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Moi, le matin quand je me regarde dans un miroir, quand je me mets à réfléchir avec lui… je me trouve une tête de bavure. C’est plus fort que moi.
Alors, quand je déambule sur la voie publique, c’est épidermique, la présence de nobles représentants des forces d’un ordre ne me rassure pas du tout. Difficile de se sentir en sécurité avec des gus arme à la bretelle. Et puis, sûr que nous ne sommes pas dans le même camp…
Quand il était tout môme, j’avais voulu apprendre à mon fils à reconnaître un CRS.
« Papa, papa ! t’as vu, t’as vu… Ya un méchant !
– Pourquoi dis-tu que c’est un méchant ?
– Il a un pistolet… Tu m’as dit que c’est les méchants qui ont des pistolets… C’est un méchant ?
– Ça dépend… Tu te caches derrière, c’est un gentil. Tu cours devant, c’est un méchant… »
Perso, j’ai toujours eu à courir devant…
Alors, difficile de me sentir en sécurité avec des gus arme à la bretelle…. Comme ce samedi 3 juin sur le marché des Vans, un jour comme un autre.