Valence [Drome] « Le centre pénitentiaire .fonctionne comme une maison d’Arrêt et quelque informations supplémentaires… »

information reçu par mail, même si ce n’est pas de  l’actualité…mais des détails d’importances concernant le fonctionnement du  centre pénitentiaire de valence, ces informations le NPA  jeunes, valence, nord Drôme gardent  toutes ces informations par- devers eux

Bayonne: Manifestation en soutien aux prisonniers basques

Manifestation à Bayonne pour demander le rapprochement des prisonniers basques
Manifestation à Bayonne pour demander le rapprochement des prisonniers basques – IROZ GAIZKA / AFP

M.B. avec AFP

Quelque 7.500 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi en fin d’après-midi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pour demander au gouvernement de mettre un terme à la dispersion des prisonniers basques et la libération des détenus malades. Parallèlement, une manifestation similaire se tenait à Bilbao (Pays basque espagnol), rassemblant 71.000 personnes, selon les organisateurs.

A Bayonne, derrière le groupe de tête, comprenant notamment le maire centre-droit, Jean-René Etchegaray, la députée socialiste Colette Capdevielle et l’ex-candidat d’extrême gauche à l’élection présidentielle Philippe Poutou (NPA), de nombreux manifestants venaient du Pays Basque espagnol, essentiellement de Navarre, mais aussi du Guipuzcoa.

«Il n’est pas admissible que la politique pénitentiaire d’un gouvernement soit régie par l’idée de vengeance»

A l’appel du collectif Bagoaz (Nous y allons, en basque), les manifestants, syndicats, associations de droits de l’homme et quelques-uns des 200 élus signataires de l’appel à manifester, de la droite à la gauche en passant par les nationalistes, ont réclamé aux gouvernements français et espagnol de relancer le processus de paix au Pays Basque, plus de quatre ans et demi après l’annonce de cessez-le-feu faite par l’organisation séparatiste basque espagnole ETA (Euskadi ta Askatasuna, Pays Basque et liberté).

«Il n’est pas admissible que la politique pénitentiaire d’un gouvernement soit régie par l’idée de vengeance (…) Nous voulons le rapprochement des prisonniers, la libération des malades et le retour des exilés», a expliqué Jeronimo Pietro, président du Conseil des Prud’hommes à Bayonne.

Christiane Taubira évoque la possibilité de rapprochements familiaux

Sollicitée par l’AFP, par l’intermédiaire de l’une des députées socialistes des Pyrénées-Atlantiques, Colette Capdevielle, la conseillère pénitentiaire du garde des Sceaux, Caroline Kuhnmunch, a apporté samedi des précisions sur la position de Christiane Taubira.

«Mme Taubira a rencontré le 2 septembre 2015 son homologue espagnol et elle a évoqué la possibilité de rapprochements familiaux en indiquant que, quand il y en aurait, ils seraient réalisés selon des critères liés aux durées de peine, aux conditions de sécurité des établissements pénitentiaires et aux projets de réinsertion.»

Le cas de Lorentxa Guimon, incarcérée à Rennes et gravement malade

Christiane Taubira a également été destinataire le 28 décembre 2015 d’une lettre ouverte de Bagoaz, l’alertant sur la situation d’une prisonnière française, Lorentxa Guimon, 46 ans, arrêtée en 2003 pour appartenance à ETA, condamnée à 20 ans de prison et atteinte de la maladie de Crohn (inflammation du système digestif).

Mère d’une fille de 13 ans, incarcérée à Rennes et ayant subi tout récemment en urgence une opération chirurgicale, elle a fait une demande de libération conditionnelle en mars 2015 et un juge d’application des peines (JAP) avait estimé que «sa libération était nécessaire pour qu’elle bénéficie des soins indispensables dans les meilleures conditions.» Mais le Parquet a fait appel entraînant le maintien en détention dans l’attente d’une audience judiciaire le 14 janvier 2016.

ETA est tenue responsable de 829 morts en 40 ans

Quelque 423 prisonniers basques membres ou proches d’ETA sont dispersés dans 73 prisons différentes en France comme en Espagne. ETA, qui a renoncé à la lutte armée en octobre 2011, est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes en 40 ans. L’organisation refuse toutefois de se dissoudre, une exigence des gouvernements espagnol et français en préalable à toute négociation sur le sort des détenus.


L’Etat français dans la spirale de la dispersion

Le collectif Bagoaz a fait le point hier, mercredi 14 septembre, sur la situation des détenus basques dans l’Etat français. Et a évoqué, en particulier, le sort d’Ibon Goieaskoetxea et Aletxu Zobaran.

Ximun Larre|15/09/2016 08:00|1 comment Updated at: 20/09/2015 00:00

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29 détenus basques dans l’Etat français peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle. © Aurore Lucas.

Ibon Goieaskoetxea et Aletxu Zobaran sont détenus à la prison de Valence, dans la Drôme, depuis le mois de juin. Le collectif Bagoaz a choisi d’évoquer leur situation, hier, à Bayonne, pour faire également un point sur la situation des détenus basques dans l’Hexagone. Pour Bagoaz, la situation des deux militants du centre de détention de Valence incarne la politique de dispersion et d’éloignement pratiquée dans l’État français.

Emilie Martin, porte-parole de Bagoaz, s’est chargée de faire un état des lieux complet dans l’Hexagone. « Actuellement, il y a 370 détenus basques, dont 80 dans l’État français, répartis dans 24 établissements différents ». Et l’on ne peut pas dire que l’éloignement ne soit pas la règle. « Un peu plus de la moitié des détenus de l’État français se trouve à plus de 800 kilomètres du Pays Basque et 70, à plus de 400 kilomètres ». Idem pour la dispersion. « Il y a trois prisons avec un seul prisonnier basque, 12 avec seulement deux prisonniers et neuf avec trois », ajoute Emilie Martin.

Eloignement et dispersion sont les deux mots qui reviennent dans la bouche des membres de Bagoaz pour dénoncer l’attitude de l’État français. « Cinq ans après la déclaration d’Aiete et à quelques mois d’échéances électorales importantes, nous voulons aujourd’hui taper du point sur la table. L’État français doit s’inscrire dans le processus de paix et prendre ses responsabilités », précise Garbiñe Eraso.

Le cas d’Ibon Goieaskoetxea et Aletxu Zobaran a été longuement abordé. Comme un symbole. Bagoaz est revenu sur le courrier reçu par Ibon Goieaskoetxea, en date du 24 mai 2016, de la Direction de l’administration pénitentiaire au sujet de son affectation. Il y apprenait le motif de son transfert de Fleury-Mérogis à Valence : « afin de permettre à l’intéressé de poursuivre son parcours d’exécution de peine au sein d’un établissement adapté à son profil pénal et pénitentiaire tout en le rapprochant de ses attaches familiales ». « Il y a 20 kilomètres de différence avec Fleury », précise Zigor Goieaskoetxea, frère d’Ibon. Drôle de rapprochement, en effet.

Ibon Goieaskoetxea et Aletxu Zobaran au mitard

Les deux détenus sont volontairement au mitard depuis le 8 août dernier. « Pour protester contre leur situation », explique Zigor Goieaskoetxea. Les deux hommes avaient même entamé une grève de la faim, durant quelques jours

Les deux Basques refusent toute visite. « Pour ne pas imposer inutilement de la route aux familles et en guise de protestation », précise Zigor Goieaskoetxea. Seule fenêtre ouverte sur l’extérieur, un appel téléphonique par semaine à la famille. « Mais les appels sont coupés sans prévenir », raconte-t-il.

« La prison de Valence comporte une maison d’arrêt et un centre pénitentiaire, mais elle fonctionne comme une maison d’arrêt », déplore Zigor Goieaskoetxea. Les détenus n’ont droit qu’à deux sorties courtes, interrompues par d’incessants contrôles.

Restrictives

Des mesures très restrictives complètent l’arsenal sécuritaire de l’établissement. « C’est la seule prison de l’Hexagone avec un système de brouillage d’ondes, pour empêcher les communications avec des portables vers l’extérieur. Un système dangereux pour la santé, certains fonctionnaires ayant même demandé leur mutation« , fait remarquer Zigor Goieaskoetxea.

Selon ce dernier, « le directeur de la prison lui-même aurait reconnu que les deux détenus basques n’auraient rien à faire dans cet établissement ». Le frère d’Ibon Goieaskoetxea assure qu’ils restent, malgré tout, déterminés et soudés.

Bagoaz organisera un rendez-vous à la MVC (Maison de la vie citoyenne) du Polo Beyris à Bayonne, le 21 octobre prochain. Le collectif y présentera les détails de ses actions à venir dans les prochains mois.


 
 Dauphiné Libéré 17/10/2016 à 06:05

VALENCE Ils balançaient des colis par-dessus les murs du centre pénitentiaire

Voilà une pratique qui n’a pas pris fin avec le déménagement du centre pénitentiaire : le jet d’objets aux détenus par-dessus les murs.

Ce samedi vers 15 heures, un majeur et un mineur ont été interpellés alors qu’ils lançaient des colis par-dessus les murs du centre pénitentiaire, quartier Briffaut. Pas moins de 6 colis qui contenaient du cannabis et plusieurs téléphones portables ( sic N.d.l.).

Placés en garde à vue, les deux hommes, originaires de la région grenobloise, devront répondre, pour le majeur à une convocation par OPJ en mai prochain, pour le mineur son dossier a été transmis au Parquet de Grenoble.