la journée du 21 mars s’est déroulée dans un contexte marqué par l’attaque de Charlie Hebdo suivi de l’attentat antisémite de la porte de vincennes que nous condamnons . Nous refusons leur utilisation pour banaliser l’islamophobie et renforcer les politiquesd’état racistes et liberticides. Deux rassemlements le 21 mars à Valence, l’un à fontbarlette à 14h et à la gare de valence à 15h30
- Nous refusons que cela soit utilisé pour légitimer les théories d’un « choc des civilisations » qui dressent des populations les unes contre les autres en raison de leur religion réelle ou supposée.
- Nous condamnons l’islamophobie et l’antisémitisme et toutes les formes de racisme comme nous condamnons les stigmatisations contre les quartiers populaires.
- Nous refusons les actes négrophobes.
- Nous refusons la chasse aux migrantEs et aux Rroms et les limitations à la liberté de circuler.
- Nous refusons toute restriction à nos capacités de résister aux politiques antisociales au nom d’une « union nationale ».
- Nous refusons de nous résigner à la montée de l’extrême-droite qu’elle prenne la forme du Front national, des groupes ouvertement fascistes et agressivement islamophobes ou/et antisémites.
- Nous dénonçons les gouvernements qui ont renforcé la chasse aux sans-papiers, le quadrillage des quartiers populaires et qui contribuent pleinement à la montée du racisme et des idées réactionnaires, notamment homophobes et sexistes.
A cela nous opposons notre volonté de vivre ensemble et notre exigence d’égalité des droits et de justice sociale.
C’est pourquoi le 21 mars nous manifesterons ensemble en France et dans tous les pays du monde contre le racisme et contre le fascisme.
Pas de discours, l’égalité ou rien !
Nous exigeons :
- La fin des contrôles au faciès
- L’arrêt des démantèlements de camps de Rroms
- Le retrait des lois racistes dirigées contre les MusulmanEs
- Le retrait des lois liberticides et sécuritaires
- La régularisation de touTEs les sans-‐papiers avec une carte de séjour de 10 ans
- La fermeture de Frontex, des centres de rétention et la liberté de circulation et d’installation
- Le droit de vote des étrangers
Parce que notre indignation n’est pas sélective, nous n’oublions pas, aux côtés des victimes des attaques de Charlie hebdo et de l’Hyper-Cacher, les milliers de migrantEs disparuEs en Méditerranée et ailleurs, les victimes des violences policières dans nos quartiers ainsi que Rémi Fraisse, manifestant tué par la police. Nous n’oublions pas les mortEs de Gaza, de Homs, du Nigéria ou de Kobané et toutes les victimes de la guerre comme nous n’oublions pas les victimes de la violence d’extrême-droite.
A l’initiative de l’UNSP ( Union nationale des sans papier)