Des lignes LGV dans le sud ouest restent encore d’actualité

note : il faut noter que au début 2015 à la sortie de Saint Paul les Dax vers Bayonne une cabane de contre information sur le projet LGV de la ville de DAX reliant la frontière espagnole a été détruite par un incendie non revendiqué.et des banderoles contre le projet de continuation de la ligne LGV vers la frontière espagnole ont été détruites les mêmes jours que l’incendie contre la cabane contre cette ligne LGV……

contre le TGV et tout ce qui l’entoure( THT,nucléaire...)

informations ci dessous reprises du journal « le monde »du 26/05/2015

La commission d’enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, vers l’Espagne, a rendu un avis défavorable sur la déclaration d’utilité publique de ces projets, a annoncé lundi 30 mars la préfecture de l’Aquitaine. Cet avis rendu par une vingtaine de représentants de la société civile est consultatif. Le gouvernement a jusqu’en juin pour se prononcer, après avis du conseil d’Etat.

Entrant dans le cadre du grand projet ferroviaire Sud-Ouest (GPSO), la LGV entre Bordeaux et Toulouse, d’un coût de 5,9 milliards d’euros, devait entrer en service en 2024, selon les volontés du ministère des transports. Dans le même cadre, le ministère avait également annoncé la mise en service à l’horizon 2027 d’un tronçon LGV entre Bordeaux et Dax, pour un coût de 3,2 milliards d’euros. Ces projets s’inscrivent dans la continuité de la LGV Tours-Bordeaux, dont la mise en service, prévue pour la fin de juillet 2017, doit placer Paris à deux heures de Bordeaux.

Viabilité économique contestée

Soutenues par des acteurs institutionnels, la région (PS) Aquitaine en premier lieu, et des élus du Sud-Ouest, ces lignes cristallisent de nombreuses oppositions, dans le Pays basque notamment, où des élus locaux et plusieurs associations de défense de l’environnement contestent leur viabilité économique.

Une autre ligne reliant Dax à la frontière espagnole, contestée aussi, est enfin à l’étude, selon le ministère des transports dans le cadre du GPSO. Sa mise en service a toutefois été différée pour des raisons financières.

L’un de ces opposants de longue date, le député socialiste de Gironde Gilles Savary, a salué lundi « un avis qui introduit enfin le bon sens et la rationalité économique dans un projet de LGV ». Il a demandé à l’Aquitaine d’« exiger de l’Etat et de SNCF Réseau des scénarios alternatifs » vers les Landes et l’Espagne d’une part, et vers Toulouse d’autre part.