Selon le communiqué reçu sur la boite mail du laboratoire, mais d’autres version circulent
Nous étions 130 personnes à se réunir ce jour à 16h30 à Valence, sur le champ de mars, pour manifester contre les expulsions à Notre Dame des Landes.
Ici comme à Nantes et ailleurs, nous sommes déterminé-es à empêcher la procédure
que Vinci a relancé contre les habitant-es historiques des terres du bocage.
Après une brève prise de parole reprenant le texte de COPAIN 44 concernant la journée de mobilisation nationale, la manifestation festive s’est dirigée vers le palais de justice au son de la batucada, avec fanfare et chorale improvisée.
Cotillons et chapeaux pointus venaient faire un pied de nez aux déplorables “résolutions”du gouvernement. Et malgré la présence insistante de la Police municipale, la joie de manifester l’a emporté sur ces intimidations et nous avons pu déambuler en plein centre ville commercial jusqu’à la nuit.
Nous nous réjouissons car, même face à cette organisation au pied levé et en plein état d’urgence, la mobilisation s’est montrée vivante, réactive, bel et bien relancée.
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paru sur indymedia. grenoble
Valence, samedi 9 janvier 2015, 17h. Nous sommes presque 150 personnes devant le kiosque du champ de Mars, avec des banderoles soutenant les occupants de Notre-Dame des Landes.
Nous décidons de partir en cortège vers le palais de Justice derrière une Batucada, escortés par les motos de la police municipale. Après quelques mètres dans les rues commerçantes ils nous barrent le passage. Mais nous prenons un autre itinéraire pour rejoindre le Palais de Justice, destination symbolique mais plutôt déserte. Nous repartons alors vers les rues commerçantes, toujours accompagnés des flics municipaux plutot nerveux. L’un d’eux coupe le cortège avec sa moto, risquant de nous écraser. Notre cortège bruyant et bariolé intrigue visiblement les badauds, nous crions quelques slogans et frappons dans nos mains.
Alors que nous sommes presque revenus à notre point de départ pour nous disperser, les municipaux attrapent un camarade, qui aurait soi-disant « poussé » ou « déstabilisé » un des motards (sans doute celui qui a failli nous écraser quelques minutes avant ??). Nous nous regroupons alors autour de la petite dizaine de flics qui l’entourent, pour exiger sa libération. Après quelques minutes de face-à-face (débats, chansons…), ils le laissent repartir et nous rejoignons ensemble le kiosque à musique.
Contents d’avoir un peu « repris la rue » à l’état d’urgence, à ses interdictions absurdes et à ses serviteurs en bleu !