lu et copié sur Brèves du Désordre
ndy Bruxelles, 30/06/16
Dans la nuit du 27 au 28 juin, les portes vitrées du commissariat municipal de Clermont-Ferrand (situé place de la Poterne à côté de la mairie) ont été défoncées à coups de marteau.
Ce bâtiment est notamment le siège du centre de supervision des caméras de vidéosurveillance de la ville, caméras dont le nombre ne cesse de croître depuis leur apparition en 2012. Le prochain quartier visé est celui de la gare, fin 2016. La multiplication de ces dispositifs de contrôle témoigne bien de la volonté dégueulasse (bien que logique) du pouvoir de renforcer son emprise sur les rues, par l’intimidation et la répression.
Frapper à cet endroit précis, en plein cœur de Clermont, c’est un pied de nez jubilatoire lancé à la gueule de ces ordures : vos caméras ne sont qu’une contrainte dépassable face à un peu d’imagination et de détermination.
C’est aussi une manière de saluer et d’appuyer la belle offensive de ce week-end contre le commissariat central (http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1748&lang=fr)
Et puis c’est une accolade solidaire donnée à celleux qui, de jour ou de nuit, individuellement ou collectivement, à Clermont comme ailleurs, affûtent leur révolte et passent à l’attaque, non pas contre une loi ou pour un travail, mais pour quelques instants respirer un peu plus librement.
Rage Ruse Révolte