St-Maur (Indre) : mutinerie à la Centrale, serrures et caméras du quartier d’isolement brisées

Fin de la mutinerie à la prison de Saint Maur

France3 Centre, 24/10/2014 | 16:21

La quinzaine de détenus de la prison de Saint Maur (Indre) qui s’était mutinée ce matin s’est rendue aux forces d’intervention a fait savoir l’administration pénitentiaire dans un communiqué.

La mutinerie avait débuté à 8h30 vendredi matin dans le quartier d’isolement de la Maison Centrale de Saint Maur dans l’Indre. Une quinzaine de détenus s’est mutinée et a commencé à saccager les locaux. A l’issue de l’intervention des équipes régionales de sécurité de Paris et Dijon, les cinq personnes qui refusaient de regagner leur cellule pour obtenir leur transfert ont fini par se rendre aux autorités vers 12h.

L’administration pénitenciaire déplore des caméras de surveillance et des serrures de cellule endommagées dans le quartier d’isolement. Mais aucune personne n’a été blessée.

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Indre : la mutinerie à la prison de Saint-Maur a pris fin

Metro, 24-10-2014 13:35

PRISON – La mutinerie a pris fin à la prison de Saint-Maur, dans l’Indre. Une quinzaine de détenus, dont quatre “gros profils”, ont réintégré leurs cellules.

La mutinerie qui a touché ce vendredi matin le quartier de l’isolement de la prison de Saint-Maur, dans l’Indre, a pris fin quelques heures plus tard. Tous les prisonniers avaient réintégré leurs cellules à la mi-journée, a-t-on appris auprès de l’administration pénitentiaire et de la Chancellerie.

Le mouvement avait débuté vers 8h30, quand deux détenus ont réussi à menacer et éloigner des surveillants, avant de casser les serrures des autres cellules du quartier d’isolement, où 15 détenus étaient placés. Quelque cinq détenus sont alors sortis et ont protesté, demandant leur transfert. Ils ont notamment cassé des caméras de surveillance. Les équipes régionales d’intervention et de sécurité de Paris et Dijon ont été dépêchées sur place et, à la mi-journée, le mouvement a pris fin après des discussions.

En difficulté depuis juin

La maison centrale (établissement pour longues peines) de Saint-Maur héberge 216 détenus, pour une capacité de 260 places. Cette prison, parmi les plus sécurisées de France, rencontre de grosses difficultés depuis le mois de juin.

La veille, l’accès à la maison centrale de Saint-Maur avait été bloqué par des gardiens à l’appel des syndicats, pour réclamer que soient pourvus 26 postes de surveillants. Le représentant syndical avait dénoncé « une situation intenable qui engendre d’importants stress au travail, mais aussi dans les vies personnelles de chacun ». Depuis de nombreuses semaines, les surveillants refusent d’effectuer certaines parties de leur service.

Mutinerie à la prison de St-Maur (Indre)

Le Figaro, 24/10/2014 à 12:24

Depuis 8h30 ce matin, une mutinerie est en cours à la prison de Saint-Maur, dans l’Indre, dans le quartier de l’isolement. Une quinzaine de détenus saccageraient les locaux, selon FO Pénitentiaire. Quatre d’entre eux, « de gros profils », selon les syndicats, sont les meneurs. Parmi eux, Rachid Boubala, qui s’est distingué dans la prise d’otages de la centrale de Condé-sur-Sarthe, au printemps dernier. Des équipes régionales d’intervention ont été dépéchées sur place. La plupart des détenus se démarquent cependant de cette action, notamment en restant dans leur cellule.

Cette prison, parmi les plus sécurisées de France, rencontre de grosses difficultés depuis le mois de juin. L’établissement avait interrompu les exclusions de prisonniers (le fait de transférer d’une centrale à l’autre les éléments les plus à risque, NDLR) depuis trois mois, pour ne pas aggraver la situation d’un établissement sous haute tension.

Hier, l’accès à la prison était bloqué par des gardiens à l’appel des syndicats pour réclamer que soient pourvus 26 postes de surveillants. Le représentant syndical a dénoncé « une situation intenable qui engendre d’importants stress au travail, mais aussi, dans les vies personnelles de chacun ». Depuis de nombreuses semaines, les surveillants refusent d’effectuer certaines parties de leur service.