Archives mensuelles : juillet 2015

Paris/Lille/Besançon : auto-organisation et geysers sauvages face à la canicule

Besançon : les bouches à incendie sautent

Est Républicain, 05/07/2015 à 20:44

Besançon. Avec la montée du mercure ces derniers jours, un phénomène a fait son apparition. Parti du 9-3, il a rapidement contaminé d’autres départements et régions, touchant aussi de grandes villes comme Lille. Partout, les bornes à incendie sont vandalisées par des groupes d’adolescents. Par exemple, jusqu’à 300 ouvertures sauvages ont été dénombrées en Seine-Saint-Denis pour la seule journée de vendredi. Et, hier, à Lille, plus d’une centaine de bouches vandalisées étaient dénombrées.

Sur la Toile et sur les réseaux sociaux, les vidéos et photos de ce jeu bien rodé, donnant naissance à des attroupements autour des geysers, font le buzz(…)

À Besançon hier, cinq bouches à incendie ont été prises pour cible sur le quartier Planoise, obligeant les services techniques de la ville à intervenir pour couper le réseau. Avec à chaque fois, à leur arrivée, un petit guet-apens : en guise d’accueil, des jets de cailloux…

La tension monte, la pression baisse

Contacté hier soir, le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, contraint à mettre en place une astreinte pour veiller à la réouverture de l’eau en cas de besoin, tout en regrettant que certains médias TV en aient fait des tonnes avec le risque d’attiser le phénomène, « très en colère, scandalisé », parlait « d’actes inqualifiables » : « outre que l’eau est un bien précieux et cher, payé par le contribuable, en ouvrant violemment les bouches à incendie, ces individus se mettent en danger et jouent aussi avec la vie des gens… » Et le premier édile de conclure : « il va falloir mobiliser tout l’été des CRS pour surveiller les bouches à incendie ! »

Hier soir à 23 h, tout devait être redevenu à la normal sur le réseau des bouches à incendie.

Métropole lilloise : une centaine de bouches d’incendie vandalisées

La Voix du Nord, 03/07/2015

Depuis le début d’après-midi ce vendredi, notamment à Lille, Roubaix et Tourcoing, des particuliers se sont amusés à ouvrir près d’une centaine de bouches à incendie en même temps. L’idée, rafraîchissante dans un premier temps, a fini par avoir des effets sur le réseau d’eau potable. Ce vendredi soir, les Eaux du Nord évoquent des baisses de pression aux robinets dans les quartiers touchés à Lille-Sud, Ronchin, Roubaix et Tourcoing. Les agents ferment les bouches, avec l’aide des policiers, et appelent la population au « civisme ».

« Il n’y a pas de panne d’alimentation en eau potable dans la métropole, juste des baisses de pression. » Ce vendredi à 21 h 30, les Eaux du Nord souhaitent rassurer, confrontés à une situation encore inédite : l’ouverture en série, par des particuliers, de bouches à incendie dans la métropole lilloise. Le phénomène, visible déjà depuis plusieurs jours dans les quartiers, s’est fortement accru ce vendredi après-midi : des inconnus ont ouvert plus ou moins simultanément une centaine de bouches à Roubaix, Tourcoing, Ronchin et Lille-Sud.

Plusieurs centaines d’appels au 18

Le premier effet est ressenti chez les pompiers dès le début d’après-midi : plusieurs dizaines voire centaines d’appels au 18, de témoins signalant des bouches ou poteaux crachant des geysers. Au grand bonheur des adolescents, aussi d’automobilistes, comme rue d’Iéna dans le quartier Wazemmes à Lille, où ils ont profité d’une douche fraîche et d’un lavage auto gratuit. Dans l’après-midi, les pompiers sont intervenus à plusieurs reprises pour couper l’eau : « Mais à chaque fois, derrière, c’est rouvert, explique alors un pompier. On est en lien avec les Services des eaux, qui gèrent le parc de bouches à incendies. C’est aussi un problème d’ordre public et de police ».

(…) Du côté des Eaux du Nord, on engage très vite un véritable plan de batailles. Toutes les équipes techniques sont mobilisées, pour fermer, une à une les bouches, souvent sous protection policière. Dans certains cas, elles sont rouvertes après par des inconnus, auteurs « d’actes de malveillances », selon les Eaux du Nord. Certaines sont fermées directement depuis la vanne de secours en sous-sol (et sont donc indisponibles en cas d’incendie). Enfin, parallèllement, le fournisseur joue sur la production d’eau potable : « Elle est poussée au maximum et on utilise aussi nos stocks en réservoirs ». Des réserves qui ont bien sur baissé cet après-midi, mais que les Eaux du Nord compte reconstituer « rapidement », rappelant qu’« il n’y a pas de risque de manque d’eau. » Et d’annoncer une situation qui reviendra à la normale « lorsque les gens arrêteront de toucher aux bouches ».

Seine-Saint-Denis. Bouches à incendies vandalisées : la facture s’annonce salée

Le Parisien | 05 Juil. 2015, 19h44

Depuis le début de la vague de chaleur, le nombre de bornes à incendie vandalisées a atteint des sommets dans le département : jusqu’à 300 ouvertures sauvages pour la seule journée de vendredi. Soit 15 millions de litres d’eau à l’heure déversés dans les rues. Dimanche, la baisse des thermomètres aura eu pour effet de stopper le mouvement. Aujourd’hui, une question se pose : à combien se chiffre la facture et aussi qui va la payer ?

Veolia, le délégataire qui assure la gestion du service public, ne peut pas encore chiffrer les dégâts provoqués par ces millions de litres d’eau lâchés dans la rue. « Il y a l’eau perdue mais il faut aussi prendre en compte le coût des bornes réparées qui n’ont heureusement pas toutes été cassées, cette facture-là revient aux collectivités. Il faut également compter les caves infiltrées, les appartements inondés, les postes de distribution d’électricité endommagées », énumère encore Veolia.

Le groupe a dû envoyer des techniciens sur place pour réparer et fermer l’eau mais également mobiliser du personnel dans ses usines pour activer le traitement d’eau et pouvoir réalimenter les canalisations. Impossible pour le moment de dire si cette crise aura des répercussions sur le prix de l’eau pour les villes et le contribuable.

Pour les communes, la liste des incidents causés par ces geysers sauvages commence à s’allonger. A Saint-Ouen, la halle du marché Ottino inondée n’a pas pu ouvrir dimanche. « Je vais prendre un arrêté — 9 000 € d’amende pour les vandales — ce lundi », indique William Delannoy, le maire UDI de Saint-Ouen. Le maire PS de Pantin a fait de même vendredi.

A Bondy, une arrivée d’eau a été percée dans le quartier Nord
. « En centre-ville, une borne a juste été ouverte. Le problème ? Les auteurs n’ont pas conscience du danger », déplore la maire socialiste de Bondy, Sylvine Thomassin.

Jeudi, à Bobigny, un enfant âgé de huit ans a été blessé, projeté par la puissance du jet d’eau. Vendredi, à Sevran, un poteau à incendie scié a inondé un poste électrique privant de courant 1 500 foyers jusqu’à une heure du matin.

Chez Veolia, on se tient prêt à gérer une nouvelle situation de crise si la chaleur revient peut-être en fin de semaine. « On se prépare à devoir de nouveaux intervenir en cas de nouveaux pics des températures », un porte-parole du groupe. Dans ce cas, le groupe espère l’organisation d’une table ronde avec la préfecture.

Essonne : ceux qui ont ouvert des bouches d’incendie devront payer la facture

Le Parisien | 05 Juil. 2015, 21h44

La facture risque d’être salée pour les amateurs de jets rafraîchissants. Ce samedi à Athis et Sainte-Geneviève et ce dimanche à Saint-Michel, des habitants ont dégradé les bouches à incendie pour s’offrir des geysers d’eau en pleine rue. Trois mineurs ont été interpellés au cours du week-end. Placés en garde à vue, ils ont été relâchés en attendant que le parquet d’Evry reçoive la facture des services d’eau qui auront chiffré le nombre de m3 déversés et donc le coût de ces dégâts.

Tout commence samedi vers 18 heures, à Sainte-Geneviève, dans le quartier de Saint-Hubert, une borne à incendie réservée aux pompiers a été ouverte. Deux jeunes de 15 ans sont interpellés. Dans la nuit, vers 23 heures, dans le secteur du Noyer-Renard à Athis-Mons, une autre est saccagée. Les dégâts, en plus de l’eau déversée, sont conséquents. Puis à Saint-Michel, près du Bois-des-Roches, dimanche après-midi, un mineur de 16 ans a été arrêté. Il aurait lui aussi arrosé la chaussée à partir d’une bouche à incendie. Chaque fois, des milliers de litres d’eau potable ont ainsi été déversés sur la chaussée.

« C’est une mode, mais qui a un coût important pour les entreprises de gestion de l’eau potable qui travaillent pour le compte des collectivités. Il faut que l’on s’interroge aussi sur ce que l’on peut proposer aux habitants pour se rafraîchir par ces chaleurs », glisse Olivier Léonhardt le maire (PS) de Sainte-Geneviève qui a déjà installé un brumisateur géant sur le parvis de la gare RER de sa commune.

Petite astuce et gros kif à Vitry

Le Parisien | 02 Juil. 2015, 22h14

Des rires, des éclaboussures, des glissades… Moment d’intense fraîcheur ce jeudi sur la place du marché de Vitry. Alors que le thermomètre affiche 35 degrés, voire plus à certains endroits, Azzedine, Youssef et Yanis, trois copains en short âgés de 13 et 14 ans, se laissent asperger par le geyser d’eau qui sort de la borne habituellement réservée au nettoyage de l’esplanade. Le tout sous le regard de quelques jeunes. « On fait ça depuis hier ! fanfaronne Azzedine. Ma mère nous a même autorisé à prendre un vieux canapé dans la cave ! » L’installation des ados a du succès : « Si vous revenez vers 18 heures, vous verrez, avec la chaleur qu’il fait, il y a encore plus de monde ici ! reprend Azzedine. Pour l’instant, on ne nous a rien dit, donc on en profite ! »

lu et copié sur brèves du désordre

Californie (Etats-Unis) : vague de sabotages anonymes contre des câbles à fibre optique

Californie : des câbles Internet sectionnés, le FBI sur les dents

Silicon.fr, 1er juillet 2015 16:42

Depuis un an, plus d’une dizaine d’actes de vandalisme ont visé des câbles en fibre optique, dans diverses villes de Californie, créant des perturbations sur Internet. Le FBI a lancé un appel à témoins pour retrouver les auteurs.

Mais qui s’attaque aux câbles en fibre optique en Californie ? Le FBI américain enquête sur une série de dégradations volontaires ciblant ces infrastructures. Dans la nuit du 29 au 30 juin, trois câbles situés aux environs de la ville de Sacramento ont ainsi été pris pour cibles, entraînant des difficultés de connexion pour les particuliers et entreprises de la zone. Et c’est loin d’être une première : dans un appel à témoins, le service d’investigation répertorie 10 autres actes de vandalisme, dans les villes de Fremont, Walnut Creek, Alamo, Berkeley ou San Jose, toutes situées en Californie. Des faits qui s’étalent entre juillet 2014 et juin 2015. Le FBI presse toute personne ayant « remarqué des activités suspectes ou liées à une maintenance normale des télécommunications » de le contacter.

L’attaque de Sacramento a permis de couper trois câbles en fibre optique logées dans un fourreau souterrain. Ces liens appartenaient à Level 3 et Zayo. Le modus operandi montre que les responsables ont probablement bien préparé leurs actions : d’abord les endroits où ils interviennent sont situées en dehors des zones surveillées par des caméras, ensuite, couper des fibres optiques requiert un outillage adapté.

Les conséquences de ces sabotages peuvent se répercuter très loin du câble vandalisé, du fait même de la nature d’Internet. Selon le Wall Street Journal, une des dernières attaques – à Livermore, en Californie, une ville proche de San Francisco – a causé des perturbations jusqu’à Seattle, à 1 300 kilomètres, et Microsoft a noté un ralentissement de son Cloud Azure sur la zone ouest des Etats-Unis. Comme le montre la carte ci-dessus fournie par Telegeography, la Californie est aussi le point d’ancrage de nombreuses liaisons transpacifiques, des liens essentiels dans les échanges entre l’Asie et les Etats-Unis.

repris et copié de brèves du désordre

[Publication] : Séditions n°3 (Besançon) est sorti !

Le troisième numéro de “Séditions” de cet été vient de sortir.

Un rapide aperçu des sujets qui y sont abordés :

Flics porcs assassins !
– A Laxou comme ailleurs, pour en finir avec l’illusion citoyenne “vérité et justice”

Rubrique ‘A l’assaut du vieux monde’ : brèves d’agitation

Rubrique ‘En Bref’ :
– Besak sous les uniformes
– Les flics s’invitent à la faculté de lettres
– La police municipale armée de taser
– Des Rroms expulsés à la suite de l’incendie de leur squat

repris dans brèves du désordre et c’est possible de trouver le deux numéros précédent dans le déroulé

[Hanhikivi, Finlande] Deux machines encore une fois détruites dans le chantier de la centrale nucléaire de Fennovoima

repris sur le chat noir émeutier

AntiNuke2A un moment donné pendant la troisième semaine de juin, des machines ont une nouvelle fois été sabotées sur le chantier de Fennovoima à Hanhikivi, au nord d’Ostrobothnia.

Une pelleteuse et un bulldozer ont été pas mal endommagés par la destruction des câbles des machines. L'(es) individu(s) qui a/ont fait l’action ne représente(nt) aucun réseau ni groupe ou organisation.

Solidarité avec les gens qui résistent à la construction nucléaire à Pyhäjoki et les compagnon-nes en lutte partout !

Traduit de l’anglais de contrainfo, 29 june 2015

et aussi sur croce nera anarchica

Rivesaltes/Espira-de-l’Agly (Roussillon) : le futur dépôt central des munitions de l’armée pour ses opérations coloniales fait reculer le TGV

lu et copié sur brèves du désordre
Les services secrets font dévier le tracé du TGV à Rivesaltes

France Bleu Roussillon, Mercredi 24 juin 2015 à 16h34

Le futur TGV Perpignan-Montpellier passera beaucoup plus prés des habitations que prévu dans le secteur de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Car les services secrets ont réussi à faire détourner le tracé initial pour pouvoir construire un dépôt de munitions.

Les habitants d’Espira-de-l’Agly seront ravis d’apprendre que si le TGV passe à moins de 150 mètres de leurs maisons, c’est à cause… des services secrets.

Les militaires ont décidé de construire un gros dépôt d’explosifs sur un terrain qui leur appartient au nord de Rivesaltes. Ils souhaitent visiblement rassembler en un seul lieu les munitions qui sont utilisées lors des opérations extérieures, et qui sont aujourd’hui disséminées sur plusieurs sites en France.

Problème : pour des raisons de sécurité, il est interdit de construire des équipements publics à proximité d’un dépôt d’explosif. Or, le projet des services secrets se situe quasiment sur le tracé initialement prévu du TGV Perpignan-Montpellier.

L’Armée a donc obtenu de RFF (Réseau ferré de France) de dévier la voie de quelques centaines de mètres vers l’ouest. Un revirement qui agace singulièrement la commune de Rivesaltes. « Le nouveau tracé cause des nuisances bien supérieures. Mais l’armée refuse de nous écouter » déplore Jean-Pierre Cot, adjoint au maire en charge de l’urbanisme.

Dans la commune voisine d’Espira-de-l’Agly, les conséquences sont encore pires. « Les premières maisons du lotissement Le Clos d’en Cante vont être à 147 mètres de la voie. Au lieu des 300 mètres initialement prévus » se désole le maire Philippe Fourcade.

Avec ce nouveau projet, les services secrets renforcent leur implantation dans les Pyrénées-Orientales. Saint-Laurent-de-la-Salanque accueille déjà un important centre d’écoute, Perpignan abrite le CPIS (Centre Parachutiste d’Instruction Spécialisée), sans compter le terrain d’entrainement d’Opoul. Apparemment, les hommes de l’ombre apprécient le soleil du Roussillon.

Un gigantesque stock de munitions de l’armée bientôt en Roussillon

La-clau, Vendredi 26.6.2015. 19:30h

Depuis 2013 au moins, un projet de construction d’un très grand entrepôt national de munitions est envisagé à Rivesaltes, en plaine du Roussillon.

Les avancées de la préfiguration de la Ligne à Grande Vitesse Perpignan-Montpellier sont l’occasion de dévoiler un projet étranger au transport ferroviaire dans les Pyrénées-Orientales. En effet, les forces armées françaises sont en train d’aménager une base dans le secteur qui devait originellement accueillir une balte TGV. Le site doublement convoité figure sur le cadastre de la commune de Rivesaltes, dans sa portion proche d’Espira d’ l’Agly, au nord-ouest de Perpignan. L’armée y prévoit dans la plus grande des discrétions une base secrète. Cette information a éclos le 25 juin, dans le sillage d’un comité de pilotage du TGV. La mairie de Rivesaltes, naturellement informée des opérations, constate que des fouilles préalables ont lieu, avant la construction d’un gigantesque dépôt de munitions.

Un lieu consacré aux opérations armées spéciales

Ce lieu à caractère national assurera le stockage de l’intégralité des réserves de munitions affectées aux opérations spéciales. L’armée a informé dès 2013 la mairie concernée, mais la révélation des faits a tardé. Le ministère de la Défense, au travers ou pas de la préfecture des Pyrénées-Orientales, ont visiblement économisé les explications concernant les visées de la grande muette.

note du clavier:Un régiment parachutiste le 11 ème choc dissous après la guerre d’algérie a été réactivé par charles hernu juste avant le Rainbow Warrior et interviendra à la grotte d’Ouvéa. celui-ci était basé vers Perpignan

Grèce : Abstention au referendum – Conflit avec les institutions de la démocratie.

source: sous la cendre
’Etat grec est à la recherche de complices. Le référendum est la meilleure façon de les trouver. En offrant généreusement des illusions de libre-arbitre et en nous faisant contribuer au projet de son renforcement, son désir le plus fou est matérialisé : Nous serons ceux qui fermerons leur propre pierre tombale ! Le dilemme est simple : oui ou non ? Mauvais créanciers étrangers ou bonne gestion de l’État par la gauche ? Mémorandum lourd ou léger ? Mesures coûtant 12 milliards ou 8 milliards ?

Encore une occasion de mettre nos vies dans les mains du gouvernement et des sauveurs. Une autre occasion pour l’unité nationale, pour oublier ce qui nous divise et nous unir à la foule bigarrée (fascistes, patriotes, patrons, bons citoyens) pour faire face à l’ennemi extérieur commun, les prêteurs, et en chemin dédouaner les patrons locaux de toute responsabilité.

En tant que lycéens anarchistes, nous choisissons de nous abstenir au référendum (bien que nous n’ayons pas le droit de vote). Nous nous opposons aux dilemmes du système et aux illusions, et nous clarifions d’avance que nous ne participerons à aucune procédure institutionnelle ou électorale du gouvernement. Parce que tout simplement, un tel processus, comme chaque option qui nous est donnée par ce biais, vise à stabiliser le système et à préserver-renforcer la domination nationale et institutionnelle de l’État. Néanmoins, nous ne soutenons pas l’abstention comme alternative ou troisième voie, parce que nous pensons que l’abstention seule ne conduit qu’à la passivité et l’assimilation.

Donc, sur la base de cet état d’esprit, la seule abstention qui nous satisfait est celle qui résulte d’un conflit, de l’action insurrectionnelle et de la lutte anarchiste. Loin des partis et de leurs lignes. Loin des sauveurs et des dirigeants. Auto-organisés, radicaux et agressifs, car c’est seulement de cette manière que nous pourrons reprendre nos vies dans nos propres mains.

Attaque frontale contre l’État, le capital et toute forme d’autorité.

Groupe de lycéens anarchistes – Attaque anti-éducative.

[Traduit de l’anglais (et du grec) par nos soins d’Inter Arma.]

Source : Base de données anarchistes.

[UPIE, Drome]Un hangar brûle : 110 foyers sans électricité

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 4h30, un incendie a ravagé un hangar agricole situé sur la commune d’Upie.

Le feu a touché une maison inoccupée et une ligne ERDF. L’endommagement de cette ligne a privé 110 foyers d’électricité. La situation est revenue à la normale pour les habitants d’Upie hier, en milieu d’après-midi.

Pour tenter de déterminer l’origine du feu, les gendarmes de la brigade de Chabeuil, en charge de l’enquête, ont reçu l’appui des techniciens en identification criminelle venus de Valence qui ont procédé à différents prélèvements dans le bâtiment détruit, qui abritait du fourrage et du matériel agricole.
source presse locale

Bure (Meuse) : sabotage des installations de l’ANDRA

Attaque d’un site technique de l’ANDRA

Indy Nantes, 28 juin 2015

Pas loin de Bure, un site de mesure de l’ANDRA a été attaqué par quelques noctambules déterminé-e-s.

À Bure, en Meuse, le pouvoir tente par tous les moyens de faire accepter un projet d’enfouissement de déchets nucléaires à 500m sous terre.

Si officiellement le projet n’est pas encore commencé, que les déchets nucléaires n’arriveraient pas avant 2025, les installations de l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs, en charge du projet d’enfouissement) pullulent déjà dans les environs.

Une nuit autour du 25 juin, un site contenant plusieurs installations électriques et un puit destiné à analyser l’état de la roche et de la nappe phréatique a été saccagé.

Le puit a été forcé puis bouché au béton, et toutes les armoires ont été fracturées et détruites par la rage de celles et ceux qui ne veulent pas attendre l’épuisement des recours légaux pour attaquer ce projet.

Attaquons les infrastructures du pouvoir où qu’il se trouve, en Meuse comme ailleurs.

Contre Cigéo et son monde, résistance et sabotage !

Des tiques enragées

source brèves du désordre

[Grèce] attaque incendiaire des locaux de SY.RIZ.A. et un véhicule diplomatique (Athénes, juin 2015)

source ici Croce Nera

Attaque incendiaire sur les bureaux de SY.RIZ.A. locau x et un véhicule diplomatique (Athènes, Juin 2015)

Texte de revendication

Anarchy combative / FAI – FRI accepte la responsabilité de l’attaque incendiaire sur les bureaux de SYRIZA à Kypseli. Nous avons mis le feu aux bureaux de ces opportunistes politiques comme une première réponse au refus de l’autorisation d’étudier notre partenaire Nikos Romanos et l’extension de la situation des otages de la femme du camarade de la Conspiration des cellules de feu, Gerasimos Tsakalos. Le monde de l’autorité est ici. Sur les mains d’immigrants identifiées par des numéros (le quantitatif), lors des sommets des économistes, la propagande incessante des journalistes, dans les ministères du «gouvernement de gauche», dans les tribunaux, les commissariats de police, dans les villas des riches. L’insurrection anarchiste ne vise pas à réformer le capitalisme, n’ arrête pas l’action en fonction des machines politique de mort et de l’exploitation. L’aube de notre temps viendra sur les ruines de la société capitaliste. Jusque-là, la seule chose que nous avons sorti c’est  une lutte anarchiste continue et sans compromis.

AVERTISSEMENT RÉSISTANCE À CEUX QUI LES Arme! FORCE Au x prisonniers anarchiste!

PS) Au cours de la grève de la faim de camarades emprisonnés au Chili, nous avons brûlé un véhicule diplomatique à Ano Pefki, vouloir réchauffer leurs coeurs par le feu de la solidarité anarchiste. State bene compagni.