Italie : Trois compagnonnes transférées de prison

Round Robin / dimanche 7 avril 2019

Les compagnonnes Anna Beniamino, incarcérée depuis septembre 2017 pour l’opération Scripta Manent, Silvia Ruggeri, incarcérée depuis la mi-février pour l’opération Scintilla, et Agnese Trentin, incarcérée depuis la mi-février pour l’opération Renata, ont été transférées de la prison de Rebibba à celle de l’Aquila.

Anna Beniamino
Silvia Ruggeri
Agnese Trentin

C.C. dell’Aquila
Via Amiternina
località Costarelle di Preturo
67100 – L’Aquila (Italie)

BARSAC, Drome: « festival de soutien Voies Libres Drôme » // 12 et 13 avril 2019

Les 12 et 13 avril prochains, à Barsac, l’association Voies Libres Drôme
(https://voieslibresdrome.wordpress.com, qui accompagne, agit, mobilise
pour et avec les migrant.e.s, organise un festival de soutien !

Au programme, durant 2 jours, des spectacles, des discussions, des
concerts, de l’information, des projections, des jeux mais aussi de quoi
se nourrir et se désaltérer.

Le vendredi :
17h00 Ouverture du site.
18h30 I Senteri : ensemble vocal traditionel Italie-irlande
(https://isentieriensemble.wixsite.c… ! )
21h00 Les 3 points de suspension : spectacle : La Grande Saga de la
Françafrique (http://troispointsdesuspension.fr/)Retour ligne
automatique
22h30 Fatum Fatras : musiques klezmer/balkan (fatumfatras.com)
00h00 Fin

Le samedi :Retour ligne automatique
14h00 OuvertureRetour ligne automatique
16h00 Doro Dimanta : contes africains
18h00 M’Mahawa // spectacle : Où sont les femmes exilées ?
19h30 Pekno Parade : fanfare à pistons mais pas que
(https://www.facebook.com/Peknoparade )
21h00 Ciel-Terre (Hermann) Chanson
(https://www.youtube.com/watch?v=V90…)
21h30 Stika-La Zone-LADS : Rap français
22h30 Class 3 Band : musiques afro-cubaines
23h45 Picon Mon Amour : duo chanson française, accordéon/contrebassine
(https://www.piconmonamour.com )
01h00 Les Tontons Flingueurs : 3 djs electropicapunks !

Bar – Bouffe – Jeux – Témoignages – Docus – InfoKiosque – Crèpes – Jus
de fruits frais…

Entrée à prix libre, toutes les infos sur
https://voieslibresdrome.wordpress.com/

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[reçu par mail]]

Chasse, pêche, nature et réintroduction

On voudrait nous apprendre à marcher en nous coupant les pieds

Lycées ghettos, lycées d’élites.

Ils sont beaux les fondements de l’école. L’Etat providence dispensant gratuitement, pour tous et de façon égalitaire, sagesse et connaissance universelle.

Les connaissances élémentaires pour tout un chacun, les bases à connaître, les savoirs nécessaires à la vie en ville, les machins utiles, les trucs qu’il vaut mieux savoir faire, dire, taire si tu veux t’en sortir. Les machins que t’as intérêt à connaître, si tu veux pas crever trop seul, trop pauvre et pas totalement dépressif. Les trucs essentiels à la vie en société, à la vie de ceux qui te l’enseignent, tout ce que tu dois savoir pour gérer au mieux la façon de te faire baiser.

Lire – le verdict – Ecrire – dans les cases –

Compter – le nombre d’années qu’il te reste à tirer.

Les façons d’être, de supporter le plus sereinement du monde, ton esclavage. Les modes de (non)pensée adaptés à cette blague nulle qu’est ta condition pourrie.

Les écoles, matrices à hordes de citoyens névrotiques et dévoués qui, comme ceux d’avant, assureront et défendront avec passion et conviction la survie et la pérennité de (ceux qui ont fait ce qu’il est de) ce monde.

L’école mâche le travail aux keufs, publicitaires et autres crapules cyniques.

L’école fabrique keufs, publicitaires et autres cyniques crapules.

Les valeurs de l’école sont celles de la société haïe : travail, compétition, performance, fierté, ambition, soumission, obéissance, collaboration, délation… (etc., etc.)

Carotte, bâton, résultats efficaces.

Que devienne instinctif de ne rien comprendre.

La fonction première de l’école est l’anéantissement moral de chaque individu passant entre ses mains.

A l’école, on travaille

pour que dalle, tout le temps.

A l’école on apprend à travailler et qui plus est, à défaut d’autre chose, à en faire sa raison d’exister…

Quand ton but dans la vie devient de passer à l’année supérieure.

Trimer et en redemander.

Retenir par cœur, réfléchir par cœur.

Apprendre à apprendre.

Dès la petite enfance, par des méthodes violentes et efficaces, l’individu est brisé, lentement mais sûrement :

réveil trop tôt, trop froid, trop noir dehors. Six, huit heures par jour enfermé-e, assis-e, attenti-ve-f, silencieu-se-x. En rang deux par deux ou massé-e-s dans les couloirs. Présence obligatoire. Sonneries toutes les heures. Emploi du temps immuable, répétitif.

Contrôle des connaissances, moyenne générale, « peut mieux faire », interro surprise, panique, retards non tolérés, punis, vices des profs, des pions, des autres. Elèves modèles complimentés, récompensés tous les jours.

Insoumis, inadaptés, désintéressés ou autres, collés, jours après jours.

Après la maternité, avant les foyers, usines, bureaux, commissariats, armées, hôpitaux, cimetières, maisons de retraite, prisons, H.P… l’école c’est l’enfermement. En tant qu’enfant, l’élève, petit citoyen, n’est pas « libre ». Ca n’existe pas évidemment la liberté (même pas dans la tête on est d’accord) mais en tout cas, là, c’est de limitation de mouvements (entre autres) dont il s’agit.

Tous les matins, une fois passée la porte, tu es détenu-e, pour la journée sous la responsabilité de l’administration scolaire.

Tes parents sont obligés par l’Etat de te mettre à l’école. Gosse, tu réalises l’existence d’une autorité supérieure à la leur qui a prise sur toi et sur les autres. Si l’autorité de tes parents est souvent écrasante, celle-là semble insurmontable, impossible à remettre en cause. Tu flippes, tu chiales.

Tu ressens la peur parce que tu dois rendre des comptes. Comme un chien, tu te mets à redouter plus que tout la réaction de tes maîtres.

Encore plus fort que le père, le bâtard ultime, le président, le patron : le proviseur, détenteur du pouvoir absolu, qui ne te connaît pas (tout de suite) mais que tout le monde connaît, craint. Tu préfères te vautrer cinq fois de suite dans les escaliers que de devoir passer trois minutes dans son bureau.

L’école apprend la peur. A la matérialiser en soi.

Peur de sortir du moule, désobéir.

Peur de se faire punir, de décevoir les référents (profs et parents).

Peur, une fois intégrée, indélébile, inscrite pour toujours au fond de chacun de nous.

Peur du flic, de voler, de désobéir, de franchir les limites établies.

Peur comme emprise.

Peur puis tout accepter car désarmé, désamorcé.

Craindre et plébisciter ceux qui en sont à l’origine et qui disent en avoir l’antidote.

L’école fabrique en chacun l’illusion de la démocratie en apprenant aux gens à voter, élire des délégués censés les défendre et les représenter auprès des instances. Soi disant la seule façon de se faire « entendre ». La mascarade habituelle, pour mieux te faire intégrer docilement ta condition pourrave : tu sais rien, tu n’es rien, rien qu’un élément d’une cargaison de gosses du même âge. « Et t’as de la chance de n’être rien, t’as de la chance d’aller à l’école ».

L’arbitraire comme principe.

La résistance un composant électronique.

L’école, monde sur-règlementé, habitue les gens à se faire dépouiller d’eux-mêmes, contrôler, surveiller, compter, classer, enfermer, à en redemander.

Malgré toi, tu te soumets

à une multitude de formalités qui te font courber, et que tu en arrives presque à trouver justifiées.

Ces habitudes qui ont déterminé ta façon de penser, de te résigner.

Souviens-toi, la rentrée, les premiers cours de l’année. Dans toutes les matières, chaque bâtard de prof qui te fait remplir ta propre fiche. Renseignements sur toi-même, tes parents. Comme tout le monde, tu te soumets à ce rituel. Tu livres, à des inconnus, des informations, honteuses des fois, personnelles en tous cas.

Tu te rends pour commencer dans tous les cas.

Tu trouves normal de répondre à l’appel en début de chaque cours, d’être constamment surveillé-e, de ne pas être censé-e circuler à tel endroit à tel moment, d’avoir obligatoirement sur toi ce carnet de liaison.

Tu te retrouves à faire la liaison entre deux pôles d’autorité, l’administration scolaire et la famille.

T’es contraint-e d’informer ta famille des conneries que t’as pu faire la veille et des sanctions dont t’as hérité.

On te met dans la situation de t’autodénoncer…

C’est parce qu’il n’y avait rien d’autre à foutre, parce qu’il n’y a rien à foutre d’intéressant à l’école, dans ce qu’on te propose. 1/4 d’heure de récréation pour 4 heures de classe.

L’intérêt dans le fait de constamment censé-e être surveillé-e, c’est de tenter, dès que possible de déjouer cette surveillance, d’agir de façon déviante, en toute occasion. Et de s’en griser à s’en rendre dépendant.

Foutre la merde pour son salut.

10, 15, 20, 25 ans à se faire arnaquer. Ça plus tout le reste.

 PARCE QUE CA COMMENCE A L’ECOLE,

COMMENCE PAR CRAMER TON ECOLE.

(Dépêche, y’en aura pas pour tout le monde !)

https://infokiosques.net/spip.php?article244

 

texte:L’ « école de la confiance »

 

« reçu par mail »

Vous trouverez ci-joint deux éléments à verser au dossier de cette « école de la confiance », qui n’en inspire aucune aux défenseurs que nous sommes d’une École publique laïque, dont la neutralité protège les élèves des pressions et des affrontements de toutes sortes.

La Libre Pensée a toujours combattu toute intrusion dans l’École de la République, qu’il s’agisse d’élus, de religieux ou de patrons, locaux ou non. De même, elle s’est prononcée à plusieurs reprises pour l’abrogation des accords Armée – Éducation nationale de 1982.

 

1) Un communiqué national qui alerte sur « le retour de Dieu dans l’École de la République ».

 

2) Un article du Dauphiné (du 28-03) qui illustre une démarche qui, sous couvert d’une « ouverture au monde » relève d’un véritable dressage idéologique, à rapprocher du vote récent de l’affichage obligatoire des paroles de la Marseillaise, et de la présence tout aussi obligatoire des drapeaux français et européen « dans toutes les classes du primaire et du secondaire ».

Le déguisement en gendarmes mobiles (avec casque et bouclier de rigueur, comme à la télé) d’enfants de maternelle et primaire d’une école de Coux, situe clairement dans quel camp il convient pour eux de se situer : celui des adeptes d’un « maintien de l’ordre » dont le bilan n’est plus à faire. À quand l’entraînement à l’usage du LBD 40 ?

Sur ce dernier épisode, nous sommes preneurs d’infos complémentaires (réactions de parents d’élèves, d’enseignants…), et envisageons de ne pas en rester là.

 

Amitiés libre-penseuses.

Jean Debraine

secrétaire de la LP 07-26

Pétain - confiance.jpg

 

2 pièces jointes  privas – écoliers et gendarmes mobiles article en PDF

Blanquer le retour de Dieu Communiqué 28 mars 2019en PDF

 

Versoud (Isère), France : Feu au transformateur électrique

Vendredi 29 mars vers 20h30, le transformateur électrique alimentant la zone artisanale du Pruney, sur la commune de Versoud (Isère) a été saboté. Selon le constat des pandores accourus sur place pour protéger la propriété et le petit commerce, « la porte du transformateur électrique avait été fracturée à l’aide d’un bloc de béton retrouvé sur les lieux. Dans le local, les vandales avaient arraché les fusibles avant de s’enfuir, brûlant au passage un panneau de signalisation qui se trouvait à proximité. »

Certainement dépités d’être arrivés trop tard, les gendarmes se sont rabattus sur un jeune qui traînait par là, évadé d’un foyer pour mineurs, de Saint-Egrève, et aussitôt placé en garde-à-vue.

Ce n’est pas la première fois qu’une de ces zones dédiées à la marchandise est prise pour cible. Que ce soit en sabotant ses câbles de fibre optique comme à Foix (Ariège) le 5 mars dernier (cf ici et ), ou en incendiant son transformateur comme à Montélimar fin décembre. Finalement une zone de ce type, si commerciale, industrielle ou artisanale qu’elle soit, ne tient parfois qu’à un fil de verre ou de cuivre… que chacun peut couper de la manière qu’il estimera la plus adéquate.

Grève des matons ? Feu aux prisons !

Parfois, résonnant à travers les barreaux des cellules de prison, on peut entendre crier « Allez les deux ! » ou un équivalent tout aussi sarcastique : « Allez les bleus ! ». Les supporteurs sont alors les prisonniers observant de loin le duel opposant les gendarmes ou les flics aux matons qui bloquent l’accès de la prison. Il s’agit alors de signifier qu’entre les chiens du ministère de la Justice et ceux du ministère de l’Intérieur, il n’y a évidemment personne à soutenir, mais que s’ils pouvaient s’entre-tuer dans la (fausse) bataille, ce serait toujours ça de pris. Ce genre de blocage existe depuis longtemps et revient fréquemment, surtout depuis début avril, où les matons commencent à multiplier des actions un peu partout en France. Blocage des prisons, manifestations, pétitions, grèves, rassemblement à Paris, devant la Santé ou le ministère de la Justice. Principalement appelés par FO et la CGT, les blocages de prison se veulent « symboliques et non-violents », mais ils ont de nombreuses conséquences, d’autant plus lorsqu’ils s’étalent sur plus de six semaines, à raison parfois de deux actions par semaine. Pas tant pour l’employeur de la matonnerie, le ministère de la Justice au travers de l’Administration Pénitentiaire, que pour les prisonniers eux-mêmes. Curieuse ironie de l’histoire : la grève, ou du moins la lutte passant par la cessation de travail, autrefois le symbole d’un refus des travailleurs de continuer à faire tourner la machine productive dans des conditions jugées inacceptables, et ainsi, de faire chier le patron en entraînant des pertes de chiffre d’affaire, est dans ce genre de cas tout le contraire. L’administration pénitentiaire et le ministère de la Justice se foutent bien de quelques blocages très limités dans le temps, car les matons n’ont pas le droit de faire grève (ils touchent pour cela une prime spéciale), et seuls ceux qui sont en repos ou en congé participent aux actions. Les détenus restent entre quatre murs, c’est tout ce qui compte. En revanche, lorsque la taule est bloquée, ça se traduit par une somme d’emmerdements pour les détenus : pas de parloirs, pas de douches, retard du courrier, pas d’extractions ni de visites médicales, suspension des « promenades » et des activités (sport, bibli…). Ce qui veut dire moisir dans la cellule toute la journée.
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Lorsque les matons parlent de « surpopulation carcérale » (aujourd’hui la barre des 67 000 prisonniers est franchie), ce n’est jamais dans l’optique de vider les prisons, mais pour demander plus d’embauches, plus de moyens (en termes de salaires mais aussi en terme d’équipements sécuritaires pour la prison et pour eux-mêmes) et parfois, la construction de nouvelles prisons. Ces revendications, émanant de larbins vis-à-vis desquels il y a déjà des claques qui se perdent, aboutiraient donc à semer encore plus ce monde de murs, de barbelés et de barreaux, mais aussi à piocher abondamment dans la fameuse et nombreuse « armée de réserve du capital » (les chômeurs) pour en faire des gardes-chiourme au service de l’Etat.
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Quand on sait en plus la facilité qu’ont ces salauds à provoquer directement la colère des détenus et à leur pourrir la vie, par une multitude de petites humiliations autant que par le tabassage pur et simple, on sera d’autant plus enragé par leur faux chantage à l’explosion toujours imminente des prisons afin de pousser l’AP à accroître le nombre d’uniformes. Feignant de comprendre et de compatir à l’exaspération des détenus, les matons en profitent pour…demander plus de matons.
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Que notre colère noire puisse exploser des deux côtés des murs et les emporte, eux, l’AP toute entière, la justice, l’Etat et ses taules !
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[Repris de Luciole7 – juillet/août 2012 – dispo ici : http://luciolesdanslanuit.blogspot.com]
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Essonne, France : Sabotages en série de caméras de surveillance

Le Parisien nous apprend le 03.04.2019 que les yeux de l’Etat sont régulièrement pris pour cible dans plusieurs villes de l’Essonne. « Des mâts sciés, une voiture-bélier projetée contre un poteau, un local technique incendié. Certains ne manquent pas d’imagination pour mettre hors service les caméras […]

Plus récemment, c’est à Brétigny-sur-Orge que deux caméras, situées à proximité du petit centre commercial de La Fontaine, ont été la cible d’attaques répétées. Les objectifs ont été cassés, les fils brûlés… quelques jours seulement après leur installation. […]

Brétigny-sur-Orge, le 5 mars 2019. Des traces étaient encore visibles quelques jours après l’incendie d’une voiture utilisée pour mettre hors service une caméra installée dans le quartier de la Fontaine

Aux Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, c’est un des mâts de vidéosurveillance qui a été scié en janvier.

À Étampes, une structure modulable située dans le complexe sportif Michel-Poirier, dans le quartier de la Guinette a été incendiée le 18 juillet 2018. Elle servait de local technique pour la vidéosurveillance. Résultat: les yeux de l’Etat ont été immédiatement mis hors-service. « Je ne sais pas comment ces jeunes ont su ce qui se trouvait à l’intérieur, mais on va faire en sorte de sécuriser les bâtiments publics ce week-end, indique Bernard Laplace, le maire (SE) d’Etampes. Dans la foulée, « des binômes formés avec du personnel municipal se sont chargés de la surveillance. » Une entreprise de sécurité privée a aussi assuré des rondes régulières.

« Etampes, ce jeudi 12 juillet 2018. Cette structure modulable installée à côté du complexe sportif Poirier, situé dans le quartier de Guinette, abritait les ramifications des caméras de vidéosurveillance de la commune. »

Le panneau électrique a été carbonisé par les flammes

Le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon, deux véhicules de patrouille de flics qui surveillaient une caméra à un carrefour (déjà sabotée à plusieurs reprises) est attaquée par un groupe d’une vingtaine de personnes cagoulés et tout de noir vêtues. « Coups de poings, jets de pierres puis de cocktails molotov » : les poulets sont grièvement blessés, dont deux bien rôtis. Peu après l’attaque, une vidéo des deux véhicules en feu circulera sur instagram avec quelques commentaires marquant de la complicité de cet acte : « « Si t’es un keuf ou une poucave (balance), rentre pas dans ma zone grande Borne » et « Oulala ça sent le poulet rôti ».

Malgré un dossier quasi-vide (absence de traces ADN, silence en GAV et images de vidéosurveillance « médiocres »), le parquet d’Evry a notifié le 28 mai 2018 le renvoi devant la Cour d’Assises de 13 suspects sur les 19 assaillants présumés. Le parquet a requis un non-lieu pour cinq mis en examen en l’absence suffisante de charges.

Italie – Opération Scintilla : Nico sort de taule !

Macerie / lundi 1er avril 2019

Cet après-midi, Nico est sorti de la prison de Cuneo; il lui faudra se rendre tous les jours au commissariat le plus proche de chez lui pour pointer.

Pour ce qui concerne les quatre compagnons arrêtés vendredi dernier au péage de Rondissone, lors qu’ils arrivaient à Turin pour la manifestation de samedi 30, et accusés de possession d’explosifs (pour des pétards), ils sont aux arrestations domiciliaires.

Les autres compas arrêtés le 7 février sont toujours dans les prisons de Ferrara et Rebibbia. Leurs adresses :

Silvia Ruggeri
C. C. di Rebibbia femminile
via Bartolo Longo 92
00156 Roma (Italie)

Antonio Rizzo
Giuseppe de Salvatore
C. C. di Ferrara
via Arginone 327
44122 Ferrara (Italie)

Des mauvais moments pour les bleus (fin mars 2019)

Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) : Des caillasses pour les flics, du feu pour les équipements de la mairie

extraits du Parisien / vendredi 29 mars 2019

Ce jeudi vers 21 heures, le feu a été mis à une voiture qui a été balancée contre l’équipement. A 22h30, l’ampleur des dégâts n’était pas encore connue. […]
Selon nos informations, c’est une voiture-bélier qui a été balancée vers 21 heures contre le bâtiment avant d’être incendiée. Selon une source policière, le véhicule était signalé volé.
Une heure plus tard, les pompiers parvenaient à venir à bout du sinistre. Le feu avait ravagé tout un pan du bâtiment dont la façade est bardée de bois.

La municipalité attendait la fin de l’intervention avant de se prononcer sur les dégâts. L’équipement d’1,5 M€ avait été inauguré en septembre 2015. En décembre dernier, un premier sinistre, accidentel alors, avait déjà endommagé le centre. […]
Cette autre habitante, qui habite rue Calmette, raconte : « Ce soir, en arrivant, le quartier était plongé dans le noir, même dans le hall du bâtiment. En général, quand c’est comme ça, cela veut dire qu’ils préparent un mauvais coup. » […]

Les habitants se plaignent des nombreux tags destinés à la police ou la mairie qui recouvrent les immeubles, ou encore le vandalisme régulier. En décembre, c’est un local à poubelles qui avait été incendié.
Ce mercredi d’ailleurs, une voiture de police a été caillassée, selon une source policière par une vingtaine d’individus. Les fonctionnaires pour se dégager avaient dû lancer deux grenades de désencerclement. Les projectiles provenaient, selon cette source, du 17 rue Calmette. Deux individus avaient été interpellés. Une intervention qui avait, selon cette habitante, suscité la peur et la colère chez des mamans, installées dans le parc avec les enfants.