rappel d’une autre condamnation de 6 mois de prison
quant à dehors dedans la bataille autour de la loi loi El khomri se répercute -t-elle? Pour nous c’est important d’informer sur le nouvel amendement voté au sénat.. on n’a jamais entendu quelque personne se poser la question
dauphiné libéré du 25/06/2016
Outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, dégradation de biens destinés à l’utilité publique et aussi apologie du terrorisme. Courant mai en effet, le jeune homme s’en est pris à plusieurs reprises aux surveillants du quartier disciplinaire où il se trouve, les insultant, leur crachant au visage et les menaçant. Mais il a aussi écrit sur les murs de la cour de promenade et de sa cellule des propos qui lui valaient cette qualification d’apologie du terrorisme, notamment : « Je ne suis pas Charlie ; nique Charlie ; vive Daesh », pour ne citer que ceux-là.
« Je n’étais pas content d’être au “mitard”. Ils sont rentrés casqués et ils ont voulu me mettre les menottes, on s’est battu et je leur ai craché dessus », a déclaré le prévenu, reconnaissant les faits.
Condamné à 10 mois ferme
Et concernant les inscriptions : « C’était le seul moyen pour attirer l’attention. »
l’avocat de Majid déclare: »Reste que certains surveillants dans ce centre pénitentiaire et même si je sais leurs difficultés, font tout pour faire exploser la cocotte-minute. Mon client n’en peut plus », a plaidé le conseil, ajoutant que le délit d’apologie du terrorisme ne pouvait être constitué dans la mesure « où le centre pénitentiaire n’est pas un lieu public. »
Majid a été déclaré coupable des infractions qui lui étaient reprochées et condamné à dix mois de prison ferme. Une décision qu’il a accueillie en proférant quelques insultes à l’adresse de la présidente du tribunal. »