Grasse (06130)Une cinquantaine de détenus refusent de rentrer en cellule à la maison d’arrêt de Grasse

souslaplagelespaves.noblogs.org

le 16/07/2017

Deux incidents concomitants ont créé un climat plus que tendu ce dimanche après-midi à la maison d’arrêt de Grasse.

Ils ont nécessité l’intervention de la police nationale de Grasse et de deux équipes du centre départemental d’intervention de Nice.Premier acte: des personnes extérieures ont jeté des colis par dessus le mur d’enceinte à destination de la cour de promenade vers 15h30. Mais une partie des colis a raté sa cible. Un détenu a escaladé le grillage pour le récupérer et s’est retrouvé là où il n’aurait pas dû déclenchant sommation et intervention.Et puis dans la foulée, sans doute pour escamoter les colis parvenus à destination, c’est la cinquantaine de détenus en promenade qui a refusé de remonter en cellule.

Un refus qui a duré une heure et demi environ. Finalement, sans qu’il y ait de blessé, chacun est rentré en cellule.

Cologne (Allemagne) : une lettre de prison de Lisa

sans attendre

Cher-e-s compagnon-ne-s,

j’aimerais vous remercier à nouveau de la solidarité et du soutien que vous avez exprimés de différentes manières, depuis le début et particulièrement durant ce procès, aussi bien dans la salle du tribunal que de loin.

A tant de moments ces gestes m’ont offert énergie et chaleur et, évidemment, ils ont renforcé ma conviction que la lutte se poursuivra toujours, dans n’importe quelle condition et indépendamment des obstacles mis sur le chemin.

Justement parce que je sais exactement comment fonctionne la justice et que je connais la manie persécutrice de l’Etat et puisque dans ce procès le tribunal, le Parquet, les flics et la presse avaient besoin de coupables, je ressens énormément de rage. Une rage contre ce monde misérable et totalement inégal dans lequel on nous impose le droit des puissants. Une rage contre ce système de punition, d’oppression et de confinement pour toutes celles et ceux qui ne rentrent pas dans son cadre. Une rage face à toute la manipulation, la farce et le mensonge dont on alimente l’opinion publique … et bien-sûr, beaucoup plus de rage encore due à tant d’autres choses.

Cette fois, c’est moi que cela a touché, mais à d’autres moments ce sera d’autres et peut-être même chacun-e d’entre nous, particulièrement celles et ceux qui suivent leur chemin avec dignité et force. Mais ne laissons pas l’Etat et ses sbires nous soumettre.

La prison n’est jamais la fin ; ces conditions aggravées nous incitent encore plus à continuer à défendre la vie et les valeurs que nous représentons.

La lutte continue, – ici dedans, comme dehors–, jusqu’à ce que tombent toutes les prisons et que toutes les formes de domination et d’autorité soient détruites.

Beaucoup de force et de solidarité à tou-te-s les compagnon-ne-s poursuivi-e-s et emprisonné-e-s partout !

Liberté pour toutes et tous.

Lisa
Juin 2017

Nous rappelons qu’on peut écrire à la compagnonne à cette adresse :

Lisa, nº 2893/16/7
Justizvollzuganstanlt (JVA) Köln
Rochusstrasse 350
50827 Köln (Allemagne)

[Traduit de l’espagnol d’Indy Barcelone par Brèves du désordre, 24 jul 2017]

 

Berlin, Allemagne : Sabotage incendiaire avec les prisonniers du G20

sans attendre.noblogs.org

Avant comme après le sommet, solidarité avec les prisonniers – Attaque contre STRABAG

Nous vous remercions des insultes qui nous parviennent de toutes parts : elles nous renforcent dans l’idée que nous avons agi de manière appropriée à Hambourg.

Oui, nous sommes des partisans du chaos et nous voulons non seulement foutre le feu à vos nuits mais aussi à votre vie quotidienne. Vos rots de satisfaction à la table du petit-déjeuner en apprenant chaque matin toute info de la barbarie capitaliste nous dégoûtent.

Merci de vous distancer de nous, une nouvelle fois certains traîtres sont mis au grand jour, comme par exemple Andreas Beuth [1].

Nos ennemis répètent inlassablement les mêmes rituels d’auto-purification, comme lors du 1er mai 1987 à Kreuzberg, comme lors des soulèvements dans les banlieues en 2005, comme à Londres en 2011. Nous avons au contraire découvert d’autres affinités, y compris avec des personnes qui ont suivi les appels à aller à Hambourg. Certains d’entre eux ne sont pas rentrés chez eux et attendent désormais leur procès-spectacle par la justice de Hambourg. Il est important que ces prisonniers sachent que nous ne nous distancions de rien.

C’est pour cette raison que dans la nuit du mercredi 26 juillet 2017 dans le quartier Lichtenberg à Berlin, un camion de l’entreprise STRABAG a été incendié : cette société soutient CG-Gruppe en matière d’aménagement des villes en quartiers pour élites et futurs quartiers de misère, et pas uniquement à Friedrichshain.

Pour nous, il s’agit d’un petit signe de solidarité que nous envoyons à tous les personnes en lutte qui ont été ou sont toujours incarcérées et/ou poursuivies au cours des manifs anti-G20. Nous pouvons attaquer à l’endroit et au moment où nous le voulons, en tous temps et en tous lieux.

Des anarchistes.

[Traduit de l’allemand de indymedia linksunten, 26. Juli 2017]

NdT :

[1] Avocat du centre social de la « Rote Flora » qui, quelques heures à peine après le contre-sommet du G20 à Hambourg, a condamné les violences des révoltés dans les pages du journal « Hamburger Abendblatt ».

Dordogne [24000] procès abattage à la ferme

reçu par mail:

Pour info,
Stéphane Dinard, un camarade de Dordogne, est convoqué par le
procureur pour ses pratiques d’abattage à la ferme le 22 août.
Hugues

Salut camarades,

Stéphane (24) est convoqué, le 22 août par le procureur pour abattage
illégal sur sa ferme .

voici un communiqué destiné à l’ensemble de notre confédération
pour une demande de soutien.

un communiqué de presse suivra d’ici peu avec l’aide de Stéphane et du
STTE34 ainsi que pétition pour la visibilité et souscription pour
régler les frais de justice

il serait logique que l’audience soit reportée mais soyons tous et
toutes prets.etes à nous mobiliser

Salutations AS&SR,

Bertrand pour la CNT-FTTE

Rappel: Valence (26000) 28 juillet à 18h Discussions contre la prison et ses adorateurs

Vendredi 28 juillet au laboratoire à 18h
A propos du procès antiterroriste à venir contre des anarchistes et
anti- autoritaires en Belgique
A propos les 15000 nouvelles places de prison annoncées pour 2022
A propos du procès de la keufmobile brulée dont le procès se déroulera
en septembre
A propos d’un camarade isolé sur le champ de bataille de la guerre
sociale.  Rappel:Romain Leroy  a été condamné en première instance à 5
ans de prison  qui viennent s’ajouter aux autres années . il devait
sortir en 2033 donc+ 5 = 2038.Au TGI de Grenoble la peine de 5 ans a été confirmée.Il a décidé avec son avocat de faire un recours en cassation.Après le recours en cassation de Romain Leroy un des mutins du centre pénitentiaire .. le couvercle en plomb est posé sur le centre pénitentiaire de valence pour empêcher toutes les informations de filtrer à l’extérieur pour ne pas déranger  l’image de la ville dixit le maire  LR de valence . La député REM de la1re  circonscription de la Drôme ne dit mot sur le retour QHS.(supprimé en 1982 )
  Au Laboratoire le vendredi 28 septembre à 18h il y a aura à boire et à manger Vegétarien.et des possibles discussions pour ne pas oublier + construire

Zurich, Suisse : Inauguration incendiaire du chantier du centre de police et de justice

sansattendre.noblogs.org

[En lisant la presse hélvétique, on apprenait que le chantier du nouveau centre de police et de justice avait été la cible d’un incendie dans la nuit du 2 au 3 juillet 2017. Retour sur cette nuit de flammes libératrices dans le journal anarchiste zurichois Dissonanz Nr. 50].

Le chantier du centre de police et de justice inauguré

Il y a un mois, le 22 juin, une cérémonie officielle inaugurait le chantier du centre de police et de justice (PJZ) à Zurich. Par une cérémonie solennelle, d’après leur déclarations, six pontes du projet se sont retrouvés sur le chantier pour échanger sourires et poignées de main pendant qu’ils enterraient une capsule témoin contenant divers documents et objets liés au projet. Pendant que ces six trous du cul* « faisaient la fête » à l’intérieur du chantier, à l’extérieur il était possible d’avoir un avant-goût de ce que signifiera ce projet pour le quartier. Bien une douzaine de fourgons de police occupaient divers points stratégiques du secteur, probablement pour empêcher les habitants de faire la fête avec les responsables en-cravatés à l’intérieur de l’enceinte de sécurité du chantier et de partager leur enthousiasme pour ce centre de police et de justice.

Une dizaine de jours plus tard, le 3 juillet, s’est tenue une autre sorte d’inauguration de ce même chantier : un transformateur alimentant le chantier en électricité, situé juste en dehors de l’enceinte de sécurité, a été incendié. Nous ne connaissons pas les motivations de cet acte, mais ce que nous savons de façon certaine, c’est que nous sommes nombreux à nous en réjouir : ceux qui se sentent trompés par la politique (de nombreuses promesses ont été tenues lors de la votation cantonale pour ce centre de police et de justice, comme en ce qui concerne la taille du bâtiment ou l’indemnisation de la surface de la caserne occupée par la police cantonale qui a été transformée en un parc public – un foutage de gueule en guise de promesse – qui étaient une des raisons pour lesquelles de nombreuses personnes ont donné des voix décisives pour ce projet et toutes ces annonces ont été peu de temps après relativisées voire retirées ; de plus, les récentes garanties vides ne changent rien à ce foutage de gueule sans nom) ; ceux qui sont conscients que ce projet s’inscrit dans un contexte de réévaluation du quartier alentour et qu’il n’y aura plus de place pour eux dans ce nouveau quartier prévu (restructurations, nouveaux immeubles, augmentation de loyers…) ; ceux qui ne supportent pas l’arrogance de ce nouveau projet (presque 600 millions de francs suisses, qui pourraient être utilisés pour d’autres choses) ; ceux qui se voient chaque jour contrôlés par les flics ou ceux qui ont tout simplement un problème avec l’existence de l’autorité, comme nous, anarchistes. La nouvelle de l’incendie sur le chantier du centre de police et de justice a fait l’effet d’un coup de tonnerre, a été évoquée partout, pas seulement à la une des différents journaux, mais aussi chez les gens, au travail, dans les bars avec les amis, etc… et nombreux sont ceux à avoir exprimer leur joie ou du moins leur approbation sur ces événements. Les protecteurs et promoteurs de ce projet savent au fond que c’est un colosse aux pieds d’argile. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la cérémonie d’inauguration mentionnée ci-dessus, à laquelle étaient présents, hormis quelques journalistes, seulement quelques politiciens, planificateurs du projet et deux entrepreneurs de la société de BTP « HRS » choisie pour réaliser ce chantier, protégés par un dispositif policier dans tout le secteur. Hormis la chasse ridicule au consensus dans ce quartier pilote, à travers la distribution d’une revue d’information « PJZ News », publiée par le service à l’urbanisme de la ville lui-même.

L’attaque incendiaire des containers et du transformateur, ayant provoquée le chômage technique et des dégâts matériels s’élevant à 200.000 francs suisses, est peut-être pas grand chose comparée à la monstruosité du projet de centre de police et de justice, mais elle a été capable d’humilier l’énorme dispositif de sécurisation du chantier et de révéler que de nombreuses personnes ne sont pas prêtes à accepter la construction de cette gigantesque forteresse de la flicaille zurichoise. Le chantier a été inauguré et la lutte contre ce projet en construction a également été inauguré à travers l’incendie de ce transformateur. Une chose semble évidente : les centre de police et de justice ne sera pas construit dans le calme et dans la résignation et qui sait si, un jour peut-être, quelqu’un ne retrouverait pas dans les ruines du centre de police et de justice la capsule témoin, enterrée le 22 juin dans les fondations.

[Traduit du journal anarchiste « Dissonanz » (Zürich), 20. Juli 2017 / Ausgabe Nr. 50]

*Markus Kägi (chef du chantier), Jacqueline Fehr (Ministre de la justice et de l’intérieur), Mario Fehr (Directeur à la sécurité du canton de Zurich), Hans-Rudolf Blöchlinger (Délégué au projet du PJZ), Martin Kull (directeur général et propriétaire de l’entreprise « HRS Real Estate AG ») et Rebecca Zuber (Directrice des opérations et propriétaire de l’entreprise HRS)

Crest (26400) salle les Acacias projection de la sociale /discussion le jeudi 27 juillet à 20h

reçu par mail:

Préparons dès maintenant la rentrée sociale. 

Le collectif unitaire « FRONT SOCIAL » de Crest, vous invite à la projection du film « La Sociale », suivi d’une discussion 
JEUDI 27 JUILLET à 20h / salle les Acacias ( chemin des Acacias) / CREST

TRACT « Front social » :

Un tract est disponible pour téléchargement/impression/diffusion, pour annoncer la création de ce Front social à Crest ainsi que la soirée du 27 juillet :

voici un lien pour télécharger l’ensemble : Tract et affiche à télécharger pour diffusion partout

Avec tract A5 en version couleur (pour diff web), en version n&b (pour impression) et les même en planche (format A4 = 2x A5).


Merci de diffuser ces infos partout dans vos réseaux et dans les rues.
Faisons connaître la liste d’information/coordination partout
…et soyons nombreux le 27 juillet !

A+
David M, chargé temporaire de com

«Le postmodernisme ne casse pas des briques», par Sandra C., dans “Négatif”

https://lignesdeforce.wordpress.com/

La nouvelle livraison du bulletin Négatif, bien connu de mes lectrices et abonné(e)s, vient de paraître.

Elle contient un long article de Sandra C., dont j’ai repris le titre ci-dessus. Ce texte, dont je donne un bref extrait, reprend et complète utilement et opportunément des problématiques déjà abordées sur ce blogue: lutte des classes, confusionnisme, pseudo «identités de race», etc.

On lira également dans ce n° 24 une nécrologie de Carlos Da Fonseca, récemment disparu, rédigée par Américo Nunes.

Bravo aux camarades de Négatif pour leur activité !

Divagations postcoloniales

Indissociables des mouvements parmi lesquels se sont affirmés les groupes précédemment cités, les études post-coloniales doivent beaucoup à la French theory et aux intellectuels qui se sont emparés de la question coloniale à partir des années 1950 (Césaire, Memmi, Fanon, Sartre…). Elles s’attachent depuis la révolte des banlieues françaises de 2005 à analyser la société au prisme de « l’héritage colonial » en attribuant l’essentiel des problèmes sociaux à une « fracture coloniale ». Elles affirment aussi qu’il existe une continuité entre les représentations de l’époque coloniale et celles de la période contemporaine, lesquelles, agissant tel un fil directeur, expliqueraient la persistance du racisme dans la société française d’aujourd’hui. Cependant, les représentations héritées du colonialisme ne peuvent seules être la cause du racisme : qu’en est-il des transformations économiques, de la restructuration du capitalisme et en conséquence des mutations de la classe ouvrière, dont les postcolonial studies ne disent mot ? La question du racisme et, par-delà, celle de l’identité se posaient dans des termes bien différents lors de la période de plein emploi quand la question de la classe prévalait sur les particularismes.

Au lieu de chercher à comprendre des phénomènes historiques et sociaux, les postcolonial studies s’enferment dans une posture dénonciatrice et n’ont pas d’autre but que la reconnaissance par l’État, la république, elle-même dénoncée pour avoir trahi ses valeurs. La pseudo-critique de la république par les postcolonial studies ne remet nullement en cause l’État ou le capitalisme, mais vise à réclamer plus d’égalité, de « justice » et de «dignité», notamment face aux violences policières qui, contrairement à ce qu’elles prétendent, ne sévissent pas seulement en banlieue et contre des personnes d’origine arabe ou africaine. Ainsi, estimant que la république ne devrait pas déroger à ses principes fondateurs d’égalité et de liberté, ils réclament auprès de l’État un nouveau contrat social basé sur une approche multiculturaliste de la société actuelle ou bien racialiste, comme le préconise entre autres le Parti des Indigènes de la République. Ce type de revendications semble aller à l’encontre d’un des grands principes de l’État républicain bourgeois, l’universalisme abstrait. Dans les faits, certains de ses partisans s’opposent farouchement aux demandes de reconnaissances communautaires, en proposant une conception complètement dépassée de la république, doublée d’un patriotisme qui ne fait qu’alimenter la montée identitaire qui sévit actuellement. Quant à l’universalisme que ces républicains entendent sauver, ce n’est plus aujourd’hui qu’une peau de chagrin. L’universalisme abstrait, porté par la bourgeoisie dès 1789, reposait sur le droit. Or, au fil du temps, l’évolution du capital l’a amenée à revoir largement à la baisse ses positions universelles pour concéder, depuis les années 1980, de plus en plus de droits à des groupes qui se vivent comme minoritaires.

D’autre part, la vision a-historique des faits amène les postcolonial studies à une relecture de l’histoire républicaine à l’aune de la colonisation, qui leur permet de passer à la trappe d’autres aspects rendant compte de la complexité et de l’évolution historique du projet républicain. Par exemple, son origine révolutionnaire a permis de jeter les bases de perspectives émancipatrices telles que le premier projet communiste de l’histoire. Des prolétaires pendant et après la Révolution française, des révolutionnaires radicaux comme les Enragés ou Babeuf se sont reconnus dans la république, bien que leur conception de celle-ci soit vite rentrée en conflit avec celle portée par la bourgeoisie, qui finira par triompher durablement à partir de la IIIe République. Ce rappel historique ne vise bien sûr en aucun cas à regretter un modèle républicain réprimé et vaincu par la bourgeoisie, mais de montrer comment il a pu pendant quelques décennies accompagner des luttes et constituer un premier pas vers des perspectives émancipatrices. Avec des limites toutefois, car dès ses origines, le mouvement républicain portait une contradiction qui n’allait pas sans conséquence : l’interclassisme.

 

Télécharger le n° 24 de Négatif.

Valence (26000) le 28/07 à 18h au Laboratoire anarchiste:Discussions contre la prison et ses adorateurs

endredi 28/07 à 18 heures tu viens au Laboratoire 8 place Saint Jean (place du marché couvert), ça sera possible de manger et boire. On propose des discussions afin de construire voici le texte qui marche avec la discussion :

A propos du procès antiterroriste à venir contre des anarchistes et anti- autoritaires en Belgique et les 15000 nouvelles places de prison annoncées pour 2022 et à propos du procès de la keufmobile brulée et aussi laisser un camarade isolé sur le champ de bataille( suite au recours en cassation d’un des mutins du centre pénitentiaire.)

Dans une course au profit, État et patronat jettent toujours plus de monde dans la misère.Chacun serre déjà la ceinture , mais des milliards sont encore trouvés pour développer l’arsenal de formations1 , répressif et sécuritaire. Arsenal qui sert essentiellement à faire accepter l’exploitation, à rendre plus docile….L’installation de caméras dans chaque quartier, ville ou village se complète d’un  suivi personnalisé , de la construction continuelle de nouvelles prisons et passe par toujours plus de flics , de contrôles,d’appel à la délation. Si bien qu’à la peur de ne pas remplir le frigo s’ajoute celle d’oser la ramener, de franchir la ligne blanche continue et d’en payer le prix fort.

Feu aux prisons , et à tous les responsables de leur existence

8 mars 2016, Toulouse : plusieurs camions vinci ( constructeur de prisons ) incendiés dans un chantier.

8 mars 2016 Montreuil : la devanture de cabinet d’architectes Archi 5( constructeur de prisons) incendiés

3 mai 2016 Montauban ( Tarn et Garonne) : un fourgon brûle devant le portail de la prison.

21 mai 2016, Marseille : trois voitures d’agents pénitentiaires incendiées

-Des centres pénitentiaires (avec maison d’arrêt et maison centrale) ont été déjà construit

notamment à Aiton, Poitiers et Valence

Des émeutes ont déjà eu lieu dans ce type d’établissement

7 septembre 2016 : mutinerie dans la prison d’Aiton ( Savoie)

12 septembre 2016 Vivonne ( Poitiers, Vienne) : mutinerie à la prison, une aile saccagée et cramée.

20 septembre 2016Toulouse:incendié, un véhicule SPIE( constructeur de prisons)

trois émeutes à valence et deux à Aiton :

début septembre , Valence ( Drôme) lors d’une tentative d’évasion , destruction d’un brouilleur d’ondes

25 septembre : valence( Drôme) mutinerie à la prison, caméras détruites et incendie.

15 octobre 2016, Aiton ( Savoie) : nouvelle mutinerie, incendies et 50 cellules hors service.

3 novembre 2016, Toulouse :3 voitures Eiffage incendiées

17 novembre 2016 Pantin : tentative d’incendie du bâtiment des services Pénitentiaires d’insertion et de probation

27 novembre Troisième émeutes nouvelle mutinerie à la prison 40 cellules hors services, cameras, filets, anti évasion coupé, un bâtiment entier est rendu inutilisable

le 6 janvier 2017 procès de émeutiers du 25 septembre. Le TGI trois condamnation à 3 ans de prison supplémentaire

Le 6 janvier valence : des tags ont été réalisés contre les matons :  » En prison, les méchants c’est surtout les matons, solidarité avec les mutinés de la prison de Valence »

le 10 février 2017,Toulouse : un tractopelle Eiffage incendié

le 12 février 2017, Montreuil:voiture COFELY( propriétaire de GEPSA, premier partenaire privé dans la gestion des taules) incendiés

Le 10 Mars 2017 procés des émeutiers du 27 novembre. Le TGI les condamne à 5 ans de prison supplémentaire. Un des condamnés fait appel du jugement

4 avril 2017 : violentes agression d’un gardien de la prison de Fresnes à son domicile

6 avril 2017 : 6 matons de la prison des mineurs de Fleury Mérogis envoyés à l’hôpital par les détenus.

30 avril 2017,Bagnolet : voiture Vinci incendiée

5 juin 2017 Crest un local d’ENEDIS incendié( dont la filiale GEPSA est le partenaire privilégié pour la gestion des taules) dans la revendication solidarité à Kara et Kem

14 juin 2017 Grenoble  TGI:procés en appel d’un des émeutiers ( du 27 novembre)

15 juin 2017 Piégros- la- clastre une installation de télécommunication cramée , Die et la biovallée l’ arrêt pour quelque jours des portables ORANGE et SFR ( histoire de se rappeler de l’existence des brouilleurs d’onde au centre pénitentiaire de Valence ).

le 11 juillet 2017 , Grenoble : TGI confirmation de la peine de prison de 5 ans. Le prisonnier fait un recours en cassation

A celles et ceux qui voudraient lutter contre la construction annoncée de 33 nouvelles prisons ou s’en prendre à la transformation des villes en grande prison à ciel ouvert, en somme à la machine à enfermer qu’ils mettent en place sous nos yeux.

A tous ceux qui ne peuvent laisser un camarade isolé sur le champ de bataille, suite au recours en cassation de  Romain Leroy

A celles et ceux qui voudraient exprimer la solidarité à Kara, Kem( qui doivent passer en procès du 19 au 22 septembre) et défendre les mille et une raison de s’attaquer à la police, à la justice et au monde qu’ils défendent , dans la manière qui semble approprier.

Aussi de parler des luttes anti -carcérales qui ont eu lieu à différentes périodes ces dernières années en Belgique.

Recours administratifs lancés par un comité de quartier, manifestation, perturbations d’événements officiels , occupation de bâtiments, série d’actions directes contre les responsables et bénéficiaires des projets de constructions, ouverture d’un local dédié à la lutte contre la maxi- prison, occupation de type ZAD sur l’emplacement du futur chantier…les pratiques de lutte sont nombreuses, multiples, parfois contradictoire, elles mènent à des rencontres mais aussi des ruptures. Au sein de ces différentes formes de contestation, des camarades défendent e pouvoir lutter en refusant toute logique politicienne au profits d’une autonomie d’objectifs et de temporalité, celle d’une proposition de lutte basée sur la libre association d’ individus.En face la répression ne se fait pas attendre et l’État n’hésite pas à agiter l’épouvantail de l’anti terrorisme .La construction de la « maxi prison » est toujours au point mort , alors que début des travaux était annoncé pour 2015

1Les mots en italique c’est les mots de l’État

 le texte d’appel  à faire circuler ici

et la lettre de Romain Leroy arrivé après le procès en appel  au TGI de grenobledu 14 juin