Depuis un an, notamment suite à l’arrestation du lonko Mapuche Facundo Jones Huala, l’avancée civilisatrice des Etats argentin et chilien La Compagnie Tierras del Sud Argentino, propriété du groupe Benetton depuis 1991, possède 900.000 hectares dans la région où l’opération de police a été menée. Les 100.000 moutons qui y sont élevés fournissent 10% de la laine utilisée par la marque, dans la confection. Ceux qui résistent à la perpétuation de ce vol sont condamnés à subir la répression.
Ce sont ces grands propriétaires, ainsi que les sociétés minières qui exploitent les deux versants de la cordillère des Andes, qui sont à l’origine de la guerre qui est orchestrée par le gouvernement chilien de Michelle Bachelet et le gouvernement argentin de Mauricio Macri contre les Mapuches. Le capital a intensifié sa répression contre la population Mapuche et contre ceux et celles qui ont choisi d’exprimer leur solidarité avec ceux et celles qui maintiennent une position antagonique face aux logiques de l’Etat et du Capital.

Dans ce contexte, le premier août 2017, lors d’une expulsion des terres mapuche à Cushamen, la Gendarmerie Nationale a arrêté et fait disparaître le compagnon anarchiste Santiago Maldonado. A l’heure actuelle ce dernier n’est toujours pas réapparu. Les politiciens et les médias ont profité de ce cas pour remplir leurs écrans, alimentant ainsi l’hypocrisie morbide des citoyens. En même temps, les actions anarchistes augmentent et la médiatisation pointe du doigt les groupes et les espaces [anarchistes].

L’appel international et la proposition « que la rage déborde » se répand à travers l’Amérique du Sud et par tous ceux et celles qui affirment que la solidarité anarchiste est beaucoup plus que des mots écrits.

trouvée sur les murs de valence