Valence Drôme: Assez de l’enfumage démocratique!!!

Note: « il était prévisible que ce débat o attireront   des  nuées de vautours verts et rouges, désireux  de se mettre en scène  pour remonter  sur le trône perdu, où ils étaient perchés. Ils convoqueront après des assemblés de citoyens , ils organiseront  des habituelles  rassemblement de protestation, ils prépareront  des dossiers  de contre-information illuminés par la clarté  des chiffres, ils donneront  l’espace  et la parole  à des experts alternatifs  opposé à ceux  des institutions. Comme on le disait déjà à l’époque , il n’est pas suffisant  de proclamer  No nuke.

Laissons  les batailles démocratiques, la recherche de consensus et l’apologie  des sources renouvelables à d’autres. On s’en fiche. Approvisionner ce monde  en énergie propre  ne nous intéresse pas. Nous voulons en faire des ruines, définitivement , avant qu’il nous enfouisse sous ses déchets, ses ordres , ses fumées, ses lois , ses détritus, ses morales, ses poisons , ses politiques. »


vision futuriste:

Parce que y en une autre de petite minorité qui a empêché de
débattre sur les rond-point et qui a employé des armes de guerre dans la rue
pour faire taire le peuple…

Parce que y a cette même petite minorité qui, depuis des années, a
décidé d’imposer le nucléaire et l’industrialisation mortifère de
nos vies à la grande majorité et à la planète…

« Nous sommes une association de malfaiteurs ! » (quand on leur
reprochait de n’être pas démocratique)
parce qu’ à Bure, y a une petite minorité dans un labo aidée
d’élu⋅e⋅s,de flics et de juges qui imposent le silence et tente « d’empêcher »
> toute contestation par la répression mais… on est là, on est là…!

Non et non, Madame CNDP, le petit jeu du débat bien rangé de chaque
côté, il n’est plus temps : l’urgent, c’est l’arrêt du nucléaire !
Seulement APRÈS on se posera la question des déchets car ils seront
encore là pendant des centaines de milliers d’années, alors on a le
temps ! Pour l’instant, la seule chose c’est non pas de débattre mais
de décider d’arrêter d’en produire ! Point !
Si votre baignoire déborde (avec de l’eau sale et empoisonnée), ça
vous vient à l’idée d’éponger avant d’avoir fermer le robinet ?!
Ridicule ?
Bah c’est ce qu’on fait avec le nucléaire !

Non au PNGMDR, oui à l’arrêt du nucléaire !

Débat dégage ! Boycott et sabotage !

Bruxelles, Belgique : Rendu du procès contre 12 anarchistes – 28 mai 2019

Ce mardi 28 mai a été rendu le verdict dans le cadre du procès contre 12 anarchistes à Bruxelles.

Pour rappel, illes étaient poursuivi-es pour « association de malfaiteurs » et une série d’autres « délits » ayant eu lieu dans le cadre de luttes menées sur des bases anarchistes. Lors du procès le mois dernier, le procureur avait réclamé pour les différent-es inculpé-es des peines de travail ou différentes peines de prison. La défense avait quant à elle plaidé l’irrecevabilité des poursuites et l’acquittement.

Le tribunal a finalement retenu l’irrecevabilité des poursuites, ce qui signifie qu’illes sont donc acquitté-e-s !
Seule une personne qui n’était pas inclue dans la supposée association de mafaiteurs a été reconnue coupable de coups et blessures envers un flic, mais sans qu’il n’y ait de peine prononcée pour ces faits.

Le procureur a cependant 40 jours pour faire appel de ce jugement. Affaire à suivre donc.

Malgré tout, on n’oublie pas les compagnons et compagnon.ne.s qui sont poursuivies pour avoir lutté contre la construction de la maxi-prison à Haren. Qui ont eux aussi été sous le coup d’une enquête « anti-terroriste » et pour lesquels la chambre du conseil décidera des éventuelles inculpations à retenir ce mardi 4 juin 2019.
On n’oublie pas non plus les personnes qui à travers le monde relèvent la tête face à ces vies qu’on nous impose.

Pour un monde sans exploitation ni frontières.
Contre toute autorité,
Il est toujours temps de se battre.

 

[Publié sur indymedia nantes, 29.05.219]

Privas (Ardèche), 29 mai 2019 :  comparution de dix « gilets jaunes » pour des tags sur des bâtiments de l’Etat

Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2018, des tags avaient été réalisés sur les murs de la sous-préfecture de Tournon et les centres des finances publiques de Tournon et Saint-Vallier, avec des slogans tels que  »Macron, on vient te chercher chez toi ». Dix personnes étaient appelées à comparaître pour cette action nocturne.
Le proc’, Pierre-Yves Michau, rappelle à quel point l’Etat c’est sacré et qu’on ne touche pas à ses sanctuaires. Il réfute le fait que l’on puisse parler d’action « symbolique » lorsqu’il s’agit d’un pareil blasphème.
« C’est parce que ce sont des bâtiments publics que c’est grave, car ils incarnent l’État français. Ces dégradations sont l’expression de la volonté de s’en prendre à ce qui représente l’autorité de l’État, et c’est pour cela que vous êtes devant un tribunal correctionnel. » Il requiérera 15 jours de prison avec sursis et 350 euros d’amende pour chacun des prévenus. Le tribunal les condamnera à 600 euros d’amendes chacun.  (Le Dauphiné, 29.05.2019)

Valence , Drôme: le 4 juin A bas l’atome citoyen

A bas l’atome citoyen

Imaginez un accident au  complexe  nucléaire du Tricastin le plus étendu et le   plus puissant d’Europe : sirènes hurlantes, plaquettes explicatives, calfeutrage des fenêtres, l’armée sur toutes les routes pour contenir les 8,027 millions d’habitants, interdiction de manger les produits récoltés et la viande produites dans la région …Bref , tout le monde crève ou attend son cancer généralisé.;

A nouveau ,  » nouveau siècle », néo- nucléaire ,Après avoir nié , 50 ans durant , et de toutes les forces statistiques l’accident majeur en France, les nucléocrates viennent de  faire enregistrer leur nouvelle doctrine : nous aurons bel et bien notre Tchernobyl, mais il nous appartiendra de  »gérer »nous- mêmes le désastre , sous contrôle « citoyen »des militaires , des  »élus  » et autres » acteurs de la santé » ; il s’agirait ainsi de se  »concerter » dés maintenant pour prépare ce  »post accidentel » auquel nous n’ échapperons pas

Le coming out de la nucléocratie ne lésine pas sur le jargon participatif à la mode : « gouvernance » du risque, entrée dans la transparence , implication citoyenne.L’énormité de l’arnaque ne devrait soulevait en temps normal que le mépris et indignation, et ne trouver face à elle qu’une salle vide.Elle va pourtant à valence le 4 juin mêmes des admirateurs et des complices un peu bruyant

 tiré de Fukushima Paradise  mutines séditions édition. Livre de la bibliothèque du laboratoire et aussi ce texte déjà paru dans notre blog

 note lire aussi: tricastin : mascarade pour un die-in dans ce même livre: » l’opposition à l’industrie nucléaire est vaine si elle ne questionne pas les conditions  de son existence, à savoir l’organisation de la production en général, sa concentration, et les chaînes de commandement « démocratique « qui déterminent  les prises de décision »

 détruisons ce qui nous détruit

Ni nucléaires, ni énergie propres débranchons le capital

Ni co-existence ,ni gestion des nuisances, guerre au capital  et à son monde.

arrêt immédiat et définitif du réacteur N°1- vétuste- de la centrale du tricastin

Contre le smartphone

C’est omniprésent, c’est allumé en permanence, peu importe où nous sommes et ce que nous faisons. Ça nous informe sur tout et tout le monde : ce que font nos amis, quand part le prochain métro et quel temps il fera demain. Ça se préoccupe de nous, ça nous réveille le matin, ça nous rappelle les rendez-vous importants et ça nous écoute en permanence. Ça sait tout sur nous, quand nous allons nous coucher, où et à quel moment nous nous arrêtons, avec qui nous communiquons, qui sont nos meilleurs amis, quelle musique nous écoutons et quels sont nos passes-temps favoris. Et tout ce dont ça a besoin, c’est un peu d’électricité de temps en temps ?

Lorsque je flâne dans le quartier ou que je prends le métro, j’observe presque tout le monde et personne ne tient pas plus que quelques secondes sans mettre la main dans sa poche d’un geste brusque : rapidement le portable est sorti, ici un message envoyé, là un mail checké, là-bas une photo likée et de nouveau rangé, courte pause, et c’est reparti, ça joue vite fait, ça survole les infos du jour et ça regarde encore ce que font tous les potes aujourd’hui… ?

C’est notre compagnon lorsqu’on est aux chiottes, au taf ou à l’école, et ça aide apparemment contre l’ennui pendant qu’on attend ou qu’on travaille, etc. Est-ce peut-être une des raisons du succès de tous ces appareils technologiques qui nous entourent, que la vie réelle est si sacrément ennuyeuse et monotone qu’un écran de quelques centimètres carrés est presque toujours plus passionnant que le monde et les gens autour de nous ? C’est comme une addiction (en tout cas il y a des gens qui ont des syndromes de manque…) ou ça fait même déjà partie de nos corps sans que nous ne sachions plus nous orienter, sans que nous ayons en tout cas le sentiment qu’il nous manque quelque chose; c’est même devenu plus qu’une aide ou un jouet mais une partie de nous qui exerce également un certain contrôle à notre encontre, auquel nous nous adaptons, par exemple à travers le fait que nous sortons de chez nous seulement une fois après avoir entièrement chargé la batterie ? Le Smartphone comme première étape visant à brouiller les différences* entre l’humain et le robot ? Lorsque nous voyons ce que nous prophétisent les technocrates de toutes sortes (Lunettes Google, puces implantées, etc.), il semble que nous soyons presque en passe de devenir des Cyborgs, des gens avec des smartphones implantés que nous contrôlons par nos pensées (jusqu’à ce que nos pensées soient en fin de compte elles-mêmes contrôlées un jour ou l’autre). Que les porte-paroles de la domination, les médias, nous montrent uniquement les aspects positifs de cette évolution n’est pas étonnant, mais c’est choquant que pratiquement personne ne remettent en question cette vision des choses, même pas par principe. C’est probablement le rêve le plus excitant pour tout dominant : de pouvoir surveiller les pensées et actions de tout le monde tout le temps et intervenir immédiatement à chaque perturbation. D’autoriser les braves travailleurs à s’amuser un peu (virtuellement) en signe de récompense pendant que quelques-uns se remplissent les poches.

Le contrôle et la surveillance ont également atteint un tout autre niveau par les énormes quantités de données qui sont si facilement mises à disposition de tout et de tout le monde à n’importe quel moment de la journée. Cela va désormais bien plus loin que de placer des téléphones portables sur écoute ou de passer au crible des messages (comme lors des émeutes de Londres de 2011). En ayant accès à une quantité incroyable d’informations, les services de renseignement sont en capacité de définir un statut qui est « normal ». Ils peuvent dire pour nous quels lieux de séjour sont « normaux », quels contacts sont « normaux », etc. Bref, ils peuvent établir immédiatement et quasiment en temps réel si des gens dévient de leur manière d’agir « normale ». Cela donne un pouvoir énorme à certaines personnes, qui sera utilisé à chaque fois qu’il y aura la possibilité de profiter de ce pouvoir (c’est-à-dire de surveiller les gens). La technologie fait partie du pouvoir, elle en résulte et en a besoin. Il faut un monde où des personnes ont vraiment beaucoup de pouvoir pour produire et rendre possible des choses comme le Smartphone. Toute technologie est le fruit du monde d’oppression actuel, en fait partie et le consolidera.

Rien n’est neutre dans le monde actuel, tout ce qui est ou a été développé jusqu’à présent sert à la fois à étendre le contrôle et à faire du fric. Beaucoup d’innovations des dernières décennies (comme le GPS, l’énergie nucléaire ou internet) sont même directement issues de l’armée.

La plupart du temps, ces deux aspects vont de pair, mais le « bien-être de l’humanité » n’est sûrement pas une raison pour développer n’importe quoi, et surtout pas quand c’est développé par l’armée.

Il est possible qu’en prenant l’exemple de l’architecture cela illustre mieux quelque chose d’aussi complexe que la technologie : prenons une prison vide et désaffectée, que devrait-on faire avec ce bâtiment, sinon le démolir ? Son architecture à elle-seule, ses murs, ses miradors et ses cellules comportent déjà le but de ce bâtiment : à savoir enfermer les gens et les détruire psychologiquement. Y vivre serait pour moi impossible, simplement parce que le bâtiment porte déjà en lui l’oppression.

C’est la même chose avec toutes les technologies, qui nous sont présentées comme un progrès et quelque chose nous facilitant la vie. Elles ont été développées avec l’intention de gagner de l’argent et de nous contrôler et porteront toujours cela en elle. Peu importe combien de supposés avantages t’apportent ton smartphone, ceux qui s’enrichissent en collectant tes données et en te surveillant en profiteront toujours plus que toi.

Si autrefois on disait « le savoir, c’est le pouvoir »**, aujourd’hui on devrait plutôt dire « Les informations sont le pouvoir ». Plus les gouvernants en savent sur leurs moutons, plus ils peuvent les dominer – En ce sens, la technologie dans son ensemble est un puissant instrument de contrôle pour prévoir et de fait empêcher les gens de se retrouver et d’attaquer ce qui les oppriment.

Ces smartphones semblent après tout exiger un peu plus que juste un peu de courant…

Dans notre génération qui du moins avons connu le monde sans smartphone, il y a peut-être encore quelques personnes qui comprennent de quoi je parle, qui savent encore ce que c’est que de tenir une discussion sans regarder son portable toutes les trente secondes, de se perdre en se baladant et donc de découvrir de nouveaux endroits ou de débattre de quelque chose sans se faire immédiatement donner la réponse par Google. Mais il n’est pas question pour moi de revenir dans le passé, même si ce ne serait de toute façon pas possible, mais plus la technologie s’immiscera dans nos vies, plus il sera difficile de la détruire. Et si nous étions une des dernières générations encore capable d’arrêter cette évolution de l’humain en passe de devenir des robots complètement contrôlés ?

Et si, tôt ou tard, nous ne pouvions plus annuler cette évolution ? Au vue de l’histoire, l’humanité a atteint un nouveau stade avec la technologie. Un stade où elle est capable d’anéantir toute vie humaine (énergie atomique) ou de la modifier (manipulation génétique). Ce fait souligne une fois de plus la nécessité d’agir aujourd’hui pour détruire cette société. Pour ce faire, nous devons nous retrouver avec d’autres gens et communiquer nos idées.

Toutefois, ça devrait être évident que ça aura des effets sur le long terme si, au lieu de discuter entre nous, nous communiquons par messages de cinq phrases maximum. Ce qui n’est apparemment pas le cas. Tout d’abord, notre pensée influence notre manière de parler. Et l’inverse est tout aussi vrai : tout comme notre manière de parler et de communiquer influence notre manière de penser. Si nous ne sommes plus capables que de s’échanger des messages les plus courts et les plus concis possibles, comment pourrions-nous donc parler d’un monde totalement différent ? Et si nous ne pouvons même plus parler d’un monde différent, comment pourrions-nous y parvenir ?

La communication directe entre individus autonomes est la base de toute rébellion commune, elle est le point de départ des rêves partagés et des luttes communes. Sans une communication inaltérée, une lutte contre ce monde et pour la liberté est impossible.

Par conséquent, débarrassons-nous des smartphones et rencontrons-nous en face à face dans l’insurrection contre ce monde !

Devenons incontrôlables !

P.S : tout le monde devrait savoir que nos portables et smartphones sont déjà utilisés pour nous surveiller. Alors quand vous décidez de passer à l’acte, laissez-les à la maison et ne parlez pas lorsqu’ils sont dans le secteur.

[Traduction de l’allemand d’un article du journal anarchiste ‘Fernweh’ n°24, Février 2017]


NdT :
* Verwischung, du verbe verwischen :brouiller, flouter, effacer… Il est difficile ici de retranscrire en un mot l’idée qui ressort du texte original, c’est-à-dire que les frontières entre l’humain et le robot se brouille, se confondent. Puisqu’il est question ici d’une « première étape », je pense qu’il est quand même important de garder le caractère transitoire, le processus qui conduira peu à peu à l’homme-machine.

** De la locution latine : Scientia Potentia Est ; attribué au philosophe anglais Francis Bacon. Cependant, la première trace écrite de cette expression se trouve dans l’édition latine du Léviathan de Thomas Hobbes.

Le texte mis en page au format PDF

Valence, Drôme :HISTOIRE D’UN ENFUMAGE DÉMOCRATIQUE

note du laboratoire du 28/:05 on en discutera mercredi 29 /05 à la permanence du laboratoire anarchiste:

« le 4 juin nous appelons toutes et tous ceux qui soutiennent la lutte en cours à Bure d’empêcher à valence  la tenue cet enfumage  démocratique que certaines et certains( stop nucléaire 26 07, sortir du nucléaire 26 07) localement appellent à participer à ce débat.. »

  « l’atelier public sur le thème : « Que faire des déchets issus du démantèlement des centrales nucléaires ? » «Cet évènement est ouvert à tout public et son organisation est intégralement portée par la Commission Nationale du Débat Publique CNDP (qui est responsable de la mise en œuvre du débat public concernant le Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs) » . Ce sera le 4 mai à Valence, au parc des expositions à 18h30


burestop.free.f

BURE, CIGEO ET LE DÉBAT PUBLIC : Histoire d’un enfumage démocratique

ou un film engagé, informatif et riant jaune sur l’instrumentalisation des outils démocratiques à seule fin d’asseoir le projet CIGEO d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure (55) et par la même l’ensemble de l’industrie nucléaire. Un grand merci au réalisateur !
Un bon décryptage de la triste réalité du « nucléo-débat » dans notre pays… à faire tourner sans modération !

LE CONTEXTE
La Commission nationale du débat public (CNDP) a engagé le débat sur le 5e plan de gestion des matières et déchets nucléaires, du 17 avril au 25 septembre prochain. Il s’agit d’en parler des déchets atomiques en effet, mais pour mieux les imposer sur divers sites de stockage en France ? Avec en filigrane -antidémocratique au possible- l’injustifiable projet de renouvellement du programme électronucléaire cher au gouvernement actuel ?
Une rencontre aura lieu à Bar-le-Duc le 20 juin sur Cigéo : « La gestion des déchets radioactifs ultimes : quelles alternatives au stockage géologique ? ».

La CRIIRAD dénonce, elle, un « Débat public ou campagne de désinformation ? » dans une tribune très bien documentée.

‘Amassada à Saint-Victor-et-Melvieu , Aveyron: Amassada contre RTE, APPEL À RÉAGIR

EN CAS D’EXPULSION DE L’AMASSADA, APPEL À RÉAGIR :

https://douze.noblogs.org/post/2019/05/26/en-cas-dexpulsion-de-lamassada-appel-a-reagir/

Depuis septembre 2018 l’Amassada est occupée, habitée. Elle défie RTE en
lieu et place de son sordide projet de transformateur électrique, pièce
maîtresse, nœud indispensable, des réseaux intelligents et de la
transition énergétique en France. Depuis 8 mois là où des bulldozers
devraient accomplir leur œuvre de destruction la vie continue de
s’inventer. Des fruitiers sont plantés, une serre abrite des semis et
les fenaisons ont lieu. Un lieu où s’élaborent autant des barricades,
des blocages d’experts agricoles, des fanzines que des recours
juridiques contre RTE. Et cette détermination paye. Préfètes et juges
semblent quelque peu irritées par les agissements des industriels et les
autorisations de défrichages sont obsolètes. Nous restons prêt-es à
faire face à toute éventualité d’expulsion militaire.

L’assemblée du 12 mai 2019 à la salle des fêtes de Saint Victor a décidé
de réaffirmer haut et fort que l’Amassada serait défendue par ses
habitants et habitantes qui tenteront de ralentir l’expulsion pour qu’un
maximum de gens puissent arriver sur le site.

En cas de barrages routiers abandonnez les voitures, poursuivez à pied
ou faites scandale. Si vous ne pouvez pas arriver à l’Amassada,
retrouvons nous dans St Victor au local face à la mairie. Si vous ne
pouvez pas traverser la France : organisez des actions contre RTE et
relayez les informations au maximum.

Une manifestation de réoccupation est d’ores et déjà prévue le quatrième
samedi du mois après l’expulsion.

douze.noblogs.org – amassada AROBASE riseup point et – o6 44 74 2I 69

[[ reçu par mail]

Parution d’un nouveau numéro de ‘Sans Détour’ – Mai 2019

Le troisième numéro du journal anarchiste apériodique Sans Détour vient de sortir.
Les personnes intéressées peuvent nous écrire pour nous demander des
exemplaires de ce numéro, ainsi que du N.0 (mai 2018) et du N.1 (novembre 2018).

« J’aime le feu, mon cher seigneur. Non par la raison triviale que le feu réchauffe nos pieds ou cuit notre soupe, mais parce qu’il a des étincelles. Quelquefois je passe des heures à regarder les étincelles. Je découvre mille choses dans ces étoiles qui saupoudrent le fond noir de l’âtre. Ces étoiles-là aussi sont des mondes »

C’est ainsi que s’exprimait Gringoire, poète sans-le-sou, protagoniste du roman Notre-Dame de Paris, dans le chapitre intitulé « Vive la joie ». Ironie du sort, a-t-on pensé lorsque l’on a vu Notre-Dame de Paris brûler d’un feu lent et dévastateur. Quelle joie en effet de contempler la destruction d’un des édifices (qui plus est hautement symbolique) du cancer religieux qui a étendu ses métastases aux quatre coins du globe, générant partout oppression et souffrance, prônant l’obéissance et la crainte de Dieu dans l’attente d’un bonheur extraterrestre!

La destruction de tout symbole d’autorité est belle et nécessaire. Mais Notre-Dame, c’était probablement un accident, pas comme ces dizaines d’incendies qui ont consumé les structures du pouvoir et qui ont allumé les jours et les nuits de ces derniers mois. Le résultat est peut être le même, toutefois, comme nous le suggère Gringoire, la beauté du feu réside dans les mondes qu’incarnent chacune de ces étincelles. Car chaque individu qui se rebelle, agissant contre une condition d’oppression qu’il subit, brisant les chaînes de la société et faisant tomber le masque qu’on l’oblige à porter, est à lui seul, aussi, une étincelle. Et si la rébellion individuelle naît de sentiments et de passions, nous pensons que c’est aux idées et aux rêves de la nourrir. En restant dans la métaphore de Gringoire, on pourrait donc dire que les rêves et les idées constituent l’oxygène empêchant aux étincelles de s’étouffer et permettant de porter toujours plus loin le feu qui brûle.

Voilà à quoi on espère contribuer avec ce journal, à alimenter les mondes de chaque individu en lutte contre l’autorité, avec ces questions dans la tête : comment alimenter un feu qui détruise cette église du bas des cryptes jusqu’en haut des combles, la réduisant à néant, et empêcher qu’une autre ne soit bâtie à sa place ?

Sommaire :

– Des chemins dans le brouillard
– Inactualités sur le Premier mai
– Quelques trous dans la toile : réflexions hors-réseaux
– L’inimitié envers la politique
– Parlons peur mais parlons bien
– Fous, rancuniers ou anarchistes?
– Lectures intempestives

Pour leur écrire : sansdetour_AT_riseup.net

[Reçu par mail]

Brescia (Italie) : Des nouvelles des dernières arrestations et un tract en solidarité

Attaque

Des nouvelles des dernières arrestations

Round Robin / samedi 25 mai 2019

Des nouvelles depuis la prison de Canton Mombello (Brescia), le 24 mai 2019.
Aujourd’hui le compagnon interpellé [lors de l’arrestation de Juan, qui était en cavale ; NdAtt.] a été transféré à la prison de Canton Mombello et placé à l’isolement, où se trouve aussi Juan. Le compagnon est accusé de « complicité d’évasion ».
L’avocat a pu s’entretenir avec les deux compagnons et les a trouvé forts et déterminés.
On attend la décision du JLD, qui devrait arriver demain, et de voir les compagnons en liberté.

Tou.te.s libres, tout de suite !

Plus d’infos à venir.

*****

La liberté et la solidarité font peur

Round Robin / samedi 25 mai 2019

Un modèle de société de plus en plus impitoyable, inhumain, esclavagiste et classiste est en train de s’imposer en Europe, notamment en Italie.
En feignant des dangers et des urgences inexistants, on s’en prend, à coup d’ordonnances, aux dernières expressions de dignité et de résistance face au capitalisme le plus fasciste. On essaye de construire une humanité de plus en plus précarisée, divisée, impuissante, désespérée et donc sujette à exploitation et à manipulation. Une vraie guerre aux pauvres est en cours, à côté d’une guerre entre pauvres alimentée par la propagande raciste et terroriste des gouvernements. Des guerres coloniales à l’étranger pour s’approprier des ressources naturelles.
Des frontières blindées, avec des armes et des barbelés et un climat de guerre qui plane à l’intérieur des États nationaux : des camps de concentration pour les migrants et des obstacles de tout genre pour obtenir des permis de séjour, même pour des raisons humanitaires ; la nationalité accordée comme de la charité ; des contrats de travail et des vies en CDD ; soins et instruction de moins en moins accessibles et plus précaires ; surveillance spéciale pour les internationalistes [les camarades italiens qui étaient partis combattre avec le YPG au Rojava ; NdAtt.], interdictions de manif’ et interdictions de territoire pour ceux qui expriment leur opposition et luttent pour améliorer les conditions de vie, la prison pour ceux – italiens ou immigrés – qui défient l’autorité et la misère. La tentative de sauver des vies humaines autrement destinées à la mort, les secours en mer, longtemps obligés, le fait d’offrir un repas ou des soins deviennent des délits, au nom d’ordonnances ouvertement néo-nazis.
A Côme, à Rome et dans d’autres villes le fait d’offrir un repas ou ce n’est que du lait chaud l’hiver, à des italiens ou pas, a été réprimé : amendes et expulsions de rassemblements solidaires. A Udine, 7 volontaires d’une ONG ont été accusés de complicité parce qu’ils avaient aidé des migrants à se soigner. Les délits de solidarité et d’amitiés s’enchaînent. Ce qui est criminalisé c’est la tentative de résister à ce destin de torture et d’exploitation.

L’anarchiste Juan Sorroche Fernandez a été arrêté le 22 mai, dans le département de Brescia, à cause d’une série de peines à purger et de l’accusation de s’y être soustrait. Le même jour, un autre compagnon est arrêté, accusé de complicité. Pour trouver une quelque motivation à sa mise en examen, sa maison a été fouillée, tout comme celle de ses parents ou celle des ses beaux-parents et même la maison d’une amie et de sa famille. Cela effectué par des policiers en cagoule sans montrer aucun mandat.
Pour frapper, isoler et brûler la terre où l’on marche, des personnes « communes » sont prises pour cible, comme dans les moments les plus sombres du siècle dernier, dans l’intention de briser des relations, l’amour et les possibles complicités.
Toute personne qui essaye d’exister, en résistant à des impositions capitaliste et fasciste, toute personne qui montre de la solidarité et de l’amitié à l’encontre de qui est actuellement dans la ligne de mire est un criminel et un terroriste, dans ce monde à l’inverse.

Contre la vie de merde à laquelle vous nous destinez, on résiste, vivants, libres et sauvages. Humaines.
Toujours en marche sur le chemin de la liberté.

Anarchistes

Marseille : Mai 2019 troisième:

MARSEILLES[S] ~ Mai 2019 (Ter)

Lignes de force

Je donne, avec quelque retard, le troisième et dernier volet de ma ballade marseillaise de ce mois de mai.

Nota. Depuis mon départ de Marseille, la répression s’est accrue contre les femmes de chambre en grève. Je vous invite à suivre et à soutenir leur lutte, sur place si vous y êtes, ou sur le site de la CNT-Solidarité ouvrière.

Je suis repassé par la rue d’Aubagne pour photographier le panneau sauvage qui rappelle les noms des victimes de l’effondrement, et quelques affiches.

Dans une rue parallèle, un récit d’expulsion.

J’ai discuté avec l’ami Xavier qui s’est trouvé et se trouve encore dans une situation équivalente: expulsion d’une minute à l’autre, sans possibilité de récupérer ne serait-ce que des médicaments, des papiers, de l’argent, un ordi… Après avoir pratiqué un laxisme jem’enfoutiste, autorités et propriétaires deviennent brutalement d’intraitables gardiens d’immeubles condamnés.

Un écho des luttes photographié dans la superbe librairie L’Hydre aux mille têtes où j’ai été assister à un débat sur les luttes immigrées en banlieue autour du passionnant bouquin de Victor Collet Nanterre, du bidonville à la cité (Agone), débat que coanimaient Mogniss Abdallah et Cheikh Djemaï.

Victor Collet et Mogniss Abdallah retrouvés à Manifesten le lendemain pour la projection d’un film sur les meurtres commis par la police en GB.

Mercredi matin: plaisir indicible, et retardé par la froidure inhabituelle, de nager aux Catalans.

Le chantier de la résidence de luxe a l’air suspendu.

Selon ma formule désormais légendaire: «Au début, tu la trouves fraîche, et au bout d’un moment tu réalises qu’elle est glacée!».

Passage rituel, au retour, par le parc du Pharo et sa vue superbe sur le port et la ville.

J’y retrouve par hasard (comment voulez-vous que les keufs croient des trucs pareils…) les trois individus ci-dessus évoqués (+ 1). Les photos? Peut-être un jour.

Salut non moins rituel au camarade Missak Manouchian.

Et pour finir (pour cette fois), une vitrine marseillaise qui chauffe au soleil.