Notre codétenu Nikos Romanos est en grève de la faim depuis le 10/11 pour gagner les permissions à des fins éducatives auxquelles il a droit. Ayant passé les examens nationaux d’entrée à l’université en prison, N. Romanos a été accepté dans une université d’Athènes. Mais le Comité Pénitentiaire et le juge d’instruction spécial Nikopoulos n’accordent pas ces permissions et ce de manière vengeresse. Tout comme l’Etat qui se comporte vindicativement avec l’ensemble des détenus des prisons grecques, tout particulièrement sur des sujets telles les permissions et les mises à l’épreuve.
À partir d’aujourd’hui, le 6/12 – jour où en 2008 un flic assassina dans les bras de N. Romanos son ami Alexandros Grigoropoulos – et pour trois jours, nous commençons un refus de rentrer dans les cellules au bouclage de midi en signe minimum de solidarité.
Notre solidarité à tous ceux qui en-dehors des prisons se battent aux côtés de N. Romanos.
SATISFACTION IMMÉDIATE DE LA DEMANDE DE NIKOS ROMANOS
QUE LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE ARRÊTE DE JOUER AVEC SA VIE ET SA SANTÉ
SOLIDARITÉ AVEC LES GRÉVISTES DE LA FAIM GIANNIS MICHAILIDIS, DIMITRIS POLITIS ET DIMITRIS BOURZOUKOS
Prisonniers des ailes A, B, C, D et E de la prison de Korydallos
[Traduit du grec par nos soins d’Indy Athènes (dont nous ne sommes pas « un contributeur au réseau d’ultra gauche » – dixit le torchon journaflic des inrocks.com).]