Grenoble, isère:Nunatak à Antigone dimanche 20 janvier à 19h

[cp-nina]    Nunatak à Antigone dimanche 20 janvier à 19h

Bonjour,

L’été dernier, dans le cadre d’une rencontre sur la Zad de Roybon consacrée à une critique du tourisme nous avions invité des membres du comité de rédaction qui édite la revue Nunatak.

Ils viendront cette fois-ci à Antigone (22 rue des Violettes à Grenoble) le dimanche 20 janvier à 19h00 nous présenter leur analyse et leur critique développées en régions montagneuses où ils habitent. Ils présenteront également le numéro 2 de la revue consacré au tourisme : le tourisme envahit le monde en structurant notre temps, nos échanges et les rapports à ce qui nous entoure. Il implique la marchandisation des espaces que nous habitons en confisquant les moyens de notre autonomie.


[revuenunatak] Précision présentation Grenoble

Nous sommes heureux de vous accueillir à Antigone le Dimanche 20 janvier
à 19H.

Le collectif sur la critique du tourisme fera à manger à prix libre et
est prêt à aborder certaines questions que nous connaissons bien à
savoir:

– Parler des activités de notre collectif (principalement une production
de textes critiques distribués lors de festivals autour de Grenoble).
Notre collectif est issu de La lutte contre le Center Parcs de Roybon
encore en cours (centre de village vacance en « nature » composé d’une
bulle tropicale avec des commerces et des cottages). Certains d’entre
nous sont membres de la NINA (ni ici, ni ailleurs) coordination de
luttes contre les Center Parcs.

Nous vous suggérons des sujets qui peuvent nous intéresser:

– Le rapport à la montagne peut-il porter une contre culture? Ou es-ce
un leurre?
– Le rapport à la montagne et la manière de s’y rendre peuvent-ils
renouveler une conscience de la nature ou ne sont-ils pas une fuite vers
la quête d’une paix intérieure individuelle et la garantie d’une paix
sociale?
– Le lien entre tourisme et migration; comment l’industrie touristique
réagit dans les zones où il y a le passage de migrants?
– que faire de la question de la « pratique de la montagne » (= aller en
montagne pour son plaisir) , et jusqu’à quel point faut-il -ou pas- la
distinguer de la compétition sportive et de la consommation d’espaces ou
de produits ?
– jusqu’à quel point est-il productif de cibler des passionnés de
montagne pendant que l’industrie touristique poursuit sa fuite en avant
extractiviste, contre laquelle ils sont engagés ?
– au delà du cas de la montagne, comment penser les usages de la
culture, du temps et de l’espace non dédiés à des occupations sociales,
productives et domestiques ?

Il y aura peut-être la présence d’une chorale qui fait des chants
transalpins: passa montagne. Je vous donnerais plus d’infos quand j’en
aurais moi même!

Plus d’infos sur https://revuenunatak.noblogs.org/

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