Nnucléaire en réponse à l’ annonce d’Areva : [document vidéo]la mine de la Diélette

 dauphiné libéré le 4/:03/:16 Areva confirme la suppression de 450 postes dans la Drôme

reçu par mail:

Un lien vers une émission sur la mine de Diélette, le port de Flamanville. Un minerai de fer très riche est extrait sous la mer jusqu’en 62. Les conditions de travail sont particulièrement dures. Il faut plonger sous terre tandis que des pompes extraient l’eau en permanence.Flamanville est alors coupée en 3, entre pêcheurs, agriculteurs et agricultrices, mineurs. Ces mondes se côtoient peu. Les mineurs, souvent venus de Pologne, ou d’Espagne et leur famille vivent à la cité St-Barbe, au milieu des Corons.

En 62, lorsque la mine de fer, soumise à la concurrence, ferme, c’est l’époque où l’usine d’extraction du Plutonium de La Hague est construite. Ils et elles seront nombreux et nombreuses à embaucher à l’usine ou la haut comme on disait. Surtout le temps de la construction. Parce qu’à La Hague on se méfiait des rouges. Le temps du compromis gaullo-communiste d’après guerre du CNR était révolu.

C’est au milieu des années 70, qu’EDF et l’Etat choisissent Flamanville. Il s’appuie sur le chômage massif pour faire accepter son projet. Une partie des corons le soutient au nom de l’emploi. ceux et celles qui travaillent occasionnellement à La Hague voient là l’occasion de ne plus manger « à la gamelle » lors de la pause du midi. C’est dans ces conditions qu’est organisé un référendum qui permettra d’offrir une légitimité au projet.

La centrale sera construite juste sur le site de la mine. Aux explosions de dynamites de la mine suivront celles de l’excavation de la falaise pour laisser place à l’ère atomique.

le lien :

Le 21 février, la mine sous la mer

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/littoral-le-magazine-des-gens-de-mer/le-21-fevrier-la-mine-sous-la-mer.html