Altsasu/Madrid : attaques solidaires avec des prisonniers en lutte (mise à jour)

Pays Basque : Un distributeur de billets saboté à Altsasu

Nous soutenons la lutte des prisonniers en grève de la faim José Antúnez Becerra, Xavier Corporales Berruecos et Javi Guerrero.

C’est pourquoi le 8 février nous avons saboté le DAB de la banque Santander de Altsasu (Na) euskal herria, pour être liée avec l’exploitation des prisonniers et prisonnières dans l’état espagnol. Il n’y a pas besoin de grands moyens matériels, un marteau et un peu de détermination suffisent.

Liberté pour les compagnons tout de suite.
Mort à l’État et vive l’anarchie

[Traduit de l’espagnol de contrainfo, 9 February 2015)


Madrid : 113 DAB rendus inutilisables

action solidaire avec les trois prisonniers en grève de la faim, jose antunez, xabier corporales y javier guerrero.

Avec cette action nous avons essayé de rompre, ne serait-ce que pour un instant, le flux de l’argent, le consumérisme normal de cette société lobotomisée et automate.
Tandis que les puissants continuent à profiter de leurs vies de luxe et de privilège, d’où ils dirigent la prison à ciel ouvert dans laquelle nous vivons, nous, nous sommes constamment surveillés par les caméras, les portables, les réseaux sociaux …. chaque pas que nous faisons est enregistré, gravé, emmagasiné sur la rétine de l’œil qui voit tout, surveillant en quête de suspects, de rebelles, d’ immigrés, de pauvres, de toute personne pouvant représenter une menace pour leur statu quo, leur sont réservées la misère, la souffrance, les grilles et la mort.

Mais nous ne leur rendrons pas la tâche facile, car tandis qu’ils serrent la corde autour du cou, nous apprenons quant à nous à défaire les nœuds, encore et encore, jusqu’à ce que tombe le dernier des murs, jusqu’à ce que tombe le dernier de ces assassins suceurs de sang, jusqu’à ce que, les uns après les autres, ils disparaissent de la face du monde et qu’il n’y ait plus trace d’exploitation, de misère et de domination, jusqu’à ce que nous soyons toutes et tous libres,la lutte est le seul chemin.

Nous voulons souhaiter bon retour à la maison aux compagnon-nes récemment remis-es en liberté de l’opération Pandora, et envoyer une accolade solidaire chaleureuse aux compagnon-nes emprisonnée-es Monica, Francisco, Gabriel ainsi qu’à tou-tes les rebelles séquestré-es par les Etats , où qu’ils se trouvent.

Que la révolte s’étende !

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone, 13 feb 2015)


Notes : à 57 ans, José Antúnez Becerra a passé plus de 40 ans de sa vie derrière les barreaux. Il a participé à de nombreuses luttes et révoltes à l’intérieur (déjà à l’époque de la Copel) et a été condamné à 13 ans supplémentaires pour avoir participé à la mutinerie de Cuatro Camins de 2004. Après une première grève de la faim l’année dernière au terme de laquelle il n’a rien obtenu, il a décidé le 23 janvier 2015 de se lancer dans une grève de la faim illimitée jusqu’à sa libération.

Javier Guerrero Carvajal, est en grève de la faim depuis le 11 décembre 2014 et revendique le respect du Règlement Pénitentiaire et des droits de l’Homme dans la prison de A Lama. Depuis le 5 janvier, il se trouve à l’ Hôpital de Pontevedra en raison de son état de santé.

Après plus de 20 ans passés dans les geôles espagnoles, Xavier Corporales devrait sortir le 14 avril 2015. Le 2 janvier 2015, il s’est mis en grève de la faim pour la fin des FIES (prisons dans les prisons), la libération des prisonnier-es atteint-es de maladies incurables, contre l’absence de soins dans les taules. A cause de problèmes santé, il a dû arrêter après 20 jours.

Depuis le mois de janvier la solidarité avec ces trois prisonniers s’est manifesté de multiples manières dans différents endroits d’Espagne : tags, banderoles, tchatches rassemblements …


 manifestation à IRUN (grande ville du pays basque)

Sabotage au nord de la Galice en solidarité avec les prisonniers en lutte

info du  chatnoir émeutier

juNous sommes solidaires des luttes de prisonniers en grève de la faim: José Antúnez Becerra, Javier Guerrero et Xabier Corporales, ainsi que Roberto C. Fernández Pardiñas, prisonnier libertaire en lutte, et tous ceux qui sont enfermés et privés de liberté.

Et donc, depuis la mi-janvier, nous avons commencé à saboter les pneus de voitures de luxe et des services de transport collaborateurs du système au nord de la Galice.

C’est un type d’action de sabotage, que nous encourageons à propager et à réaliser. Comme d’innombrables attaques contre toute représentation du pouvoir et de la domination.

Nous voulons rompre avec l’ordre établi, nous voulons vivre nos vies en liberté, et nous sommes contre toute autorité qui nie notre libre développement.

Nous sommes contre les hiérarchies et ce système de domination qui nous soumet à une pensée, uniforme basée sur une attitude prédéterminée et nie le fait de penser par nous-mêmes, pour soi-même. Il nous a menti en nous faisant croire que les idées et les actions sont séparées de la vie, à obéir pour ne pas souffrir et à tout ce que cette civilisation techno-industrielle nous a condamné, à vivre comme des misérables.

Nous croyons que la lutte doit passer des simples mots aux actes. Par là, nous percevons la vie comme la nécessité d’agir selon nos pensées acrates pleine de vengeance, sans attendre le moment de la révolution sociale. Nous l’avons déjà commencé.

Pour la propagation de la rage !
Mort à l’Etat et vive l’anarchie !

Association libre et informelle de sauvages