Roland Agret « N’existe que celui qui combat » c’est pour une génération valentinoise.. c’était les comités Agret et la continuation du soutien aux prisonniers en lutte après les émeutes dans les prisons à Attica et en Italie , France des années 71- 74, c’était aussi le journal du Comité Action Prison et le combat contre les QHS avec Mesrine assassiné..
libération
Roland Agret, le président d’Action justice, est mort dimanche
L’ex-détenu Roland Agret, figure du combat contre les erreurs judiciaires, est décédé hier à l’âge de 74 ans, a annoncé aujourd’hui son fils.
Il avait été condamné en 1970 à quinze ans de réclusion criminelle pour l’assassinat d’un garagiste dans le Gard, crime pour lequel il n’avait cessé de clamer en son innocence. Après une grève de la faim de plus d’un an et l’amputation des phalanges de deux doigts qu’il avait envoyées au garde des Sceaux de l’époque, il avait été libéré par grâce présidentielle en 1977 puis acquitté en 1985. Il a ensuite consacré sa vie à se battre contre les dysfonctionnements de la justice à travers son association Action Justice.
Roland Agret, le président d’Action justice, est mort
France Bleu lundi 19 septembre 2016 à 12:46
Figure du combat contre les erreurs judiciaires, Roland Agret est mort ce dimanche matin d’une embolie pulmonaire. Originaire du Gard et domicilié à Vernoux-en-Vivarais en Ardèche, il était âgé de 74 ans.
La vie de Roland Agret avait basculé en 1970. Il est accusé de l’assassinat d’un garagiste et de son employé dans le Gard. Condamné à quinze ans de réclusion criminelle en 1973, il n’a alors de cesse de clamer son innocence.
Deux doigts coupés et une balle dans le pied
Roland Agret multiplie les actions : grève de la faim, escalade du toit de la prison, il va même jusqu’à se couper deux doigts. Il obtient finalement la révision de son procès. Il est acquitté en 1984, réhabilité par la cour d’assises de Lyon. En novembre 2005, il se tire une balle dans le pied pour obtenir enfin une indemnisation. Il brûlera son dossier devant micros et caméras fin juin 2006 pour clore ses 35 années de combat contre l’institution judiciaire (notre photo).
dauphiné libéré
Roland Agret s’est éteint à Vernoux-en-Vivarais
Roland Agret, le fondateur de l’association Action Justice qui lutte contre les erreurs judiciaires, est décédé hier dimanche, à 74 ans après s’être battu contre la maladie.
En 1970, Roland Agret avait été accusé à tort du double meurtre d’un garagiste de Nîmes et de son employé. Depuis il n’avait eu de cesse de se battre pour faire reconnaître son innocence. Condamné à 15 ans de réclusion criminelle, il fit 7 ans de détention. Il fit des grèves de la faim, il se mutilera, avalera des fourchettes.
Finalement acquitté lors d’un procès en révision en 1984, il combattra ensuite pour être indemnisé et se tirera même une balle dans le pied en 2005 et se rendra devant la cour d’appel de Grenoble, pour se faire entendre. Il obtiendra gain de cause en 2006. Toute sa vie, avec son épouse Marie-Jo qui l’a accompagné jusqu’au bout, il a lutté contre les erreurs judiciaires au travers de son association.
Il est notamment intervenu pour tenter d’obtenir un procès en révision pour Dany Leprince condamné dans les années 90 à la perpétuité pour le meurtre de son frère, de sa belle-sœur et de deux de leurs enfants à Thorigné-sur-Dué dans la Sarthe. Révision qui ne lui sera pas accordé.
Il y a quelques années, Roland Agret avait aussi rencontré Jérôme Kerviel à Valence. Roland Agret et son épouse s’étaient occupés de nombreuses autres affaires. Il avait publié de nombreux ouvrages sur le monde carcéral notamment et était aussi un homme de télévision pour laquelle il participa à l’écriture de téléfilms.
Roland Agret et mort hier, chez lui, à Vernoux-en-Vivarais (Ardèche), entouré par sa famille.