le 3/10/::2017
nicematin
Un détenu, qui avait tenté de se faire la belle, condamné à trois ans de prison
À la question de la présidente, Laurie Duca, qui lui demande la raison de cette tentative, il répond froidement: « J’ai fait ce que j’avais à faire. » Pas l’ombre d’un remords.
Il était libérable en août 2020. Nourredine Arfi, 22 ans, né à Antibes, a tenté de se faire la belle dimanche dernier, aux urgences de l’hôpital Pasteur après avoir pris un surveillant de prison en otage.
Il a écopé hier soir de trois ans pour cette tentative au cours de laquelle il a blessé une surveillante de la pénitentiaire. On a frôlé le pire.
A la barre, Nourredine Arfi ne fait pas de difficultés pour expliquer. « La vaseline, c’était pour me débarrasser des menottes, le couteau pour tenir les autres à distance, le téléphone pour appeler un taxi. »
Le coup du taxi, la présidente n’y croit pas trop. « Ce n’était pas plutôt pour un ami, de la famille ? » Il ne répond pas.
Après avoir réussi à éloigner une surveillante en demandant une fiole de glucose, le détenu, qui venait d’être soigné dans un box des urgences, a soudain bondi, prenant un gardien en otage.
Il est alors entravé par les chevilles, mais il le saisit par le cou. « Je n’ai pas compris comment il avait réussi à se débarrasser des menottes qu’il avait à un poignet, l’autre étant resté libre pour les soins », a témoigné ce mardi l’un des surveillants devant le tribunal.
Cris de colère des surveillants pénitentiaires
Une bagarre avec les trois gardiens s’engage, la mêlée se termine dans le couloir, la chef d’escorte prend le couteau dans la cuisse. Il est interpellé.
C’était la troisième tentative d’évasion depuis janvier. Lundi, les surveillants de la maison d’arrêt de Nice avaient crié leur colère, en débrayant matinalement. Hier, à la barre, ils ont redit leur amour viscéral du métier, mais leur ras-le-bol face à l’insuffisance de moyens et aux risques permanents qui en découlent.
Il a écopé hier soir de trois ans pour cette tentative au cours de laquelle il a blessé une surveillante de la pénitentiaire. On a frôlé le pire.
A la barre, Nourredine Arfi ne fait pas de difficultés pour expliquer. « La vaseline, c’était pour me débarrasser des menottes, le couteau pour tenir les autres à distance, le téléphone pour appeler un taxi. »
Le coup du taxi, la présidente n’y croit pas trop. « Ce n’était pas plutôt pour un ami, de la famille ? » Il ne répond pas.
Après avoir réussi à éloigner une surveillante en demandant une fiole de glucose, le détenu, qui venait d’être soigné dans un box des urgences, a soudain bondi, prenant un gardien en otage.
Il est alors entravé par les chevilles, mais il le saisit par le cou. « Je n’ai pas compris comment il avait réussi à se débarrasser des menottes qu’il avait à un poignet, l’autre étant resté libre pour les soins », a témoigné ce mardi l’un des surveillants devant le tribunal.
Cris de colère des surveillants pénitentiaires
Une bagarre avec les trois gardiens s’engage, la mêlée se termine dans le couloir, la chef d’escorte prend le couteau dans la cuisse. Il est interpellé.
C’était la troisième tentative d’évasion depuis janvier. Lundi, les surveillants de la maison d’arrêt de Nice avaient crié leur colère, en débrayant matinalement. Hier, à la barre, ils ont redit leur amour viscéral du métier, mais leur ras-le-bol face à l’insuffisance de moyens et aux risques permanents qui en découlent.
repris de /souslaplagelespaves.noblogs.org