Valence [Drôme] Centre pénitentiaire état des lieux après la troisième mutinerie au Qartier Maison Centale

Un surveillant hospitalisé après une mutinerie dans une prison de Valence

voir Après le mouvement collectif un compte rendu sur le blog pour se rendre compte  de la force de la poussée collective  des prisonniers pour être enfin entendus à l’extérieur, . Les hauts parleurs médiatique sont au main de la bourgeoisie , Bientôt ce sera  nos haut parleur: la parole aux prisonniers longue peine qui ont risqué les coups et les passages à tabac et les mitards pour qu’enfin qu’ils soient entendus à l’extérieur.

France bleu Drôme Ardèche 5 décembre 2016 à 18:36

Le sénateur-maire de Tain-l’Hermitage avait demandé à visiter le centre pénitentiaire après la première mutinerie, il y a deux mois. Le rendez-vous était fixé pour ce lundi matin. Ce qui n’était pas prévu, c’est la seconde mutinerie d’il y a huit jours.

Gilbert Bouchet le sénateur-maire Les Républicains de Tain-l’Hermitage a pu visiter le centre pénitentiaire de Valence ce lundi matin. Il en avait fait la demande après la première ( d’après le ministre de la justice c’est la seconde) mutinerie de septembre. Coup du hasard, le rendez-vous était fixé pour le 5 décembre. Sauf qu’entre temps il y a eu une seconde mutinerie le 27 novembre. L’administration pénitentiaire a refusé de faire entrer les journalistes dans le bâtiment détruit. Officiellement, c’était pour raison de sécurité, afin d’éviter que des images soient montrées à la télévision et que les détenus les voient. Sauf qu’aucune caméra n’était présente lors de cette visite. Le sénateur est donc entré avec seulement son attachée parlementaire dans ce bâtiment du quartier maison centrale.

Un vrai spectacle de désolation, des cafetières et des lave-linges jetés depuis dans les filets qui séparent les étages, les caméras de vidéosurveillance détruites tout comme le brouilleur de portable. Et une épaisseur de suie qui recouvre tout. (Gilbert Bouchet après avoir visité le bâtiment où s’est déroulée la mutinerie)

Réorganisation temporaire des effectifs

Depuis la seconde mutinerie, des mesures sont prises localement par le directeur. Il a doublé les effectifs dans les étages du quartier maison centrale. Les gardiens du bâtiment qui a brûlé n’ont plus rien à faire là puisque la zone a été vidée et les prisonniers transférés dans le bâtiment d’à côté. Ces surveillants sont donc affectés temporairement dans le second bâtiment. Ce qui permet enfin d’arriver à deux personnels pour surveiller tout un étage et vingt détenus.

Équipe locale d’appui et de contrôle

Autre mesure en place depuis ce lundi matin : une ELAC (équipe locale d’appui et de contrôle) a été formée et installée. Sept hommes se relaient trois par trois pour venir en aide aux gardiens qui seraient en difficulté. Mais là encore, personne n’est capable de dire si ce dispositif-là sera pérennisé lorsque le bâtiment détruit sera remis en service. Le sénateur drômois a promis de demander à nouveau dans son compte-rendu de visite des personnels en plus pour le centre pénitentiaire de Valence.


 Dauphiné libéré Publié 06/12/2016 à 06:00

Ils remettent en cause le régime de portes fermés, le brouillage des ondes afin d’interdire l’utilisation des téléphones portables Sans oublier les parloirs sexuels qu’ils revendiquent. Il n’y en a pas à Valence,La présence de 520 cameras dans les parties communes.une accumulation de frustrations  qui a conduit  à cette explosion dominicale  de violence