Vous reprendrez bien un peu de tritium..

Bonjour,

Plusieurs associations ont communiqué des mesures récentes des eaux de
la Loire et de la Vienne, mais aussi des eaux du robinet de la région,
montrant une teneur anormale en tritium.

Le trtium, élément réactif produit en grande quantité dans le coeur
des réacteurs nucléaires, est rejeté par voie liquide dans l’eau à
proximité des centrales. Lorsque les eaux destinés à la production
d’eau potable sont puisées dans des cours d’eau en aval des
installations nucléaires, elles peuvent être contaminées par le
tritium, car il n’est pas éliminé par les filtres des stations de
distribution.
Les autorités ont fixé pour l’industrie nucléaire des autorisations
de rejets liquides (fleuves, rivières, milieu marin) mais aussi
athmosphériques extrêment élevées, constituant des permis de polluer
> et amenant une contamination de l’air, des eaux, des milieux aquatiques
et terrestres et de la chaîne alimentaire.
Cela conduit à une contamination diffuse chronique, liée à l’eau de
boisson et à l’ingestion de denrées issues du milieu terrestre ou
aquatique.

Sur le long terme le tritium peut avoir des effets sur l’ADN, induisant
un risque de cancérisation et de mutations génétiques.
Plusieurs laboratoires dans le monde ont montré les effets d’une
contamination à faible dose, notamment sur des mutations sur les
plantes et des effets sur des cellules de mammifères (destruction,
mutation, cancers).

Les seuils en Béquerels par litre d’eau de consommation :
Recommandations du laboratoire indépendant CRIIRAD :
seuil d’investigation : 10 Bq/l (quelques Bq/l traduisent déjà une
pollution avérée)
seuil limite : 50 Bq/l
Normes européennes
seuil d’investigation : 100 Bq/l
seuil limite : 10 000 Bq/l : l’Europe s’aligne ainsi sur les
recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
Rappelons qu’e l’OMS avait accepté sa sujétion à l’establishment
nucléaire en signant un accord en mai 1959 avec l’AIEA (Association
internationale de l’énergie atomique).
Les conséquences sont apparues clairement après les catastrophes de
>Tchernobyl et Fukushima, où l’OMS a démontré une absence totale
d’initiative et d’autonomie :
« _Lorsqu’il s’agit de Tchernobyl ou Fukushima et de la menace de
contamination radioactive, on n’a peut être pas dit toute la
vérité.

Malgré les niveaux relevés (de 55 à 310 Bq/l), l’ASN (Autorité de
sûreté nucléaire) se veut rassurante (elle est là pour ça…) :
« _Il n’y a pas de risque pour l’environnement et le public_ »…

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