Grèce: Attaques en série contre les responsables des expulsions à Exarchia du 12 au 16 septembre 2016u

Athènes : Attaques simultanées de banques et de bureaux de ‘Nouvelle Démocratie’ – 16 septembre 2019

Des attaques contre les agences bancaires et des bureaux du parti ‘Nouvelle Démocratie’ se sont déroulées simultanément à l’aube du lundi 16 septembre à Glyfada, Alimos, Kypseli et Kesariani, localités d’Athènes. Jusqu’à présent, aucun groupe n’a revendiqué les attaques.

Au total, trois banques et cinq bureaux du parti ‘Nouvelle Démocratie’ au pouvoir ont eu leurs vitres fracassées.

[Via Agência de Noticias Anarquistas et autres, 17.09.2019]


Heraklion: Attaque du local du parti ND – 14 septembre 2019

Samedi 14 septembre à l’aube, nous avons attaqué les bureaux du parti « Nouvelle Démocratie » en sign ede solidarité avec les réfugiés expulsés par une opération répressive de l’Etat et de ses mécanismes. Les réfugiés souffrent désormais en étant enfermés dans des bâtiments derrière des portes closes. L’attaque néolibérale a commencé et c’est son premier projet.

Ni capitulation ni trêve !

Des anarchistes d’Heraklion.

[Traduit du portugais de ANA, 17.09.2019]


Pefki : attaque à la bombe contre le siège régional du parti ‘ND’ – 12 septembre 2019

A l’aube du jeudi 12 septembre, le siège régional de ‘Nouvelle Démocratie’ du premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, a été attaqué à la bombe artisanale.
Il s’agit d’une nouvelle attaque suivant le même procédé réalisée contre les locaux du parti au pouvoir, la deuxième en l’espace de deux semaines seulement.

Les locataires d’un immeuble voisin ont alerté les pompiers mais à leur arrivée les flammes avaient été éteintes. L’attaque a provoqué des dégâts matériels considérables. Jusqu’à présent, aucun groupe n’a revendiqué l’attaque.

[Via ANA, 17.09.2019]

Mercurol, Ardèche:une vraie fausse bombe découverte à la déchetterie

Les employés de la déchetterie de Mercurol ont, ce mercredi 18 septembre en début d’après-midi, effectué une découverte des plus inquiétantes en reprenant leur service.Ils ont en effet remarqué qu’une mallette d’outillage avait été déposée dans l’enceinte du site.

A l’intérieur : ce qui ressemble à un pain de plastique avec des fils, un dispositif de mise à feu et même une bonbonne avec un logo de radioactivité. La déchetterie a été fermée et un large périmètre de sécurité mis en place. Les démineurs de Lyon ont finalement confirmé qu’il s’agissait d’un leurre. Pourquoi une telle mise en scène ? Une enquête est en cours, menée par les gendarmes de la compagnie de Romans-sur-Isère

d’après les médias

Georges Navel en plus bravo aux Gilets jaunes

Bonjour,

Un témoignage sur la guerre d’Espagne qui vaut son pesant de cacahuètes :

 

http://acontretemps.org/IMG/pdf/AC14et15Navelentretien.pdf

 

Ceci-dit, beaux textes sur la condition ouvrière (la fraise, ce sont les fraiseurs qui en parlent le mieux… quand ils en parlent) :

 

http://acontretemps.org/IMG/pdf/navel_aubery_.pdf

 

http://acontretemps.org/spip.php?article19

 

Exceptés oligarques, industriels et chefs d’Etat qui ont un porte-monnaie à la place du cerveau, l’aveuglement, c’est fini apparemment pour la plupart des homo-sapiens ayant un brin de conscience… mais tristes et déprimants constats quotidiens, désormais, sur les conséquences irréversibles de notre irresponsabilité, de notre impuissance (et comment en vouloir un tant soit peu aux miséreux de la planète ?)  :

 

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/dans-la-ville-la-plus-au-nord-de-la-planete-le-rechauffement-climatique-fait-des-degats-affe1dfa0ad6d23381fd5cb173518093

 

https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/le-changement-climatique-ce-n-est-plus-de-la-flute-en-creuse-la-secheresse-fait-des-ravages-et-tourmente-les-agriculteurs_3595161.html?fbclid=IwAR35sAuXKC1uJ-IWWE2cxg51hLfqhlh8ZgZ2GT8w8afqB5qN0vR2FflEmgw#xtor=AL-792

 

Bravo quand même aux Gilets jaunes ! cf. pièces jointes.

2 pièces jointes

l’une  est ici

l’autre est là

 

 

Cordialement.

Henri

[ reçu par mail]

 

Perpignan:Blocus et affrontement avec la flicaille contre les cadences infernales du lycée 17 septembre 2019

Tout a commencé tôt ce mardi 17 septembre. Des dizaines de jeunes du lycée Picasso se mettent à bloquer leur lycée contre de nouvelles règles adoptées par la direction depuis la rentrée. Il s’agit notamment de protester contre les réorganisations de la restauration et des horaires de cours depuis la rentrée scolaire.

Un.e lycéen.ne raconte: « Tous les horraires ont été changés. On commence a 8h mais le portail de l’entrée ferme vers 7 h 45. Quand on arrive au-delà de cet horraire, des billet de retard doivent être fait personne par personne a l’entrée. Ce qui nous met encore plus en retard… Le midi, certains finissent a 12 h 05 pour reprendre les cours a 12 h 35. Et pour les cours de 14 heures le portail ouvre a 13 h 35 et ferme a 13 h 40. C’est juste impossible d’avoir un rythme correct. »

Le cortège a alors rallié Jean-Lurçat puis Arago avant de se disperser dans le secteur de la gare, où plusieurs poubelles ont été brûlées et quelques projectiles ont volé sur les bleus en tenue de robocops.

Au cours de cette déambulation sauvage, six personnes ont été interpellées pour jet de projectiles sur les forces de l’ordre, feux de poubelles et outrages.

Voici ce qu’en disent les journaflics de L’Indépendant:
« La police a chargé ce mardi matin vers 10h15 dans l’avenue du Lycée où se situe l’entrée du lycée Arago, non loin du centre-ville. Alors qu’un attroupement de quelques dizaines de lycéens s’était formé devant le lycée, un véhicule de pompiers et une trentaine de policiers se sont postés sur l’avenue en provenance du boulevard des Pyrénées. Un groupe de policiers casqués et équipés de bouclier et de LBD (lanceur de balles de défense) s’est ensuite posté sur l’autre partie de l’avenue, bloquant les deux issues.
Plusieurs personnes portant ou pas des Gilets jaunes, plus âgées que les lycéens, sont alors intervenus pour haranguer les lycéens. Une intervention qui a provoqué le départ, en courant, d’une partie des lycéens par la passerelle du pont Arago. C’est alors que les forces de l’ordre ont chargé, procédant à l’arrestation d’un jeune homme […]

Bure( Meuse): le retour des hiboux

À propos de la réoccupation du bois Lejuc en juillet 2019

Bureburebure.info / samedi 14 septembre 2019

Deux mois se sont écoulés depuis que la nouvelle de la réoccupation de la forêt a été relayée par les médias. L’évacuation violente a immédiatement suivi et a duré deux jours. Cette action aurait-elle échouée ? Nous ne le pensons pas ! L’attention médiatique a été aussi grande que sa disparition fut rapide, d’autant plus qu’aucun autre signe de vie sous forme de déclarations ou d’actions n’a suivi de la part de celleux à l‘origine de cette réoccupation. Nous regrettons vivement qu’après coup, il n‘y ait eu aucune publication par les personnes concernées. Nous pensons que cela aurait été important pour permettre d‘ouvrir la discussion sur ce qui s’est passé et pour en tirer des conclusions sur les perspectives de lutte. Il nous semble inutile de spéculer sur les motifs de ce silence, il a ses raisons. Cependant, en tant que personnes vivant et combattant ici, sur « Zone » (note 1), nous voulons profiter de l’occasion pour partager quelques réflexions personnelles sur le sujet aux personnes impliquées dans cette action et à celles investies dans cette lutte. Une analyse de ce qui a été fait ou non sur le terrain à ce moment-là n’est pas possible.

Ce que nous voulons d‘abord dire, c’est que cette brève (re)flambée de résistance nous a redonné de l‘espoir ! Depuis plus de deux ans, nous vivons ici sous occupation policière. La provocation permanente et le harcèlement étatique sont notre quotidien dans cette région qui est administrée de manière mafieuse. Des copaines sont en prison, en fuite ou sont partis. En vivant dans ces conditions nous comprenons très vite que cette lutte ne peut être gagnée « militairement ». Et pourtant il peut être juste et nécessaire de choisir l’attaque ! La résignation qui s’était répandue sur Bure et les villages environnants depuis l’évacuation en février 2018 a été rompue pour un court instant. Et même s’il n’a pas été possible de remporter une victoire sur les vassaux du nucléaire, nous avons vaincu la peur qui a trop longtemps marqué nos vies quotidiennes.

Les hiboux sont de retour ! Au moins ici, sur « Zone », le message est passé malgré le peu d‘informations qui ont été disséminées. Nous le voyons dans le sourire complice de nos voisin.es quand nous fuyons les patrouilles de gendarmerie dans les villages. Mais aussi dans leurs regards jubilatoires lorsque celles-ci passent devant leurs maisons. Nous le lisons dans les visages sinistres des partisan.es du projet qui semblaient s’être habitués à la pacification mortifère. Nous le lisons aussi sur les réquisitions pleurnichardes des flics lors des fouilles de véhicules qui témoignent du fait que deux mois plus tard, ils n’ont pas digéré les jets de cocktails molotovs et de pierres. Nous ne savons pas si les personnes directement concernées partagent notre optimisme. Du moins, il semble difficile d’imaginer que des personnes trouveraient l’énergie de se lancer dans ce type de confrontation sans espoir d’obtenir un succès tangible à la fin. Il nous semble d’autant plus important d’affirmer aux personnes qui ont repris le combat pour le bois Lejuc en juillet qu’iels n’ont pas échoué et que les feux qu’iels ont allumés continuent à brûler dans nos cœurs !

D‘un point de vue technique, l‘assurance avec laquelle s‘est faite cette réoccupation se voit très bien : d‘après ce que nous avons entendu, nous supposons que les flics ont été pris par surprise. Il n’y avait ni patrouilles renforcées dans et autour de la forêt, ni équipe de grimpeurs (ils ont du venir de Paris). 300 gendarmes sont disponibles en permanence pour garder cette forêt de 200 hectares. Au lieu de cela, ils préfèrent passer leur temps à harceler les habitant.es et à effectuer des contrôles abusifs. Les commandants ont sans doute du s‘expliquer sur comment une cinquantaine de militant.es ont réussi à pénétrer dans la forêt sans se faire remarquer, à y construire des cabanes dans les arbres, à y ériger des barricades, puis à attaquer et chasser les flics qui gardaient le bois. Ils ont donc préféré prétexter une attaque venant de l’extérieur qui selon eux a été contenue. Le simple fait qu’au moment où l’occupation a été révélée, 4 cabanes dans les arbres avaient déjà été construites prouve que cette affirmation est de la propagande mensongère et bon marché. Bien qu’ils ne semblaient pas s’attendre au moment et à l’intensité de l’attaque, cela ne signifie pas qu’ils n’étaient pas préparés ! Nous avons l‘impression qu’au moment de la publication du communiqué de l‘occupation, ils avaient déjà un scénario d‘intervention planifié et rôdé depuis longtemps et disponible à tout moment grâce à la présence permanente de la gendarmerie. Il semble intéressant de discuter de ce que cela signifie en vue de futures stratégies d’action sur « zone ».

Mais ce n’est pas seulement la police qui a semblé surprise par la réoccupation inopinée : le manque de mobilisation dans la période préparatoire, la faible communication pendant l’action et par la suite ont rendu difficile la compréhension politique des événements pour de nombreuses personnes de la lutte contre cigéo. Plus tard, nous avons souvent entendu la critique selon laquelle les informations manquantes donnaient l’image d’un événement porté par un groupe fermé dans lequel beaucoup de gens ne pouvaient se retrouver. C’est peut-être l’une des raisons (outre la courte durée) pour laquelle le soutien à l’occupation de l’extérieur – qui aurait probablement été nécessaire pour une occupation plus longue – ne s’est que peu concrétisé. Nous avons l’impression que beaucoup plus de monde auraient pu participer ou manifester leur solidarité si l’action avait été communiquée plus ouvertement. La participation du mouvement s’est donc limitée à quelques photos et textes de solidarité et à une voiture d‘ENEDIS incendiée à Ivry-sur-Seine.

Pour autant que nous le sachions, il n’y a pas eu de blessés et les conséquences en terme répression auraient pu être pires : au cours de l’évacuation, il y a eu plusieurs cas de vérifications d‘identité et de gardes à vue. Il n’est pas du tout clair pour les flics si ces personnes prenaient part à l’occupation ou si elles se trouvaient juste dans les environs. Toutes les personnes arrêtées ont été libérées peu de temps après. Le même jour, une autre arrestation a eu lieu à Bure, mais sans lien direct avec l’occupation : une personne a été arrêtée pour non-respect de son contrôle judiciaire (interdiction de territoire) et condamnée à au moins 4 mois de détention préventive (note 2). La personne se trouve depuis à la prison de Nancy/Maxeville. Il n’y a pas eu (jusqu’à présent) de réaction majeure de l’État suite à cette réoccupation.

Après tout ce que nous avons appris plus tard sur le caractère de l’action menée, il n‘est pas possible de parler d‘une action d‘un commando homogène. Même si le secret bien gardé de la planification a de fait exclu beaucoup de gens, la réoccupation montre une réelle diversité de tactiques, dans laquelle différentes formes d’action ont coexistées de façon égale. Nous considérons toujours cette hétérogénéité comme une clé centrale du succès de notre résistance ! Par conséquent, nous ne voulons pas considérer la réoccupation de la forêt comme un acte isolé. Derrière cela, se cache un été mouvementé au cours duquel la résistance contre le projet de poubelle nucléaire s‘est affirmée à bien des égards. Les événements portés par diverses composantes ont montré que la lutte contre cigéo se poursuit à tous les niveaux. Avec entre autres les 33 conférences qui ont répondu au débat public sur la gestion des déchets nucléaires, les rencontres inter-comités qui ont eu lieu début août à Dijon et qui auront de nouveau lieu en novembre vers Valence, le Festival des Bure‘lesques qui a réuni plus de 1000 personnes à Hévillers, l’inauguration de l’exposition permanente « Trainstopping » à la gare de Luméville, le rassemblement féministe-antinucléaire qui va avoir lieu à Montiers ce week-end, la semaine de chantiers qui aura lieu à la maison de la Résistance à Bure fin octobre.

La terreur quotidienne de l’État autoritaire commence à s’estomper. Il n’y a presque rien qu’ils puissent nous faire qu’ils ne nous aient pas déjà fait. Et pourtant notre lutte continue ! Moins spectaculaire qu‘auparavant, mais avec plus de soin et de conscience des conséquences. La répression a engendré de la peur, de la division et de la méfiance. Il faudra probablement un certain temps pour rétablir la confiance perdue en nous-mêmes et les un.es envers les autres. Mais nous sommes convaincu.es que si nous continuons sur cette voie, nous serons en mesure de baser les futures confrontations sur des bases plus solides qui résisteront à la répression. Nous continuerons avec les moyens à notre disposition à faire obstacle à ce projet coûteux, inutile et dangereux qu’est cigéo. Nous espérons une large participation à la manifestation « vent de Bure » le 28 septembre à Nancy. Mettons notre colère dans la rue ensemble !

Quelques personnes sur « zone », 14 septembre 2019

 

Notes :

1. Par „zone“, nous voulons dire les villages environnants le projet cigéo

2. Plus d‘informations pour soutenir Kevin sur bureburebure.info/soutien-a-kevin/

saint -Rambert- D’Albon, Drôme:Actions contre les travaux prévus sur 500 Hectares de terres agricoles

Ola companeras.ros,

Si vous êtes dispos ce samedi 21 septembre, et si vous êtes motivées.es
contre ce projet d’accaparement de 500 hectares de terres au Nord de la
Drôme (à 1h de Lyon, de St Etienne ou de Grenoble, 30 mn de Valence),
vous pouvez nous rejoindre à 15 h à St Rambert d’Albon pour cette
opération « Autruche ». Les collectifs organisateurs seront heureux de
nous accueillir pour une animation en chansons.

A tout bient’

le tract en pièce jointe ici

[reçu par mail]

Nantes- Toulouse- Lyon- Nancy: Nouvelles du samedi émeutier- 14 septembre 2019

Plus de 2000 personnes ont manifesté à Nantes samedi 14 septembre, répondant à l’appel à faire « converger les colères » (Gilets jaunes, assassinat policier de Steve Maia Caniço, affaire du politicien local De Rugy, etc). En prévision de la casse, de nombreux commerces du centre-ville s’étaient barricadés derrière des panneaux en bois. La préfecture a réduit drastiquement le périmètre autorisé pour cette manifestation au Cours des 50-Otages, bloquant les accès au centre historique et au chateau des Ducs de Bretagne. Mais ce déploiement policier et ces protections en bois n’empêcheront pas le bordel aux abords… comme en atteste les incendies et affrontements à Bouffay.

« Contre le pouvoir en place, manifestation », indique le poster orné d’un homard rouge vif, référence évidente aux dîners qui avaient déclenché la tourmente traversée en juillet par François de Rugy, qui a démissionné du ministère de la Transition écologique. Le départ est donné après un pique-nique place Delorme, dans « une zone bourgeoise, peu habituée aux manifs ». (Presse Océan, 14.09.2019)

Vers 15h, les premières attaques de vitrines de ce monde ont lieu à la croisée des trams. Banque HSBC, Mutuelle Générale de Bretagne, une agence de voyage et des agences immobilières… Le MacDonalds de Bouffay, déjà abîmé par de précédentes émeutes, se fait de nouveau péter des vitres et souiller sa façade aux oeufs de peinture, tout comme le Carrefour Market. 

Une armoire électrique est incendié à Bouffay (cf le résultat ci-contre). Quelques bombes incendiaires feront reculer les keufs en milieu d’après-midi, des barricades seront montées tout au long de l’après-midi au milieu des nuages de gaz lacrymogène, jusqu’en début de soirée…

Au total, 33 personnes ont été placées en garde à vue sur l’ensemble de la journée. Vers midi, les flics annonçaient avoir mis la main sur des dizaines de mortiers et des cocktails Molotov préparés en amont, cachés dans un container non loin de la place Delorme: 15 personnes ont été interpellées en lien avec cette « découverte ». D’autres contrôles préventifs ont mené à des arrestations et les bleus ont saisi un extincteur, plusieurs dizaines de feux d’artifice et de mortiers, ainsi qu’une centaine de parapluies noirs.

La banque HS…BC


Toulouse : envahissement de la gare Matabiau

Plusieurs centaines de personnes ont déambulé dans le centre-ville, et certain.e.s en ont profité pour poser quelques tags bien sentis. Par effet de surprise, le cortège est parvenu à envahir les voies à la gare de Matabiau, pertubant les trains pendant près d’une demi-heure. « Quatre interpellations ont eu lieu selon la dépêche. Les quatre personnes ont passé la nuit en garde à vue. Deux ont été déférées au parquet dimanche et seront jugés mardi en comparution immédiate ; un troisième sera jugé au printemps ».

Sur le Palais de justice

 

A Lyon, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés place Bellecour. Quelques affrontements ont éclaté et onze personnes ont été interpellées, selon la préfecture.


Nancy : Pas mal de monde, et une fin de manif sous les gaz

Entre 700 et 1000 personnes sont descendues dans les rues du centre-ville pour cet appel régional des GJ. Les flics ont décidé que la fin de manif serait « mouvementée ». Les projectiles et pavés ont répondu aux jets de gaz lacrymo et tirs de grenades de désencerclement. Aucune interpellation mais 13 manifestant.e.s blessé.e.s, selon le décompte des street medics locaux.

Tessalonique( Grèce): communiquéde revendication du groupe incendiaire de l’après midi » Mauricio Morales »

Act for freedom now! / jeudi 12 septembre 2019

20 juin 2019. Ces dernières années, on a pu observer l’établissement et le renforcement croissants de régimes totalitaires modernes, dans diverses régions/États de ce monde fragile. Du Brésil de Bolsonaro, à l’imminente France de Le Pen, en passant par l’Italie du fasciste Salvini, jusqu’à l’attendue « marche » de Mitsotakis dans cette centrée-ci [en effet, Kyriakos Mitsotakis, chef du parti de droite Nea Dimokratia, gagnera le élections grecques du 7 juillet 2019 et deviendra Premier ministre ; NdAtt.]. Le contrôle panoptique, la manipulation des populations et de leurs consciences, la démonstration écrasante du pouvoir des armes et la vengeance contre celles/ceux qui choisissent de résister, sont seulement quelques-uns de leurs traits communs, dans le monde entier. Répression et longues peines sont là pour ceux/celles qui les contestent.

Et si parfois nous n’attendons que l’occasion de parcourir à nouveau les chemins de l’action et du feu, cette fois nous avons entendu parler de la grève de la faim des compagnonnes italiennes Silvia et Anna, qui essayent de mettre fin à leur isolement dans les prisons italiennes de type AS2 et d’avoir la possibilité de communiquer entre elles et avec leurs compas en dehors de la prison. La grève de la faim a également été appuyée et soutenue par d’autres compas anarchistes, comme A. Cospito […] et Stecco. Après tout, le régime d’isolement permanent est très répandu et appliqué aux anarchistes partout dans le monde. Ainsi, l’État italien aussi montre ses dents contre ses opposant.e.s politiques, avec des machinations et des manifestations de force contre ceux/celles qui détestent l’exploitation et l’autorité, ainsi que toute privation de liberté.

Pour nous, la solidarité avec des compas qui se battent avec tout leur être, contre toutes sortes d’autoritaires, de fascistes ou d’oppresseurs est quelque chose d’indiscutable. Utilisant comme mobile notre colère et comme moyen la flamme qui brûle en nous, jeudi 20/6, dans le quartier de Touba, près du Consulat italien, nous avons incendié la voiture personnelle du Consul italien Christos Sarantopoulos. Nous avons choisi d’agir à midi, dans une zone gardée en permanence par des forces de police, stables et mobiles (policiers en faction devant le consulat de Roumanie, à 20 mètres de là, les DIAS [un des corps de police grecs, souvent à moto ; NdAtt.] à l’extérieur de l’hôpital Theageneio), soulignant une fois de plus les « lacunes de sécurité » de cette société de contrôle qu’ils tentent d’imposer.

Les moyens de faible niveau utilisés étaient tels que les dommages qu’on souhait ont été infligés, sans que soit compromise l’intégrité des passants, car la logique des dommages collatéraux est loin de notre état d’esprit. S’il arrive quelque chose aux compas pendant la lutte qu’ils mènent avec leurs propre corps, nous reviendrons et cette fois nous ne nous limiterons pas aux seuls dommages matériels, contre tout représentant de l’État italien. Il est temps de mettre de côté ce qui nous isole et nous pousse à l’oisiveté et de construire des liens forts et honnêtes en avançant par petites étapes quotidiennes, afin de mener des attaques importantes. Au-delà des bases amples et des relations opportunistes, poursuivons l’impossible, en marchant méthodiquement, librement, ensemble et de manière auto-organisée, vers l’avenir dont chacun.e de nous rêve. Parce que seulement quand on résiste, on lutte, on se bat, seulement alors on peut espérer.

PS1 La bonne nouvelle de la « disparition » de Giannis Michailidis de la colonie agricole où il était détenu et la nouvelle de la « disparition » analogue de K. Athanasopoulou, la veille de l’annonce de sa condamnation, nous a apporté un grand sourire conspirateur. Bonne force et bonne liberté compas !

PS2. Le compagnon Salvatore, condamné dans une affaire de bombe dans une librairie fasciste, quand un flic a été blessé, en Italie, a été libéré, mais reste soumis à des restrictions judiciaires. Jusqu’à la vraie liberté compagnon, reste fort.

PS3. Même si plus de 10 ans se sont écoulés, les souvenirs de Décembre sont encore frais. Une décision du tribunal de deuxième degré est attendue dans les prochains jours, à Lamia, pour Korkoneas et Saraliotis. A ce qu’il parait, sans aucune attente de la part de la justice, nous tou.te.s n’attendons qu’une raison de plus pour notre prochaine attaque.

PS4. Le 22 mai 2009, le camarade Mauricio Morales est tombé, à Santiago, au Chili, dans la tentative de placer un engin explosif improvisé dans une école de police. Aucune distance et aucune frontière peuvent nous séparer, compas. « Les idées sans action ne valent rien, donc la théorie et l’action doivent être et sont une seule chose ».

PS5. Force et solidarité à celles/ceux qui choisissent d’appliquer, dans la pratique, les slogans anarchistes et de vivre une vie loin de l’esclavage salarié. Nous sommes aux côtés des 3 compas accusé.e.s d’avoir braqué l’entreprise de transport de fonds de l’hôpital universitaire AHEPA.

Groupe d’incendiaires de l’après-midi « Mauricio Morales »

Minerve, france: La fontaine Encyclopédique du Maquis se construit

Je vous ai déjà parlé du centre de documentation libertaire en projet au Maquis, à Bois-Bas, au-dessus de Minerve (Hérault). C’est là aussi qu’ont lieu chaque mi-août les Rencontres du Maquis pour l’Émancipation.
(Oui Bois-Bas est au-dessus de Minerve, mais en-dessous de Bois-Haut, au sommet de la montagne, où subsistent les ruines d’un village, à dégager sinon à remonter, mais ceci est un autre [aspect du] projet).
Si vous avez envie de prendre l’air quelques jours dans un paysage magnifique et de donner un coup de main, n’hésitez-pas!
etais.emanci@laposte.net