19 h 30 à l’espace le laboratoire, 8 place St jean à Valence à côté du marché couvert
Après La projection , il sera possible de manger boire( ce que chacun-e veut) et discuter car depuis plus d’un mois la chape de plomb imposée par l’Etat, avec l’état d’urgence en prime, est secouée par des turbulences allant bien au-delà d’une énième loi. Cet air de liberté qui ne peut se développer pleinement que sur les ruines de toute autorité, les puissants cherchent à l’étouffer à tout prix. Par la force brute de leurs chiens de garde armés jusqu’aux dents, et aussi en misant sur l’essoufflement et la récupération de celles et ceux qui combattent l’ordre des choses.
Autonomia Obrera :
En 1975, à la mort de Franco, l’Espagne entame progressivement un processus de « transition démocratique » après quarante ans de dictature. Les transformations institutionnelles (restauration de la monarchie, adoption d’une nouvelle constitution) et la libéralisation de la vie politique (légalisation des partis et syndicats) s’accompagnent alors de l’intégration d’une partie de la contestation-sociale
Alors que dans cette période de modernisation nécessaire au capitalisme s’élèvent des mouvements ouvriers autonomes, les deux principaux syndicats en voie de légalisation, Comisiones Obreras et UGT, s’installent dans leur rôle de co-gestionnaires de l’exploitation salariale. A travers les assemblées de lutte et les décisions collectives dans les rues face à la Guardia civile ( garde mobile) l’autonomie ouvrière a avancé.
Autonomia Obrera n’est pas un documentaire historique, mais anime une mémoire politique, à travers des luttes dans l’Espagne des années 70, qui dénonce l’escroquerie des compromis entre exploités et exploiteurs. Et pose aujourd’hui aussi les enjeux de l’autonomie des luttes.