(communiqué recu par mail)
A Crest, nos marteaux ont redécoré une voiture de la multionationale du crime
Communiqué de revendication
Dans la nuit des morts qui reviennent à la vie, du 31 octobre au 1 novembre, le vent de la tempête et des rafales de pluies ont réveillé nos ardeurs. Vers 4h du mat, nos joues étaient rouges de colère et nos marteaux avaient faim.
A Crest, dans la Drôme, une voiture siglée Vinci, innocemment garée dans une rue sans caméras ni flics de passage, près de Carrefour centre ville, s’est offerte à nos gestes révoltés. Sa carcasse blanche s’est faite d’abord redécorée à la bombe noire :
- Ni Cigeo
- Ni CGO
- ni prisons
- Vinci dégage !
Ensuite, nos marteaux ont caressé sa tôle, les deux vitres des portières avant ont explosée joyeusement, et le pare brise s’est fendu la gueule, un phare avant n’éclairera plus les chantiers inutiles et destructeurs ni ici ou ailleurs. Puis, satisfaits, même si nos marteaux réclamaient plus -des camions, des usines, des machines…- nous sommes repartis silencieusement dans la nuit, pour rejoindre le torrent en crue et nous joindre intimement à ses flots en furie.
Ce geste n’est qu’une petite égratignure, mais qui sait parfois une petit coupure s’infecte, ça purule, la gangrène s’y met, et c’est tout le bras qu’il faut couper. Et puis, avec un peu de chance, le monstre entier est contaminé, il pourrit sur pied et retourne à la poussière.
Solidarité avec toutes les résistances contre ce système infernal, à Bure, à Strasbourg, à l’Amassada, à Nddl, contre les centre de rétentions et toutes les infrastructures de mort. Solidarité avec tous les rebellEs, seulEs ou en meutes ingouvernables, qu’iels cassent, qu’iels aiment, qu’iels volent, qu’iels construisent ou qu’iels crient en silence. Tuons partout les monstres avant qu’ils nous tuent pour de bon.
Signé ; des arbres, des écureuils, des sources, des papillons et des tritons
PS : condoléances aux familles de la voiture