Paris : la contestation de l’état d’urgence dans la face des militaires

repris de Brèves du Désordre
Deux militaires agressés en marge de la manif anti état d’urgence

Le parisien | 30 Janv. 2016, 19h05

Deux militaires en civil ont été agressés en fin d’après-midi en marge de la manifestation pour dénoncer l’état d’urgence et le projet de déchéance de nationalité*. Les deux victimes, mobilisés dans le cadre du plan vigipirate, font partie de l’opération Sentinelle mais étaient ce jour en repos.

L’agression a eu lieu rue Richelieu dans le Ie arrondissement aux alentours de 16h45 heures. Une vingtaine d’hommes habillés en noir, masqués ou cagoulés les ont encerclés. L’un des militaires, blessé à l’arcade sourcilière a été soigné sur place par les pompiers. L’enquête a été confiée au commissariat du 1e arrondissement.

Les policiers devront s’attacher à déterminer s’ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s’ils ont pu être pris pour des militants d’extrême-droite, selon une source proche de l’enquête. Le téléphone de l’un des deux militaires, a également été dérobé. Les agresseurs qui ont réussi à prendre la fuite sont activement recherchés.

* De 5000 à 20 000 manifestants à paris, mais aussi à Bordeaux (3.000 personnes selon les organisateurs),Toulouse (1.300 personnes selon la police, 1.800 selon les organisateurs), Nantes (800 selon la police, 1.000 selon les organisateurs), Lyon (1.000 selon la police) Marseille (moins d’un millier)