Point de vue d’une personne du laboratoire anarchiste
Après les actes de révolte du prisonnier ici. un réflexe tout simplement humain naîtra t’il à valence et dans la Drôme parmi ceux qui déclarent porte parole des sans voix?
Pendant combien de temps le tout sécuritaire amènera les prisonniers du CMC à des actes de révoltes.? Suite à une conversation avec une personne de passage à une permanence du laboratoire.ça nous oblige de citer le constat établi par Claudio Lavazza dans son livre ici « ma peste la vie » » « je précise la distinction que je fais entre les deux catégories : »l’agent arrive se borne aux fonctions que le règlement (1) de la prison prévoit pour lui sans chercher à te compliquer la vie alors que l’autre , convaincu que ce règlement est trop souple pour les prisonniers, dépasse ses propres fonction s en abusant constamment de son pouvoir ».
on reprend aussi le constat établi en 2016par le journal le monde et le site médiapart et l’OIP » Je suis convaincu que plus on renforcera la sécurité, moins on créera d’occasions de dialogue, plus les incidents augmenteront en volume et en gravité » lançait en 2013 Jean-Marie Delarue. Cette critique de l’ancien Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) résonne aujourd’hui avec les problèmes soulevés par le régime très-sécuritaire du quartier maison centrale (QMC) de Valence qui a été, en 2016, le théâtre de trois incidents majeurs, dont deux importants mouvements de détenus. »
et aussi: »L’architecture déshumanisée de l’établissement contribue au sentiment d’oppression exprimé par les personnes détenues. Dans des courriers envoyés à l’OIP, certaines s’indignent du nombre important de caméras de vidéo-surveillance, de l’exiguïté de la cour de promenade (comparée à un « poulailler à taille humaine ») ou de l’ouverture de la porte des cellules vers l’intérieur – inhabituelle et « [jouant] sur le psychologique » d’après Romain L. Une autre personne décrit « une impression d’encaissement absolument déroutante » donnée par le terrain de sport « entouré de murs très hauts, gris-ciment ». Plusieurs courriers dénoncent également des cabines téléphoniques(2) ne garantissant aucune intimité, « alors que nous sommes déjà enregistrés » rappelle un détenu.
Autre motif d’inquiétude : les brouilleurs d’ondes téléphoniques installés au sein de l’établissement. En juillet 2016, une pétition intitulée « SOS Chambre à radiation » signée par environ 25 personnes (soit à l’époque la moitié de l’effectif du QMC) demandait au directeur de l’établissement le retrait de ces brouilleurs, en raison des effets néfastes qu’ils pouvaient avoir sur la santé des usagers et du personnel. Après avoir fait intervenir l’Agence nationale des fréquences pour effectuer des mesures en septembre 2016, la direction avait reconnu, dans un courrier adressé à sa hiérarchie que « certaines personnes pouvaient être plus sensibles que d’autres à l’exposition aux ondes électromagnétiques ». La rumeur sur les potentiels effets des brouilleurs n’a fait qu’empirer la situation de plus en plus tendue au sein du QMC. » source mérdiapart
« Une dizaine de personnes en lien avec nous par courrier ou via leurs familles avaient exprimé leur souhait d’un assouplissement des règles de détention. Elles demandaient notamment l’ouverture des portes des cellules sur certains créneaux horaires et la possibilité de se réunir quelques heures par jour au sein de salles de convivialité. »
1) le règlement intérieur change suivant les QMC
2)De nombreuses fois les matons se glorifient d’avoir trouvé des portables dans les cellules de prisonniers de cette zonzon entre les autres( seul moyen pour les prisonniers de sauvegarder leur intimité)