Des armes, notamment des lames en céramique qui ne sonnent pas sous les portiques de sécurité, de la résine de cannabis, des téléphones portables et même de la viande… « La maison d’arrêt de Valence est devenue une véritable épicerie ! » nous confiait en colère, ces dernières semaines, Sylvain Royère, secrétaire régional du syndicat Ufap-Unsa justice.
Samedi soir, peu avant minuit, surprise par les caméras de vidéoprotection de la Ville en train de jeter des objets par-dessus un mur de la prison, c’est une jeune Drômoise âgée de 37 ans qui a été, dans la foulée, interpellée par les policiers valentinois. Ses “paquets projetés” s’avéraient contenir un flacon de parfum et, plus atypique, de la javel.
Remise en liberté à l’issue de sa garde à vue, la trentenaire fait l’objet, le 1er novembre, d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel de Valence.
version du dauphiné libéré