays for future´ ont appelé à la dite ´Semaine pour le climat´ du 20 au 27 septembre. Cette semaine consiste basiquement en manifestations programmées, aliénantes, réclamant à l’Etat et autres institutions (ONU, G7…) qu’ils remédient ou prennent des mesures face au désastre qu’ils génèrent. A aucun moment dans leur discours simpliste, récupérateur et dirigiste, ils ne critiquent les causes de la dévastation en cours : le capitalisme techno-industriel et son organisation technique du monde. Ceux qui critiquent le changement climatique sans critiquer ceux qui le produisent ont un cadavre dans la bouche, ceux qui défendent le mythe du progrès, du développement durable et d’une vie ´confortable´ en échange de la mise en esclavage et de la marchandisation de tous les aspects de notre vie, une vie vendue à la domination technologique. Ce sont ceux qui ont acheté au supermarché de la rebellion le nouveau produit à la mode : le changement climatique. Fridays for future? Aujourd’hui plus que jamais, le futur n’existe pas, nous vivons dans un éternel présent et tout vestige du passé est balayé. Les prothèses technologiques qui nous entourent et nous colonisent, nous font vivre dans un somnambulisme permanent, où la catastrophe n’est pas à venir, comme ils s’acharnent à nous en aviser avec leur bandeau sur les yeux, la catastrophe est ici et maintenant, la catastrophe c’est le capitalisme techno-industriel, la catastrophe c’est cette vie aliénante dirigée par les algorithmes de nos´assistants virtuels, la catastrophe, c’est un monde déjà dévasté par l’industrie.


Le changement climatique, nous devrions plutôt parler de modification du climat, est une conséquence supplémentaire parmi les milliers d’effets nocifs de la révolution industrielle (la seule révolution qui, commencée il y a deux siècles, est parvenue à tous les coins de la planète, colonisant et marchandisant l’ensemble du vivant), le changement climatique est indissociable du système techno-industriel: déforestation, acidification des océans, désertification, extinction de milliers d’espèces animales et végétales, des milliers de produits chimiques et toxiques qui condamnent notre existence, la pollution de la terre, de l’air et de l’eau ne sont que quelques-unes des nuisances, de toutes les conséquences de ce système. Nous pensons donc que parler uniquement de changement climatique sans critiquer le système techno-industriel revient à tomber dans un réductionisme, sans aller à la racine du problème.
Le changement climatique et toutes nuisances sont les conséquences du projet de la technocratie qui gère et administre nos vies. Un projet qui consiste à coloniser, dominer et rendre marchand l’ensemble du vivant. Une fois la nature colonisée et dominée, les êtres humains sont l’objectif pour un projet basé sur la convergence des technologies connues en tant que NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information, sciences cognitives) auxquelles nous pourrions ajouter la robotique et l’intelligence artificielle, leur convoitise et leur cupidité n’ont pas de fin. Si tout se transforme en marchandise, y compris nos activités les plus quotidiennes, les profits ne cessent d’augmenter. Convertir le monde et tout ce qui y habite en une machine programmée où rien n’échappe au contrôle: monde-machine, humain-machine. Ce qui nous amène à une vision mécanique du monde, de nous-mêmes et de tout ce qui nous environne. Le système techno-industriel a besoin de grandes quantités d’énergie pour pouvoir fonctionner, des centaines de programmes de recherche bénéficiant d’investissements multimillionaires sont destinés à trouver de nouvelles sources d’énergie. Ce besoin d’énergie pour que le monde fonctionne a pour conséquence la dévastation du territoire et l’anéantissement de millions d’animaux humains et non humains. L’énergie industrielle fait tourner le monde, elle est nécessaire à la production et à la distribution de tous ces objets inutiles qui nous entourent, c’est l’économie et c’est la guerre. Le système a compris et vu comme une grosse affaire le fait que les énergies ´renouvelables´et ´propres´permettront son expansion et sa survie, le nouveau projet de la technocracie est ´renouvelable´et ´durable´, il est écologique. Ce nouveau projet s’étend aussi sur l’ensemble du territoire, des déserts industriels de panneaux solaires et de champs d’éoliennes (également causes du changement climatique, des ravages du territoire, de cancers etc)…) jusqu’aux éco-villes (non-lieux où tout est contrôlé, optimisé et automatisé, en vert bien-sûr, et qui produisent aussi mille et une nuisances ainsi qu’une vie aliénante). Ainsi, défendre l’énergie verte c’est défendre le projet qui nous mène à toute allure, au rythme du progrès, droit vers l’abîme, c’est défendre le projet de ceux qui sont en train de créer un monde totalitaire, c’est défendre le projet de ceux qui gèrent et administrent nos vies robotisées.

C’est pourquoi nous lançons un appel à une semaine de lutte contre le changement climatique et toutes les nuisances du 20 au 27 septembre. Dans une perspective anarchiste qui déborde les limites imposées par la social-démocratie. Une semaine de plus où, par l’action directe sous toutes ses formes, différents individus et groupes affrontent le système techno-industriel. La semaine du 20 au 27 septembre n’est une ligne d’arrivée que pour l’écologisme libéral et étatiste, mais pour celles et ceux qui comme nous aspirent à l’élimination de l’Etat, du capitalisme, du patriarcat et du système techno-industriel, c’est une opportunité de déborder les marges étroites de la domestication pour initier un parcours autonome, anticapitaliste et anarchiste contre la nuisance techno-industrielle.

Ni l’Etat ni la techno-science ne nous sauveront.

La lutte est le seule chemin.

[Traduit de l’espagnol de contramadriz, 11.09.2019]

BLOC ANARCHISTE DANS LA MANIFESTATION POUR LE CLIMAT

  • Vendredi 27 septembre.
  • 18h00.
  • En la Cuesta de Moyano, Atocha, Madrid

Munich, Allemagne: Attaque solidaire du consulat de Grèce- 11 septembre 2018

note des compagnon- n-e-s continuent à se moibiliser Exarchia par exemple à Marseille le 12 /09/2019:SOLIDARITÉ AVEC EXARCHEIA
NON À LA VIOLENCE POLICIÈRE DE L’ÉTAT GREC !

Dans la nuit du 10 au 11 septembre à Munich, le consulat général de Grèce a été la cible d’une attaque à la peinture. La façade a ainsi été souillée au bitume et la porte décorée des mots « Exarchia résiste (A) ».

L’action est notre réponse à la répression de l’État grec contre les squats !

En solidarité avec tou.te.s les prisonnier.e.s !

Nous ne nous rendrons pas !

Il n’y aura pas de trêve !

[Traduit de l’allemand de indymedia, 11.09.2019]

Il s’agit de la deuxième attaque de ce consulat depuis le début des expulsions à Exarchia. La première avait eu lieu le 3 septembre dernier.

Caen, calvados: 17 septembre causerie autour de l’anarchisme:sur les chemins du communisme libertaire en Espagne

Salut,

Dans le cadre du cycle de causeries autour de l’anarchisme organisé par
Apache, nous poursuivons notre exploration.

Mardi 17 septembre à 18h30 – Sur les Chemins du communisme libertaire
en Espagne avant et pendant l’agitation révolutionnaire de 36-39. Avec
Myrtille des Giménologues. Entrée libre, Auberge espagnole sur place.
À La Pétroleuse 163 cours cafarelli, Mondeville/Caen.

Myrtille était venue nous présenter la rencontre entre les prolétaires
espagnols et l’anarchisme dès le 19ème siècle, condition d’émergence de
la CNT, organisation de masse anarchiste. Celle-ci va être travaillée
par des tendances contradictoires, entre anarchistes communistes visant
à la création de communes libérées de la propriété privée, du salariat,
de l’argent, pratiquant l’expropriation, la grève et le sabotage, et
réformistes considérant que le syndicat est une fin en soi et non plus
un outil de lutte, que le prolétariat devrait s’adapter au panorama
économico-industriel et se le réapproprier. C’est cette tension qui se
fera jour pendant la période révolutionnaire entre une bureaucratie qui
rentre au gouvernement au nom de l’union antifasciste et une partie de
la base qui cherche à mener la révolution sociale immédiatement en même
temps que la défense contre les armées fascistes du Général Franco. Des
tensions à explorer et qui font encore sens aujourd’hui.

Pour mémoire ou info, Apache c’est quoi ?

C’est un local qui accueille :

Des Causeries : des discussions avec ou sans présentation préalable
autour de textes, de thèmes, d’une actualité sociale ou politique, ou
d’expériences présentes ou passées. Un cycle de causeries autour de
l’anarchisme se déroule ainsi en alternance entre le local Apache et
la Pétroleuse depuis le printemps 2017.

Un infokiosk où l’on trouve tout un tas de brochures, revues, textes et
bouquins anarchistes, féministes, anticapitalistes en diffusion directe
et à prix libre.

Une zone de gratuité où l’on peut prendre, donner, échanger des
fringues, des godasses.

Des groupes, des collectifs, des réunions de manière régulière ou
épisodique sur des bases anticapitalistes et antiautoritaires. Si vous
vous sentez être sur ces bases, n’hésitez pas à proposer d’organiser des
activités à Apache.

Des projections de documentaires ou de film pour susciter débats et
réflexions.

espace d’auto-organisation anarchiste autonome où se structurent :

Une Assemblée Apache pour organiser la vie du lieu mais également
échanger et coordonner des interventions communes ou par affinités sur
des luttes ( luttes sociales, antinucléaires, contre les prisons). Des
« apaches » s’associent ainsi pour organiser de l’entraide avec les
migrant-e-s notamment à travers des cantines et intervenir dans les
luttes contre les frontières, pour combattre le système carcéral, la
ville sécuritaire, pour pousser à l’auto-organisation autonome, l’action
directe et porter un point de vue anarchiste dans les luttes sociales.

La Mutuelle Autonome Caennaise (MAC) : C’est à la fois une mutuelle
d’entraide de fric et d’autodéfense collective contre nos patron-ne-s,
Pôle emploi, nos bailleurs, et une coopérative d’outillage, de
production/consommation, un jardin collectif.

Casse-Murailles : Une caisse d’entraide et de solidarité face à la
répression, mais également un espace de lutte contre l’enfermement,
contre une société qui enferme, flique et contrôle toujours plus, en
taule ou en psychiatrie.

La Ruche : Une mutuelle d’entraide scolaire (en sommeil pour le moment)

Réunions Apache 1er samedi du mois 15h, et troisième mercredi du mois,
18h30 Réunions de la MAC et de Casse-Murailles 1er samedi du mois,
17h30.

Que vive l’anarchie et que crève ce vieux monde,
Un d’Apache.

[reçu par mail]

Durazno, Uruguay:6 personnes arrêtées lors de la manifestation contre UPM et ses dégradations- 5 septembre2019

Petite chronique à la hâte

Le jeudi 5 a eu lieu la manifestation prévue contre l’ingérence de l’entreprise UPM dans l’éducation. Vers la fin de la manif, des affrontements se sont produits contre les forces de l’ordre. Apparemment, selon des témoins, un flic s’est approché en demandant à se battre en “corps à corps” avec les manifestant-e-s. Rapidement, d’autres anti-émeutes sont venus à la rescousse, commençant leur sale boulot et les échanges avec les forces de l’Etat ont impliqué des balles en caoutchouc, des matraquages puis quelques arrestations. Cinq personnes ont été arrêtées lorsque la police a dispersé les manifestant-e-s. Juste après, divers-e-s solidaires se sont retrouvé-e-s en différents endroits pour voir la situation des personnes séquestrées et la réponse à y apporter. Après avoir trouvé des possibilités d’avocats, les lieux où étaient les détenu-e-s et s’être organisé-e-s, diverses personnes solidaires sont allées au commissariat n°7 où se trouvaient les détenu-e-s. Là, sous le regard nerveux des keufs, elles ont exprimé leur solidarité avec les compas à l’intérieur. Accompagnées par des chants constants et les allées-venues des patrouilles, elles sont restées là jusqu’à ce que sorte l’un des compagnon-ne-s dont on prévoyait qu’ils le relâcheraient.

Après la sortie du compa, et sachant que les autres passeraient le lendemain matin au tribunal [pour déclaration] où il était prévu de se rassembler, plusieurs personnes ont commencé à partir et les flics ont profité de la situation pour attaquer les solidaires, à ce moment-là en moins grand nombre. Deux compagnon-ne-s ont été arrêté-e-s, et à l’intérieur les flics se sont vengés sur elle et lui. Après une journée entière passée enfermé-e-s et malgré les coups et les menaces, les compas sont sorti-e-s et ont repris l’activité pour les autres qui se trouvaient toujours dedans. La situation des quatre détenu-e-s dépend maintenant du juge et on attend la décision pour l’après-midi. Plusieurs personnes solidaires se sont rassemblées devant le tribunal attendant et soutenant les détenu-e-s.

S’ils touchent à l’un-e, ils touchent à tou-te-s


La simplicité des choses

Le sujet reste la dignité. Qu’ils ne peuvent arrêter celles et ceux qui défendent les rivières, celles et ceux qui défendent la terre face à l’Etat, au capital et à toutes leurs forces…

Le sujet restera leurs airs ébahis face à tant de gens devant les commisariats ou les tribunaux. Leurs faces en colère car, malgré les compagnon-ne-s menacé-e-s et tabassé-e-s, personne n’a reculé. Leurs airs perplexes à la vue de tant de personnes solidaires revenant au même commissariat où elles ont été attaquées pour venir chercher les compas et dire en face que la lutte continue…

Qu’ici personne ne se rend…

Le sujet reste la dignité qu’ils ne parviennent et ne parviendront pas à freiner. Ces choses simples qui nous rendent si fort-e-s, l’auto-organisation, la conviction de faire ce qui est correct, sans chefs, sans quête de pouvoir ou de profit.

Ce fut émouvant de voir tant de compagnon-ne-s campé-e-s là en solidarité, camper pour défendre les compas et pour continuer à lutter contre le capital, l’Etat et leurs entreprises meurtrières …

[Finalement tou-te-s les détenu-e-s sont sorti-e-s]

Note UPM : l’entreprise finlandaise est en passe d’installer sa deuxième usine de pâte à papier dans le centre de l’Uruguay, dans la région de Durazno. Cette industrie, particulièrement dévastatrice pour les forêts et par ses rejets chimiques dans l’eau, est couplée avec l’implantation d’infrastructures de grande ampleur, énergétiques et en l’occurrence aussi portuaires. Pour peaufiner son projet, UPM a aussi prévu d’investir dans des formations professionnelles dont elle pourrait tirer profit.

[Traduit parSans_Attendre  de l’espagnol de Publicacion Refractario, septiembre 9, 2019]

Athénes( Grèce): Appel à manifestation contre la répression de l’État

thens.indymedia.org / s.d.

Appel à manifestation le 14 Septembre 2019 contre la répression de l’État

Nous appelons à une manifestation contre la répression de l’État à Propylea (métro Panespistimio) à 12:00, samedi 14 septembre. En tant qu’assemblée ouverte des squats, collectifs, stekia, militants internationaux, réfugiés-migrants et solidaires organisés en un bloc commun, nous vous invitons à descendre dans la rue et nous rejoindre pour manifester pour défendre les squats et résister contre la répression de l’État.

Assemblée ouverte de groupes d’affinité, d’activistes de la solidarité internationale et de migrant.e.s/réfugié.e.s, au Polytechnique

lu sur: Attaque. noblogs.org


lu et reçu

Rassemblement unitaire en solidarité avec Exarcheia (Ahènes, Grèce)
Jeudi 12 septembre 2019 à 18 heures • Ombrière du Vieux Port

Chillan, Chili : Engin explosif désactivé à la caserne de la PDI quelques heures avant la venue du Président Pinera- 20 Août 2019

Au petit matin du 20 août 2019, un engin artisanal suspect attire l’attention du dispositif de sécurité qui se mettait en place dans l’attente de la visite du président Piñera.

A l’extérieur de la principale caserne de la PDI [police d’investigation], dans la rue Vega de Saldías, qui jouxte un poste de police en plein centre de Chillán, un engin explosif avait été déposé, au départ sans éveiller aucun soupçon.
Après un certain temps, la police parvient à détecter l’engin, composé d’un extincteur rempli d’un kilo de poudre noire et activé par un système d’horlogerie qui semble ne pas avoir fonctionné ou que la police aurait réussi à désactiver.

Des agents du GOPE [groupe d’opérations de police spéciales] et différents services de police sont rapidement arrivés sur les lieux pour analyser les caméras et l’engin.
Le ministre de l’Intérieur, Chadwick, a lui-même indiqué à la presse : “un engin explosif a effectivement été placé contre une caserne de la police judiciaire, mais a été détecté à temps et donc désactivé (…) je n’ai pas encore pu connaître le résultat des expertises (…) quant à son ampleur ou sa puissance, je suis dans l’attente des expertises pour me faire une idée”.
Jusqu’à présent, aucun groupe n’aurait revendiqué avoir déposé l’engin explosif.

[Traduit de l’espagnol de Noticias de la Guerra Social, 25.08.2019]

Gênes, Italie:Solidarité avec Vicenzo.

A Gênes   nous étions toutes et tous

Ceux d’entre nous qui ont pris part aux initiatives contre le G8 à Gênes, d’abord, puis, par la suite, en solidarité avec les camarades et les compagnons arrêtés, ainsi que ceux condamnés à de nombreuses années de prison, ont ressenti un resserrement. L’estomac tourne après l’arrestation de Vincenzo Vecchi, un camarade anarchiste qui est un fugitif en France depuis 7 ans en raison de sa peine de 11 ans et demi d’emprisonnement pour crimes de dévastation et de pillage.

Cette arrestation, qui a eu lieu en France, où Vincenzo vit et travaille et où il est maintenant en prison, a été rendue possible par la particularité des organes de la répression ainsi que par leur arrogance d’espionnage des liens sentimentaux de chacun de nous. Nous qui, comme Vincenzo, sommes honorés d’avoir participé en tant que femmes et hommes libres à une action collective radicale, sans aucune structure hégémonique au-dessus de nous et avec nous des centaines de milliers de personnes à côté (extrait de la déclaration lue par Vincenzo lors d’un procès).

D’autres, plus jeunes, à environ vingt ans et à quelques milliers de kilomètres, ont évidemment récolté les fruits de ces semailles, comme d’autres. Grande mobilisation en France contre l’arrestation de Vincenzo et son extradition, devant le tribunal, pendant l’audience et ailleurs. Pour le moment, la demande d’extradition présentée par l’Italie n’a pas été exécutée. Même les juges français ont des doutes sur la manière dont les procès des personnes arrêtées pour ce G8 ont eu lieu, procès qui ont vu une douzaine de personnes payer pour tout (tandis que, bien sûr, les policiers responsables de la torture ont été promus).

Vincenzo l’avait bien vu. Il a déclaré, entre autres, dans la salle d’audience: « Avec cette vaste expérience en plein air réalisée à Gênes (en 2001), un tournant décisif avait été placé: rien de plus n’aurait été comme avant, ni dans les places ni dans les procès suivants. de tous les troubles. Cela ouvre la voie à un modus operandi qui deviendra une pratique naturelle dans des cas similaires, c’est-à-dire frapper la foule des manifestants pour intimider quiconque ose participer à des marches,  des manifestations.  »

la suite  c’est dans roundrobin.info

solidarité inconditionnelle à tous et à toutes les personnes arrêtées

ceux qui dévastent l’État et le capital

Les 14 et 25 septembre, dans plusieurs villes, des initiatives seront prises pour la libération de Vincenzo.

Spazio di Documentazione “Il Grimaldello”, via della Maddalena, 81

 

 

Quelque part en France:Sabotage d’un élevage de perdrix

Bite Back / dimanche 8 septembre 2019

Dans la nuit du samedi 7 septembre en France, un élevage de perdrix a été saboté et des individus ont été libérés.

Nous sommes entré.e.s dans l’enclos en sectionnant le grillage et les fils électrifiés. Le filet surplombant l’enclos a été facilement et rapidement coupé à l’aide de cutters afin de laisser une grande ouverture pour que les perdrix puissent s’évader. Nous avons ensuite laissé une trace de notre passage en taguant le hangar : « ALF says hi » (Le Front de Libération Animale passe le bonjour) et « Hunters will be hunted » (les chasseur.euse.s seront chassé.e.s). Puis, nous avons dispersé les perdrix hors du hangar pour qu’iels puissent s’enfuir.
Iels étaient destiné.e.s à être vendu.e.s à des chasseur.euse.s pour être tué.e.s. Les chasseur.euse.s sont des assassin.e.s et il est urgent de tout mettre en oeuvre pour les arrêter. Trouvez un élevage et ouvrez leurs prisons, jusqu’à ce qu’iels soient tous.te.s libres.

[in english]

Montpellier ( Hérault): solidarité active avec Farid[+les citoyens travaillent à la dernière manif des GJ]

Montpellier : Farid, le gilet jaune casseur de banques, condamné à 2 ans et demi de prison en appel –

Farid, incarcéré à Villeneuve-lès-Maguelone depuis fin mars pour avoir cassé des vitrines de banques lors des manifestations montpelliéraines des gilets jaunes, a finalement été condamné en appel à trente mois de prison ferme, alors qu’il avait été condamné en première instance à trois ans ferme. […] Plusieurs policiers se sont déplacés au palais de justice pour entendre le délibéré, rendu le cinq septembre dernier.

Le soir même, des tags ont fleuri dans le quartier des Beaux-arts de Montpellier pour réclamer « liberté pour Farid » et dénoncer « une vie brisée pour trois vitrines ». Un distributeur automatique de billets a également été cassé. Un hommage certain à Farid, qui avait revendiqué lors de son procès s’en être pris aux banques « pour lutter contre le capitalisme ».

[Repris de lepoing.net, 09.09.2019]


Montpellier : les balances travaillent pendant l’acte 43

On apprend, en lisant la presse locale ce lundi 9 septembre, qu’un trentenaire a été interpellé samedi après-midi, lors de la manifestation des Gilets Jaunes et des saccages des Black blocs, dans les minutes ayant suivi l’incendie volontaire de la Dacia Duster de la police municipale de Montpellier, immobilisée, vide, dans la rue Saint-Guilhem, près du boulevard du Jeu de Paume. Depuis, il est en garde à vue au commissariat central, à la sûreté départementale de l’Hérault, mais, il nie farouchement toute implication. Il devrait être déféré ce lundi après-midi au parquet de Montpellier.

« Une source de la Ville de Montpellier jointe par Métropolitain évoque les circonstances de l’arrestation du suspect:
« Quand la voiture de la police municipale a été vandalisée à coups de marteau, pour briser une vitre latérale et que le feu a été allumé à l’intérieur, des témoins ont livré un signalement précis de l’incendiaire qui est parti à pied et transmis aussitôt à toutes les unités des forces de l’ordre présentes dans le centre-ville. Un individu correspondant au suspect, un trentenaire prénommé B****, a été localisé, alors qu’il venait de s’asseoir sur un bloc bleu anti-intrusion sur la place de la Comédie, en face de la rue Baudin. Alertés, des CRS en faction près de là ont procédé à son interpellation. Il a été remis aux policiers de la Sécurité publique ».

En plus de la voiture de police municipale incendiée, 21 vitres, portes et façades de boutiques, d’agences bancaires et immobilières ont été dégradées sur l’ensemble de la journée, selon la ville de Montpellier.

Alés( Gard): Petit bilandes sabotages contre les yeux de l’état- 4 septembre 2019

Sur les 167 caméras de surveillance que compte la ville d’Alès, plus d’une vingtaine ont été détruites volontairement depuis le début de l’année. Les deux dernières, en moins d’une semaine, par arme à feu.

Quatre douilles de chevrotine aux pieds de la caméra de vidéosurveillance qui n’a pas résisté, pas plus qu’une autre dans le même quartier des Cévennes. Autre point commun, arme à feu dans des zones de trafic intense. Depuis neuf mois, 22 caméras détruites (incendie, voiture-bélier et maintenant arme à feu). Coût pour le contribuable : 150.000 euros.

[Repris de France Bleu Gard, 04.09.2019]