Valence , Drôme: Le SPiP fournit une main d’œuvre gratuite pour l’ Agloo afin de faire une zone de « compensation »

Depuis lundi 18 mars,25 personnes sont à pied d’oeuvre pour nettoyer le lac des Couleures, lieu de 15 hectares bientôt classé Espace Naturel Sensible Le projet, porté par Valence Romans Agglo, mobilise sept acteurs publics et privés, comme l’association des canaux de Valence ou le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Valence.
« Cette opération de nettoyage a justement été pensée pour le SPIP qui était à la recherche de projets pour les peines de travaux d’intérêt général »(hum), indique l’Agglo. Ce sont donc 14 jeunes du SPIP, accompagnés de 12 autres du comité de quartier de Valence, qui longent les berges du lac des Couleures* pour ramasser et trier cartons, pneus et autres électroménagers entassés près de l’eau. Le projet devrait prendre fin le 29 mars.

reformulé d’après la presse

note du laboratoire: Ce lac est en fait une retenu d’eau artificielle..L’agloo valorise une zone humide  est-ce en vue d’une compensation? « Une  définition plus restrictive des zones humides aurait pour conséquence de limiter le nombre des terrains à compenser, mais également le nombre de terrains pouvant être utilisés pour compenser tout dépendra du travail des cabinets d’études qui définissent les terrains: n’ayons pas de doute sur le fait qu’ils trouveront les deux critères avec facilité, mais seulement là où cela arrange les aménageurs…la législation oblige les maîtres d’ouvrage à limiter au maximum leurs impacts, et en dernier recours, à compenser la biodiversité qu’ils détruisent. A côté de la compensation réalisée au cas par cas après une construction, le projet de loi sur la biodiversité, qui a êté adopté en 2016, institue une « compensation par l’offre » : un opérateur réhabilite en amont un écosystème, puis vend au maître d’ouvrage des parcelles de ce site, dont la restauration et la gestion écologique garantiraient un gain de biodiversité équivalent à ce qui a été détruit. Prometteur pour certains, « permis de détruire » ou « marchandisation de la nature »