Ils avaient décidé de dégrader le radar de La Roche-de-Glun (Drôme) le long de la Nationale 7 mardi soir un peu avant 22 heures. Ces deux gilets jaunes ont été interpellés et placés en garde à vue à Tain-l’Hermitage. Il faut dire qu’ils ont bien mal choisi leur moment pour sortir leur bombe de peinture. Une patrouille de Gendarmerie circulaient le long de la nationale pile à cette heure là. Les deux « gilets jaunes » ont été pris en flagrant délit alors qu’ils commençaient à masquer la vitre du radar en pulvérisant leur peinture.
Comité de soutien devant la gendarmerie de Tain-l’Hermitage
L’homme de 36 ans et la femme de 39 ans habitants de la plaine de Valence, ont bien sûr dû reconnaître les faits. Tous deux ont expliqué qu’ils sortaient d’une réunion de « gilets jaunes » à Valence-Sud. Une réunion pour discuter des futures actions à mener pour la suite du mouvement. Celle-ci a-t-elle été décidée le soir même collectivement, ou est-ce une initiative personnelle des deux « gilets jaunes » interpellés ? Impossible à savoir pour l’instant. Mais dès leur placement en garde à vue l’homme et la femme ont reçu le soutien d’une quinzaine d’autres gilets jaunes qui se sont rassemblés dans le calme pendant une heure devant la gendarmerie de Tain.
Garde à vue prolongée pour l’homme
Ce radar de La Roche-de-Glun était l’un des rares à flasher encore dans l’agglomération de Valence. Il n’avait pas été touché par la vague de dégradations que ces appareils automatiques ont subi depuis le début du mouvement des « gilets jaunes ». La femme a été remise en liberté, elle sera convoquée plus tard par la justice. La garde à vue de l’homme devrait être prolongée ce mercredi soir.
Les deux personnes passeront en procès au tribunal correctionnel le 15 mai